http://myfic.over-blog.com/ : meilleure présentation.

« Tu as une arme dans la main, pointée sur un homme qui a tué deux enfants. Tu tires.
-C'est bien.
-Et si, parmi les enfants qu'il allait tuer, l'un deux allait devenir dictateur, meurtrier ?
-Je vois... C'est une situation complexe. Que dois-je en conclure ? Mon acte deviendrait malfaisant ?
-Tu dois en conclure que le bien et le mal ne sont que des éléments abstraits. Ils n'existent qu'un instant. Ils sont différents en chacun de nous.
-Dans ce cas, dois-je répandre le mal autour de moi, si ça n'est pas une mauvaise chose ?
-Je viens de te l'expliquer : le mal n'existe pas. Chaque humain vit dans un intérêt : le sien. Chaque humain vit en suivant les ordres de la nature, et le reste n'importe pas.
-Que dois-je faire alors ?
-Écouter ton c½ur. Toi seul est responsable de tes actes. Toi seul est le juge de ton âme.
-C'est entendu, maître.
-Ceci était mon dernier enseignement. A présent, va accomplir la tâche que je t'ai confié. »
Et l'homme sorti de la masure avec une foule de remords.

« Hey les mecs, je vais faire un truc de fou dès la fin de la semaine !
-Onche, et c'est quoi Léon ?
-Je me casse dans la nature, vous me suivez ?"
Tout le monde éclata de rire.
"Nan mais attends au moins, la semaine prochaine c'est le bac blanc, alors c'est pas le bon moment pour jouer des hippies tu vois ?
-Vous me prenez pour un fou c'est ça ? Bah c'est pas une blague, dimanche à sept heures du matin devant la mairie aux volontaires."
La classe partit dans un bref fou-rire, puis la prof d'anglais arriva.
"-Il est sincère Léon tu pense ? Demanda Nyla
-Boarf c'est des conneries tout ça tu sais bien. On le connait notre Léon national, dit Marcel en souriant."
A la fin des cours, Marcel alla voir Léon.
"Hey dis ton speech de tout à l'heure, c'était pour faire quoi ?
-Comment ça ? Répondit-il innocemment.
-Bah ton truc de te casser dans la nature ?
-Ah ça ! Bah la semaine prochaine je me casse dans la nature pour sauver le monde."
Marcel éclata de rire, puis repris parole.
"Allé à demain Léon, bosse bien le DS !"
Et les deux amis se séparèrent. Léon eut un gros pincement au c½ur, s'apprêta à tout révéler, mais se rappela que cela risquait d'aggraver les choses.