Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zombie Hunter


Par : Calmacil
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 16 : En route pour l'Afrique !


Publié le 25/05/2010 à 19:12:34 par Calmacil

Evy, et Nyla étaient allé rejoindre Karl Newman, et Vector, Marcel et Léon avaient rejoint Marshall dans l'énorme hall d'embarquement. Ils ne manquèrent pas de remarquer le mystérieux étranger, « Zero », qui était seul, lui aussi sur le point d'embarquer. Il n'avait pas le même équipement, mais était équipé avec des habits « Ninja », à savoir des vêtements amples au niveau des jambes, collants sur le torse, des chaussures légères et rapides. Plus mystérieux encore : il avait recouvert son visage au niveau de la bouche et de l'œil droit, et faisait des signes étranges avec ses doigts.
« C'est quand même énorme de se faire enrôler dans une opération ultra-secrète alors qu'on a aucune compétences militaires, s'extasia Vector. »
Il fût coupé par le son d'un haut parleur puissant.
« Les membres de la CPZ... heu, de l'OZK sont priés de rentrer dans le calme dans les vaisseaux de transport. Aux quatre invités de dernière minute, vous devez rentrer dans le vaisseau A1. »
Léon, Zero, Marcel et Vector regardèrent autour d'eux et aperçurent un avion cargo énorme. Léon, Marcel et Vector allèrent à la rencontre de Zéro. Vector lui tendit sa main droite.
« Salut, dit-il, je suis Vector et voici Léon. On est ceux qui vous ont aidé l'autre soir au sanctuaire. »
Zero lui serra difficilement la main.
« Bonjour. Effectivement je vous reconnaît. Venez, nous devons embarquer. »
Ils suivirent Zero qui s'avança d'un pas assuré vers l'énorme avion. Le militaire chargé de faire en temps normal les vérifications d'identité les laissa passer sans faire de manières. A l'intérieur, ils rencontrèrent Marshall, qui les invita à le suivre d'un geste de la main. Ils montèrent un étage et arrivèrent dans une salle avec plusieurs chaises.
« Asseyez-vous ici, dit-il, vous allez assister au briefing de mission. C'est moi-même qui vais le faire, le message sera retranscrit aux autres vaisseaux. »
Il sorti de la pièce. Cette dernière était vide, métallique. Une caméra était fixée au plafond, destinée visiblement à enregistrer ce que dirait Marshall. Petit à petit, la salle fût rempli de militaires, jusqu'à ce que toutes les places assises soient prises.
Ils attendirent ainsi pendant une heure. Passé ce temps, ils entendirent les immenses ponts d'embarquement se refermer sur le derrière de l'appareil. Ils sentirent ensuite le véhicule bouger difficilement. Ils attendirent une demi-heure de plus, jusqu'à ce que l'appareil prenne enfin de la vitesse et décolle avec une puissance phénoménale.
Léon entendait les militaires qui discutaient de tout et de rien. Dix minutes passèrent, et toujours aucun événement particulier ne s'était produit. Au fond, cette situation, pourtant totalement fantastique, ne les bouleversaient pas du tout. Comme si ils étaient préparés à une catastrophe pareille, comme si toutes les morts de leurs prochains n'avaient aucune importance.
Le sombre, la nuit, le chaos annoncés par le vieil ermite n'étaient en fait pas si déprimants.
Mais ça n'était que le début.
« Altitude stabilisée. Dix-mille mètres. Conditions météorologiques optimales, tempête à prévoir dans la seconde partie du voyage. Prochain arrêt : le Caire. Durée estimée : dix heures. Le briefing démarre dans une minute. Vous avez pour ordre de rester dans la salle de conférence jusqu'à la fin du briefing. Bon vol, dit une voix féminine sortie des hauts-parleurs de la salle. »
Les discussions reprirent, jusqu'à ce qu'un bruit de porte résonna à travers la pièce. Un long silence se fit alors entendre, et Marshall apparu, puis monta sur la petite estrade, et s'assit sur une chaise, devant une table où se tenait un micro.
« Retransmission directe vers tous les bâtiments opérationnelle, dit une voix masculine. »
Marshall tapa sur le micro, vérifiant ainsi qu'il était réglé, puis éclaircit sa voix.
« Soldats, nous entamons à présent notre croisière vers l'Egypte. Nous nous ravitaillerons directement à l'aéroport, puis nous partirons pour Dakar. Chacun de vous devra prendre les armes affecté à sa spécialité. Nos quatre invités prendrons les armes qu'ils veulent. »
Tout le monde se tourna vers eux, les mettant ainsi très mal à l'aise.
« Sur place, nous allons nous diviser en deux groupes égaux. L'un sera chargé de rester aux alentours des vaisseaux en unité de soutien. Les autres seront affectés à des camions qui seront chargés de quadriller le secteur où est supposé se trouver le monstre. Lorsqu'un camion l'aura identifié, nous attaquerons l'individu sans plus attendre. A présent, je vais énumérer la liste des noms qui resteront en soutien, et ceux qui viendront. »
Marshall prit alors dix minutes pour énumérer la centaine de soldats qu'il avait réparti.
« A présent, reparlons brièvement de l'opération menée hier. Nous avons découvert que les zombies étaient liés. En effet, l'individu qui mord un humain non-infecté lui injecte des enzymes capables de prendre un contrôle total sur l'humain. Le problème est que ces enzymes ne collent pas à l'infecté : elles « deviennent » l'infecté.
En réalité, nous n'avons toujours pas, ne serais-ce qu'une hypothèse pour élaborer un vaccin. De plus, nous avons découvert au cours de l'intervention que les enzymes cessaient leur fonctionnement quand la personne dont ils proviennent était tuée. L'éradication d'un greffé, d'où provient le virus, implique l'éradication de tous les zombies qu'il a mordu, ainsi que ceux que ces derniers ont mordus, et ainsi de suite.
Pour les tuer, il suffit d'endommager le cerveau. Une balle dans la tête est mille fois plus efficace qu'un chargeur dans le cœur, rentrez-vous ça dans le crâne. Si l'un de vous se fait mordre, suicidez-vous si possible si vous ne voulez pas donner du mal à vos camarades.
Je le répète encore une fois : étant donné que nous n'avons pas de vaccin, un individu mordu est un individu mort. Imaginez un peu la catastrophe à laquelle nous devons faire face. Selon nos estimations, la pandémie avance à une telle vitesse que l'éradication totalement de l'espèce humaine telle que nous l'avons connue est une possibilité. »
Un rumeur parcourut la salle. Zero se remit soudainement à effectuer des gestes étranges, presque religieux, avec ses doigts. Marcel ne manqua pas de l'observer avec attention.
« A présent je vous laisse rejoindre vos quartiers respectifs, reposez vous bien, c'est peut-être vos dernières heures parmi les humains.
-Fin de la retransmission, dit la voix. »
La salle se vida progressivement, et Marshall se dirigea vers les quatre nouveaux.
« Suivez-moi. » Dit-il.

Ils sortirent de la salle avec le vétéran. Ils passèrent dans divers couloirs étroits jusqu'à arriver devant une porte blindée. Marshall sorti un trousseau de clefs et chercha celle qui correspondait à la porte. Il l'enfonça dans la serrure et poussa la porte.
Sous les yeux ébahis de Zero, Léon, Marcel et Vector, se trouvait une longue et large salle aux murs de laquelle étaient accrochées toutes sortes d'armes. Armes automatiques, armes de poing, artillerie lourde, couteaux, munitions...
« Absolument tout se trouve ici, introduit-il. Vous allez me montrer du doigt celles que vous voulez, et les prendrez au moment de partir en mission, mais attention : une fois choisi, on ne change pas. Je n'ai pas envie de perdre mon temps en discussions inutiles, et sachez que je fais ça juste pour me simplifier la vie, sinon croyez bien que je vous aurait fait passer des tests. Évitez de mourir cependant. Je pense que vous pouvez toujours servir à quelque chose. Choisissez une arme principale, une arme secondaire et deux grenades. Léon, tu commences. »
Il avança dans la pièce, sidéré par l'arsenal que contenait le vaisseau. Au bout de quelques minutes durant lesquelles Léon dégustait des yeux toute l'artillerie, Marshall s'impatienta.
« Dépêche-toi. »
Léon fit confiance à ce qu'il avait vu dans les jeux-vidéos, et fit son choix.
« Je vais prendre un Famas, un Desert Eagle, et deux grenades à fragmentations. »
Marshall fit un signe de la tête, et prix des notes sur un calepin. Puis montra du doigt Vector
« A toi.
-J'ai déjà fait mon choix, dit-il immédiatement. Je vais prendre un M870, et... vous avez un Single Action Army ?
-On a tout, je t'ai dit, grommela-t-il.
-Parfait. Et avec ceci je prendrais une grenade à fragmentation et une incendiaire. »
Léon s'aperçut immédiatement que Vector était un fin connaisseur. Son passé n'était pas très net.
Il se tourna ensuite vers Marcel.
« Et toi ?
-Heu... Je vais prendre la même chose que Léon. »
Marshall prit à nouveau note, à la manière d'un vulgaire marchand de légume, puis montra du doigt Zero.
« XM177E2, Beretta 92, fumigène et frag, dit-il de façon monocorde.
-Parfait les jeunes. Vous recevrez d'autres équipements bien sûr. Maintenant sortez d'ici. Vous êtes dans la chambre 82 à six lits. Oubliez pas d'aller manger, bon vol. »
Tout en prenant note, il sorti derrière le petit groupe. Ces derniers, après avoir à plusieurs reprises regardé le plan de l'avion, avaient fini par trouver leur chambre attitrée. Ils étaient en compagnie de Luke, un militaire assez bavard et plutôt sympathique. Lui aussi était jeune, mais ça n'était pas sa première mission.
« Vous avez regardé dehors les gars ? Dit-il. »
Léon se leva et regarda au petit hublot à sa droite. Il faisait nuit. Les lumières vacillaient dans les villes en dessous d'eux.
« Vous voyez comme ça clignote ? En temps normal, ça fait pas ça.
-Et alors ? On s'en fout... Intervint Vector
-Tu sais ce que ça veux dire ? Continua-t-il en l'ignorant, ça veux dire plein de trucs. Il se peut que les zombies en bas s'attaquent aux générateurs électriques, ou qu'il n'y a plus aucun personnel pour régir les éclairages. Bref, en regardant cette ville, tu peux te dire que toutes les personnes qui y habitaient sont mortes. »
Marcel devint blanc comme un linge.


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