Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Une vie brisée


Par : sazetre
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Ce n'est qu'un début


Publié le 25/03/2012 à 14:50:06 par sazetre

Ce matin là mon réveil sonna à 6h00, c'était tellement tôt après deux mois de vacances pendant lesquels je n'ai pas connu une seule matinée à me lever chaque jour à 11h. Pourtant j'étais enthousiaste, première journée au lycée, nouveaux amis, nouveaux monde, mais aussi l'ennuie des premières semaines. Je pris ma douche, un simple petit déjeuner, puis je me dirigeai dans ma chambre pour m'habiller. Je n'étais pas difficile pour ce qui est de m'habiller, un jean simple, une ceinture et un T-shirt noir simple avec quelques motifs indescriptibles. Une fois habillé, je me suis longuement regardé dans le miroir. Du haut de mes 1m77, je me sentais plutôt petit quand même. J'avais des cheveux mi-longs coiffés avec une mèche devant, châtains. Mes yeux étaient bruns, plus ou moins clairs selon la lumière et pouvaient virer au noir par certains moments. Je n'étais pas très musclé, ou même en sur-poids, j'étais dans la banalité des choses, quelqu'un de normal avec des pensées normales et un corps normal.


Je regarde mon réveil, 7h30. Déjà ? Il fallait que je me dépêche. Je pris mon sac et sortit de la maison à toute vitesse. Comme je m'y attendais, Alexis était là, accompagné de deux filles. Alexis était le genre de mec à adorer les filles, à vouloir toutes les draguer, mais jamais il n'arrivait à conclure. Il y avait une phrase qu'il détestait chez les filles, c'était « Tu es comme un frère pour moi, je peux pas faire ça. » et pourtant il y avait eu droit à cette phrase. Les deux filles m'étaient inconnus. Elles faisaient toutes les deux un peu plus d'une tête de moins qu'Alexis, l'une était blonde, l'autre rousse. Je ne pus m'empêcher de sourire en revoyant Alexis exactement comme je le connaissais. Je fis la bise aux filles et serrai la main d'Alexis, puis nous décidâmes de nous dépêcher pour ne pas être en retard.

Pendant le trajet, j'appris que la fille rousse s'appelait Charlotte et la blonde, Annabelle. Elles étaient très belles toutes les deux, pourtant je ne ressentais pour aucune des deux ce petit « truc » qui arrive lorsqu'on sent qu'on a trouvé la bonne personne. Je ne parlai pas beaucoup lors du trajet, Alexis savait que je n'étais pas le genre de personnes à parler pour rien dire donc ne me questionnais pas et les fille étaient bien trop concentrées sur Alex pour se soucier de moi. Je ne m'en plaignais pas, au contraire ça ma plaisait, j'adorais la solitude, me retrouver seul avec mes pensées, réfléchir aux différentes choses qui méritent que je m'y attardent.


Nous arrivâmes au lycée, les filles partirent de leur côté pendant qu'Alexis et moi allions voir dans quelle salle nous devions nous rendre. En chemin, il me questionna :
« -Alors ?
-Alors quoi ?
-Qu'est ce que tu en penses ?
-des filles?
-Bah évidemment !
-je sais pas, elles sont cools et jolies mais c'est tout. Pourquoi cette question ? D'habitude tu ne me demandes rien sur tes prochaines « conquêtes ».
-Tu sais vieux il serait temps que tu commences à essayer de te trouver une copine...
-En attendant je ne pense pas que tu en ais eu plus que moi Alex !
-Je sais mais j'essaie avec plusieurs.
-On en a déjà parler des centaines de fois, je suis pas du tout à sortir avec une fille juste parce qu'elle est belle ou pour être avec quelqu'un, le jour où j'en aimerai une ce sera pas un petit amour, ce sera vraiment très fort, tu verras.
-Mouais, j'espère quand même qu'elle arrivera vite ta fille parfaite. »
Nous arrivâmes devant les fiches et jetâmes un rapide coup d’œil puis nous partîmes vers la classe.


Une fois dans la classe, nous nous assîmes dans un coin, tous les deux, en attendant le prof. Je ne disais rien, je méditais sur les paroles d'Alexis : « J'espère qu'elle arrivera vite ta fille parfaite. ». Si il savait à quel point je l'attendais aussi. Alexis lui était occupé à étudier les filles qu'il disait « belles », je ne m'en plaignais pas, au contraire ça me faisait rire, particulièrement lorsque les filles le remballaient. Le prof arriva et la classe devint silencieuse. Il commença à parler, je ne l'écoutais pas, j'étais absorbé par des bruits de pas dans le couloir. Tout d'un coup, quelqu'un toqua à la porte qui commença à s'ouvrir. Qui pouvait bien venir nous voir déjà ?


Commentaires