Note de la fic :
Publié le 01/11/2009 à 02:17:57 par VingtsCoeurs
/Octobre 2011 : Lendemain trouble/
=> Quai du Wault, Appartement d'Isabelle
J'ouvris les yeux avec difficulté, les muscles tendus après une nuit dans une position inconfortable sur un des canapés d'Isabelle. Je remarquais alors la tête de Claire posée près de moi, le souffle régulier. Une sensation de bonheur m'envahit un court instant, avant de repenser aux épisodes de la nuit dernière. Mes yeux se posèrent sur une horloge accrochée à un mur, et nota l'heure. 10h09. Je me levais sans un bruit, reposant délicatement la tête de Claire sur un coussin trainant là, et m'approcha d'une des fenêtres au store baissé. Je soulevais une des lattes pour être à demi-aveuglé par la lumière du jour. Je scrutais les environs, apparemment aucun truc à l'horizon.
Avais-je rêvé la nuit dernière ? Non, ça n'expliquait pas pourquoi je me retrouvais dans l'appartement d'une fille que je n'aurais pas connu si ces évènements ne s'étaient pas produits. Furtivement, l'image du corps inanimé de Laure me revint. J'eus un frisson, passager mais marquant.
Je me dirigeais vers la cuisine tout en admirant l'espace de l'appartement d'Isa. Moi et mon petit studio, on ne pouvait rivaliser avec ce loft immense. Le spectre de la jalousie s'arrêta un moment sur mon épaule, puis je le chassais, trop exténué pour me laisser aller à des futilités. J'ouvris la porte du frigidaire, scrutant longuement les étagères laissant échapper un petit souffle frais qui me réveilla plus efficacement. Je notais que celui-ci était rempli : de l'eau, du lait, des sodas, de l'alcool... Pensée à mon frigo toujours vide, suivie d'un petit rire.
Des pas légers se firent entendre derrière moi, c'était Matt, ordinateur portable à la main. Il me salua, et me me pointa l'écran de celui-ci, posé sur le plan de travail de la cuisine :
" J'ai eu du mal à dormir après toutes ces émotions, alors j'ai regardé sur le Web si on avait des infos sur ces trucs. J'ai regardé avec Alexis, un de mes potes. Isa m'a gentiment filé le sien, malheureusement j'ai pas pu trouver de fichiers pr0ns dessus, dit-il avec un petit sourire. Bref, d'après ce que j'ai chopé, en vrac hein, les infos qui se recoupent le plus souvent : j'ai au moins deux mauvaises nouvelles, et une bonne, pas sûre mais prometteuse.
_ Envoie, dis-je, voyant l'inconnu/leader d'hier s'approcher.
_ Lut les gars, dit-il furtivement, prenant une chaise et s'asseyant à nos côtés.
_ 'Lut, continua Matt. bref, je commence par les mauvaises : C'est mondial, ça ne nous concerne pas, donc impossibilité de chercher à se barrer dans un havre de paix comme dans la plupart des films. De deux, ça ne touche apparemment pas que les humains. J'ai vu plusieurs cas disant que des gars avaient été tués sauvagement par leurs chiens, attaqués par des oiseaux, bref des bestiaux en tout genre - y'a aussi un paysan qui s'est fait piétiné à mort par sa vache, m'enfin bref - et comme pour.. pour Guillaume, dit-il en déglutissant, c'est contagieux. Je résume en des mots simples, vu vos têtes ahuries. Toi attaqué par rat, cochon d'Inde, barracuda ou noiseau, si toi mourir = toi devenir un des leurs. Compris ?
_ Je reste dubitatif quant à la véracité de tes informations, dit l'inconnu.
_ Toute façon, c'est pas ça le plus important pour l'instant. T'avais une bonne nouvelle, ou tu l'as déjà dite sans que je m'en rende compte ?
_ J'y viens. Si môssieur je-sais-pas-ton-nom veut bien écouter cette info, apparemment ces merdes ne supportent pas les rayons UVs. Des témoignages relayés par des médias - CNN, Libération, Le Petit Spirou, faut pas déconner - ce qui veut dire en d'autres termes : la journée, on peut sortir.
_ Tu te fous de moi là, lâchais-je.
_ Écoute, pour une fois, je suis prêt à tester, parce que je te signale que même si le réfrigérateur d'Isa est plein, on est 11, et je ne me sens pas chaud pour bouffer du riz durant des semaines avant de devenir complètement dingue et d'aller me jeter en pâture à ces trucs. Autant le tenter de suite, et je ne déconne pas.
_ Question vivres, le geek marque un point. Faut sortir pour faire des provisions, et vite, avant que d'autres survivants - s'il y en a - ne fassent de même et joue la carte de la cupidité.
_ Le geek ? Je t'emmerde.., glissa Matt
_ Mouaif. On en parlera aux autres. "
Lorsqu'enfin tout le monde fut réveillé, nous fîmes les présentations.
L'inconnu avec lequel nous avions déjà eu des contacts plus poussés se prénommait Théo. Grand pour ses 17 ans, cheveux mi-longs châtains, les sourcils prononcés d'un noir intense, doté d'un port altier, il avait l'air de prendre de bonnes décisions qui avait garanti la survie de son groupe jusqu'à notre rencontre.
Un autre individu plus trapu que Théo, aux cheveux blonds ternes, mi-longs eux-aussi, rigolait avec Matt. C'était Alexis, 17 ans lui aussi, un de ses amis qu'il connaissait depuis quelques années, apparemment un adepte de la boxe et des jeux-vidéos.
Trois autres individus se tenaient ensembles sur le sofa, face à nous. Tout à gauche, Samuel dit Sam, 18 ans, je le connaissais déjà, il était réputé pour être l'archétype du gars populaire dans le lycée. A ses côtés, Benjamin (Ben), 16 ans, un gars sans histoires, pour le peu que je connaissais de lui, il n'était pas mauvais en gym. Et enfin, tout à droite, se tenait une ravissante créature du nom de Julie. Ses cheveux de pailles longs à souhait cachaient son yeux gauche et le doré de sa chevelure étincelait avec le peu de lumière qui rentrait dans la pièce. Ses yeux étaient d'un bleu glacé qui gela progressivement les miens, puis je me ravisait, voyant le regard noir que Claire lui portait.
Julie avait 17 ans elle aussi, et je l'avoue, c'était LA fille populaire du lycée, pas tant par son style (une minette, des minettes, plus de minettes, comme disait Matt à son sujet) mais plutôt par son caractère (une chipie, c'est le seul mot non grossier que Matt avait trouvé et qui collait parfaitement, il est vrai).
Matt ré-exposa les faits qu'il nous avait montré plus tôt à Théo et à moi, et nous décidâmes alors de faire une razzia vers la grand'place, afin de nous procurer des victuailles - et du matos informatique, indispensable d'après Matt et Alexis - . C'est pourquoi, vers midi environ, nous nous retrouvâmes devant la porte de l'immeuble, porte que nous avions franchie le c?ur battant, et que nous nous apprêtions à re-franchir, le c?ur fébrile cette fois. Claire, Isabelle, Julie et Jade restaient dans l'appartement, restant en contact par portable afin de nous donner en dernier recours des choses indispensables à penser à ramener.
J'approchais ma main de la porte, ressentant la chaleur des rayons du soleil qui passaient à travers le verre opaque. Je me préparais à l'ouvrir, et..
"YAAAAAARRH !"
Un cri déchira l'air, tandis que la porte s'ouvrait.
=> Quai du Wault, Appartement d'Isabelle
J'ouvris les yeux avec difficulté, les muscles tendus après une nuit dans une position inconfortable sur un des canapés d'Isabelle. Je remarquais alors la tête de Claire posée près de moi, le souffle régulier. Une sensation de bonheur m'envahit un court instant, avant de repenser aux épisodes de la nuit dernière. Mes yeux se posèrent sur une horloge accrochée à un mur, et nota l'heure. 10h09. Je me levais sans un bruit, reposant délicatement la tête de Claire sur un coussin trainant là, et m'approcha d'une des fenêtres au store baissé. Je soulevais une des lattes pour être à demi-aveuglé par la lumière du jour. Je scrutais les environs, apparemment aucun truc à l'horizon.
Avais-je rêvé la nuit dernière ? Non, ça n'expliquait pas pourquoi je me retrouvais dans l'appartement d'une fille que je n'aurais pas connu si ces évènements ne s'étaient pas produits. Furtivement, l'image du corps inanimé de Laure me revint. J'eus un frisson, passager mais marquant.
Je me dirigeais vers la cuisine tout en admirant l'espace de l'appartement d'Isa. Moi et mon petit studio, on ne pouvait rivaliser avec ce loft immense. Le spectre de la jalousie s'arrêta un moment sur mon épaule, puis je le chassais, trop exténué pour me laisser aller à des futilités. J'ouvris la porte du frigidaire, scrutant longuement les étagères laissant échapper un petit souffle frais qui me réveilla plus efficacement. Je notais que celui-ci était rempli : de l'eau, du lait, des sodas, de l'alcool... Pensée à mon frigo toujours vide, suivie d'un petit rire.
Des pas légers se firent entendre derrière moi, c'était Matt, ordinateur portable à la main. Il me salua, et me me pointa l'écran de celui-ci, posé sur le plan de travail de la cuisine :
" J'ai eu du mal à dormir après toutes ces émotions, alors j'ai regardé sur le Web si on avait des infos sur ces trucs. J'ai regardé avec Alexis, un de mes potes. Isa m'a gentiment filé le sien, malheureusement j'ai pas pu trouver de fichiers pr0ns dessus, dit-il avec un petit sourire. Bref, d'après ce que j'ai chopé, en vrac hein, les infos qui se recoupent le plus souvent : j'ai au moins deux mauvaises nouvelles, et une bonne, pas sûre mais prometteuse.
_ Envoie, dis-je, voyant l'inconnu/leader d'hier s'approcher.
_ Lut les gars, dit-il furtivement, prenant une chaise et s'asseyant à nos côtés.
_ 'Lut, continua Matt. bref, je commence par les mauvaises : C'est mondial, ça ne nous concerne pas, donc impossibilité de chercher à se barrer dans un havre de paix comme dans la plupart des films. De deux, ça ne touche apparemment pas que les humains. J'ai vu plusieurs cas disant que des gars avaient été tués sauvagement par leurs chiens, attaqués par des oiseaux, bref des bestiaux en tout genre - y'a aussi un paysan qui s'est fait piétiné à mort par sa vache, m'enfin bref - et comme pour.. pour Guillaume, dit-il en déglutissant, c'est contagieux. Je résume en des mots simples, vu vos têtes ahuries. Toi attaqué par rat, cochon d'Inde, barracuda ou noiseau, si toi mourir = toi devenir un des leurs. Compris ?
_ Je reste dubitatif quant à la véracité de tes informations, dit l'inconnu.
_ Toute façon, c'est pas ça le plus important pour l'instant. T'avais une bonne nouvelle, ou tu l'as déjà dite sans que je m'en rende compte ?
_ J'y viens. Si môssieur je-sais-pas-ton-nom veut bien écouter cette info, apparemment ces merdes ne supportent pas les rayons UVs. Des témoignages relayés par des médias - CNN, Libération, Le Petit Spirou, faut pas déconner - ce qui veut dire en d'autres termes : la journée, on peut sortir.
_ Tu te fous de moi là, lâchais-je.
_ Écoute, pour une fois, je suis prêt à tester, parce que je te signale que même si le réfrigérateur d'Isa est plein, on est 11, et je ne me sens pas chaud pour bouffer du riz durant des semaines avant de devenir complètement dingue et d'aller me jeter en pâture à ces trucs. Autant le tenter de suite, et je ne déconne pas.
_ Question vivres, le geek marque un point. Faut sortir pour faire des provisions, et vite, avant que d'autres survivants - s'il y en a - ne fassent de même et joue la carte de la cupidité.
_ Le geek ? Je t'emmerde.., glissa Matt
_ Mouaif. On en parlera aux autres. "
Lorsqu'enfin tout le monde fut réveillé, nous fîmes les présentations.
L'inconnu avec lequel nous avions déjà eu des contacts plus poussés se prénommait Théo. Grand pour ses 17 ans, cheveux mi-longs châtains, les sourcils prononcés d'un noir intense, doté d'un port altier, il avait l'air de prendre de bonnes décisions qui avait garanti la survie de son groupe jusqu'à notre rencontre.
Un autre individu plus trapu que Théo, aux cheveux blonds ternes, mi-longs eux-aussi, rigolait avec Matt. C'était Alexis, 17 ans lui aussi, un de ses amis qu'il connaissait depuis quelques années, apparemment un adepte de la boxe et des jeux-vidéos.
Trois autres individus se tenaient ensembles sur le sofa, face à nous. Tout à gauche, Samuel dit Sam, 18 ans, je le connaissais déjà, il était réputé pour être l'archétype du gars populaire dans le lycée. A ses côtés, Benjamin (Ben), 16 ans, un gars sans histoires, pour le peu que je connaissais de lui, il n'était pas mauvais en gym. Et enfin, tout à droite, se tenait une ravissante créature du nom de Julie. Ses cheveux de pailles longs à souhait cachaient son yeux gauche et le doré de sa chevelure étincelait avec le peu de lumière qui rentrait dans la pièce. Ses yeux étaient d'un bleu glacé qui gela progressivement les miens, puis je me ravisait, voyant le regard noir que Claire lui portait.
Julie avait 17 ans elle aussi, et je l'avoue, c'était LA fille populaire du lycée, pas tant par son style (une minette, des minettes, plus de minettes, comme disait Matt à son sujet) mais plutôt par son caractère (une chipie, c'est le seul mot non grossier que Matt avait trouvé et qui collait parfaitement, il est vrai).
Matt ré-exposa les faits qu'il nous avait montré plus tôt à Théo et à moi, et nous décidâmes alors de faire une razzia vers la grand'place, afin de nous procurer des victuailles - et du matos informatique, indispensable d'après Matt et Alexis - . C'est pourquoi, vers midi environ, nous nous retrouvâmes devant la porte de l'immeuble, porte que nous avions franchie le c?ur battant, et que nous nous apprêtions à re-franchir, le c?ur fébrile cette fois. Claire, Isabelle, Julie et Jade restaient dans l'appartement, restant en contact par portable afin de nous donner en dernier recours des choses indispensables à penser à ramener.
J'approchais ma main de la porte, ressentant la chaleur des rayons du soleil qui passaient à travers le verre opaque. Je me préparais à l'ouvrir, et..
"YAAAAAARRH !"
Un cri déchira l'air, tandis que la porte s'ouvrait.
Commentaires
- Pseudo supprimé
19/12/2009 à 13:34:06
Continue!
- VingtsCoeurs
01/11/2009 à 17:36:12
Au passage, n'hésitez pas à passer sur le topic d'origine afin de poster un petit commentaire permettant d'améliorer efficacement ma fic grâce à vos critiques
ça mange pas de pain - VingtsCoeurs
01/11/2009 à 12:27:42
"son yeux"
Merde, c'est ma fic
Faute corrigée, n'hésitez pas à m'en rapporter d'autres (J'écris généralement vers ~1h-2h du matin, mea culpa ) - momo10
01/11/2009 à 09:37:28
Son yeux
Suite jeune crayon. - Vanoob
01/11/2009 à 06:03:32
Et suite, of course
- Vanoob
01/11/2009 à 06:03:19
Ses cheveux de pailles longs à souhait cachaient son yeux gauche
Par pitié, change. Son œil gauche on dit :P