Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Lendemains Incertains


Par : VingtsCoeurs
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 22


Publié le 04/07/2010 à 15:53:01 par VingtsCoeurs

/Novembre 2011 : When the man comes around/

Alors qu'une ombre fusait sur moi, et que je pointais mon arme sur elle, le coup parti. Et moi aussi, projeté par la puissance de feu et son recul, incapable encore de soutenir mon équilibre avec cette jambe défaillante. Par chance, dans ma chute, je retombais sur le sofa, et donc sur les coussins moelleux, dont la chaleur était due à la présence de Claire sur ceux-ci, quelques instants auparavant. Elle se tenait à présent debout, son regard trouble désormais changé en un coup d'½il craintif, le pistolet à son poing peu assuré.
Je relevais prestement la tête pour apercevoir nos assaillants : tous décomposés, décharnés, aux habits déchirés et ensanglantés. 5 en tout à l'intérieur, mais dans l'encadrement de la porte, une sixième silhouette se dressait. L'un d'eux titubait, pour finalement s'écrouler. Dans ma chute, je n'avais pas vu si j'avais touché 'mon' adversaire, je pouvais, maigre récompense, maintenant le certifier.

Alors que je me relevais, tant bien que mal, mes compagnons, tous plus terrifiés les uns que les autres face à ces choses, ne bougeaient pas d'un pouce, pétrifiés par l'effroi.
Je remarquais alors que, de leur côté, ces choses ne bougeaient pas non plus.
Cette remarque faite, je jetai un coup d'½il furtif à la porte, pour réaliser que la sixième ombre s'était volatilisée, coup d'½il qui m'empêcha de voir l'un de ces 'zombies' se jeter sur moi.
J'étais plaqué au sol par ce corps sans vie qui puait... qui puait la mort, à vrai dire. J'essayais de lutter contre une force qui n'était pas humaine, entendant mes compagnons tirer à leur tour sur les choses restantes, des cris et des hurlements bestiaux emplissant les couloirs glacés par l'hiver de l'immeuble qui était quelques instants auparavant, notre foyer, que nous pensions sécurisé.

Alors que la chose me colla la tête contre le sol, m'inclinant le cou de façon à le montrer sans défense, elle approcha sa mâchoire déboitée de celui-ci, lentement, me faisant prendre conscience de ma mort imminente, lorsque soudain, un coup de pied dégagea la chose de sa proie, et un coup de feu de la priver de repas définitivement.

Je jetais un regard hagard et apeuré à Claire, qui, bien que terrifiée elle-aussi, me regarda, essuyant rapidement une larme naissante sur sa joue droite.

" C'est fini", lança-t-elle.

J'aurais aimé la croire.


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