Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Une vie brisée


Par : sazetre
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 15 : Impitoyable


Publié le 10/06/2012 à 18:21:07 par sazetre

Le temps passait rapidement, entre les cours au lycée et les moments que je passais avec Christophe puis mes moments avec Anna, je n'avais le temps de rien. En cour, je dormais souvent, exténué de tous ces moments avec Christophe, mon corps était recouvert de bleus, cela à cause de nos combats que je perdais chaque fois. J'appris de nombreuses choses avec christophe, aussi bien sur le plan combat que recherche : j'appris à récolter des informations sur ma cible, reconnaître un terrain avant d'yè agir, et du côté combat, j'appris de nouvelles techniques au corps à corps, à combattre des adversaires en groupe, à les endormir, les tuer, à attaquer furtivement, j'appris les points douloureux, les points paralysants, les points mortels. Je me demandais souvent où il avait appris tout cela, mais chaque fois que j'abordais le sujet, il me disait que cela ne me regardait pas et essayait de me frapper par surprise pour changer de sujet. Mon envie de vengeance devenait de plus en plus grande au fil de mon apprentissage, mais à part Alexis, je ne connaissais aucun des trois autres qui l'accompagnaient, ils n'étaient pas au lycée et je ne les avais jamais croisées dans la rue. Anna ne suspectait pas mes idées, elle n'abordait plus le sujet de ce fameux soir et j'en étais heureux, nous vivions notre histoire d'amour sans problème, enfin, c'est ce qu'elle croyait, car de mon côté, une haine grandissante prenait place dans mon c½ur, et je ne savais pas à cette époque qu'elle serait ma perte.



Les jours passèrent, puis les semaines, une, puis deux, puis trois, sans aucunes avancée dans mes recherches, mais un jour, alors que je me dirigeai tranquillement vers chez moi après le lycée, je le reconnut, celui qui m'avait coincé les bras ce soir là. Il ne m'avait pas, il était dans une rue sur ma droite, et ne semblait pas me reconnaître. Je fus heureux de la situation, c'était une chance pour moi, une chance que je me devais de saisir. Un sourire se dessina sur mon visage, mais pas ce sourire de lorsqu'on s'amuse, plutôt ce sourire froid, qui montre que l'on est heureux de pouvoir faire du mal. Je passai sur le trottoir d'en face, puis, une fois derrière lui, je me remis sur le même trottoir que lui, le suivant à la même allure, à distance raisonnable pour qu'il ne se doute de rien. J'espérais que l'on se retrouve seul à un moment ou à un autre. Les minutes passèrent, sans rien d'autre que des rues occupées par toute une foule. Je commençais peu à peu à perdre espoir, cherchant un moyen de l'amener dans une rue déserte, mais je ne savais pas comment atteindre cet objectif. La foule était dense, il était dur de le suivre, mais c'était également une chance pour moi, car il était difficile qu'il me repère. Je continuai à le suivre ainsi pendant une vingtaine de minutes, puis une question me vint à l'esprit : « mais où va-t'il comme ça ? » La question se fit de plus en plus présente dans mon esprit, et la réponse à cette question n'apparut que cinq minutes plus tard, lorsque ma cible s'approcha d'un groupe de trois autres hommes, âgés du même âge que lui à peu près. Je m'écartai un peu, essayant d'analyser la situation. Ils étaient trois, j'étais seul, ils étaient peut être armés d'un couteau ou quoi que ce soit, et moi rien, et malgré le fait que Christophe m'ait appris à désarmer, la situation pouvait être dangereuse. Je décidai donc d'adopter une approche plus furtive, et d'en éliminer un furtivement dès que l'occasion se présenterait, cela me permettrait peut être de me procurer une arme en cas de besoin. Ils partirent sur la droite, et je les suivis de loin, cherchant le plus possible à me faire discret.


Les minutes passèrent à nouveau, et je perdais de plus en plus patience, je tentais de maintenir ma colère face à cet homme qui avait fait du mal à celle que je chérissait, ou du moins indirectement, mais ce travail me devenait insupportable, je voulais en finir, je voulais qu'il souffre, qu'il ressente la douleur que j'avais ressentie. Finalement, ils s?arrêtèrent dans des toilettes publics et l'un y entra, c'était ma chance. Les deux autres s'éloignèrent pour fumer et j'y entrai discrètement, heureux de ma prestation. L'homme était seul, personne d'autre, quelle chance. Il me regarda, puis détoyrna les yeux de moi. Je m'approchai de lui, tâchant de paraître inoffensif, et fit semblant de me soulager à quelques mètres de lui. Il finit son affaire et alla se laver les mains. Je m'approchai derrière, ; mais erreur fatale, je pensais pas au miroir. Il se retourna et me frappa au niveau de la tempe. Le coup me sonna et je reculai, hébété. Je relevai la tête, il s?approchait. Je repris mes esprits et levai le bras, arrêtant son attaque vers ma joue. Il me regarda avec étonnement, et je souris devant cette air surpris, puis j'abattis mon poings au niveau de son ventre, sentant les organes s'écraser sous la puissance du coup. Mon adversaire se plia en deux sous la douleur, et je profitai de la situation pour le frapper au visage, ce qui le mit à terre, sonné. Je le regardai, il n'était pour rien à mon histoire, juste un dommage collatéral, et le laissai à terre après l'avoir fouillé. Il n'avait pas d'arme. Je sortis des toilettes, heureux d'avoir soulagé quelque peu ma colère, mais le meilleur allait arriver. Je m'approchai des deux autres qui fumaient, et alors que j'étais à quelques mètres d'eux, il tourna la tête, et il me reconnut. Il lâcha sa cigarette, et sortit de sa poche un couteau à cran d?arrêt, comme je l'avais supposé, ils étaient armés. Il fonça sur moi et tenta de me donner un coup avec la lame, que j'esquivai habillement, puis il resta là, essayant de tenir une garde incertaine, et surtout mal faite, il tenait mal le couteau, et cela le mènerait à perte. J'approchai ma main de la lame et la collai contre le poignée de son détenteur, puis lui passai le bras dans le dos, il ne pouvait plus rien faire. Je pris l'arme et jetai son ancien propriétaire à terre. Il me regarda, apeuré. Puis il sourit, et je compris, je me retournai, l'autre était là, un couteau à la main lui aussi. Il tenta de m'attaquer par un coup d'estoc, et je déviai la pointe, ouvrant une brèche dans sa défense dont je profitai, et enfonçai la lame dans son bras armé. L'homme cria et lâcha son arme, puis je lui dis de partir, ce qu'il fit, pris de panique. J'étais seul avec ma cible, seul avec celui que je voulais tuer dans la douleur, mais une idée me vint à l'esprit, une idée qui me fit jubiler de plaisir. J'approchai de lui, il tenta de reculer, mais je l'attrapai, l'empêchant de s'enfuir. Il me regarda, puis regarda le couteau qui fut le sien, et je vis dans son regard qu'il me craignait, et j'aimais cette sensation. Je mis la lame sous sa gorge, puis je repensai aux paroles de Christophe : « Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, quoi que te dise ta conscience, surtout n'oublie jamais, sois impitoyable et n'éprouve aucune pitié, car ton adversaire n'en aura aucune pour toi. ». je mis le couteau sous la gorge de ma cible et lui demanda :
« -Quel est ton nom ?
-J... Jo.... Jonathan.
-Tu aimes la vie, Jonathan ?
-Bien sûr, p... Pourquoi ?
-Tu vois, moi aussi j'aime la vie, et mon but aujourd'hui dans la vie, c'est de faire souffrir tous ceux qui ont essayé de me faire souffrir, te souviens tu de ce fameux soir ?
-Oui mais, c'est Alexis qui nous a demandé !
-Et donc tu fais tout ce qu'Alexis te demande ?
-il nous aurait tué si on ne l'avait pas fait.
-Et si je te dis qu'aujourd'hui c'est moi qui vais te tuer, regrette-tu ?
-O... Oui, mais s'il te plaît me tue pas.
-Crois-tu en Dieu, Jonathan ?
-Oui !
-Alors je vais te laisser la chance d'aller te faire pardonner tes pêchés à l'église, mais je te souhaite de je plus jamais croiser ma route, car je serai sans pitié avec toi, et préviens Alexis et tous tes amis, qu'ils fassent attention, car un jour je serai là, et les tuerai sans qu'ils comprennent.
-Arrêt, tu ne sais pas à qui tu as affaire, tu te feras tuer !
-nous verrons lorsque l'on se recroisera, au revoir Jonathan. »
J'avais parlé d'un ton calme, froid, un ton sans sentiments. Je laissai tomber le couteau et m'éloignais lentement, attentif aux sons derrière moi, Jonathan avait ramassé le couteau et se rapprochais, exactement comme je le voulais. Je me retournai et parai son attque du bras, puis je le frappai au visage, ce qui le déstabilisa, Puis je frappai dans sa main, ce qui envoya voler le couteau. Je frappai ensuite de deux doigts dans le cou de l'homme, qui tomba à terre, inerte, mort, seul, dans cette ruelle sombre. Je pris le couteau, trophée de ma première victoire, et nettoyai les traces de mon passage, laissant juste le corps. C'est ainsi que commença ma douce vengeance.


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