Note de la fic :
Publié le 09/06/2010 à 18:06:29 par Calmacil
Marshall étant mort en héros, c'était le général Marie Flint, une femme de trente-cinq ans qui prit le commandement total des opérations. D'après le briefing de fin de mission, les pertes totales s'élevaient à cent quatre vingt morts. Ils étaient à présent environs deux cent vingt, et ils iraient directement en France, pour détruire la quatrième souche du virus : Jérôme. Ils avaient aussi apprit la situation au Japon en ce qui concerne la nouvelle épidémie, et le déplacement imminent de la base en Afrique du Sud.
Depuis que Dark Mamadou avait été éliminé, les autorités égyptiennes avaient construit un immense mur de défense empêchant les morts-vivants de s'engouffrer sur le continent africain par le biais de l'Arabie Saoudite. De plus, la mesure d'urgence qui avait été prise de rapatrier des civils sur l'archipel japonaise jugée sauvée fût un véritable échec à cause de la cinquième souche du virus. Cela ne fit que renforcer les effectifs des Zombies.
Léon, lui, dormait depuis plusieurs heures dans l'infirmerie de l'avion. Le virus n'avait effectivement pas atteint le reste de son sang, et il avait eu de la chance dans son malheur, car si Vector n'avait pas réagit aussi vite, il aurait fini sa vie en quelques secondes.
Il repensa à une des dernières choses que lui avait dit Marshall avant de repartir au combat :
« Il se peut que tu n'en finisse pas de souffrir, psychologiquement et physiquement... »
Mais il se devait d'être fort si il voulait enrayer les plans du vieil ermite.
L'infirmière l'avait jugé totalement inapte à combattre, mais Léon n'en avait rien à faire. Il comptait bien se remettre d'aplomb aussi vite que possible et repartir au combat. Et qu'importe si il lui manquait à bras. Il pouvait toujours tenir son Katana ou tirer avec une arme de poing. Et puis, c'était l'élu, après-tout.
Zéro, Luke et Vector étaient toujours dans la même chambre. Luke était chamboulé par la perte de Marshall mais restait parfaitement normal à l'égard des autres. Vector, lui, n'avait rien à faire de la mort de Marshall et de ce qui allait se passer. Et Zéro quant à lui ne parlait jamais, toujours cloitré dans ses habits qui ne laissaient entrevoir que la moitié de son visage, faisant ses signes à répétition.
Le temps était toujours très mauvais. Les météorologues avaient jugé le voyage dangereux, mais le général Flint avait tranché en disant qu'ils n'avaient absolument pas de temps à perdre, et qu'il fallait en finir au plus vite avec l'épidémie. Ils tentaient le tout pour le tout, et la moindre erreur de pilotage des avions risquait de tourner à la catastrophe.
Quelques heures après le décollage, Léon quitta son lit en douce pour aller voir ce qui se passait dans le reste de l'avion. Son épaule lui faisait un mal de chien, et par moment lui venait des nausées, mais globalement il avait enduré le coup. Lorsqu'il rentra dans ses quartiers, tout le monde se retourna vers lui mais ne dit pas un mot.
« Vector... Je sais que ça paraît idiot, mais je te remercie. Sans toi, je serais mort dans tous les sens du terme. Alors...
-Laisse tomber Léon... J'ai fait de mon mieux, mais je me sent pas fier du tout de t'avoir tranché le bras. »
C'était une des rare fois ou Vector paraissait sérieux.
« Au fait j'ai... J'ai cru comprendre que Marshall était...
-Ouais. Héroïquement, intervint Luke. Il est vraiment mort comme un homme. »
Un long silence s'installa, puis Léon reprit :
« Et... Où allons nous à présent ?
-Eh bien, commença Luke, nous allons immédiatement à Paris, près d'un camp de réfugiés civils. Et nous recommencerons la chasse au Zombie. »
Léon laissa échapper un soupir, lassé de cette histoire de fou qui durait à présent depuis plus d'une semaine.
« Bon... Je vais faire un tour dans l'avion, finit-il par dire. »
Et il s'en alla, perdu dans ses pensées douloureuses.
« Mais... Il y a trop de boutons !
-Tss, ça, c'est ce que tu crois, répondit la voix, en réalité, la moitié sert aux communications radio, et un quart à des mesures diverses. Tu dois uniquement te concentrer sur les détails utiles. Alors vas-y, répète.
-Alors... Ici c'est pour augmenter la poussée, ici c'est pour diriger, ici c'est pour l'inclinaison des volets...
-Eh bien tu y arrives ! Rien de plus simple. Alors, faisons comme j'ai dit, fais un essai.
-Non, j'ai trop peur.
-Alors regarde à ta gauche. »
Nyla s'exécuta et vit des zombies qui se précipitaient vers elle.
« C'est ce que tu veux ? Mourir maintenant ? Échouer après tant d'épreuves ? Aie confiance en moi, je vais te guider. »
Nyla regarda les morts-vivants avant, et se résilia finalement à pousser le manche, démarrant ainsi l'hélice du Cesna qu'elle avait prit. Elle vérifia une nouvelle fois que les bidons de kérosène étaient sur le siège arrière, et enclencha quelques boutons, comme la voix le lui avait conseillé. L'avion pétarada et se mit à avancer de plus en plus vite.
« Très bien, attends d'avoir atteint la vitesse que je t'ai dit, et redresse le manche à balais. »
Nyla, sans un mot, s'exécuta. Elle entendit les zombies gémir, dégoutés d'avoir loupé un tel repas.
« C'est parfait Nyla. Maintenant, baisse le manche et stabilise-toi. Active le volet de l'aileron arrière pour te diriger vers ouest, et tu n'as plus qu'à rester attentive ! »
Mais à la vue des conditions météorologiques, on pouvait se rendre compte que le vol était très audacieux, qui plus est pour une amatrice. La voix avait instruit Nyla pendant une heure, lui apprenant les bases du pilotage. Elle ferait une escale quelque-part en Russie pour refaire le plein de kérosène. Et si tout se passait bien, elle serait en France dans une quinzaine d'heures.
La Voix se réjouissant d'avance de la situation qu'elle allait mettre en place.
La base militaire Japonaise avait totalement quitté le camp. Le dernier scan viral avait donné des résultats plutôt décourageant : quatre-vingt pour-cents de la carte était rougeoyante, laissant supposer que l'épidémie avait rapidement saturé les petites îles de l'archipel.
Ils se dirigeaient à nouveau vers le Caire, un endroit plutôt proche de la France où ils pourraient aider les membres de l'OZK. En revanche, ils manquaient beaucoup trop d'effectifs. La plupart des militaires dans le monde s'attelaient à protéger le peu de civils qu'il restait, ou encore à reconstruire les villes dévastées par les flammes ou par la panique des hommes.
Il restait donc peu de volontaires pour aller combattre l'épidémie à sa racine: les greffés. Et les peu de volontaires qui se lançaient dans cette opération suicidaire se retrouvaient au cœur de conflits très dangereux qui nécessitaient une grande part de chance. De plus, un certain nombre de membres de l'OZK devaient rester à la base pour la protéger en cas d'urgence.
La flotte d'avions se dirigeait donc vers l'Afrique, où ils s'installeraient définitivement pour boucler cet horrible pan de l'histoire humaine. Ils avaient bien évidemment repris contact avec la flotte d'avions qui se dirigeait vers Paris et les deux groupes s'étaient échangés leurs comptes-rendu de la situation. Karl avait établit à nouveau graphique qui faisait office de compte-rendu de la situation. Il y avait légèrement plus d'infectés (morts compris) que par rapport à la dernière fois, mais globalement cela n'avait pas changé.
L'épidémie était en quelque sorte arrivée à un point de non-retour. Enfin... Pas tout à fait, puisque l'OZK était censé retourner cette situation délicate.
Les différents protagonistes avançaient donc à présent vers la bataille finale qui devrait libérer l'humanité. En revanche il restait un problème à élucider : le Japon et sa cinquième source. En effet, il était probable que les zombies infectés par cette cinquième source soient différents des autres.
Depuis que Dark Mamadou avait été éliminé, les autorités égyptiennes avaient construit un immense mur de défense empêchant les morts-vivants de s'engouffrer sur le continent africain par le biais de l'Arabie Saoudite. De plus, la mesure d'urgence qui avait été prise de rapatrier des civils sur l'archipel japonaise jugée sauvée fût un véritable échec à cause de la cinquième souche du virus. Cela ne fit que renforcer les effectifs des Zombies.
Léon, lui, dormait depuis plusieurs heures dans l'infirmerie de l'avion. Le virus n'avait effectivement pas atteint le reste de son sang, et il avait eu de la chance dans son malheur, car si Vector n'avait pas réagit aussi vite, il aurait fini sa vie en quelques secondes.
Il repensa à une des dernières choses que lui avait dit Marshall avant de repartir au combat :
« Il se peut que tu n'en finisse pas de souffrir, psychologiquement et physiquement... »
Mais il se devait d'être fort si il voulait enrayer les plans du vieil ermite.
L'infirmière l'avait jugé totalement inapte à combattre, mais Léon n'en avait rien à faire. Il comptait bien se remettre d'aplomb aussi vite que possible et repartir au combat. Et qu'importe si il lui manquait à bras. Il pouvait toujours tenir son Katana ou tirer avec une arme de poing. Et puis, c'était l'élu, après-tout.
Zéro, Luke et Vector étaient toujours dans la même chambre. Luke était chamboulé par la perte de Marshall mais restait parfaitement normal à l'égard des autres. Vector, lui, n'avait rien à faire de la mort de Marshall et de ce qui allait se passer. Et Zéro quant à lui ne parlait jamais, toujours cloitré dans ses habits qui ne laissaient entrevoir que la moitié de son visage, faisant ses signes à répétition.
Le temps était toujours très mauvais. Les météorologues avaient jugé le voyage dangereux, mais le général Flint avait tranché en disant qu'ils n'avaient absolument pas de temps à perdre, et qu'il fallait en finir au plus vite avec l'épidémie. Ils tentaient le tout pour le tout, et la moindre erreur de pilotage des avions risquait de tourner à la catastrophe.
Quelques heures après le décollage, Léon quitta son lit en douce pour aller voir ce qui se passait dans le reste de l'avion. Son épaule lui faisait un mal de chien, et par moment lui venait des nausées, mais globalement il avait enduré le coup. Lorsqu'il rentra dans ses quartiers, tout le monde se retourna vers lui mais ne dit pas un mot.
« Vector... Je sais que ça paraît idiot, mais je te remercie. Sans toi, je serais mort dans tous les sens du terme. Alors...
-Laisse tomber Léon... J'ai fait de mon mieux, mais je me sent pas fier du tout de t'avoir tranché le bras. »
C'était une des rare fois ou Vector paraissait sérieux.
« Au fait j'ai... J'ai cru comprendre que Marshall était...
-Ouais. Héroïquement, intervint Luke. Il est vraiment mort comme un homme. »
Un long silence s'installa, puis Léon reprit :
« Et... Où allons nous à présent ?
-Eh bien, commença Luke, nous allons immédiatement à Paris, près d'un camp de réfugiés civils. Et nous recommencerons la chasse au Zombie. »
Léon laissa échapper un soupir, lassé de cette histoire de fou qui durait à présent depuis plus d'une semaine.
« Bon... Je vais faire un tour dans l'avion, finit-il par dire. »
Et il s'en alla, perdu dans ses pensées douloureuses.
« Mais... Il y a trop de boutons !
-Tss, ça, c'est ce que tu crois, répondit la voix, en réalité, la moitié sert aux communications radio, et un quart à des mesures diverses. Tu dois uniquement te concentrer sur les détails utiles. Alors vas-y, répète.
-Alors... Ici c'est pour augmenter la poussée, ici c'est pour diriger, ici c'est pour l'inclinaison des volets...
-Eh bien tu y arrives ! Rien de plus simple. Alors, faisons comme j'ai dit, fais un essai.
-Non, j'ai trop peur.
-Alors regarde à ta gauche. »
Nyla s'exécuta et vit des zombies qui se précipitaient vers elle.
« C'est ce que tu veux ? Mourir maintenant ? Échouer après tant d'épreuves ? Aie confiance en moi, je vais te guider. »
Nyla regarda les morts-vivants avant, et se résilia finalement à pousser le manche, démarrant ainsi l'hélice du Cesna qu'elle avait prit. Elle vérifia une nouvelle fois que les bidons de kérosène étaient sur le siège arrière, et enclencha quelques boutons, comme la voix le lui avait conseillé. L'avion pétarada et se mit à avancer de plus en plus vite.
« Très bien, attends d'avoir atteint la vitesse que je t'ai dit, et redresse le manche à balais. »
Nyla, sans un mot, s'exécuta. Elle entendit les zombies gémir, dégoutés d'avoir loupé un tel repas.
« C'est parfait Nyla. Maintenant, baisse le manche et stabilise-toi. Active le volet de l'aileron arrière pour te diriger vers ouest, et tu n'as plus qu'à rester attentive ! »
Mais à la vue des conditions météorologiques, on pouvait se rendre compte que le vol était très audacieux, qui plus est pour une amatrice. La voix avait instruit Nyla pendant une heure, lui apprenant les bases du pilotage. Elle ferait une escale quelque-part en Russie pour refaire le plein de kérosène. Et si tout se passait bien, elle serait en France dans une quinzaine d'heures.
La Voix se réjouissant d'avance de la situation qu'elle allait mettre en place.
La base militaire Japonaise avait totalement quitté le camp. Le dernier scan viral avait donné des résultats plutôt décourageant : quatre-vingt pour-cents de la carte était rougeoyante, laissant supposer que l'épidémie avait rapidement saturé les petites îles de l'archipel.
Ils se dirigeaient à nouveau vers le Caire, un endroit plutôt proche de la France où ils pourraient aider les membres de l'OZK. En revanche, ils manquaient beaucoup trop d'effectifs. La plupart des militaires dans le monde s'attelaient à protéger le peu de civils qu'il restait, ou encore à reconstruire les villes dévastées par les flammes ou par la panique des hommes.
Il restait donc peu de volontaires pour aller combattre l'épidémie à sa racine: les greffés. Et les peu de volontaires qui se lançaient dans cette opération suicidaire se retrouvaient au cœur de conflits très dangereux qui nécessitaient une grande part de chance. De plus, un certain nombre de membres de l'OZK devaient rester à la base pour la protéger en cas d'urgence.
La flotte d'avions se dirigeait donc vers l'Afrique, où ils s'installeraient définitivement pour boucler cet horrible pan de l'histoire humaine. Ils avaient bien évidemment repris contact avec la flotte d'avions qui se dirigeait vers Paris et les deux groupes s'étaient échangés leurs comptes-rendu de la situation. Karl avait établit à nouveau graphique qui faisait office de compte-rendu de la situation. Il y avait légèrement plus d'infectés (morts compris) que par rapport à la dernière fois, mais globalement cela n'avait pas changé.
L'épidémie était en quelque sorte arrivée à un point de non-retour. Enfin... Pas tout à fait, puisque l'OZK était censé retourner cette situation délicate.
Les différents protagonistes avançaient donc à présent vers la bataille finale qui devrait libérer l'humanité. En revanche il restait un problème à élucider : le Japon et sa cinquième source. En effet, il était probable que les zombies infectés par cette cinquième source soient différents des autres.