Note de la fic :
Publié le 31/10/2009 à 19:26:45 par VingtsCoeurs
/Octobre 2011 : Virée Nocturne/
Mes yeux se posaient sur l'écran de mon portable, sans vraiment voir le contenu du message, mais dont la signification allait tout droit à mon esprit. Appuyant sur la touche de sécurité par mégarde, je voyais, en de grands chiffres blancs familiers, s'afficher l'heure.
22h27. Si peu de temps était passé, et tant de choses s'étaient produites.
Si les choses continuaient à ce train-là, la nuit serait longue, songeai-je.
" Alors, message de qui ? lança Thomas, le regard vide, observant vaguement le crâne qu'il venait d'écraser, comme s'il avait fait ça toute sa vie.
_ Claire, articulais-je difficilement.
_ Et ? demanda Matt.
_ Métro, ces trucs à leur trousse. Elle est avec un petit groupe, ils tentent de fuir.
_ Je sais déjà ce à quoi tu penses, glissa Thomas, le regard toujours braqué sur les corps inanimés.
_ Idem, claqua Matt, ses mots tranchant comme de l'acier, ou peut être était-ce la fatigue qui me donnait cette impression.
_ Qu'est-ce que.. Quoi ? demanda Isa. On va pas sortir quand même ?!
_ Hein ? fit Jade, ébahie. Tu penses peut être qu'on va les laisser crever, comme Guillaume ? " dit-elle, déterminée.
Durant le silence qui suivit ses paroles, je me rendais compte que c'était l'une des seules fois où j'entendais le timbre de la voix de Jade, jadis caché par ses sanglots et plaintes. Derrière le visage traumatisé se cachait une volonté de fer qui transparaissait derrière ses yeux.
" Bon, si on sort, autant ne pas y aller les mains vides. Doit bien y avoir un sac, on va y mettre des médocs et autres trucs utiles, et essayer de se trouver des armes, fis-je, ne croyant pas moi-même mes paroles. "
Mon assemblée acquiesça mes propos, et partit en quête de tout ceci en essayant d'éviter la mare de sang au milieu de la pièce. Après quelques minutes, notre inventaire se résumait à des boîtes de sparadraps et de bandages, des médocs en tout genre style fièvre, mal de gorge et autres, mis façon vrac dans le sac; ainsi que les deux pieds restants du tabouret brisé, quelques couteaux de cuisine trouvés à l'étage, des briquets et des bombes de déodorants venant de la même source, et une barre à rideau décrochée servant de lance de fortune. On se répartissait le tout, me prenant un couteau d'une belle longueur, Matt les lance-flammes potentiels, Thomas les pieux de bois dont il semblait connaître le fonctionnement, Isabelle la barre de rideau en métal et Jade deux petits couteaux de cuisine (enfin, petits, tout est relatif, et puis ce n'est pas la taille qui compte ).
Nous étions parés, mais nous retenions notre souffle lorsque nous nous tournâmes vers la porte d'entrée franchie environ une heure auparavant. Qu'allions-nous trouver derrière cette porte ? Je tentais de rassurer le groupe, en stipulant que la prochaine station de métro n'était pas bien loin, vers Grand'Place, à un quart d'heure de marche tout au plus - ce qui ne me rassura pas tellement, et qui eu un effet inverse sur le groupe, pensant aux prochaines minutes passées dans le froid et la peur - .
Mes yeux se posaient sur l'écran de mon portable, sans vraiment voir le contenu du message, mais dont la signification allait tout droit à mon esprit. Appuyant sur la touche de sécurité par mégarde, je voyais, en de grands chiffres blancs familiers, s'afficher l'heure.
22h27. Si peu de temps était passé, et tant de choses s'étaient produites.
Si les choses continuaient à ce train-là, la nuit serait longue, songeai-je.
" Alors, message de qui ? lança Thomas, le regard vide, observant vaguement le crâne qu'il venait d'écraser, comme s'il avait fait ça toute sa vie.
_ Claire, articulais-je difficilement.
_ Et ? demanda Matt.
_ Métro, ces trucs à leur trousse. Elle est avec un petit groupe, ils tentent de fuir.
_ Je sais déjà ce à quoi tu penses, glissa Thomas, le regard toujours braqué sur les corps inanimés.
_ Idem, claqua Matt, ses mots tranchant comme de l'acier, ou peut être était-ce la fatigue qui me donnait cette impression.
_ Qu'est-ce que.. Quoi ? demanda Isa. On va pas sortir quand même ?!
_ Hein ? fit Jade, ébahie. Tu penses peut être qu'on va les laisser crever, comme Guillaume ? " dit-elle, déterminée.
Durant le silence qui suivit ses paroles, je me rendais compte que c'était l'une des seules fois où j'entendais le timbre de la voix de Jade, jadis caché par ses sanglots et plaintes. Derrière le visage traumatisé se cachait une volonté de fer qui transparaissait derrière ses yeux.
" Bon, si on sort, autant ne pas y aller les mains vides. Doit bien y avoir un sac, on va y mettre des médocs et autres trucs utiles, et essayer de se trouver des armes, fis-je, ne croyant pas moi-même mes paroles. "
Mon assemblée acquiesça mes propos, et partit en quête de tout ceci en essayant d'éviter la mare de sang au milieu de la pièce. Après quelques minutes, notre inventaire se résumait à des boîtes de sparadraps et de bandages, des médocs en tout genre style fièvre, mal de gorge et autres, mis façon vrac dans le sac; ainsi que les deux pieds restants du tabouret brisé, quelques couteaux de cuisine trouvés à l'étage, des briquets et des bombes de déodorants venant de la même source, et une barre à rideau décrochée servant de lance de fortune. On se répartissait le tout, me prenant un couteau d'une belle longueur, Matt les lance-flammes potentiels, Thomas les pieux de bois dont il semblait connaître le fonctionnement, Isabelle la barre de rideau en métal et Jade deux petits couteaux de cuisine (enfin, petits, tout est relatif, et puis ce n'est pas la taille qui compte ).
Nous étions parés, mais nous retenions notre souffle lorsque nous nous tournâmes vers la porte d'entrée franchie environ une heure auparavant. Qu'allions-nous trouver derrière cette porte ? Je tentais de rassurer le groupe, en stipulant que la prochaine station de métro n'était pas bien loin, vers Grand'Place, à un quart d'heure de marche tout au plus - ce qui ne me rassura pas tellement, et qui eu un effet inverse sur le groupe, pensant aux prochaines minutes passées dans le froid et la peur - .
Commentaires
- Vanoob
01/11/2009 à 00:57:35
Oh putain, la fic sérieuse et tout, et avec le smiley j'explose de rire comme un porc xDDD