Note de la fic :
Publié le 04/07/2010 à 15:47:04 par VingtsCoeurs
/Octobre 2011 : Ampoules grillées et flaques de sang/
=> Fnac
[Résumé des épisodes précédents : Dans le but d?aller chercher du matériel utile, Théo, Clément, Matthieu et Alexis se sont enfoncés dans les entrailles de la Fnac, brisant une vitre afin d?accéder à ce qu?ils cherchaient. Malheureusement pour eux, ce qui semblait sûr ne l?était pas...]
La panique s?installa alors dans le groupe, chacun se ruant vers le point lumineux de la sortie, à quelques dizaines de mètres mais semblant si loin.
Des silhouettes multiples passaient devant le hâle de lumière de la vitre que nous avions cassée si peu de temps auparavant. Le front me brûlait, je courais sans savoir où je posais les pieds, me fiant au bruit de mes pas sur le sol humide et inondé de sang frais, mare qui allait peut être se remplir à nouveau.
La terreur me tiraillait les entrailles, chaque pas qui me rapprochait de la sortie semblait pourtant m?en éloigner, à mes côtés des cris déchirants, des supplications et des sons macabres, manifestations de la faim inhumaine qui habitait ces choses, camouflées dans leur sombre milieu. Je crus entendre la voix d?Alexis, avant de m?écrouler à terre, glissant sur la surface moite et glacée.
Je me relevais, pressé par la peur, pour retomber sur le même obstacle et dévaler le petit escalier que nous avions franchi tout les quatre, seul, éclairé par la faible lumière du dehors.
Une douleur sourde.
Des bruits carnassiers se faisaient entendre derrière moi, des bruits de chair qui se déchirent, des hoquets de douleurs, des pas rapprochés, des éclats de sang. Deux silhouettes me dépassèrent, sans me voir sur le coup.
Puis je vis furtivement les traits de Matt et de Théo, défigurés par l?effroi, ses yeux se posant sur moi. Mes paupières se fermèrent, sous le cou de la douleur ressentie en essayant de me relever. Mon épaule n?était pas encore guérie, et j?étais retombé dessus. Je sentais mon sang couler, peu à peu, le long de celle-ci, sensation que je commençais à connaître, malgré moi.
Mais la douleur ne provenait pas que de là . Avançant prudemment ma main écorchée, je palpais une plaie douloureuse au niveau de la cuisse droite.
Un objet planté en son sein. En passant mes doigts meurtris sur celui-ci, la vive souffrance ressentie me confirma ce que je pensais : un bout de verre acéré.
Je vis Matt et Théo me hisser sur leur dos, me tenant par les bras, tiraillant ma blessure à l?épaule, qui me laissa produire de faibles protestations. La douleur avait chassée la peur, et l?étourdissement qu?elle provoquait m?emporta quelques instants, me laissant groggy, assez sonné pour ne pas avoir la force de lever les yeux sur l?ombre morbide qui poussa une plainte, vive et profonde, lorsque sa peau décomposée fut touchée par la lumière salvatrice, alors qu?elle tentait de nous faucher comme elle avait fauchée notre compagnon manquant. Des cendres tombèrent de ses brûlures, s'envolant dans un souffle tandis que l'ombre repartit dans sa tanière se repaître du cadavre de notre ami.
Théo, Matt et moi nous affalèrent sur les pavés sales de la rue bordant le bâtiment que nous pensions sûr, peu avant, le souffle court. Je repris mes esprits peu à peu, le vent froid me glaçant la peau, gerçant mes lèvres, et ayant fait coagulé mes plaies pour l?instant.
Un cri se fit entendre non loin, et je reconnu à peine la voix de Benjamin avant de m?évanouir, faute de trop d?émotions.
=> Fnac
[Résumé des épisodes précédents : Dans le but d?aller chercher du matériel utile, Théo, Clément, Matthieu et Alexis se sont enfoncés dans les entrailles de la Fnac, brisant une vitre afin d?accéder à ce qu?ils cherchaient. Malheureusement pour eux, ce qui semblait sûr ne l?était pas...]
La panique s?installa alors dans le groupe, chacun se ruant vers le point lumineux de la sortie, à quelques dizaines de mètres mais semblant si loin.
Des silhouettes multiples passaient devant le hâle de lumière de la vitre que nous avions cassée si peu de temps auparavant. Le front me brûlait, je courais sans savoir où je posais les pieds, me fiant au bruit de mes pas sur le sol humide et inondé de sang frais, mare qui allait peut être se remplir à nouveau.
La terreur me tiraillait les entrailles, chaque pas qui me rapprochait de la sortie semblait pourtant m?en éloigner, à mes côtés des cris déchirants, des supplications et des sons macabres, manifestations de la faim inhumaine qui habitait ces choses, camouflées dans leur sombre milieu. Je crus entendre la voix d?Alexis, avant de m?écrouler à terre, glissant sur la surface moite et glacée.
Je me relevais, pressé par la peur, pour retomber sur le même obstacle et dévaler le petit escalier que nous avions franchi tout les quatre, seul, éclairé par la faible lumière du dehors.
Une douleur sourde.
Des bruits carnassiers se faisaient entendre derrière moi, des bruits de chair qui se déchirent, des hoquets de douleurs, des pas rapprochés, des éclats de sang. Deux silhouettes me dépassèrent, sans me voir sur le coup.
Puis je vis furtivement les traits de Matt et de Théo, défigurés par l?effroi, ses yeux se posant sur moi. Mes paupières se fermèrent, sous le cou de la douleur ressentie en essayant de me relever. Mon épaule n?était pas encore guérie, et j?étais retombé dessus. Je sentais mon sang couler, peu à peu, le long de celle-ci, sensation que je commençais à connaître, malgré moi.
Mais la douleur ne provenait pas que de là . Avançant prudemment ma main écorchée, je palpais une plaie douloureuse au niveau de la cuisse droite.
Un objet planté en son sein. En passant mes doigts meurtris sur celui-ci, la vive souffrance ressentie me confirma ce que je pensais : un bout de verre acéré.
Je vis Matt et Théo me hisser sur leur dos, me tenant par les bras, tiraillant ma blessure à l?épaule, qui me laissa produire de faibles protestations. La douleur avait chassée la peur, et l?étourdissement qu?elle provoquait m?emporta quelques instants, me laissant groggy, assez sonné pour ne pas avoir la force de lever les yeux sur l?ombre morbide qui poussa une plainte, vive et profonde, lorsque sa peau décomposée fut touchée par la lumière salvatrice, alors qu?elle tentait de nous faucher comme elle avait fauchée notre compagnon manquant. Des cendres tombèrent de ses brûlures, s'envolant dans un souffle tandis que l'ombre repartit dans sa tanière se repaître du cadavre de notre ami.
Théo, Matt et moi nous affalèrent sur les pavés sales de la rue bordant le bâtiment que nous pensions sûr, peu avant, le souffle court. Je repris mes esprits peu à peu, le vent froid me glaçant la peau, gerçant mes lèvres, et ayant fait coagulé mes plaies pour l?instant.
Un cri se fit entendre non loin, et je reconnu à peine la voix de Benjamin avant de m?évanouir, faute de trop d?émotions.