Note de la fic :
Publié le 30/05/2010 à 18:50:43 par Calmacil
« Groupes un, deux, trois et quatre, vous irez aux endroits désignés et ferez un état des lieux. Je compte sur vous pour revenir en vie, annonça Marshall, dans la salle de conférence.
-Bonne chance, Zéro, dit Léon en tapant dans le dos du Ninja. »
Ce dernier resta muet, se leva et sortit de l'avion, en compagnie des autres personnes de son groupe. Il monta ensuite dans un camion blindé, une fois qu'il fût entièrement équipé.
Cela faisait à présent deux heures qu'ils étaient arrivés à l'aéroport et qu'ils avaient investi les lieux. Comme au Caire, l'aéroport avait permis de sécuriser de nombreux civils et militaires. Cependant les alentours n'avaient étés que maigrement renforcés par des lignes de grillages plutôt dérisoires.
Les satellites avaient fourni une image très précise du pays où se trouvaient quatre tâches rouges dans un rayon de trois-cent kilomètres de l'aéroport, indiquant qu'une masse importante de zombies s'y trouvait.
Le reste des troupes allait rester à l'aéroport, en attendant un signal positif ou négatif de ceux qui étais partis en vadrouille. Ils ne pouvaient absolument rien décider entre temps, et seul le hasard déciderait des éléments qui en découleraient.
« Karl, je cherche Karl, où est-il ?! Cria James, toujours en état de choc. »
Un militaire fit signe de le suivre, et partirent au pas de course à sa rencontre. Une fois dans le bâtiment de recherche scientifique, James déferla dans la salle, essoufflé.
« Karl ! »
Le scientifique, inquiété, s'approcha du militaire.
« Re-regardez ceci ! Balbutia-t-il. »
En voyant les documents tachés de sang à demi séché, Karl commença à s'inquiéter.
« Doucement, commencez par le début, que s'est-il passé ? Demanda-t-il en essayant de calmer James.
-Les... Les autres ! Nous avons découvert une trappe dans la maison du vieil ermite ! C'était un piège ! Je suis le seul survivant, les autres ont étés... Infectés, je crois ! »
Tous ceux qui avaient entendu leur conversation se retournèrent vers le soldat, intrigués.
« Nous avons trouvé ceci ! Continua-t-il en tendant les documents à Karl. »
Le scientifique prit les documents sanglants et les examina. Il les posa ensuite sur une table à proximité, et se retourna vers James.
« Mais pour le moment, il y a plus important, lui dit-il. Tu dois retourner sur place et t'assurer que rien de grave n'est arrivé. »
James acquiesça et sorti de la salle dans le but de recruter quelques soldats qui l'accompagneraient.
Marshall activa le récepteur radio.
« Groupe deux, aucune trace de Patrick, revenons à la base. Je répète, revenons à la base.
-Roger, répondit Marshall. »
Puis il le raccrocha.
« Bon sang, déclara-t-il à son assistant, aucune trace de Patrick. Le groupe un et quatre sont revenus... maintenant le groupe deux.
-Le Canada est vaste, lui répondit-il, nous pourrions passer des semaines à le chercher...
-Et c'est une idée que je n'aime pas, mais à laquelle je vais devoir m'habituer, conclut-il. »
Il retourna à son bureau et se concentra sur sa grille de mots-croisés.
« Comment pouvez-vous jouer à une truc pareil dans des moments pareils, s'étonna le technicien.
-Question d'habitude. A force de gérer des situations extrêmes, elles deviennent banales. »
Le pilote de l'un des avions rentra dans la pièce.
« Marshall, le ciel se couvre. On va se taper une sacrée saucée. On ne voit presque plus le soleil.
-Hum, ça risque d'être embêtant pour le groupe trois. Nous devrions redoubler de vigilance.
-Autre chose m'inquiète : Si les nuages restent aussi denses, nous ne pourrons plus décoller, ou tout du moins pas sans risques.
-Bah... C'est un détail, ils seront partis d'ici à ce qu'on aura exterminé Patrick.
-Justement, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis que l'épidémie s'est déclarée, le temps s'est dégradé lentement de jours en jours... Ça a quelque chose de surnaturel.
-Intéressant. Nous verrons bien. De toute façon, nous avons une mission à accomplir pour le moment. Laissez-moi à présent. »
Le pilote salua Marshall et se retira.
Le groupe passa la nuit dans l'aéroport, sans aucune nouvelle du groupe trois. Au petit matin cependant, la radio sonna et Marshall se réveilla d'urgence pour écouter la communication.
« Ici le groupe trois. Nous n'avons rien trouvé. Nous rentrons à la base, je répète, nous rentrons à la base. »
Marshall soupira.
« Bien reçu, répondit-il. »
Il fit alors réveiller les groupes cinq, six et sept, et leur demanda d'aller sur le champ en mission à des endroits désignés. Une heure plus tard, alors que les trois groupes furent partis, Marshall retourna se reposer.
Le lendemain, la lassitude s'installa dans le campement. Zéro était revenu sans problème.
« Alors, raconte-nous ta petite excursion, demanda Vector, un sourire aux lèvres.
-Ca n'a rien d'intéressant, répondit Zéro. En dehors, tout n'est que chaos. Nous n'avons rencontré aucune personne vivante, seulement des loques humaines qui erraient à la recherche de chair fraîche. Les villes que nous avons rencontrés sont abandonnées, des vitres sont toutes explosées... C'est le chaos.
-Au fait les gars, vous êtes au courant ? Demanda Luke à l'intention de Vector et Léon. Les groupes cinq, six et sept sont partis ce matin, très tôt. Si ils reviennent bredouille, ça sera à nous d'y aller... »
Léon, songeur, essaya de visualiser le chaos dont parlait Zéro.
Un militaire rentra dans leur chambre.
« Léon... C'est toi ? Tu as un appel. »
Il se leva de son lit, mit ses bottes et suivit l'homme, qui le conduisit dans une pièce visiblement réservée au conversations téléphoniques.
Au bout du fil, c'était Nyla, qui parlait d'une voix mal assurée.
« Léon, c'est moi. J'ai une question à te poser.
-Vas-y, c'est pas le temps qui manque ici, répondit-il avec humour.
-Tu... Savais que Marcel allait mourir ? »
Il repensa à son rêve qu'il avait fait dans la voiture, alors qu'ils allaient en direction du sanctuaire où se trouvait Sasuke. Le temps de réfléchir, il laissa un petit blanc qui lui fût fatal.
« -Comment j'aurais pût ? Cette question est bizarre.
-J'y crois pas... Tu savais ? Tu savais qu'il allait mourir et tu l'as envoyé au combat ? Sans même le retenir ?
-Mais enfin ! Je viens de te dire que ce que tu dis est totalement absurde...
-Tais-toi ! J'ai bien compris que tu as hésité avant de me répondre. Tu me dégoûtes !
-Arrête ! Tais-toi ! Tu ne sais rien, alors arrête d'affirmer ce genre de choses.
-Tu es un monstre, comment peux-tu encourager tes amis à aller se battre tout en sachant qu'ils mourront ?!
-Et comment sais-tu ça ? Demanda Léon en essayant de contenir difficilement sa colère. »
Nyla se calma elle aussi, essayant de déterminer si elle devait le lui dire ou non.
«-Crois-le ou non, c'était dans un rêve. »
Léon pensa immédiatement aux multiples rêves qu'il avait fait, où il avait lui aussi entendu une voix, celle du vieil ermite.
« Ecoute, ce n'est pas...
-Tais-toi. Je ne plus confiance en toi, sale malade mental. Ta petite aventure que tu as commencé il y a deux ans t'as complètement bousillé le cerveau. Ne m'adresse plus jamais la parole ! »
Sur ce, elle raccrocha. Léon s'affaissa dans son siège et posa le téléphone sur son socle. Il se leva quelques minutes plus tard, l'esprit complètement embrouillé par ses multiples pensées.
« Impossible, pensa-t-il, seul le vieil ermite à pu lui dire une chose pareille... Mais pourquoi ? Pourquoi semer le trouble parmi le groupe ? Et pourquoi ne pas les aider à retrouver Patrick ? »
Il commençait à remettre en cause les bases de sa quête qui lui avait été confié.
-Bonne chance, Zéro, dit Léon en tapant dans le dos du Ninja. »
Ce dernier resta muet, se leva et sortit de l'avion, en compagnie des autres personnes de son groupe. Il monta ensuite dans un camion blindé, une fois qu'il fût entièrement équipé.
Cela faisait à présent deux heures qu'ils étaient arrivés à l'aéroport et qu'ils avaient investi les lieux. Comme au Caire, l'aéroport avait permis de sécuriser de nombreux civils et militaires. Cependant les alentours n'avaient étés que maigrement renforcés par des lignes de grillages plutôt dérisoires.
Les satellites avaient fourni une image très précise du pays où se trouvaient quatre tâches rouges dans un rayon de trois-cent kilomètres de l'aéroport, indiquant qu'une masse importante de zombies s'y trouvait.
Le reste des troupes allait rester à l'aéroport, en attendant un signal positif ou négatif de ceux qui étais partis en vadrouille. Ils ne pouvaient absolument rien décider entre temps, et seul le hasard déciderait des éléments qui en découleraient.
« Karl, je cherche Karl, où est-il ?! Cria James, toujours en état de choc. »
Un militaire fit signe de le suivre, et partirent au pas de course à sa rencontre. Une fois dans le bâtiment de recherche scientifique, James déferla dans la salle, essoufflé.
« Karl ! »
Le scientifique, inquiété, s'approcha du militaire.
« Re-regardez ceci ! Balbutia-t-il. »
En voyant les documents tachés de sang à demi séché, Karl commença à s'inquiéter.
« Doucement, commencez par le début, que s'est-il passé ? Demanda-t-il en essayant de calmer James.
-Les... Les autres ! Nous avons découvert une trappe dans la maison du vieil ermite ! C'était un piège ! Je suis le seul survivant, les autres ont étés... Infectés, je crois ! »
Tous ceux qui avaient entendu leur conversation se retournèrent vers le soldat, intrigués.
« Nous avons trouvé ceci ! Continua-t-il en tendant les documents à Karl. »
Le scientifique prit les documents sanglants et les examina. Il les posa ensuite sur une table à proximité, et se retourna vers James.
« Mais pour le moment, il y a plus important, lui dit-il. Tu dois retourner sur place et t'assurer que rien de grave n'est arrivé. »
James acquiesça et sorti de la salle dans le but de recruter quelques soldats qui l'accompagneraient.
Marshall activa le récepteur radio.
« Groupe deux, aucune trace de Patrick, revenons à la base. Je répète, revenons à la base.
-Roger, répondit Marshall. »
Puis il le raccrocha.
« Bon sang, déclara-t-il à son assistant, aucune trace de Patrick. Le groupe un et quatre sont revenus... maintenant le groupe deux.
-Le Canada est vaste, lui répondit-il, nous pourrions passer des semaines à le chercher...
-Et c'est une idée que je n'aime pas, mais à laquelle je vais devoir m'habituer, conclut-il. »
Il retourna à son bureau et se concentra sur sa grille de mots-croisés.
« Comment pouvez-vous jouer à une truc pareil dans des moments pareils, s'étonna le technicien.
-Question d'habitude. A force de gérer des situations extrêmes, elles deviennent banales. »
Le pilote de l'un des avions rentra dans la pièce.
« Marshall, le ciel se couvre. On va se taper une sacrée saucée. On ne voit presque plus le soleil.
-Hum, ça risque d'être embêtant pour le groupe trois. Nous devrions redoubler de vigilance.
-Autre chose m'inquiète : Si les nuages restent aussi denses, nous ne pourrons plus décoller, ou tout du moins pas sans risques.
-Bah... C'est un détail, ils seront partis d'ici à ce qu'on aura exterminé Patrick.
-Justement, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis que l'épidémie s'est déclarée, le temps s'est dégradé lentement de jours en jours... Ça a quelque chose de surnaturel.
-Intéressant. Nous verrons bien. De toute façon, nous avons une mission à accomplir pour le moment. Laissez-moi à présent. »
Le pilote salua Marshall et se retira.
Le groupe passa la nuit dans l'aéroport, sans aucune nouvelle du groupe trois. Au petit matin cependant, la radio sonna et Marshall se réveilla d'urgence pour écouter la communication.
« Ici le groupe trois. Nous n'avons rien trouvé. Nous rentrons à la base, je répète, nous rentrons à la base. »
Marshall soupira.
« Bien reçu, répondit-il. »
Il fit alors réveiller les groupes cinq, six et sept, et leur demanda d'aller sur le champ en mission à des endroits désignés. Une heure plus tard, alors que les trois groupes furent partis, Marshall retourna se reposer.
Le lendemain, la lassitude s'installa dans le campement. Zéro était revenu sans problème.
« Alors, raconte-nous ta petite excursion, demanda Vector, un sourire aux lèvres.
-Ca n'a rien d'intéressant, répondit Zéro. En dehors, tout n'est que chaos. Nous n'avons rencontré aucune personne vivante, seulement des loques humaines qui erraient à la recherche de chair fraîche. Les villes que nous avons rencontrés sont abandonnées, des vitres sont toutes explosées... C'est le chaos.
-Au fait les gars, vous êtes au courant ? Demanda Luke à l'intention de Vector et Léon. Les groupes cinq, six et sept sont partis ce matin, très tôt. Si ils reviennent bredouille, ça sera à nous d'y aller... »
Léon, songeur, essaya de visualiser le chaos dont parlait Zéro.
Un militaire rentra dans leur chambre.
« Léon... C'est toi ? Tu as un appel. »
Il se leva de son lit, mit ses bottes et suivit l'homme, qui le conduisit dans une pièce visiblement réservée au conversations téléphoniques.
Au bout du fil, c'était Nyla, qui parlait d'une voix mal assurée.
« Léon, c'est moi. J'ai une question à te poser.
-Vas-y, c'est pas le temps qui manque ici, répondit-il avec humour.
-Tu... Savais que Marcel allait mourir ? »
Il repensa à son rêve qu'il avait fait dans la voiture, alors qu'ils allaient en direction du sanctuaire où se trouvait Sasuke. Le temps de réfléchir, il laissa un petit blanc qui lui fût fatal.
« -Comment j'aurais pût ? Cette question est bizarre.
-J'y crois pas... Tu savais ? Tu savais qu'il allait mourir et tu l'as envoyé au combat ? Sans même le retenir ?
-Mais enfin ! Je viens de te dire que ce que tu dis est totalement absurde...
-Tais-toi ! J'ai bien compris que tu as hésité avant de me répondre. Tu me dégoûtes !
-Arrête ! Tais-toi ! Tu ne sais rien, alors arrête d'affirmer ce genre de choses.
-Tu es un monstre, comment peux-tu encourager tes amis à aller se battre tout en sachant qu'ils mourront ?!
-Et comment sais-tu ça ? Demanda Léon en essayant de contenir difficilement sa colère. »
Nyla se calma elle aussi, essayant de déterminer si elle devait le lui dire ou non.
«-Crois-le ou non, c'était dans un rêve. »
Léon pensa immédiatement aux multiples rêves qu'il avait fait, où il avait lui aussi entendu une voix, celle du vieil ermite.
« Ecoute, ce n'est pas...
-Tais-toi. Je ne plus confiance en toi, sale malade mental. Ta petite aventure que tu as commencé il y a deux ans t'as complètement bousillé le cerveau. Ne m'adresse plus jamais la parole ! »
Sur ce, elle raccrocha. Léon s'affaissa dans son siège et posa le téléphone sur son socle. Il se leva quelques minutes plus tard, l'esprit complètement embrouillé par ses multiples pensées.
« Impossible, pensa-t-il, seul le vieil ermite à pu lui dire une chose pareille... Mais pourquoi ? Pourquoi semer le trouble parmi le groupe ? Et pourquoi ne pas les aider à retrouver Patrick ? »
Il commençait à remettre en cause les bases de sa quête qui lui avait été confié.
Commentaires
- DoublePatte
31/05/2010 à 17:44:09
C'est génial !
(J'ai pas lu, mais je vais m'y mettre )