Note de la fic :
Zombie Hunter
Par : Calmacil
Genre : Horreur
Statut : Terminée
Chapitre 20 : La nuit porte-t-elle conseil ?
Publié le 26/05/2010 à 17:47:12 par Calmacil
Nyla avait été particulièrement difficile à calmer. Autant la mort de Jack ne l'avait pas énormément attristée, autant celle de Marcel était pour elle un véritable désastre. Elle avait compris immédiatement en entendant la voix hésitante de Léon qui essayait d'éviter la question. Un froid s'était installé entre les amis qui se connaissaient pourtant depuis leur enfance. Léon était retourné dans sa chambre, avec Zéro et Vector. Ce fût Luke, leur colocataire qui se trouvait dans l'avion, qui s'installa à la place de Marcel.
Le soir arriva rapidement. Toute l'après-midi, le groupe ne s'était adressé que rarement la parole. Ils se couchèrent tôt, complètement abattus par les évènements et le décalage horaire. Cependant, le sommeil de certains ne fût pas calme.
« Zéro ! Que fais-tu ! Cria la voix.
-J'obéis aux ordres ! Répondit-il de sa voix astrale.
-Non ! Il est allé trop loin, tu dois l'arrêter ! TU DOIS L'ARRÊTER ! S'énerva la voix. »
Zéro se réveilla en sursaut.
« Je ne peux pas, chuchota-il dans le noir. »
« Léon savait, dit la voix.
-Qui êtes-vous ?
-Léon savait pour la mort de Jack et de Marcel.
-Oui. Moi aussi je suis au courant de leur mort, répondit Nyla.
-Ce n'est pas ce que je veux dire. Léon savait avant. Il savait que Marcel mourrait. »
Nyla ouvrit les yeux et se releva se son matelas.
« Ce rêve était pourtant très réaliste, pensa-t-elle. »
Le réveil fût très tôt le matin à sept heures. Quelques militaires passèrent de portes en portes pour réveiller les quelques paresseux qui s'obstinaient à dormir.
Alors qu'ils étaient dans la cantine en train de prendre leur petit déjeuner, un message passa par les hauts-parleurs de la salle :
« A tous les soldats membres de l'OZK, veuillez vous réunir dans la salle de conférence dans une heure. »
Vector, mal réveillé, se mit à rager contre Marshall.
« Bordel, j'en ait marre de l'action, c'est quand qu'on est en congé ? Dit-il, une tartine à la main.
-Nous ne sommes pas ici pour nous reposer, intervint Zéro. Tu sais très bien quelle est la tâche que nous accomplissons permet de sauver l'humanité. Si tu souhaites te reposer, tu peux toujours quitter la base et rejoindre les civils.
-Ouais c'est bon, je sais, grommela-t-il. »
Luke arriva et se posa à leur table, son plateau-repas à la main.
« Dites les gars, votre copine, elle est pas très joyeuse aujourd'hui, pourquoi elle vient pas à votre table ? Demanda-t-il en désignant du pouce la table où mangeaient Evy et Nyla.
-Hier, elle et moi avons perdu un de nos meilleurs ami d'enfance dans la bataille.
-Excuse-moi. Je suis un militaire plutôt habitué à l'ambiance de mort et je n'arrive plus beaucoup à faire la part des choses entre certains sentiments de ce genre...
-Pas grave, je sens que moi aussi je m'habitue vite à la mort, répondit Léon d'un air maussade. Bon, dit-il en changeant radicalement d'humeur, je vais me préparer, on se voit en salle de conférence ! »
Puis, il quitta la table.
Nyla vit Léon se lever et passer à côté d'elle. Elle hésita à lui demander si il savait ce dont la voix parlait, mais elle renonça au dernier moment. « Je vais passer pour une folle », pensa-t-elle.
Elle se leva elle aussi et parti se préparer.
Léon croisa par hasard Karl Newman dans un couloir. Celui-ci s'arrêta à son niveau pour lui parler.
« Ah au fait jeune-homme... Léon, c'est ça ? Lors de notre première rencontre, l'autre jour, vous avez parlé d'un vieillard qui avait prédit la catastrophe. Vous pouvez m'éclairer ? Nous essayons d'explorer toutes les pistes possibles...
-Bien sûr, répondit Léon, il ne nous as pas décliné son nom, et nous l'appelions « le vieil ermite ». Il possède de grands pouvoirs spirituels : il est capable d'établir une projection astrale de son esprit, lire dans l'avenir et lire dans l'esprit des gens.
-C'est fascinant, dit Karl sans aucune ironie dans la voix.
-Nous sommes allés le voir à pied depuis la France. Il habitait au sommet du mont Fuji. C'est tout ce que je sais de lui, parce qu'il est mort dans l'heure qui a suivi notre arrivée.
-Merci, nous allons en parallèle faire des recherches sur ce vieil homme, cela pourrait nous donner des pistes.
-De rien. Bon courage. »
Les deux individus repartirent chacun dans leur direction. Karl s'arrêta.
« Ah, au fait, Léon.
-Oui, répondit-il en se retournant.
-Il serait très fâcheux que vous mourriez. Faites attention à vous, dit-il avait un sourire chaleureux.
-Je sais, dit-il en lui rendant son sourire. »
Enfin, la réunion commença dans une salle remplie de soldats.
« Bonjour à vous, soldats, j'espère que vous vous êtes bien reposés, car la mission que nous allons mener sera plus longue que la précédente. En effet, vu l'urgence de la situation, il est plus que probable que nous ne rentrions pas à la base entre les deux prochaines missions.
Nous partirons avec un effectif de quatre-cent soldats, dont je vais annoncer les noms immédiatement. »
Comme la dernière fois, Marshall annonça les centaines de noms de ceux qui étaient nommés. Parmi eux se trouvaient beaucoup de noms à consonance Japonaise. L'OZK, en manque de volontaires, et sûrement puisé dans les militaires Japonais pour compléter les effectifs.
Une demi-heure plus tard, essoufflé par l'énorme liste qu'il avait lue en personne, il conclut son discours en annonçant que les détails de la mission seraient dévoilés une fois embarqués. Ils partiraient dans l'après midi, comme la dernière fois, en direction du Canada, afin d'éradiquer le fléau causé par le troisième greffé.
L'après-midi, Vector, Léon et Zéro embarquèrent à nouveau. Une certaine routine s'était installée. Ils allaient sur le terrain, tuaient des morts-vivants, puis passaient à l'ennemi suivant, s'habituant peu à peu au désespoir, au sang et à la mort.
Le ciel était à présent recouvert d'une épaisse couche de nuages gris, annonçant un orage. Les quelques météorologues de la base avaient pourtant jugé que le départ des avions ne devait pas tarder, car le risque de turbulences violentes restait plutôt rare.
Nyla resterai à nouveau, pour communiquer les informations via le système radio à ses trois amis sur le terrain. Evy quant à elle, allait avoir un travail immense à fournir pour réparer les véhicules endommagés de la précédente mission.
Les avions décollèrent, et Marshall convoqua les soldats pour un court briefing de la mission qui allait suivre.
Luke s'assit à côté de ses colocataires dans la salle de conférence de l'avion-cargo.
« J'espère que vous avez fait tous vos adieux, parce qu'il fort probable que vous ne revoyiez jamais vos amies, annonça-t-il en souriant. »
Le soir arriva rapidement. Toute l'après-midi, le groupe ne s'était adressé que rarement la parole. Ils se couchèrent tôt, complètement abattus par les évènements et le décalage horaire. Cependant, le sommeil de certains ne fût pas calme.
« Zéro ! Que fais-tu ! Cria la voix.
-J'obéis aux ordres ! Répondit-il de sa voix astrale.
-Non ! Il est allé trop loin, tu dois l'arrêter ! TU DOIS L'ARRÊTER ! S'énerva la voix. »
Zéro se réveilla en sursaut.
« Je ne peux pas, chuchota-il dans le noir. »
« Léon savait, dit la voix.
-Qui êtes-vous ?
-Léon savait pour la mort de Jack et de Marcel.
-Oui. Moi aussi je suis au courant de leur mort, répondit Nyla.
-Ce n'est pas ce que je veux dire. Léon savait avant. Il savait que Marcel mourrait. »
Nyla ouvrit les yeux et se releva se son matelas.
« Ce rêve était pourtant très réaliste, pensa-t-elle. »
Le réveil fût très tôt le matin à sept heures. Quelques militaires passèrent de portes en portes pour réveiller les quelques paresseux qui s'obstinaient à dormir.
Alors qu'ils étaient dans la cantine en train de prendre leur petit déjeuner, un message passa par les hauts-parleurs de la salle :
« A tous les soldats membres de l'OZK, veuillez vous réunir dans la salle de conférence dans une heure. »
Vector, mal réveillé, se mit à rager contre Marshall.
« Bordel, j'en ait marre de l'action, c'est quand qu'on est en congé ? Dit-il, une tartine à la main.
-Nous ne sommes pas ici pour nous reposer, intervint Zéro. Tu sais très bien quelle est la tâche que nous accomplissons permet de sauver l'humanité. Si tu souhaites te reposer, tu peux toujours quitter la base et rejoindre les civils.
-Ouais c'est bon, je sais, grommela-t-il. »
Luke arriva et se posa à leur table, son plateau-repas à la main.
« Dites les gars, votre copine, elle est pas très joyeuse aujourd'hui, pourquoi elle vient pas à votre table ? Demanda-t-il en désignant du pouce la table où mangeaient Evy et Nyla.
-Hier, elle et moi avons perdu un de nos meilleurs ami d'enfance dans la bataille.
-Excuse-moi. Je suis un militaire plutôt habitué à l'ambiance de mort et je n'arrive plus beaucoup à faire la part des choses entre certains sentiments de ce genre...
-Pas grave, je sens que moi aussi je m'habitue vite à la mort, répondit Léon d'un air maussade. Bon, dit-il en changeant radicalement d'humeur, je vais me préparer, on se voit en salle de conférence ! »
Puis, il quitta la table.
Nyla vit Léon se lever et passer à côté d'elle. Elle hésita à lui demander si il savait ce dont la voix parlait, mais elle renonça au dernier moment. « Je vais passer pour une folle », pensa-t-elle.
Elle se leva elle aussi et parti se préparer.
Léon croisa par hasard Karl Newman dans un couloir. Celui-ci s'arrêta à son niveau pour lui parler.
« Ah au fait jeune-homme... Léon, c'est ça ? Lors de notre première rencontre, l'autre jour, vous avez parlé d'un vieillard qui avait prédit la catastrophe. Vous pouvez m'éclairer ? Nous essayons d'explorer toutes les pistes possibles...
-Bien sûr, répondit Léon, il ne nous as pas décliné son nom, et nous l'appelions « le vieil ermite ». Il possède de grands pouvoirs spirituels : il est capable d'établir une projection astrale de son esprit, lire dans l'avenir et lire dans l'esprit des gens.
-C'est fascinant, dit Karl sans aucune ironie dans la voix.
-Nous sommes allés le voir à pied depuis la France. Il habitait au sommet du mont Fuji. C'est tout ce que je sais de lui, parce qu'il est mort dans l'heure qui a suivi notre arrivée.
-Merci, nous allons en parallèle faire des recherches sur ce vieil homme, cela pourrait nous donner des pistes.
-De rien. Bon courage. »
Les deux individus repartirent chacun dans leur direction. Karl s'arrêta.
« Ah, au fait, Léon.
-Oui, répondit-il en se retournant.
-Il serait très fâcheux que vous mourriez. Faites attention à vous, dit-il avait un sourire chaleureux.
-Je sais, dit-il en lui rendant son sourire. »
Enfin, la réunion commença dans une salle remplie de soldats.
« Bonjour à vous, soldats, j'espère que vous vous êtes bien reposés, car la mission que nous allons mener sera plus longue que la précédente. En effet, vu l'urgence de la situation, il est plus que probable que nous ne rentrions pas à la base entre les deux prochaines missions.
Nous partirons avec un effectif de quatre-cent soldats, dont je vais annoncer les noms immédiatement. »
Comme la dernière fois, Marshall annonça les centaines de noms de ceux qui étaient nommés. Parmi eux se trouvaient beaucoup de noms à consonance Japonaise. L'OZK, en manque de volontaires, et sûrement puisé dans les militaires Japonais pour compléter les effectifs.
Une demi-heure plus tard, essoufflé par l'énorme liste qu'il avait lue en personne, il conclut son discours en annonçant que les détails de la mission seraient dévoilés une fois embarqués. Ils partiraient dans l'après midi, comme la dernière fois, en direction du Canada, afin d'éradiquer le fléau causé par le troisième greffé.
L'après-midi, Vector, Léon et Zéro embarquèrent à nouveau. Une certaine routine s'était installée. Ils allaient sur le terrain, tuaient des morts-vivants, puis passaient à l'ennemi suivant, s'habituant peu à peu au désespoir, au sang et à la mort.
Le ciel était à présent recouvert d'une épaisse couche de nuages gris, annonçant un orage. Les quelques météorologues de la base avaient pourtant jugé que le départ des avions ne devait pas tarder, car le risque de turbulences violentes restait plutôt rare.
Nyla resterai à nouveau, pour communiquer les informations via le système radio à ses trois amis sur le terrain. Evy quant à elle, allait avoir un travail immense à fournir pour réparer les véhicules endommagés de la précédente mission.
Les avions décollèrent, et Marshall convoqua les soldats pour un court briefing de la mission qui allait suivre.
Luke s'assit à côté de ses colocataires dans la salle de conférence de l'avion-cargo.
« J'espère que vous avez fait tous vos adieux, parce qu'il fort probable que vous ne revoyiez jamais vos amies, annonça-t-il en souriant. »