Note de la fic :
Publié le 31/10/2009 à 19:18:28 par VingtsCoeurs
- Septembre 2011 : Le Commencement -
La sonnerie sur-aiguë de mon réveil me sortit de ma léthargie. Je me releva péniblement et m'assit sur mon lit, les mains sur le visage, me frottant des yeux encore engourdis par le sommeil. Le cadran analogique de l'engin indiquant 7h01, je me mis debout et marcha lentement jusqu'à ma cuisine afin de prendre le premier petit déjeuner de cette nouvelle année scolaire.
Le plan de travail de la minuscule cuisine de mon non-moins minuscule studio était jonché de vaisselle sale, glorieux souvenir des dernières semaines calmes et chaudes de l'été. Mon moral baissa encore en pensant que ces deux mois étaient passés si vite. Me faisant une place sur la table elle-aussi encombrée, j'entamais un bout de pain et allumait la lucarne qui me servait de poste de télévision, trouvée dans un atelier de récup', comme la plupart de mes meubles.
La tragique fin qu'on connu mes parents m'avait laissé dans une situation pour le moins délicate. Après leur accident, je restais seul, n'ayant pas de famille et refusant un tuteur qui viendrait bouleverser ma vie déjà morcelée par cette perte immense.
N'étant pas de riches hommes d'affaires, mais seulement des médecins voyageant à travers le monde, mes parents m'avait appris deux choses : savoir me débrouiller seul, de par leur absence plus que fréquente, partant aux quatre coins du monde afin de sauver des vies et d'aider les plus pauvres, et surtout, après leur mort, savoir faire du neuf avec du vieux, car l'argent qu'ils m'avaient laissés ne me permettait pas de faire des folies, juste de vivre normalement, chaque mois jusqu'à la fin de mes études et même un peu plus.
Cela faisait déjà trois ans... Je repris mes esprits et lança un regard vide à l'écran. Zappant sans trop savoir quoi faire, je m'arrêtais sur une chaîne musicale afin de mettre un peu d'ambiance avant de me préparer pour ce premier jour. La "rentrée" commençait à 10h30, j'avais encore le temps, mon horloge /de récup' aussi, avec un fond blanc représentant des moineaux et dont le son s'apparentait à un piaillement d'oiseau. Plus kitch tu meurs/ affichait alors 7h43. Moins le quart, quoi.
Glandant comme à mon habitude, je m'habillais avec ce qui me tombait sous le main, n'ayant pas fait de lessive depuis 2 semaines. Je peinais à trouver la sœur de ma chaussette, puis me résigna à prendre une autre qui ressemblait vaguement. T-shirt blanc, Chemise blanche aussi, jeans et chaussettes dépareillés, il ne me manquait plus que mes chaussures et mon sac de cours.
Ma prospection de chaussettes ayant pris du temps, je me hâta, bien que mon appartement ne soit pas bien loin du lycée, à environ un quart d'heure de marche. Je dégotais enfin mes Converses, seule paire retrouvée. Pas mes 'shoes' préférées, mais bon, valait mieux ça qu'y aller en chaussettes. Jetant un dernier coup d'œil à l'horloge, je jetait un bloc-notes, quelques stylos et un paquet de clopes dans mon sac, pour sortir de chez moi vers H-30.
Je fermais mon appartement et descendit calmement les escaliers, n'entendant que le bruit de mes pas et le grincement du vieux bois.
La sonnerie sur-aiguë de mon réveil me sortit de ma léthargie. Je me releva péniblement et m'assit sur mon lit, les mains sur le visage, me frottant des yeux encore engourdis par le sommeil. Le cadran analogique de l'engin indiquant 7h01, je me mis debout et marcha lentement jusqu'à ma cuisine afin de prendre le premier petit déjeuner de cette nouvelle année scolaire.
Le plan de travail de la minuscule cuisine de mon non-moins minuscule studio était jonché de vaisselle sale, glorieux souvenir des dernières semaines calmes et chaudes de l'été. Mon moral baissa encore en pensant que ces deux mois étaient passés si vite. Me faisant une place sur la table elle-aussi encombrée, j'entamais un bout de pain et allumait la lucarne qui me servait de poste de télévision, trouvée dans un atelier de récup', comme la plupart de mes meubles.
La tragique fin qu'on connu mes parents m'avait laissé dans une situation pour le moins délicate. Après leur accident, je restais seul, n'ayant pas de famille et refusant un tuteur qui viendrait bouleverser ma vie déjà morcelée par cette perte immense.
N'étant pas de riches hommes d'affaires, mais seulement des médecins voyageant à travers le monde, mes parents m'avait appris deux choses : savoir me débrouiller seul, de par leur absence plus que fréquente, partant aux quatre coins du monde afin de sauver des vies et d'aider les plus pauvres, et surtout, après leur mort, savoir faire du neuf avec du vieux, car l'argent qu'ils m'avaient laissés ne me permettait pas de faire des folies, juste de vivre normalement, chaque mois jusqu'à la fin de mes études et même un peu plus.
Cela faisait déjà trois ans... Je repris mes esprits et lança un regard vide à l'écran. Zappant sans trop savoir quoi faire, je m'arrêtais sur une chaîne musicale afin de mettre un peu d'ambiance avant de me préparer pour ce premier jour. La "rentrée" commençait à 10h30, j'avais encore le temps, mon horloge /de récup' aussi, avec un fond blanc représentant des moineaux et dont le son s'apparentait à un piaillement d'oiseau. Plus kitch tu meurs/ affichait alors 7h43. Moins le quart, quoi.
Glandant comme à mon habitude, je m'habillais avec ce qui me tombait sous le main, n'ayant pas fait de lessive depuis 2 semaines. Je peinais à trouver la sœur de ma chaussette, puis me résigna à prendre une autre qui ressemblait vaguement. T-shirt blanc, Chemise blanche aussi, jeans et chaussettes dépareillés, il ne me manquait plus que mes chaussures et mon sac de cours.
Ma prospection de chaussettes ayant pris du temps, je me hâta, bien que mon appartement ne soit pas bien loin du lycée, à environ un quart d'heure de marche. Je dégotais enfin mes Converses, seule paire retrouvée. Pas mes 'shoes' préférées, mais bon, valait mieux ça qu'y aller en chaussettes. Jetant un dernier coup d'œil à l'horloge, je jetait un bloc-notes, quelques stylos et un paquet de clopes dans mon sac, pour sortir de chez moi vers H-30.
Je fermais mon appartement et descendit calmement les escaliers, n'entendant que le bruit de mes pas et le grincement du vieux bois.