Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Une vie brisée


Par : sazetre
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4 : Dis moi que tu m'aimes


Publié le 27/03/2012 à 21:13:12 par sazetre

Le mois qui suivit fut sans grand moment, j'appris qu'elle s'appelait Anna, je lui parlais souvent, guettant le moindre signe d?intérêt. Nous avions énormément de points communs, on adorait rigoler ensemble, passer des aprems entiers à se parler par messages, ne rien faire que se regarder et se dire n'importe quoi. Elle s'était fait des amis dès le début, surtout un mec qui était devenu son meilleur ami. J'étais jaloux, je connaissais ce mec j'aimais bien parler avec lui mais je lui en voulais d'être si proche de celle que j'aimais, je pense qu'au fond j'avais peur qu'elle tombe amoureuse de lui.



Toi qui lit ces lignes, connais-tu la peur ? Connais-tu la peur de perdre l'être que tu chéris le plus au monde ? Pourtant elle ne m'avait jamais dit qu'elle m'aimait, mais j'étais déjà jaloux de son meilleur ami, c'était douloureux.



Début octobre, elle et moi parlions tranquillement assis dans l'herbe, nous regardant dans les yeux, nous souriant. Un coup de vent et je sentis son parfum, une odeur douce, exquise, vous projetant dans un monde de beauté, de lumière, un rêve éveillé. Je ferme les yeux, savourant cette odeur de tout mon être et profitant de chaque seconde de cet instant en sa présence. Je rouvris les yeux, elle souriait, ce même sourire que le premier qu'elle m'adressa un mois plus tôt. Je lui renvoyai son sourire, heureux de la voir comme ça, son bonheur faisait le mien. Je réfléchis à toute vitesse, cherchant un sujet, juste pour entendre sa voix, cette même voix qui me sortit de ma torpeur ce premier jour, cette voix qui m'avait fait la regarder, cette voix qui avait bâti les fondations de mon amour pour elle. J'eus une idée, simple mais c'était ma chance :
« -Dis moi, tu es libre demain soir pour un ciné seule avec moi ?



Je sais, pas très original le ciné mais je pourrai ainsi essayer de l'attirer vers moi, comme pour lui faire un câlin et au final lui donner le baiser que je rêve de lui offrir depuis un mois déjà. Sa réponse ne se fit pas attendre et je m'étonnai de son enthousiasme :
« -Évidemment, avec plaisir même !
-Super, je passe te chercher à 19h on ira faire un tour après si tu veux.
-ouais on verra, bon je dois y aller, à ce soir Daniel.

Elle monta sur la pointe des pieds et me déposa un léger baiser sur la joue, que je sentis s'embrasser sous le contact de ses lèvres si douces. Elle rigola et je baissai les yeux de honte, rougissant encore plus. Elle s'en alla, me laissant avec pour seule compagnie mes pensées. Je la regardai s'éloigner au loin, explosant de joie à l'idée qu'elle allait être rien qu'à moi toute la soirée du lendemain.

Le reste de la journée passa lentement, j'avais l'impression que le sort s'acharnait pour que je la vois le plus tard possible. Le soir je m'endormis sur la pensée que j'aimais une fille parfaite, une fille qui faisait déjà battre mon c½ur.



Le lendemain soir, j'arrivai devant chez elle, habillé classe pour l'occasion. Sa maison était grande, blanche et je repérai la chambre d'Anna grâce à une fenêtre d'où je voyais des posters de différents groupes de rock. Je toquai, attendant avec la patience d'un félin le moment où elle apparaîtrai sous mes yeux, éblouissante de beauté. La porte s'ouvrit, dévoilant l'élue de mon c½ur. Elle me sourit, se rapprocha et m'embrassa sur la joue. Mon c½ur s'emballa, montant à un rythme inimaginable. Je me demande si cela se remarquait car elle rit de son rire cristallin et si beau. Nous partîmes vers le cinéma, discutant de tous et n'importe quoi, des filles et des garçons aussi. J'eus l'audace de lui demander, non sans un certain espoir, si un garçon l?intéressait actuellement. Elle me regarda avec un petit sourire ironique et me lança :
« -Serait-ce de la jalousie Daniel ?
-Mais... Mais pas du tout enfin, pourquoi cette question ? Répliquai-je, pris au dépourvu
-Ho je ne sais pas, comme ça. »
Elle avait l'air déçu, mais pourquoi ?




Nous arrivâmes devant le cinéma, ne sachant pas quel film nous voulions voir. Elle voulait voir un film romantique dont je ne savais rien, et je ne pus résister quand elle me fit son petit sourire suppliant. J'achetai les places et nous allâmes dans la salle, nous installant vers le milieu.


Le film se déroulait, mais je n'y faisais pas vraiment attention, me concentrant uniquement sur Anna, sa beauté, son parfum, son regard passionné devant ce film que je ne suivais pas. Elle se tourna vers moi, me regardant intensément. D'où lui venait ce regard ? Elle me prit la main et me sourit. J'étais sidéré, elle m'avait pris la main, je ne rêvais pas. Je profitai de la chaleur de son corps tout le reste du film, cherchant plus de contact, mais hélas rien de plus pour l'instant.



Je raccompagnai Anna chez elle car elle se sentait fatiguée, cherchant dans ma tête une dernière chance de lui montrer mes sentiments. Arrivés devant chez elle, je ne savais toujours pas comment m'y prendre, j'étais déçu, je ne voulais pas la quitter comme ça, il fallait que j'agisse. Elle se tourna vers moi, me regardant dans les yeux avec le même regard que tout à l'heure, si intense. J'ouvris la bouche puis la refermai de suite, ne sachant quoi lui dire. Elle sourit, mais d'un petit sourire timide, et m'embrassa, un baiser tendre mais fort. Mes émotions se mêlèrent aux siennes, mes sentiments furent partagés avec les siens. Elle rompit le contact de nos lèvres, approcha son visage de mon oreilles et me dit :
« -Dis le moi que tu m'aimes !
-je t'aime !!
Je l'avais dit de façon net clair, exactement comme lorsqu'on affirme ce dont on est sûr. Elle sourit et m'embrassa à nouveau, c'était si fort, comment pouvais-je résister. Elle s'éloigna de moi, me murmurant juste avant son départ « Je t'aime aussi. » et partit, me jetant un regard juste avant de fermer sa porte. Je restai là, béat, ne sachant que faire. Je pris la décision de rentrer chez moi à pied, prenant le temps de bien réfléchir à mes émotions actuelles. J'étais heureux et encore plus amoureux. Une fois chez moi, je me couchai de suite, dormant cette fois sur une nouvelle pensée :  « Elle m'aime. »


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.