Note de la fic :
Publié le 04/06/2010 à 21:44:26 par Calmacil
« Excusez-moi... J'ai une simple question à vous poser.
-Vas-y, mais rapidement, je suis en plein travail moi.
-Y aurait-il la possibilité de partir voir ma famille, en France ? »
L'homme éclata de rire.
« Non gamine, c'est impossible, nous ne pouvons pas gérer ce genre de choses. Peut-être qu'ailleurs dans le pays il y a des avions en direction de la France, qui sait... »
Puis il repartit en direction d'un des avions entreposés dans le hangar, une grosse caisse à la main. Nyla, énervée par l'air moqueur du gaillard, se dirigea fermement vers ses quartiers. Elle rentra dans la chambre, sans frapper, en ignorant Evy qui se prélassait dans son lit.
Elle se dépêcha de mettre quelques-une de ses affaires dans son sac de voyage, sans oublier le Katana qu'elle avait acheté innocemment.
« Hey Nyla, il se passe quoi ? Demanda Evy
-Je fais mon sac. Je m'en vais de la base. Si je pars tout de suite je peux être à Tokyo dans la soirée.
-Hey attends tu déconnes ?
-Pas du tout, répondit-elle. J'en ait marre de cette ambiance de merde, avec tous ces militaires et cette histoire de virus. Si je suis venu ici, c'est simplement pour suivre mon meilleur ami. Et maintenant il est mort « pour la bonne cause », d'après Léon. Donc je n'ai plus rien à foutre ici. Je vais essayer de trouver un avion de retrouver mes parents en France.
-Mais t'es idiote ou quoi ? S'exclama Evy. »
La violence de l'insulte choqua Nyla.
« On se demande qui est l'idiote dans l'histoire, rétorqua-t-elle sur un ton de défi. Celle qui essaie de vivre une meilleure vie, ou la fille de militaire qui s'est fait lyncher par son père et qui noie sa souffrance dans de la mécanique. »
Evy lui attrapa le bras avec force.
« Écoute. Ne crois pas que dans une situation pareille tu sois en mesure de faire ce que tu veux. Tout le monde ici a perdu sa famille. Tout le monde ici est a bout, et essaye de garder son calme pour ne pas créer plus de problèmes qu'il n'y en a déjà. Alors t'es bien gentille avec tes rêves de fillettes, mais en dehors il y a une autre réalité. Et si ça se trouve, tous tes parents se sont fait exploser le crâne par la jolie troupe de mon père. »
Une fois qu'Evy eut finit de parler, Nyla entendit une voix parler dans sa tête. Exactement comme dans son rêve.
« Ne l'écoute pas, elle est folle. Elle est totalement désespérée à l'idée de te voir partir. Tu es sa seul amie. Et puis, je le sais moi, tes parents vont très bien. »
Nyla se stoppa, troublée par cette voix astrale qu'elle venait d'entendre. Evy le remarqua immédiatement à son air ébahit.
« Hey Nyla, t'es sûr que ça va ? »
Mais elle n'eut en réponse qu'un coup sec du bras.
« Lâche moi ! Je vais m'en aller, comme je l'ai prévu, et je vais m'en sortir. Je vais retrouver ma famille. »
Evy ne prononça pas un mot de plus et regarda son amie quitter la chambre, son barda sur les épaules. Au fond d'elle, elle se maudit d'avoir été aussi brutale et peu compréhensive. Mais elle se soulagea cependant en se disant qu'elle ne pourrait pas aller bien loin et qu'elle reviendrait rapidement ici.
Nyla, de son côté, se dirigea vers la grande porte principale du mur d'enceinte de la base. Des militaires l'arrêtèrent d'un geste de la main.
« Hey toi, tu vas où comme ça ?
-Je me casse. J'en ait marre de cet endroit.
-Hop hop hop, pourquoi ça ? Tu es parfaitement en sécurité ici, et une cinquième source de contamination a été détectée. »
Nyla, qui n'était pas au courant, hésita un instant, puis continua.
« Et alors ? Je suis libre de faire ce que je veux non ? Qu'est-ce que ça peut vous faire que je parte d'ici ? »
Les deux militaires se regardèrent.
« J'y vois pas d'objection... Après tout, elle sait à quoi s'en tenir dehors, dit l'un. »
L'autre acquiesça et alla lui ouvrir la porte. Une fois qu'elle fût de l'autre côté, ils claquèrent son énorme masse mécanique et réactivèrent le verrou.
Nyla était à présent de l'autre côté du mur d'enceinte, bien décidée à retourner auprès de sa famille.
Marshall enleva son casque et éteignit la radio. Il avait l'air chamboulé et évasif malgré la dure réalité qui régnait en dehors. Karl lui avait révélé des informations plutôt inquiétantes, qui relevaient à la limite du surnaturel. La « Purification » était d'après lui une opération de destruction de la race humaine qui ne pouvait être enrayée que par Léon en personne.
Il sortit de l'avion-cargo qui lui servait de petit base, et se dirigea au pas de course vers Léon, qui était plongé dans la bataille.
« Viens, j'ai à te parler. »
Il l'emmena dans une pièce quelconque vide, à l'abri des oreilles indiscrètes, et lui révéla rapidement l'ensemble des informations qu'il venait d'apprendre lui même de Karl Newman. Il dût même s'y reprendre à plusieurs reprises par moment, car Léon avait du mal à assimiler ce tissus de paroles improbables. Au bout d'une demi-heure, les deux hommes avaient totalement oublié la bataille qui faisait rage dehors.
« ? Et donc, tu dois faire extrêmement attention à toi. Il se peut que tu n'en finisse pas de souffrir, psychologiquement et physiquement... C'est même possible que quelqu'un soit chargé de te tuer. Tout ça à cause de ce vieux.
-C'est à peine croyable... Pensez-vous que ça soit vrai ? Demanda Léon.
-Je ne sais pas. Je me surprend moi-même à y croire. Mais c'est Karl en personne qui me l'a dit, et ce type n'est pas né de la dernière pluie. Crois-moi, il vaut mieux que tu restes sur tes gardes, je te le répètes, je ne suis pas superstitieux ni croyant, mais ça me ferait mal de constater que tout une race a été anéantie à cause de ma négligence.
-Compris, répondit Léon. »
Il parti de la pièce, son arme à la main, pensif. Il repensa progressivement à tout ce qu'il avait accomplit jusqu'à maintenant, et les nombreuses fois où il avait échappé à la mort. Il avait traversé la moitié de la planète à pied, il s'était jeté inconsciemment à l'assaut d'une troupe de zombies avec comme seule arme une épée, il avait obéit aveuglément à des ordres incohérents... Tout ce qu'il avait accomplit à présent n'était qu'un scénario mis en place par ce vieil homme, et dont la chute devait être sa propre mort.
Cependant, il relativisa. Si il était réellement un genre d'élu, alors rien ne pourrait l'arrêter. Et si il était encore vivant aujourd'hui, c'était parce que le scénario du vieil ermite n'avait pas fonctionné totalement.
Puis, il fût à nouveau face à la bataille, à l'extérieur, qui faisait rage. Il ne pensait à présent plus qu'à se venger. Venger d'un vieillard sénile qui avait scripté les deux dernières années de sa vie. Il voulait mettre détruire son plan de psychopathe et déguster la rage du vieil homme qui devait l'observer sous sa forme astrale, impuissant.
Cette dernière pensée le fit jubiler. Il courut alors jusqu'à Vector, à qui il déclara avec un large sourire :
« Mon gars, on va se les faire ces macchabées ! »
Son ami le regarda à son tour, intrigué par sa soudaine joie.
Cela faisait à présent une petite heure que la troupe s'était posée au pied du mont Fuji. James était chargé de commander les troupes au sol. Ils étaient soixante à s'être mobilisés. Il avait obtenu un scan de la ville, et ils allaient se diviser en petits groupes afin d'aller nettoyer les divers endroits indiqués.
James leva la main pour faire signe à ses compagnons de s'arrêter. Il leur désigna du doigt un snack-bar où se trouvaient quelques infectés en train de dévorer des cadavres. Absorbés par leur « délicieux » repas, ils n'avaient pas remarqués les militaires qui s'était déployés.
James, sans dire un mot, désigna huit de ses camarades et leur fit signe de se déployer furtivement sur le flanc est du snack. Il ordonna aux autres se le suivre sur le flanc ouest.
Après s'être assuré que les infectés ne les avaient toujours pas remarqués, il envoya un message radio.
« Trois, deux, un... On nettoie ! »
Un à un, les hommes se déployèrent sur le flanc nord du bâtiment, la façade qui était vitrée. Ils tirèrent alors tous ensemble des rafales de leurs fusils automatiques à travers la vitre pendant quelques minutes. Lorsque tout s'arrêta, les infectés étaient au sol, immobiles.
« Cible anéantie ! Confirma James. »
Puis, il appuya sur le bouton radio situé sous son casque.
« Ici Alpha. Cible anéantie. Je demande un rapport complet. »
Il reçut alors tour à tour des messages des autres groupes.
« Ici Tango. En approche de la cible.
-Ici Charlie, cible anéantie, en attente d'ordres.
-Charlie, ici Alpha. Regroupez-vous en GD27, nous vous attendons, ordonna James »
Puis, il se retourna vers les autres soldats.
« Bon, les gars, on a aucune réponse de Zoulou, déclara-t-il. On va attendre Charlie et on va se diriger vers le point qui leur était assigné. »
Ils s'assirent donc pour attendre. Ce fût seulement un quart d'heure plus tard qu'ils reçurent un nouveau message radio.
« Ici Charlie ! On a...
-Charlie ! Vous foutez quoi ? On vous attend, et on a pas le temps là ! Répondit James, énervé.
-On s'est fait prendre en embuscade ! Tous les autres du groupe sont morts, je suis le seul qui ait réussit à m'enfuir je... Je me suis pris une balle perdue dans la jambe...
-Déclinez votre position !
-Attendez, je sors ma carte. »
Par le biais de la radio, il entendit un étrange craquement de verre. Le soldat à l'autre bout du fil se mit à crier.
« Soldat ! Que se passe-t-il ? »
En réponse, il ne reçut que le bruit blanc de son oreillette.
-Vas-y, mais rapidement, je suis en plein travail moi.
-Y aurait-il la possibilité de partir voir ma famille, en France ? »
L'homme éclata de rire.
« Non gamine, c'est impossible, nous ne pouvons pas gérer ce genre de choses. Peut-être qu'ailleurs dans le pays il y a des avions en direction de la France, qui sait... »
Puis il repartit en direction d'un des avions entreposés dans le hangar, une grosse caisse à la main. Nyla, énervée par l'air moqueur du gaillard, se dirigea fermement vers ses quartiers. Elle rentra dans la chambre, sans frapper, en ignorant Evy qui se prélassait dans son lit.
Elle se dépêcha de mettre quelques-une de ses affaires dans son sac de voyage, sans oublier le Katana qu'elle avait acheté innocemment.
« Hey Nyla, il se passe quoi ? Demanda Evy
-Je fais mon sac. Je m'en vais de la base. Si je pars tout de suite je peux être à Tokyo dans la soirée.
-Hey attends tu déconnes ?
-Pas du tout, répondit-elle. J'en ait marre de cette ambiance de merde, avec tous ces militaires et cette histoire de virus. Si je suis venu ici, c'est simplement pour suivre mon meilleur ami. Et maintenant il est mort « pour la bonne cause », d'après Léon. Donc je n'ai plus rien à foutre ici. Je vais essayer de trouver un avion de retrouver mes parents en France.
-Mais t'es idiote ou quoi ? S'exclama Evy. »
La violence de l'insulte choqua Nyla.
« On se demande qui est l'idiote dans l'histoire, rétorqua-t-elle sur un ton de défi. Celle qui essaie de vivre une meilleure vie, ou la fille de militaire qui s'est fait lyncher par son père et qui noie sa souffrance dans de la mécanique. »
Evy lui attrapa le bras avec force.
« Écoute. Ne crois pas que dans une situation pareille tu sois en mesure de faire ce que tu veux. Tout le monde ici a perdu sa famille. Tout le monde ici est a bout, et essaye de garder son calme pour ne pas créer plus de problèmes qu'il n'y en a déjà. Alors t'es bien gentille avec tes rêves de fillettes, mais en dehors il y a une autre réalité. Et si ça se trouve, tous tes parents se sont fait exploser le crâne par la jolie troupe de mon père. »
Une fois qu'Evy eut finit de parler, Nyla entendit une voix parler dans sa tête. Exactement comme dans son rêve.
« Ne l'écoute pas, elle est folle. Elle est totalement désespérée à l'idée de te voir partir. Tu es sa seul amie. Et puis, je le sais moi, tes parents vont très bien. »
Nyla se stoppa, troublée par cette voix astrale qu'elle venait d'entendre. Evy le remarqua immédiatement à son air ébahit.
« Hey Nyla, t'es sûr que ça va ? »
Mais elle n'eut en réponse qu'un coup sec du bras.
« Lâche moi ! Je vais m'en aller, comme je l'ai prévu, et je vais m'en sortir. Je vais retrouver ma famille. »
Evy ne prononça pas un mot de plus et regarda son amie quitter la chambre, son barda sur les épaules. Au fond d'elle, elle se maudit d'avoir été aussi brutale et peu compréhensive. Mais elle se soulagea cependant en se disant qu'elle ne pourrait pas aller bien loin et qu'elle reviendrait rapidement ici.
Nyla, de son côté, se dirigea vers la grande porte principale du mur d'enceinte de la base. Des militaires l'arrêtèrent d'un geste de la main.
« Hey toi, tu vas où comme ça ?
-Je me casse. J'en ait marre de cet endroit.
-Hop hop hop, pourquoi ça ? Tu es parfaitement en sécurité ici, et une cinquième source de contamination a été détectée. »
Nyla, qui n'était pas au courant, hésita un instant, puis continua.
« Et alors ? Je suis libre de faire ce que je veux non ? Qu'est-ce que ça peut vous faire que je parte d'ici ? »
Les deux militaires se regardèrent.
« J'y vois pas d'objection... Après tout, elle sait à quoi s'en tenir dehors, dit l'un. »
L'autre acquiesça et alla lui ouvrir la porte. Une fois qu'elle fût de l'autre côté, ils claquèrent son énorme masse mécanique et réactivèrent le verrou.
Nyla était à présent de l'autre côté du mur d'enceinte, bien décidée à retourner auprès de sa famille.
Marshall enleva son casque et éteignit la radio. Il avait l'air chamboulé et évasif malgré la dure réalité qui régnait en dehors. Karl lui avait révélé des informations plutôt inquiétantes, qui relevaient à la limite du surnaturel. La « Purification » était d'après lui une opération de destruction de la race humaine qui ne pouvait être enrayée que par Léon en personne.
Il sortit de l'avion-cargo qui lui servait de petit base, et se dirigea au pas de course vers Léon, qui était plongé dans la bataille.
« Viens, j'ai à te parler. »
Il l'emmena dans une pièce quelconque vide, à l'abri des oreilles indiscrètes, et lui révéla rapidement l'ensemble des informations qu'il venait d'apprendre lui même de Karl Newman. Il dût même s'y reprendre à plusieurs reprises par moment, car Léon avait du mal à assimiler ce tissus de paroles improbables. Au bout d'une demi-heure, les deux hommes avaient totalement oublié la bataille qui faisait rage dehors.
« ? Et donc, tu dois faire extrêmement attention à toi. Il se peut que tu n'en finisse pas de souffrir, psychologiquement et physiquement... C'est même possible que quelqu'un soit chargé de te tuer. Tout ça à cause de ce vieux.
-C'est à peine croyable... Pensez-vous que ça soit vrai ? Demanda Léon.
-Je ne sais pas. Je me surprend moi-même à y croire. Mais c'est Karl en personne qui me l'a dit, et ce type n'est pas né de la dernière pluie. Crois-moi, il vaut mieux que tu restes sur tes gardes, je te le répètes, je ne suis pas superstitieux ni croyant, mais ça me ferait mal de constater que tout une race a été anéantie à cause de ma négligence.
-Compris, répondit Léon. »
Il parti de la pièce, son arme à la main, pensif. Il repensa progressivement à tout ce qu'il avait accomplit jusqu'à maintenant, et les nombreuses fois où il avait échappé à la mort. Il avait traversé la moitié de la planète à pied, il s'était jeté inconsciemment à l'assaut d'une troupe de zombies avec comme seule arme une épée, il avait obéit aveuglément à des ordres incohérents... Tout ce qu'il avait accomplit à présent n'était qu'un scénario mis en place par ce vieil homme, et dont la chute devait être sa propre mort.
Cependant, il relativisa. Si il était réellement un genre d'élu, alors rien ne pourrait l'arrêter. Et si il était encore vivant aujourd'hui, c'était parce que le scénario du vieil ermite n'avait pas fonctionné totalement.
Puis, il fût à nouveau face à la bataille, à l'extérieur, qui faisait rage. Il ne pensait à présent plus qu'à se venger. Venger d'un vieillard sénile qui avait scripté les deux dernières années de sa vie. Il voulait mettre détruire son plan de psychopathe et déguster la rage du vieil homme qui devait l'observer sous sa forme astrale, impuissant.
Cette dernière pensée le fit jubiler. Il courut alors jusqu'à Vector, à qui il déclara avec un large sourire :
« Mon gars, on va se les faire ces macchabées ! »
Son ami le regarda à son tour, intrigué par sa soudaine joie.
Cela faisait à présent une petite heure que la troupe s'était posée au pied du mont Fuji. James était chargé de commander les troupes au sol. Ils étaient soixante à s'être mobilisés. Il avait obtenu un scan de la ville, et ils allaient se diviser en petits groupes afin d'aller nettoyer les divers endroits indiqués.
James leva la main pour faire signe à ses compagnons de s'arrêter. Il leur désigna du doigt un snack-bar où se trouvaient quelques infectés en train de dévorer des cadavres. Absorbés par leur « délicieux » repas, ils n'avaient pas remarqués les militaires qui s'était déployés.
James, sans dire un mot, désigna huit de ses camarades et leur fit signe de se déployer furtivement sur le flanc est du snack. Il ordonna aux autres se le suivre sur le flanc ouest.
Après s'être assuré que les infectés ne les avaient toujours pas remarqués, il envoya un message radio.
« Trois, deux, un... On nettoie ! »
Un à un, les hommes se déployèrent sur le flanc nord du bâtiment, la façade qui était vitrée. Ils tirèrent alors tous ensemble des rafales de leurs fusils automatiques à travers la vitre pendant quelques minutes. Lorsque tout s'arrêta, les infectés étaient au sol, immobiles.
« Cible anéantie ! Confirma James. »
Puis, il appuya sur le bouton radio situé sous son casque.
« Ici Alpha. Cible anéantie. Je demande un rapport complet. »
Il reçut alors tour à tour des messages des autres groupes.
« Ici Tango. En approche de la cible.
-Ici Charlie, cible anéantie, en attente d'ordres.
-Charlie, ici Alpha. Regroupez-vous en GD27, nous vous attendons, ordonna James »
Puis, il se retourna vers les autres soldats.
« Bon, les gars, on a aucune réponse de Zoulou, déclara-t-il. On va attendre Charlie et on va se diriger vers le point qui leur était assigné. »
Ils s'assirent donc pour attendre. Ce fût seulement un quart d'heure plus tard qu'ils reçurent un nouveau message radio.
« Ici Charlie ! On a...
-Charlie ! Vous foutez quoi ? On vous attend, et on a pas le temps là ! Répondit James, énervé.
-On s'est fait prendre en embuscade ! Tous les autres du groupe sont morts, je suis le seul qui ait réussit à m'enfuir je... Je me suis pris une balle perdue dans la jambe...
-Déclinez votre position !
-Attendez, je sors ma carte. »
Par le biais de la radio, il entendit un étrange craquement de verre. Le soldat à l'autre bout du fil se mit à crier.
« Soldat ! Que se passe-t-il ? »
En réponse, il ne reçut que le bruit blanc de son oreillette.