Note de la fic :
Publié le 31/05/2010 à 16:31:39 par Calmacil
« Compris. Nous vous attendons. »
Marshall éteignit le récepteur radio et se tourna vers le météorologue qui venait de rentrer dans la pièce.
« Les groupes n'ont rien trouvé, constata Marshall, je commence sérieusement à devenir nerveux.
-Monsieur, j'ai quelque chose à vous demander.
-Allez-y.
-Nous pourrions refaire une nouvelle carte du pays, plus précise.
-Tss. En quoi cela nous arrangerait-t-il ?
-Il est probable, monsieur, que les masses de zombies se soient déplacés depuis le dernier scan que nous avons fait.
-Faites donc. Nous enverrons les prochains groupes dès que vous nous aurez fourni cette carte. »
Puis il invita l'homme à sortir de la pièce, et s'assit sur son fauteuil, songeur.
« Bon sang, se dit-il en regardant par le hublot, on ne voit même pas à cinquante mètres devant nous. J'espère que ça va vite se dégager... »
James avait fait venir une vingtaine d'hommes dans sa courte expédition. Alors qu'ils avaient atterrit au sommet du mont et qu'ils débarquaient, Jin, un des soldats, pointa le sol du doigt.
« Regardez ! S'exclama-t-il. »
La pureté de la neige avait été souillée par des traces de pas mêlées à du sang. A en juger par leur nombre, c'était une dizaine d'individus infectés qui s'étaient éparpillés dans la nature.
« Et merde, pesta James, ils se sont faits infecter. »
Il se retourna et monta sur le siège du copilote de l'hélicoptère de transport, tout en pianotant sur les touches du tableau de bord.
« Ici unité chargée de vérifier l'état des lieux autour du mont Fuji. Nous nécessitons d'urgence un scan de la région, je répète, nous avons besoin d'un scan viral de la région.
-Roger, répondit l'homme à l'autre bout du fil. »
Il fit signe aux autres soldats d'embarquer, puis il décolèrent à nouveau.
« Survolez les alentours en attendant le scan, on va déjà essayer de les repérer de vue. »
Le pilote décolla. Alors qu'ils redescendaient les pentes du mont, ils reçurent l'image peu détaillée fournie par le satellite. James la scruta attentivement. La ville voisine, qui avait été faiblement ré-habitée depuis qu'ils avaient éradiqué l'épidémie au Japon, était parasitée par dix tâches rouges.
« Pilote, descendez plus vite ! Si l'épidémie se propage à nouveau, nous sommes foutus ! »
Il se tourna ensuite vers les soldats qui étaient assis à l'arrière de l'appareil.
« Ils sont en ville depuis peu, nous pouvons encore endiguer l'épidémie ! Jin et Kyle, allez sur les tourelles et tirez dès que vous en repérez-un Les autres, démerdez-vous pour tirer et les tuer !
-Compris ! Répondirent-ils simultanément. »
Le pilote fit descendre l'hélicoptère à nouveau. Ils étaient à présent à une dizaine de mètres de hauteur au dessus de la ville. Un des soldats cria en pointant les rues du doigt :
« Regardez ! »
Tous se mirent à regarder à droite de l'appareil, et constatèrent avec horreur que l'épidémie était belle et bien repartie. Ils voyaient des hommes et des femmes courir dans les rues, des morts-vivants éviscérant des cadavres sur le sol. Ils en eurent des frissons.
Les deux soldats qui étaient aux tourelles se mirent à tirer inconsciemment dans le tas, sans prendre le temps de dissocier les zombies des individus sains.
Cependant, au bout d'une demi-heure de tir à vue, James se retourna vers l'équipage.
« Arrêtez ! Ca suffit. Nous ne sommes pas en mesure de les éliminer, et nous ne sommes pas assez nombreux et armées pour effectuer une attaque au sol. Nous retournons à la base.
-Mais, Lieutenant ! Ces civils sont en train de se faire bouffer sous nos yeux, objecta un des soldats, épouvanté.
-Ne discute-pas, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre des effectifs inutilement ! Pilote, rentrez à la base ! »
Le pilote acquiesça et fit virer l'appareil.
Karl était dans son bureau, une loupe à la main, en train de lire les documents que James avait ramené. C'était des manuscrits, quelquefois illustrés par des articles de journaux, qui parlait tous de l'épidémie et des greffés. La quantité d'information était étonnante, mais il aurait fallu tous les autres documents en main plutôt qu'une simple poignée pour pouvoir en tirer de bonnes conclusions.
Il trouva cependant un document qui l'intrigua. Ce dernier parlait d'une personne, sans jamais la nommer précisément. Il relu plusieurs fois le passage, sans jamais comprendre de quoi il s'agissait. La fin était arrachée, et le reste était presque illisible à cause du sang séché. Il relu à voix haute, afin de tenter de saisir une nouvelle fois le sens des mots.
« ...à chaque catastrophe, un être est capable de contrer les faits, aussi puissants soient-ils, pour déjouer la destruction et ainsi refaire le monde à son image. Si cela s'avère vrai dans tous les cas, alors je dois trouver une personne ou une entité au pouvoir immense qui serait capable de faire échouer la Purification... »
Il y avait, collé à cette feuille, plusieurs articles de journaux découpés, parlant d'hommes ou de femmes ayant sauvé un groupe de personne d'une catastrophe, où ayant échappé miraculeusement à la mort.
« ... Il me reste un espoir. Ces personnes ne doivent pas être normales. Elles doivent dégager une aura particulière, avoir une âme plus grande que les autres, cette anormalité, ce destin exceptionnel pourrait même être inscrit dans le code génétique ? Prochaine étape : trouver l'élu qui serait capable d'enrayer la Purification. Peut-être est-ce moi ? Peut-être n'existe-t-il pas ? »
S'ensuivaient ensuite des noms et prénoms lambdas sans aucune cohérence, et même des adresses ou toutes autres notes diverses. Et le document s'arrêtait là.
Karl se leva, nerveux, puis frappa son bureau d'un grand coup de poing.
« C'est à n'y rien comprendre ! Qui est l'élu qui doit sauver la catastrophe ? Cria-t-il. »
Il repensa instinctivement à Léon. Ses yeux s'écarquillèrent alors.
« Léon... La purification, l'élu, la catastrophe, l'épidémie, le vieil ermite... Quel est le lien entre tous ces éléments ? »
Il eut soudain un déclic.
« Mais bien sûr ! J'ai compris ce que cherchait à faire le vieil ermite ! »
Il se réinstalla à son bureau, et relu une nouvelle fois les documents, bien décidé à vérifier son hypothèse.
Le météorologue rentra en trombe dans le bureau de Marshall, l'air complètement apeuré.
« Marshall ! C'est une catastrophe ! Cria-t-il. »
Ce dernier se leva et alla à sa rencontre. Le météorologue lui tendit une feuille plastifiée. Le militaire la prit et lu le document qui semblait être une carte du virus.
« Impossible ! Comment se sont-ils déplacés aussi vite ! »
Sans dire un mot de plus, il se retourna et alla près du poste radio. Il enclencha deux interrupteurs et porta le micro à sa bouche. Il appuya ensuite sur un énorme bouton rouge. C'est alors que tout l'avion se mit à clignoter d'une lueur rougeâtre.
« A toutes les unités, alerte niveau maximal. Equipez vous immédiatement de vos armes et combinaisons. Tenez vous à l'extérieur des tentes et des avions, attendez les ordres. »
Puis il sorti en trombe de son bureau en bousculant le météorologue. Il accosta alors son assistant.
« Mais enfin Marshall ! Que se passe-t-il ? »
Il lui mit la carte sous les yeux.
« Nous venons d'obtenir cette carte virale des alentours. Nous sommes ici, dit-il en désignant un endroit de la carte. »
Oui, et alors.
« Alors vous voyez cette tache rouge dix fois plus grande que l'aéroport ? »
Le visage de son assistant se crispa.
« Ce sont les zombies, continua-t-il lentement. »
Marshall éteignit le récepteur radio et se tourna vers le météorologue qui venait de rentrer dans la pièce.
« Les groupes n'ont rien trouvé, constata Marshall, je commence sérieusement à devenir nerveux.
-Monsieur, j'ai quelque chose à vous demander.
-Allez-y.
-Nous pourrions refaire une nouvelle carte du pays, plus précise.
-Tss. En quoi cela nous arrangerait-t-il ?
-Il est probable, monsieur, que les masses de zombies se soient déplacés depuis le dernier scan que nous avons fait.
-Faites donc. Nous enverrons les prochains groupes dès que vous nous aurez fourni cette carte. »
Puis il invita l'homme à sortir de la pièce, et s'assit sur son fauteuil, songeur.
« Bon sang, se dit-il en regardant par le hublot, on ne voit même pas à cinquante mètres devant nous. J'espère que ça va vite se dégager... »
James avait fait venir une vingtaine d'hommes dans sa courte expédition. Alors qu'ils avaient atterrit au sommet du mont et qu'ils débarquaient, Jin, un des soldats, pointa le sol du doigt.
« Regardez ! S'exclama-t-il. »
La pureté de la neige avait été souillée par des traces de pas mêlées à du sang. A en juger par leur nombre, c'était une dizaine d'individus infectés qui s'étaient éparpillés dans la nature.
« Et merde, pesta James, ils se sont faits infecter. »
Il se retourna et monta sur le siège du copilote de l'hélicoptère de transport, tout en pianotant sur les touches du tableau de bord.
« Ici unité chargée de vérifier l'état des lieux autour du mont Fuji. Nous nécessitons d'urgence un scan de la région, je répète, nous avons besoin d'un scan viral de la région.
-Roger, répondit l'homme à l'autre bout du fil. »
Il fit signe aux autres soldats d'embarquer, puis il décolèrent à nouveau.
« Survolez les alentours en attendant le scan, on va déjà essayer de les repérer de vue. »
Le pilote décolla. Alors qu'ils redescendaient les pentes du mont, ils reçurent l'image peu détaillée fournie par le satellite. James la scruta attentivement. La ville voisine, qui avait été faiblement ré-habitée depuis qu'ils avaient éradiqué l'épidémie au Japon, était parasitée par dix tâches rouges.
« Pilote, descendez plus vite ! Si l'épidémie se propage à nouveau, nous sommes foutus ! »
Il se tourna ensuite vers les soldats qui étaient assis à l'arrière de l'appareil.
« Ils sont en ville depuis peu, nous pouvons encore endiguer l'épidémie ! Jin et Kyle, allez sur les tourelles et tirez dès que vous en repérez-un Les autres, démerdez-vous pour tirer et les tuer !
-Compris ! Répondirent-ils simultanément. »
Le pilote fit descendre l'hélicoptère à nouveau. Ils étaient à présent à une dizaine de mètres de hauteur au dessus de la ville. Un des soldats cria en pointant les rues du doigt :
« Regardez ! »
Tous se mirent à regarder à droite de l'appareil, et constatèrent avec horreur que l'épidémie était belle et bien repartie. Ils voyaient des hommes et des femmes courir dans les rues, des morts-vivants éviscérant des cadavres sur le sol. Ils en eurent des frissons.
Les deux soldats qui étaient aux tourelles se mirent à tirer inconsciemment dans le tas, sans prendre le temps de dissocier les zombies des individus sains.
Cependant, au bout d'une demi-heure de tir à vue, James se retourna vers l'équipage.
« Arrêtez ! Ca suffit. Nous ne sommes pas en mesure de les éliminer, et nous ne sommes pas assez nombreux et armées pour effectuer une attaque au sol. Nous retournons à la base.
-Mais, Lieutenant ! Ces civils sont en train de se faire bouffer sous nos yeux, objecta un des soldats, épouvanté.
-Ne discute-pas, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre des effectifs inutilement ! Pilote, rentrez à la base ! »
Le pilote acquiesça et fit virer l'appareil.
Karl était dans son bureau, une loupe à la main, en train de lire les documents que James avait ramené. C'était des manuscrits, quelquefois illustrés par des articles de journaux, qui parlait tous de l'épidémie et des greffés. La quantité d'information était étonnante, mais il aurait fallu tous les autres documents en main plutôt qu'une simple poignée pour pouvoir en tirer de bonnes conclusions.
Il trouva cependant un document qui l'intrigua. Ce dernier parlait d'une personne, sans jamais la nommer précisément. Il relu plusieurs fois le passage, sans jamais comprendre de quoi il s'agissait. La fin était arrachée, et le reste était presque illisible à cause du sang séché. Il relu à voix haute, afin de tenter de saisir une nouvelle fois le sens des mots.
« ...à chaque catastrophe, un être est capable de contrer les faits, aussi puissants soient-ils, pour déjouer la destruction et ainsi refaire le monde à son image. Si cela s'avère vrai dans tous les cas, alors je dois trouver une personne ou une entité au pouvoir immense qui serait capable de faire échouer la Purification... »
Il y avait, collé à cette feuille, plusieurs articles de journaux découpés, parlant d'hommes ou de femmes ayant sauvé un groupe de personne d'une catastrophe, où ayant échappé miraculeusement à la mort.
« ... Il me reste un espoir. Ces personnes ne doivent pas être normales. Elles doivent dégager une aura particulière, avoir une âme plus grande que les autres, cette anormalité, ce destin exceptionnel pourrait même être inscrit dans le code génétique ? Prochaine étape : trouver l'élu qui serait capable d'enrayer la Purification. Peut-être est-ce moi ? Peut-être n'existe-t-il pas ? »
S'ensuivaient ensuite des noms et prénoms lambdas sans aucune cohérence, et même des adresses ou toutes autres notes diverses. Et le document s'arrêtait là.
Karl se leva, nerveux, puis frappa son bureau d'un grand coup de poing.
« C'est à n'y rien comprendre ! Qui est l'élu qui doit sauver la catastrophe ? Cria-t-il. »
Il repensa instinctivement à Léon. Ses yeux s'écarquillèrent alors.
« Léon... La purification, l'élu, la catastrophe, l'épidémie, le vieil ermite... Quel est le lien entre tous ces éléments ? »
Il eut soudain un déclic.
« Mais bien sûr ! J'ai compris ce que cherchait à faire le vieil ermite ! »
Il se réinstalla à son bureau, et relu une nouvelle fois les documents, bien décidé à vérifier son hypothèse.
Le météorologue rentra en trombe dans le bureau de Marshall, l'air complètement apeuré.
« Marshall ! C'est une catastrophe ! Cria-t-il. »
Ce dernier se leva et alla à sa rencontre. Le météorologue lui tendit une feuille plastifiée. Le militaire la prit et lu le document qui semblait être une carte du virus.
« Impossible ! Comment se sont-ils déplacés aussi vite ! »
Sans dire un mot de plus, il se retourna et alla près du poste radio. Il enclencha deux interrupteurs et porta le micro à sa bouche. Il appuya ensuite sur un énorme bouton rouge. C'est alors que tout l'avion se mit à clignoter d'une lueur rougeâtre.
« A toutes les unités, alerte niveau maximal. Equipez vous immédiatement de vos armes et combinaisons. Tenez vous à l'extérieur des tentes et des avions, attendez les ordres. »
Puis il sorti en trombe de son bureau en bousculant le météorologue. Il accosta alors son assistant.
« Mais enfin Marshall ! Que se passe-t-il ? »
Il lui mit la carte sous les yeux.
« Nous venons d'obtenir cette carte virale des alentours. Nous sommes ici, dit-il en désignant un endroit de la carte. »
Oui, et alors.
« Alors vous voyez cette tache rouge dix fois plus grande que l'aéroport ? »
Le visage de son assistant se crispa.
« Ce sont les zombies, continua-t-il lentement. »