Note de la fic :
Publié le 24/05/2010 à 18:25:37 par Calmacil
« Écoutez monsieur, je veux bien vous dévoiler le peu que je sais, argumenta Léon, mais je doute que vous me croyiez.
-Dis toujours, répondit Marshall avec dédain.
-Promettez que vous ne vous énerverez pas, dit Léon.
-Allez vas-y, tu as entendu Karl ? Nous n'avons pas beaucoup de temps, chaque minute passée est un contaminé de plus, et jusqu'à présent, une mort de plus, dit Marshall en guise de réponse.
-Très bien, vous l'aurez voulu. Il y a deux ans environs, un vieillard est venu me voir durant un rêve lucide et m'a prévenu d'une catastrophe. Je suis venu à pied jusqu'ici avec... Vector. J'ai vu le vieil ermite en vrai, puis il m'a dit avant de mourir mystérieusement que je devais sauver le monde avec une épée. Bref, j'ai pris la première épée que j'ai vue, j'ai recruté du monde, et je suis parti à la chasse aux zombies. Et me voilà.
-Je vous crois, répondit sincèrement Marshall. Et je vais vous poser une question très simple : à présent, qu'allez-vous faire ?
-C'est simple, continua Léon, je vais trouver le greffé suivant et le supprimer. Ensuite je passerai au suivant, puis au dernier. Et si tout est fini, eh bien je reprendrai une vie normale. Pourquoi cette question ? »
Marshall gratta son menton.
« Vous savez, je suis un vieux militaire. J'ai vu des milliers de vies passer sous mes yeux. Certaines se sont arrêtés immédiatement après. Je sais flairer les bonnes affaires, et quelque-chose me dit que si vous êtes arrivés jusqu'à là, c'est que vous êtes importants. En bref : voulez-vous faire parti de la CPZ ?
-On a besoin de se concerter, répondit Léon, la décision appartient au groupe.
-Faites donc, insista Marshall. »
Le groupe sortit de la pièce et se concerta dans le couloir, puis revint.
« C'est unanime. Nous rejoindrons la CPZ, mais à une condition.
-Quelle est-elle ?
-L'opération sera rebaptisée « L'Opération Zombie Killer ». L'OZK, ordonna Léon.
-Je n'y vois pas d'objection, intervint Karl Newman. »
Marshall grogna, mais se soumit à leur décision.
« Qu'il en soit ainsi. A présent nous allons vous briefer sur les évènements qui vont suivre. Karl, à toi la parole.
-Très bien. Comme je vous l'ai déjà dit, l'opération consiste en priorité à sécuriser les survivants et à trouver un remède au virus. Je vais donc rester en sécurité, toutes les journées qui vont suivre, à élaborer un remède. Avez-vous des indications concernant ce virus. N'importe quoi...
-Il est d'origine extra-terrestre, lâcha Léon. Des méchants extraterrestres.
-Je le sais, en revanche je ne savait pas qu'ils étaient méchants. Enfin bref. Les personnes qui seront sécurisées en premier sont : les personnes présentes dans les pays riches, comme la France, le Japon, les USA et plusieurs autres. Chaque pays est en train de construire un gigantesque centre d'hébergement. Tous les budgets sont mobilisés. En revanche, pour les populations africaines voire sud-américaines, je crains qu'elles doivent se débrouiller d'elles-même.
Nous avons déjà totalement neutralisé l'épidémie au Japon. Les pertes totales sont d'un demi milliard d'individus (sans compter les contaminés toujours sur pied, bien sûr).
Votre mission sera d'endiguer le virus pendant que nous sécuriseront les populations et que nous élaborerons un vaccin. Pour le moment, les directives sont claires : les membres de l'opération ont carte blanche, un individu infecté est un individu mort que l'on peut neutraliser par tous les moyens que nous désirons. Je laisse à parole à mon collègue.
-On va passer au concret, les jeunes. A la vitesse où avance l'épidémie, on ne peut pas se permettre de prendre notre temps, c'est pourquoi dès cette après-midi nous partirons pour l'Afrique. Vous serez embauchés dans la section « Massacre » de l'opération. Ce sera nous qui nous nous occuperons de frapper, d'exterminer.
Mamadou, le greffé Africain se trouve actuellement dans un rayon de trente kilomètres de Dakar. Nous devrons y aller et le tuer. Même si nous obtenons un vaccin entre temps, nous le tuerons tout de même. Le temps de revenir le chercher, il y aura déjà trop de morts de plus.
-Pourquoi nous embauchez-vous, si vous avez déjà toutes les cartes en main ? Demanda timidement Marcel.
-Je ne suis pas superstitieux ni croyant, mais le fait que vous soyez devant moi aujourd'hui est de toute façon significatif. Vous garder avec nous signifie des hommes et donc des atouts supplémentaires, et ce n'est pas négligeable. De plus, vous connaissez des informations officiellement classées confidentielles, et tout comme l'espionnage, c'est mauvais. Nous avons donc le droit de vous garder, de force s'il le faut. »
Marshall fût coupé par un médecin qui rentra dans la salle.
« Désolé de vous interrompre ! L'homme qu'on a retrouvé s'est réveillé. Il est en très bonne santé et nous n'avons décelée aucun blessure. Il est totalement sain et il souhaite vous voir !
-Très bien, amenez-le ici, je vais m'entretenir avec lui. Vous pouvez disposer les jeunes. Tiens Guy, emmenez-les dans les vestiaires et fournissez-leur des équipements spéciaux de la brigade. N'oubliez pas qu'on part cette après-midi. »
Léon se leva pour attirer l'attention des militaires.
« Attendez, j'ai une dernière question ! Je veux avoir des informations sur les français ! Nos proches sont-ils en sécurité ?.
-Écoutes petit. On a d'autres priorité. Pour l'instant, seul un million de personnes sont en sécurité. Le reste attendra que les centres d'hébergement sécurisés soient opérationnels. Alors maintenant va prier pour tes parents et te changer, et laisse-nous, nous avons du travail. »
Le groupe, l'ex-ZKC quitta la salle immédiatement tout en suivant le militaire qui était rentré quelques minutes auparavant. Ils marchèrent à travers la base et changèrent de bâtiment. Le militaire s'arrêta devant une porte et leur fit un signe de la main.
« Voilà, je vous laisse-ici. Trouvez un casier et prenez sont contenu, ce sont tous les mêmes. En ce qui concerne les armes, nous ne vous en donnerons pas tout de suite. Vous pouvez garder vos épées, dit-il en laissant échapper un rire étouffé. »
Il tendit une arme ainsi que des cartouches à Léon.
« J'ai cru comprendre que ceci était à vous. »
Léon hocha de la tête et sourit amicalement, puis suivit Vector qui pénétra dans les immenses vestiaires vides.
« Pfiou, un vrai calvaire ces types, dit Nyla en soupirant.
-Je les trouves responsables, répondit Vector. Ils sont réalistes, et je pense que Marshall est un bon dirigeant.
-Là où ça me fait peur, c'est pour nos parents, continua Léon. Vous avez entendus ? On n'est sûr de rien, si ça se trouve ils sont déjà infectés. J'ai peur pour l'avenir, on a déjà perdu... Jack... C'était un super ami, vous ne le connaissiez-pas peut-être, mais personnellement j'ai eu le temps d'en apprendre sur lui en deux ans.
-Ca n'a pas l'air de t'attrister plus que ça, dit Nyla.
-Mon coeur est triste, mais mon corps me l'interdit. Nous sommes en guerre, Nyla, et nous sommes tous conscient de l'horreur que nous allons subir. Je ne peux pas sombrer dans la dépression à un moment aussi crucial. Au contraire, je veux en finir au plus vite. »
Ils ouvrirent tous leurs casiers et découvrirent leurs équipements. Ils étaient tous tout noirs noirs et très épais. Ils avaient aussi accès à des lunettes de vision nocturne.
« Effectivement, lâcha Vector, satisfait, ils n'avaient pas menti pour le coup du budget. Avec cette épaisseur, ils peuvent aller se brosser pour nous mordre, ces déchets. »
Léon lui lança un regard noir. Il n'aimait pas qu'on parle d'eux ainsi. Ils avaient été humains, eux aussi, et avaient le droit au respect, comme les morts. Tout en s'équipant, il changea de sujet.
« T'es sûre de vouloir nous suive Nyla ?
-Franchement ? Non, répondit-elle. Je pense que je vais rester ici, je ne suis pas faite pour le terrain. En tout cas je ne me sent pas prête. Je serai peut-être utile à Karl, avec mes maigres connaissances scientifiques. Et toi Evy, tu fais quoi ?
-Je... je vais rester ici, dit-elle d'une voix hésitante. Je suis une très bonne mécanicienne, et je suis plus utile dans un atelier qu'avec une arme.
-Ah tiens d'ailleurs, pourquoi le vieux te parlait tout à l'heure ? Tu le connais ? Lança Marcel qui s'était tût jusqu'à présent.
-Plus où moins, oui...
-Comment ça ? Demanda innocemment Nyla.
-C'est mon père, répondit-elle d'une voix faible. »
-Dis toujours, répondit Marshall avec dédain.
-Promettez que vous ne vous énerverez pas, dit Léon.
-Allez vas-y, tu as entendu Karl ? Nous n'avons pas beaucoup de temps, chaque minute passée est un contaminé de plus, et jusqu'à présent, une mort de plus, dit Marshall en guise de réponse.
-Très bien, vous l'aurez voulu. Il y a deux ans environs, un vieillard est venu me voir durant un rêve lucide et m'a prévenu d'une catastrophe. Je suis venu à pied jusqu'ici avec... Vector. J'ai vu le vieil ermite en vrai, puis il m'a dit avant de mourir mystérieusement que je devais sauver le monde avec une épée. Bref, j'ai pris la première épée que j'ai vue, j'ai recruté du monde, et je suis parti à la chasse aux zombies. Et me voilà.
-Je vous crois, répondit sincèrement Marshall. Et je vais vous poser une question très simple : à présent, qu'allez-vous faire ?
-C'est simple, continua Léon, je vais trouver le greffé suivant et le supprimer. Ensuite je passerai au suivant, puis au dernier. Et si tout est fini, eh bien je reprendrai une vie normale. Pourquoi cette question ? »
Marshall gratta son menton.
« Vous savez, je suis un vieux militaire. J'ai vu des milliers de vies passer sous mes yeux. Certaines se sont arrêtés immédiatement après. Je sais flairer les bonnes affaires, et quelque-chose me dit que si vous êtes arrivés jusqu'à là, c'est que vous êtes importants. En bref : voulez-vous faire parti de la CPZ ?
-On a besoin de se concerter, répondit Léon, la décision appartient au groupe.
-Faites donc, insista Marshall. »
Le groupe sortit de la pièce et se concerta dans le couloir, puis revint.
« C'est unanime. Nous rejoindrons la CPZ, mais à une condition.
-Quelle est-elle ?
-L'opération sera rebaptisée « L'Opération Zombie Killer ». L'OZK, ordonna Léon.
-Je n'y vois pas d'objection, intervint Karl Newman. »
Marshall grogna, mais se soumit à leur décision.
« Qu'il en soit ainsi. A présent nous allons vous briefer sur les évènements qui vont suivre. Karl, à toi la parole.
-Très bien. Comme je vous l'ai déjà dit, l'opération consiste en priorité à sécuriser les survivants et à trouver un remède au virus. Je vais donc rester en sécurité, toutes les journées qui vont suivre, à élaborer un remède. Avez-vous des indications concernant ce virus. N'importe quoi...
-Il est d'origine extra-terrestre, lâcha Léon. Des méchants extraterrestres.
-Je le sais, en revanche je ne savait pas qu'ils étaient méchants. Enfin bref. Les personnes qui seront sécurisées en premier sont : les personnes présentes dans les pays riches, comme la France, le Japon, les USA et plusieurs autres. Chaque pays est en train de construire un gigantesque centre d'hébergement. Tous les budgets sont mobilisés. En revanche, pour les populations africaines voire sud-américaines, je crains qu'elles doivent se débrouiller d'elles-même.
Nous avons déjà totalement neutralisé l'épidémie au Japon. Les pertes totales sont d'un demi milliard d'individus (sans compter les contaminés toujours sur pied, bien sûr).
Votre mission sera d'endiguer le virus pendant que nous sécuriseront les populations et que nous élaborerons un vaccin. Pour le moment, les directives sont claires : les membres de l'opération ont carte blanche, un individu infecté est un individu mort que l'on peut neutraliser par tous les moyens que nous désirons. Je laisse à parole à mon collègue.
-On va passer au concret, les jeunes. A la vitesse où avance l'épidémie, on ne peut pas se permettre de prendre notre temps, c'est pourquoi dès cette après-midi nous partirons pour l'Afrique. Vous serez embauchés dans la section « Massacre » de l'opération. Ce sera nous qui nous nous occuperons de frapper, d'exterminer.
Mamadou, le greffé Africain se trouve actuellement dans un rayon de trente kilomètres de Dakar. Nous devrons y aller et le tuer. Même si nous obtenons un vaccin entre temps, nous le tuerons tout de même. Le temps de revenir le chercher, il y aura déjà trop de morts de plus.
-Pourquoi nous embauchez-vous, si vous avez déjà toutes les cartes en main ? Demanda timidement Marcel.
-Je ne suis pas superstitieux ni croyant, mais le fait que vous soyez devant moi aujourd'hui est de toute façon significatif. Vous garder avec nous signifie des hommes et donc des atouts supplémentaires, et ce n'est pas négligeable. De plus, vous connaissez des informations officiellement classées confidentielles, et tout comme l'espionnage, c'est mauvais. Nous avons donc le droit de vous garder, de force s'il le faut. »
Marshall fût coupé par un médecin qui rentra dans la salle.
« Désolé de vous interrompre ! L'homme qu'on a retrouvé s'est réveillé. Il est en très bonne santé et nous n'avons décelée aucun blessure. Il est totalement sain et il souhaite vous voir !
-Très bien, amenez-le ici, je vais m'entretenir avec lui. Vous pouvez disposer les jeunes. Tiens Guy, emmenez-les dans les vestiaires et fournissez-leur des équipements spéciaux de la brigade. N'oubliez pas qu'on part cette après-midi. »
Léon se leva pour attirer l'attention des militaires.
« Attendez, j'ai une dernière question ! Je veux avoir des informations sur les français ! Nos proches sont-ils en sécurité ?.
-Écoutes petit. On a d'autres priorité. Pour l'instant, seul un million de personnes sont en sécurité. Le reste attendra que les centres d'hébergement sécurisés soient opérationnels. Alors maintenant va prier pour tes parents et te changer, et laisse-nous, nous avons du travail. »
Le groupe, l'ex-ZKC quitta la salle immédiatement tout en suivant le militaire qui était rentré quelques minutes auparavant. Ils marchèrent à travers la base et changèrent de bâtiment. Le militaire s'arrêta devant une porte et leur fit un signe de la main.
« Voilà, je vous laisse-ici. Trouvez un casier et prenez sont contenu, ce sont tous les mêmes. En ce qui concerne les armes, nous ne vous en donnerons pas tout de suite. Vous pouvez garder vos épées, dit-il en laissant échapper un rire étouffé. »
Il tendit une arme ainsi que des cartouches à Léon.
« J'ai cru comprendre que ceci était à vous. »
Léon hocha de la tête et sourit amicalement, puis suivit Vector qui pénétra dans les immenses vestiaires vides.
« Pfiou, un vrai calvaire ces types, dit Nyla en soupirant.
-Je les trouves responsables, répondit Vector. Ils sont réalistes, et je pense que Marshall est un bon dirigeant.
-Là où ça me fait peur, c'est pour nos parents, continua Léon. Vous avez entendus ? On n'est sûr de rien, si ça se trouve ils sont déjà infectés. J'ai peur pour l'avenir, on a déjà perdu... Jack... C'était un super ami, vous ne le connaissiez-pas peut-être, mais personnellement j'ai eu le temps d'en apprendre sur lui en deux ans.
-Ca n'a pas l'air de t'attrister plus que ça, dit Nyla.
-Mon coeur est triste, mais mon corps me l'interdit. Nous sommes en guerre, Nyla, et nous sommes tous conscient de l'horreur que nous allons subir. Je ne peux pas sombrer dans la dépression à un moment aussi crucial. Au contraire, je veux en finir au plus vite. »
Ils ouvrirent tous leurs casiers et découvrirent leurs équipements. Ils étaient tous tout noirs noirs et très épais. Ils avaient aussi accès à des lunettes de vision nocturne.
« Effectivement, lâcha Vector, satisfait, ils n'avaient pas menti pour le coup du budget. Avec cette épaisseur, ils peuvent aller se brosser pour nous mordre, ces déchets. »
Léon lui lança un regard noir. Il n'aimait pas qu'on parle d'eux ainsi. Ils avaient été humains, eux aussi, et avaient le droit au respect, comme les morts. Tout en s'équipant, il changea de sujet.
« T'es sûre de vouloir nous suive Nyla ?
-Franchement ? Non, répondit-elle. Je pense que je vais rester ici, je ne suis pas faite pour le terrain. En tout cas je ne me sent pas prête. Je serai peut-être utile à Karl, avec mes maigres connaissances scientifiques. Et toi Evy, tu fais quoi ?
-Je... je vais rester ici, dit-elle d'une voix hésitante. Je suis une très bonne mécanicienne, et je suis plus utile dans un atelier qu'avec une arme.
-Ah tiens d'ailleurs, pourquoi le vieux te parlait tout à l'heure ? Tu le connais ? Lança Marcel qui s'était tût jusqu'à présent.
-Plus où moins, oui...
-Comment ça ? Demanda innocemment Nyla.
-C'est mon père, répondit-elle d'une voix faible. »
Commentaires
- naon
25/05/2010 à 22:24:43
"Prenez une arme principale et une secondaire"