Note de la fic :
Publié le 31/10/2009 à 19:25:40 par VingtsCoeurs
/Octobre 2011 : Feuille d'Automne sanglante 3/
Alors que mes yeux croisaient ceux emplis de fureur de l'oncle Gills, leur couleur me rappelèrent furtivement la conversation que j'avais eu le matin avec Claire, dans le parc non loin du Quai du Wault. Peu de mots mais beaucoup d'images, dont une feuille de chêne d'un rouge pur tombant entre nous, assis sur un banc. Pourquoi cette image me revenait en tête ?..
Des yeux haineux du vieillard sympathique jusqu'alors tombèrent des larmes de sang, de ses commissures de lèvres sortaient un cocktail de bave rageuse et d'hémoglobine qui coulait en un fil rougeâtre le long de sa bouche. A peine la première goutte de ce filet tombée qu'il fondait sur nous, enragé et poussé par une force inhumaine.
Il tomba sur son neveu qui se débattait sous le poids de son oncle corpulent, appelant à l'aide : Horrifiés de voir le danger juste devant nous, nous étions pétrifiés et incapables d'intervenir, regardant, impuissants, l'oncle se faire un festin du neveu, lui arrachant la gorge et se délectant du flot noir qui sortait de ses plaies.
Jade et Isabelle hurlèrent, ce qui attira l'attention de l'homme qui était devenu ce que nous craignions dès lors, qui laissa le cadavre qu'était son neveu pour chercher du sang neuf. Matt et Thomas, terrifiés, se lancèrent à leur secours, attrapant tout ce qui était à leur portée et le projetant sur le vieil homme avec l'énergie du désespoir, ce qui lui fit changer de cible, se ruant sur Matt pour faire une deuxième victime.
Je me levais et tentais d'attraper le tabouret qui était à ma droite, sur lequel Thomas s'était assis lorsque tout était encore calme, mais à mon premier mouvement la douleur se signala une fois encore, et je dus le prendre le plus vite possible de ma main gauche afin d'asséner un coup médiocre sur le crâne du monstre, que Matt repoussait de toutes ses forces afin de ne pas mourir.
" ENLEVEZ-MOI CE TRUC BORDEEEL ! , s'époumonait-il, les cris de hargne de la bête se mêlant à ses plaintes.
_ Prends ça enflure ! dis-je en donnant un second coup à la chose, sans succès une fois de plus, sauf celui de briser le tabouret et de me trouver avec un bout de bois inutile en main.
_ Donne ça ! " gueula Thomas, me prenant le pieu de la main, décochant un coup de pied dans la tête de l'oncle, qui se retrouva projeté à côté de Matt, soulagé pour un temps, et enfournant dans la gueule ouverte de l'horreur ce pied de tabouret, avant de faire taire le monstre pour toujours en enfonçant d'un second coup de pied ferme celui-ci, faisant gicler à flot un sang impur qui éclaboussa quelque peu Matt.
" Putain, c'était quoi ce truc... , commença Thomas avant de se raviser et de se tourner vers le cadavre de M. Gills. Faut l'achever, avant qu'il ne devienne comme son oncle.
_ Wooo, attends, c'est pas un film ! protestais-je.
_ Si je me trompe, il est déjà OUT, et si j'ai raison et qu'on ne fais pas ça, on va le devenir ! " argumenta t-il en joignant le geste à la parole et en écrasant de plusieurs coups de pied le crâne et la cervelle encore chaude de l'homme qui m'avait soigné et qui nous avait accueilli dans ses dernières heures.
Le sang du neveu et de l'oncle se mélangeaient en une rivière de sang qui suivait les rainures du carrelage de la pharmacie, un circuit pourpre qui s'étendait lentement mais sûrement. Je songeais aux horreurs que j'avais vues, et me demandais combien d'autres j'allais en voir encore avant la fin de la nuit, avant l'arrivée de l'armée. Dans un état de choc, bercé par les murmures des deux filles, le silence de Thomas et les remerciements de Matt, mes pensées furent cassées par un texto de Claire.
[ De : Claire Temnies A : Tous.
" Coincée dans le métro, poursuivie par choses !! Petit groupe, Aidez-nous ! " ]
Alors que mes yeux croisaient ceux emplis de fureur de l'oncle Gills, leur couleur me rappelèrent furtivement la conversation que j'avais eu le matin avec Claire, dans le parc non loin du Quai du Wault. Peu de mots mais beaucoup d'images, dont une feuille de chêne d'un rouge pur tombant entre nous, assis sur un banc. Pourquoi cette image me revenait en tête ?..
Des yeux haineux du vieillard sympathique jusqu'alors tombèrent des larmes de sang, de ses commissures de lèvres sortaient un cocktail de bave rageuse et d'hémoglobine qui coulait en un fil rougeâtre le long de sa bouche. A peine la première goutte de ce filet tombée qu'il fondait sur nous, enragé et poussé par une force inhumaine.
Il tomba sur son neveu qui se débattait sous le poids de son oncle corpulent, appelant à l'aide : Horrifiés de voir le danger juste devant nous, nous étions pétrifiés et incapables d'intervenir, regardant, impuissants, l'oncle se faire un festin du neveu, lui arrachant la gorge et se délectant du flot noir qui sortait de ses plaies.
Jade et Isabelle hurlèrent, ce qui attira l'attention de l'homme qui était devenu ce que nous craignions dès lors, qui laissa le cadavre qu'était son neveu pour chercher du sang neuf. Matt et Thomas, terrifiés, se lancèrent à leur secours, attrapant tout ce qui était à leur portée et le projetant sur le vieil homme avec l'énergie du désespoir, ce qui lui fit changer de cible, se ruant sur Matt pour faire une deuxième victime.
Je me levais et tentais d'attraper le tabouret qui était à ma droite, sur lequel Thomas s'était assis lorsque tout était encore calme, mais à mon premier mouvement la douleur se signala une fois encore, et je dus le prendre le plus vite possible de ma main gauche afin d'asséner un coup médiocre sur le crâne du monstre, que Matt repoussait de toutes ses forces afin de ne pas mourir.
" ENLEVEZ-MOI CE TRUC BORDEEEL ! , s'époumonait-il, les cris de hargne de la bête se mêlant à ses plaintes.
_ Prends ça enflure ! dis-je en donnant un second coup à la chose, sans succès une fois de plus, sauf celui de briser le tabouret et de me trouver avec un bout de bois inutile en main.
_ Donne ça ! " gueula Thomas, me prenant le pieu de la main, décochant un coup de pied dans la tête de l'oncle, qui se retrouva projeté à côté de Matt, soulagé pour un temps, et enfournant dans la gueule ouverte de l'horreur ce pied de tabouret, avant de faire taire le monstre pour toujours en enfonçant d'un second coup de pied ferme celui-ci, faisant gicler à flot un sang impur qui éclaboussa quelque peu Matt.
" Putain, c'était quoi ce truc... , commença Thomas avant de se raviser et de se tourner vers le cadavre de M. Gills. Faut l'achever, avant qu'il ne devienne comme son oncle.
_ Wooo, attends, c'est pas un film ! protestais-je.
_ Si je me trompe, il est déjà OUT, et si j'ai raison et qu'on ne fais pas ça, on va le devenir ! " argumenta t-il en joignant le geste à la parole et en écrasant de plusieurs coups de pied le crâne et la cervelle encore chaude de l'homme qui m'avait soigné et qui nous avait accueilli dans ses dernières heures.
Le sang du neveu et de l'oncle se mélangeaient en une rivière de sang qui suivait les rainures du carrelage de la pharmacie, un circuit pourpre qui s'étendait lentement mais sûrement. Je songeais aux horreurs que j'avais vues, et me demandais combien d'autres j'allais en voir encore avant la fin de la nuit, avant l'arrivée de l'armée. Dans un état de choc, bercé par les murmures des deux filles, le silence de Thomas et les remerciements de Matt, mes pensées furent cassées par un texto de Claire.
[ De : Claire Temnies A : Tous.
" Coincée dans le métro, poursuivie par choses !! Petit groupe, Aidez-nous ! " ]