Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Zombie Hunter


Par : Calmacil
Genre : Horreur
Statut : Terminée



Chapitre 18 : Dark Mamadou 2/2


Publié le 25/05/2010 à 19:13:55 par Calmacil

« Est-ce que quelqu'un dans la salle arrive à contacter les hommes sur le terrain ? »
La voix de Marshall, diffusée par les hauts-parleurs globaux de la salle, résonnait avec puissance.
« Négatif, répondit le chef du département des communications. »
Marshall jura avec force.
« Il se passe quoi au juste ? Demanda Nyla à son voisin
-Perte totale de la communication avec les hommes sur le terrain, nous n'avons aucune idée de ce qui se passe.
-Nous allons sur le terrain avec une trentaine d'homme, annonça Marshall immédiatement.
-Roger. »

La douleur était insoutenable. Tous étaient par terre en train de se tenir la tête, essayant d'endurer la douleur à laquelle ils devaient faire face. Ils entendaient un ultrason très puissant, dépassant les cent-quarante décibels, qui leur faisait un mal de crâne atroce, comme si leur cortex allait exploser sous la pression.
Certains, ayant une arme à leur portée, se tirèrent une balle pour en finir avec la vie et soulager cette douleur insupportable.
Zéro était le seul encore qui tenait difficilement debout. Il réussit à déplacer de plusieurs mètres ses trois compagnons pour les éloigner légèrement des zombies, puis essayer d'endiguer le flot inexorable des monstres qui s'avançaient.
« Le seul moyen de stopper ce bruit ignoble est de tuer le monstre, pensa-t-il. »
Il apercevait l'énorme crâne de la bête qui saillait au milieu de ses sbires. Il ramassa l'arme à pompe de Vector à côté de son propriétaire qui se tordait sur le bitume comme un asticot. Il tira plusieurs salves bien placées dans le tas, puis couru à la recherche d'un fusil sniper. Il prit le premier qu'il trouva. Il avança en titubant d'une maison et fit du mieux qu'il peut pour arriver à la fenêtre du premier étage, qui donnait en plein sur la scène. Il sorti la longue arme et ouvrit la vitre. Il posa le canon, et essaya de mettre en joue les monstres.
Ca y est, les zombies étaient arrivés à mordre les premiers soldats. Zero apperçu un zombie qui s'approcha de Marcel, qui se tortillait toujours sur le sol. Il essaya de toucher le mort vivant qui s'apprêtait à le mordre. Mais le loupa de peu. Il poussa un juron en japonais et se focalisa sur la cible principale.
Il détourna le canon jusqu'à avoir Dark Mamadou dans sa ligne de mire Il tira une première fois, puis une seconde. Le monstre se tourna alors vers lui. Immédiatement, tous ses sous-fifres l'imitèrent, et le bruit se stoppa. La balle avait visiblement ricoché sur le crâne proéminent mais avait stoppé son émission du puissant ultrason.

« Ahhh ! Mon épaule ! S'écria Marcel.
-Laisse moi voir ça, dit Léon, reprenant ses esprits à une rapidité déconcertante. »
En voyant la marque des crocs, qui avait transpercé avec aisance la cuirasse de sa combinaison, Léon sût que son ami était perdu.
« -Regarde la Lune, comme elle est belle ! Dit Léon en lui tournant la tête afin de lui montrer le ciel à présent dégagé.
-Léon ! J'ai été mordu ? Ne me laisse pas ! Par pitié ! Je vais résister au virus ! »
Léon ramassa posa délicatement la tête de son ami et se leva pour aller chercher son arme, ne se souciant guère des zombies qui avaient détourné leur attention vers Zéro. Alors qu'il se pencha pour ramasser le magnum, il entendit un coup de feu dans son dos. La culasse émit un cliquetis au contact du sol.
« Tu n'aurais pas été capable de le faire, dit Vector, le bras tendu vers la cible, de la fumée sortant du canon de l'arme.
-Finissons-en, conclut Léon. »

Tous les militaires avaient repris leurs esprits et aidaient leurs camarades fatigués à se relever. La plupart avaient repris le combat vers les ennemis qui avançaient inexorablement vers la maison où se trouvait Zero.
Ce dernier tirait toutes ses munitions sur la tête du monstre, mais e dernier n'avait l'air de n'éprouver rien d'autre que de la colère.
Ils étaient à présent devant la porte de la maison et frappaient avec leurs têtes sur le bois pour le faire céder.
« Aidez moi ! Cria Zéro. Il faut une puissance de feu assez grande pour le tuer !
-Sortez vos grenades ! Cria un autre soldat. »
Tous se ruèrent par terre ou sur leurs sacoches pour récupérer leurs grenades incendiaires ou à fragmentation.
« Maintenant ! Cria Zéro du plus fort qu'il pût. »
Les soldats jetèrent tous en même temps leurs grenades. Léon et Vector jetèrent les deux. La plupart des projectiles atterrirent à plus de trois mètres du monstre. Tout le monde se jeta à terre et se boucha les oreilles.
Une formidable explosion se produit et chacun senti le sol vibrer sous la puissance du choc. Ils se relevèrent tout en se protégeant des débris calcinés de chair qui retombaient sur eux. Zero vit de sa fenêtre qu'ils avaient réussit à exploser le monstre : plus aucune vie ne se dégageait du monceau de bouillie informe qui avait été une horde de monstres, et tous les fils invisibles qui activaient les zombies furent coupés simultanément.
« Allo ? Allo ? Communication rétablie ! Hein ? L'ennemi à été anéanti ! S'écria Nyla
-On sait, on sait grommela Vector tandis qu'il se relevait du sol poussiéreux. »
Zéro lâcha ses armes et se rua sur le sol, où il fit à nouveau ses signes étranges.
Deux nouveaux camions arrivèrent, et Marshall sortit de l'arrière de l'un d'eux.
« Il s'est passé quoi ? Pourquoi on a perdu la communication ? Dit-il à l'intention du groupe.
-Je sais pas, répondit l'un des militaires, on a entendu un bruit aiguë, tout le monde s'est rué à terre tellement le son était fort. J'avais l'impression que ma tête allait exploser ! »
Marshall grommela.
« Bon, peu importe. Ramassez toutes les armes et montez dans les camions, on a peu de temps et je vous parlerai plus tard. »
Léon se baissa et commença à soulever le cadavre de Marcel, les larmes aux yeux. Marshal vint près de lui et lui toucha l'épaule.
« T'en fais pas garçon, il est heureux là où il est. Il a quitté l'horreur de ce monde. Je suis désolé, mais tu vas devoir le laisser ici, nous ne pouvons pas traiter les morts comme des humains dans une situation pareille. Si tu as besoin de parler, tu peux t'adresser à moi. »
Puis il se releva et alla lui aussi charger les armes tombées à terre dans le camion. C'est un homme étrange, pensa Léon. Tantôt il était un général de guerre intransigeant, tantôt il faisait preuve d'un humaniste incroyable. Cet homme avait l'air incroyable.
Léon se releva difficilement et regarda le corps de son ami pour une dernière fois. Marshall avait raison, ça n'est pas une si mauvaise chose de quitter un monde pareil. Puis il se retourna, sans avoir pu dire au revoir à son meilleur ami d'enfance.


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