Note de la fic :
Publié le 21/05/2010 à 23:09:52 par Calmacil
Marcel et Nyla étaient toujours dans la même classe depuis la première, ils étaient à présent en Fac et avaient de grands projets d'avenir. Ce jour là, ça faisait deux ans et quelques mois que Léon avait disparu de la surface du globe. Peut-être même que Nyla avait été la dernière personne à l'avoir identifié. A présent, il leur arrivait très rarement de parler de cet incident. De l'eau avait coulé sous les ponts, et ce n'était plus qu'un détail lointain, qui restait néanmoins marquant.
Les parents de Léon n'avaient pas tourné la page, et se sentaient de plus en plus coupables, de jour en jour, de n'avoir pas sût anticiper sa fugue et son « mal être ». Aux informations, on parlait parfois de « Traces de sang qui auraient pût lui appartenir » ou autres foutaises, mais c'était seulement dans le but de faire de l'audience, car cette histoire avait capté l'attention générale et avait beaucoup intrigué l'opinion publique.
Les greffés quant à eux, se portaient parfaitement bien : Jérôme était devenu banquier, Sasuke avait acheté une entreprise de nouilles, Mamadou était devenu un patron dans le bâtiment, et pour finir Patrick avait simplement reprit sont travail. Les informations parlaient régulièrement de leur vie, qui, selon eux, étaient « un exemple d'espoir concret pour tous ces infirmes oubliés par la société. ».
La vie faisait son chemin, mais la catastrophe était imminente.
L'inconnu s'approcha.
« Ohayô !
-Pardon ? Dit Jack.
-Ah, Français. Bonjour ! Dit l'inconnu dans un Français irréprochable.
-Bonjour, dit Léon, qui êtes vous ?
-Mon nom est Vekuturu... Vector pour les européens. Je vous vois souvent sur le port. Touristes ?
-Non... hum... plutôt Vagabonds. Dit Jack
-Que cherchez vous ici ?
-En fait nous sommes bloqués ici. Nous souhaitons passer au Japon mais... Mais nous ne sommes pas vraiment en règle, continua Jack.
-Vrai ? Savez vous que je suis Japonais ?
-Non, mais nous avons autre chose à faire, désolé monsieur, au plaisir, coupa Léon. »
Jack et Léon se retournèrent, mais Vector attrapa Léon par l'épaule.
« Oh que non mes amis, je pense que vous avez une bonne raison de rester avec moi, dit-il avait un sourire vicieux au coin des lèvres. Je suis un vagabond moi aussi, et figurez-vous que je cherche aussi à rentrer au Japon. Il se trouve que j'ai un bateau à voile accroché parmi les multiples autres que vous voyez devant vous.
-Désolé, mais on est fauché aussi, dit Léon, pour qui lequel l'espoir renaissait.
-Oh ne vous en faites pas pour ça, vous n'aurez qu'une légère dette envers moi.
-Quelle est-elle ? Demanda Léon.
-Vous m'accompagnerez au mont Fuji. »
Jack et Léon se regardèrent simultanément, un large sourire aux lèvres.
« Il se trouve que nous allons nous aussi au mont Fuji, Reprit Jack.
-Tiens, quel hasard ! »
Il se retourna et marcha en direction du quai. Ils virent à ce moment qu'il portait dans son dos un Katana au manche noir. Puis, voyant que les deux jeunes ne le suivaient pas, il se retourna et dit :
« Alors, je vous attend !
-On fait quoi Léon ? Il a une tête plutôt chelou, un sourire de vicieux et une arme blanche...
-J'ai envie de lui faire confiance, en plus on est deux et lui tout seul. Il a rien à nous voler alors je vois pas pourquoi il nous agresserait...
-On le suit, dit Jack en acquiesçant de la tête ».
Ils suivirent Vector jusqu'à ce qu'il s'arrête devant un bateau à voile, en bois, de plutôt bonne qualité. Il monta dedans, défit l'amarre, puis les invita d'un geste de la main. Il ramassa ensuite une rame au sol et poussa avec sur le quai. Il prit une seconde rame et la donna à Jack.
« On rame jusqu'à sortir du port, et ensuite on met les voiles. »
Jack Obéit. Une fois écarté des autres bateaux, Vector leva la voile, puis sourit.
« Le vent est levé, on ne mettra que deux ou trois jours ! »
Et ils partirent en direction du Japon. Durant ce trajet (plutôt court par rapport à leur voyage), ils en profitèrent pour poser des questions à Vector. Il leur révéla qu'il était un vagabond qui ne pouvait jamais rester plus d'un mois au même endroit à cause de son envie de devenir plus puissant et de voyager. Il leur expliqua aussi qu'il avait besoin d'une escorte car il était recherché au Japon pour avoir plusieurs fois contourné la police. Il utilisait son Katana seulement dans des cas extrêmes, et seulement à titre de protection. De leur côté, Léon expliqua qu'ils avaient à aller au Mont Fuji pour une quête qui leur avait été confié. Il refusa d'en dire plus quant au contenu de cette « mission ».
Ils arrivèrent deux jours et demi plus tard, après avoir tenu la barre à tour de rôle. Vector sauta du bateau, et les deux autres suivirent. Il ne prit même pas la peine de l'amarrer. Léon et Jack s'en étonnèrent.
« Ah, vous ne l'aviez pas remarqué ? Il était volé ! » Dit l'étrange samouraï en souriant, comme si, pour lui, ce fût une banalité.
Étant donné qu'ils étaient sur la côté Ouest de l'île d'Honshu, ils mirent trois semaines à rejoindre le pied du Mont Fuji. Ils avaient fait le trajet entièrement à pied et avaient mangé et dormi dans les forêts. Ils n'avaient pas eu de problèmes avec la police car ils avaient évité tout contact humain.
Jack et Léon s'étaient rendus compte que Vector était très agile, très intelligent et qu'il connaissait énormément la forêt et son contenu. Ils ne l'avaient pas vu une seule fois sortir son Katana, même pour tuer du Gibier, mais ils savaient malgré ça qu'il ferait très mal le jour où il le sortirait de son fourreau. Ils ne savaient pas quoi penser de ce personnage : il était très sympathique, mais ils le trouvaient étrange dans sa façon d'être. Néanmoins, ils lui firent confiance et ils ne le regrettèrent pas.
Ils avaient à présent atteint leur but.
« Bon, et maintenant on fait quoi ? Questionna Jack à l'attention de Léon et Vector.
-D'après le rêve, il nous reste environ un mois avant l'échéance. Il habite dans le cratère, et nous avons tout juste le temps. Allez, viens Jack, on a pas de temps à perdre. A la revoyure, Vector, et merci encore.
-Oh oh, tu pensais à quoi là ? Je viens avec vous, je veux vous aider. Ca fait des années que je suis à la recherche d'aventure et voilà que je quitterais des jeunes aussi mystérieux que vous ?
-Pas de problème, dit Léon. Bon, en route, on y sera demain dans la nuit. »
Ils escaladèrent le Mont Fuji à la seule force de leurs bras. Ils étaient en période estivale et les conditions météo étaient presques parfaites. Ils dormirent très bien, à l'abri de quelques arbres sur un terrain plat, puis ils reprirent leur trajet.
Au moment où ils arrivèrent au dessus de la crête, Léon s'arrêta un instant, et s'exclama :
« Enfin... On l'a trouvé !
-C'est ça ? Dit Vector, étonné. »
En bas de la pente, presque au centre du cratère bouché, se tenait une petite maison en bois. En se rapprochant, ils virent du feu dans la cheminée. Après quelques minutes de marche, ils ouvrirent enfin la maison, sans même frapper.
Enfin, se dit Léon, tout va commencer. Tout ce chemin n'a pas été en vain, et bientôt il accomplirait son destin.
Pendant ce temps, en France, le général Eric Franck, un grand homme aux allures de héros de guerre, buvait son café devant la télévision. En constatant l'actualité à travers le monde, il ne pût se retenir d'avoir un petit sourire au lèvres.
« Cela devient intéressant, je vais enfin pouvoir assister au spectacle, dit-il à voix haute. »
Les parents de Léon n'avaient pas tourné la page, et se sentaient de plus en plus coupables, de jour en jour, de n'avoir pas sût anticiper sa fugue et son « mal être ». Aux informations, on parlait parfois de « Traces de sang qui auraient pût lui appartenir » ou autres foutaises, mais c'était seulement dans le but de faire de l'audience, car cette histoire avait capté l'attention générale et avait beaucoup intrigué l'opinion publique.
Les greffés quant à eux, se portaient parfaitement bien : Jérôme était devenu banquier, Sasuke avait acheté une entreprise de nouilles, Mamadou était devenu un patron dans le bâtiment, et pour finir Patrick avait simplement reprit sont travail. Les informations parlaient régulièrement de leur vie, qui, selon eux, étaient « un exemple d'espoir concret pour tous ces infirmes oubliés par la société. ».
La vie faisait son chemin, mais la catastrophe était imminente.
L'inconnu s'approcha.
« Ohayô !
-Pardon ? Dit Jack.
-Ah, Français. Bonjour ! Dit l'inconnu dans un Français irréprochable.
-Bonjour, dit Léon, qui êtes vous ?
-Mon nom est Vekuturu... Vector pour les européens. Je vous vois souvent sur le port. Touristes ?
-Non... hum... plutôt Vagabonds. Dit Jack
-Que cherchez vous ici ?
-En fait nous sommes bloqués ici. Nous souhaitons passer au Japon mais... Mais nous ne sommes pas vraiment en règle, continua Jack.
-Vrai ? Savez vous que je suis Japonais ?
-Non, mais nous avons autre chose à faire, désolé monsieur, au plaisir, coupa Léon. »
Jack et Léon se retournèrent, mais Vector attrapa Léon par l'épaule.
« Oh que non mes amis, je pense que vous avez une bonne raison de rester avec moi, dit-il avait un sourire vicieux au coin des lèvres. Je suis un vagabond moi aussi, et figurez-vous que je cherche aussi à rentrer au Japon. Il se trouve que j'ai un bateau à voile accroché parmi les multiples autres que vous voyez devant vous.
-Désolé, mais on est fauché aussi, dit Léon, pour qui lequel l'espoir renaissait.
-Oh ne vous en faites pas pour ça, vous n'aurez qu'une légère dette envers moi.
-Quelle est-elle ? Demanda Léon.
-Vous m'accompagnerez au mont Fuji. »
Jack et Léon se regardèrent simultanément, un large sourire aux lèvres.
« Il se trouve que nous allons nous aussi au mont Fuji, Reprit Jack.
-Tiens, quel hasard ! »
Il se retourna et marcha en direction du quai. Ils virent à ce moment qu'il portait dans son dos un Katana au manche noir. Puis, voyant que les deux jeunes ne le suivaient pas, il se retourna et dit :
« Alors, je vous attend !
-On fait quoi Léon ? Il a une tête plutôt chelou, un sourire de vicieux et une arme blanche...
-J'ai envie de lui faire confiance, en plus on est deux et lui tout seul. Il a rien à nous voler alors je vois pas pourquoi il nous agresserait...
-On le suit, dit Jack en acquiesçant de la tête ».
Ils suivirent Vector jusqu'à ce qu'il s'arrête devant un bateau à voile, en bois, de plutôt bonne qualité. Il monta dedans, défit l'amarre, puis les invita d'un geste de la main. Il ramassa ensuite une rame au sol et poussa avec sur le quai. Il prit une seconde rame et la donna à Jack.
« On rame jusqu'à sortir du port, et ensuite on met les voiles. »
Jack Obéit. Une fois écarté des autres bateaux, Vector leva la voile, puis sourit.
« Le vent est levé, on ne mettra que deux ou trois jours ! »
Et ils partirent en direction du Japon. Durant ce trajet (plutôt court par rapport à leur voyage), ils en profitèrent pour poser des questions à Vector. Il leur révéla qu'il était un vagabond qui ne pouvait jamais rester plus d'un mois au même endroit à cause de son envie de devenir plus puissant et de voyager. Il leur expliqua aussi qu'il avait besoin d'une escorte car il était recherché au Japon pour avoir plusieurs fois contourné la police. Il utilisait son Katana seulement dans des cas extrêmes, et seulement à titre de protection. De leur côté, Léon expliqua qu'ils avaient à aller au Mont Fuji pour une quête qui leur avait été confié. Il refusa d'en dire plus quant au contenu de cette « mission ».
Ils arrivèrent deux jours et demi plus tard, après avoir tenu la barre à tour de rôle. Vector sauta du bateau, et les deux autres suivirent. Il ne prit même pas la peine de l'amarrer. Léon et Jack s'en étonnèrent.
« Ah, vous ne l'aviez pas remarqué ? Il était volé ! » Dit l'étrange samouraï en souriant, comme si, pour lui, ce fût une banalité.
Étant donné qu'ils étaient sur la côté Ouest de l'île d'Honshu, ils mirent trois semaines à rejoindre le pied du Mont Fuji. Ils avaient fait le trajet entièrement à pied et avaient mangé et dormi dans les forêts. Ils n'avaient pas eu de problèmes avec la police car ils avaient évité tout contact humain.
Jack et Léon s'étaient rendus compte que Vector était très agile, très intelligent et qu'il connaissait énormément la forêt et son contenu. Ils ne l'avaient pas vu une seule fois sortir son Katana, même pour tuer du Gibier, mais ils savaient malgré ça qu'il ferait très mal le jour où il le sortirait de son fourreau. Ils ne savaient pas quoi penser de ce personnage : il était très sympathique, mais ils le trouvaient étrange dans sa façon d'être. Néanmoins, ils lui firent confiance et ils ne le regrettèrent pas.
Ils avaient à présent atteint leur but.
« Bon, et maintenant on fait quoi ? Questionna Jack à l'attention de Léon et Vector.
-D'après le rêve, il nous reste environ un mois avant l'échéance. Il habite dans le cratère, et nous avons tout juste le temps. Allez, viens Jack, on a pas de temps à perdre. A la revoyure, Vector, et merci encore.
-Oh oh, tu pensais à quoi là ? Je viens avec vous, je veux vous aider. Ca fait des années que je suis à la recherche d'aventure et voilà que je quitterais des jeunes aussi mystérieux que vous ?
-Pas de problème, dit Léon. Bon, en route, on y sera demain dans la nuit. »
Ils escaladèrent le Mont Fuji à la seule force de leurs bras. Ils étaient en période estivale et les conditions météo étaient presques parfaites. Ils dormirent très bien, à l'abri de quelques arbres sur un terrain plat, puis ils reprirent leur trajet.
Au moment où ils arrivèrent au dessus de la crête, Léon s'arrêta un instant, et s'exclama :
« Enfin... On l'a trouvé !
-C'est ça ? Dit Vector, étonné. »
En bas de la pente, presque au centre du cratère bouché, se tenait une petite maison en bois. En se rapprochant, ils virent du feu dans la cheminée. Après quelques minutes de marche, ils ouvrirent enfin la maison, sans même frapper.
Enfin, se dit Léon, tout va commencer. Tout ce chemin n'a pas été en vain, et bientôt il accomplirait son destin.
Pendant ce temps, en France, le général Eric Franck, un grand homme aux allures de héros de guerre, buvait son café devant la télévision. En constatant l'actualité à travers le monde, il ne pût se retenir d'avoir un petit sourire au lèvres.
« Cela devient intéressant, je vais enfin pouvoir assister au spectacle, dit-il à voix haute. »