Note de la fic :
Une vie brisée
Par : sazetre
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 16 : Que serais-je sans elle?
Publié le 25/06/2012 à 21:46:29 par sazetre
Deux jours étaient passés, et aucune nouvelle des meurtres que j'avais commis. Je commençais à me demander si les corps seraient retrouvés, je m'étais pourtant arrangé pour que les corps soient retrouvés, afin que Alexis comprenne mon message et me craigne plus qu'avant, car je serais son pire cauchemar. Mais d'un autre côté, cela m'arrangeait, car plus le temps passait, plus les chances qu'Anna ne comprenne pas étaient élevées. Je ne voulais surtout pas la mêler à cette affaire, le meilleur moyen de protéger une personne était bien de préserver son innocence, de lui cacher une vérité trop horrible pour elle, et après tout, qu'est ce qu'un mensonge dans cette situation ? Un mal pour le bien, voilà la réponse, je lui mentais pour son bien, pour la protéger et continuer à la voir heureuse, sourire, et je ne voulais pas qu'elle me voit différemment d'un mec amoureux d'elle et qui ne ferait de mal à personne, j'étais un protecteur avisé, et un vengeur silencieux, préférant cacher ses actes, plutôt que sacrifier les sentiments de la personne que j'aime.
Nous étions le mercredi après midi, je n'avais pas cours, alors je profitai de mon moment de répit pour rester dans ma chambre et me reposer, au programme : télé, ordinateur, musique, lecture, sieste, tout ce qui faisait une après-midi détente. Je m'installai devant mon ordinateur, jonglant entre youtube, facebook, et quelques sites de téléchargement. Je me mis de la musique, jetant rapidement un coup d?½il à mon Itunes, je choisis The Unforgiven , de Metallica. Je laissai la musique et les paroles entrer en moi, je fermai les yeux, appréciant chaque accord de la guitare, chaque coup sur la batterie, chaque syllabe des paroles, quelle chanson magnifique.
La sonnette se fit entendre dans toute la maison, coupant court à mes pensées et à mon appréciation de la musique. La frustration s'empara de moi,qui pouvait bien venir me déranger ? Je coupai la musique et me dirigeai vers la porte d'entrée, de nouvelles questions hantant mon esprit à chaque pas ? J'ouvris la porte, lentement, souhaitant absolument ne pas voir un officier de police sur le pas de ma porte. Mon corps se détendit et mon c½urs se relâcha lorsque je vis que ce n'était qu'Anna, et pourtant, un malaise resta entre nous. Elle me regarda et se jeta sur moi, me poussant vers l'intérieur. Je la regardai sans masquer mon étonnement, et elle me regarda avec un regard noir, un regard que je ne lui avais jamais connu, un regard si beau et effrayant, si attirant et qui pourtant me stoppa net, je me plongeai dans ses yeux, ces eaux profondes, souhaitant m'y noyer et ne jamais en sortir. Puis soudain, une larme coula sur sa joue, elle me regardais, pas avec un regard noir, mais un regard suppliant. J'approchai ma main de sa joue, mais elle s'écarta avant que je puisse la caresser. Le silence s'installa entre nous, une minute, puis deux, puis dix, à nous regarder ainsi. Je ne pouvais détacher mes yeux des siens, peu m'importait le monde, les autres, ma vie, ce qui était important c'était elle, cette fille en face de moi, à la fois triste et énervée,e t ce sans que je comprenne pourquoi. Elle ouvrit la bouche, puis la referma, aucun son n'en sortait. Je tentai de l'encourager du regard, je voulais qu'elle continue. Elle ferma les yeux et inspira longuement, puis enfin les rouvrit et me dit, d'un ton suppliant :
« -S'il te plaît Daniel, dis moi que tu n'as pas fait ça !
-Mais... Fait quoi ? Demandai-je, les yeux écarquillés d'étonnement.
-Tu as regardé les infos?
-Non.
-Il y a eu un meurtre, ici dans cette ville, un jeune tué de sang froid, un coup dans la gorge, une technique de professionnel, s'il te plaît Daniel, dis moi que tu n'as rien fait !
-Tu l'as dit toi-même, une technique de pro, ai-je l'air d'un pro ?
-Arrête, je sais aussi de quoi tu es capable. »
Je me rapprochai d'elle et entourai sa taille de mes bras, l'empêchant de se soustraire à mon étreinte. Elle ne tenta pas de se débattre, ni de se retirer, elle se contenta juste de me regarder, droit dans les yeux, d'un regard qui ne cesserait jamais de faire battre mon c½ur. Je lui rendais son regard, puis lui « Anna, tu sais que je ne suis pas mêlé à ça, être mêlé à ça serait te perdre si tu l'apprenais, je ne supporterais pas de te perdre, plutôt mort que vivant sans toi, arrête de penser à des choses pareilles et calme toi Mon Ange. ». Mes paroles, aussi mensongères soit-elle, eurent l'effet voulu, et je sentis la pression d'Anna retomber. J'avais honte de ce que je faisais, mais il le fallait, pour elle comme pour moi, le meilleur moyen de protéger quelqu'un , c'est de préserver son innocence, et si pour cela il faut mentir, c'est un mal pour le bien. Elle m'embrassa, retrouvant son état habituel, et je fus heureux de constater qu'elle ne suspectait en aucun cas un mensonge.
« -Tu faisais quoi ? Je te dérange ? Demanda-elle.
-Non non ne t'inquiète pas, tu veux monter ?
-Oui pourquoi pas ! »
Nous arrivâmes dans ma chambre, qui se trouvait dans un désordre assez habituel pour moi, mais pour une fille moins. Elle regarda autour d'elle, un grand sourire amusé sur les lèvres, puis s'arrêta sur l'ordinateur :
« -Tu écoutais de la musique ?
-Bah... Oui apparemment. Répondis-je, ironique.
-Très drôle mister comique. The Unforgiven ?
-Oui, c'est de Metallica.
-Je vois, je vois. »
Elle commença à fouiller dans mes musiques, je ne savais pas ce qu'elle cherchait, mais un sourire m'indiqua qu'elle avait trouvé. En deux clics, la musique se fit entendre, et il me fallut moins de deux secondes pour savoir quelle musique c'était, et quelle serait la suite.
Je me levai, prenant les mains de ma dulcinée, les caressant, puis je m'approchai d'elle, me collant à elle, mes mains sur ses hanches, et ainsi commença mon premier slow avec celle que j'aimais tant. Comment décrire mes sentiments à ce moment là ? Question bien difficile, et à laquelle je ne peux répondre sans verser une larme, sans penser à tout ce que j'ai vécu avec elle, c'était comme... Si rien n'était vrai, comme si toute la vie n'était qu'un mensonge, et que la seule chose de vrai, était notre amour. On se sent unique on se sent fort, on est sûr d'avoir trouvé la bonne personne, on se crée déjà une histoire qui durera jusqu'à la mort et même au delà de l'éternité, voilà, voilà ce que je ressentais, j'avais l'impression d'avoir trouvé celle avec qui je finirais ma vie, celle avec qui je passerai tous mes plus beaux moments, celle sans qui je ne pourrais plus vivre, sans me détruire complètement, voilà, voilà ce que j'ai pensé, voilà ce que j'ai ressenti, voilà ce qu'un c½ur amoureux est capable de nous faire croire, de nous montrer, sans nous faire penser à ne pas trop espérer, car c'est le meilleur moyen de souffrir, je me suis haïe de mettre menti à moi-même, le menteur pris à son propre jeu, voilà qui est ironique, mais néanmoins, la seule chose que je pensais à ce moment était, que serais-je sans elle ?
Nous étions le mercredi après midi, je n'avais pas cours, alors je profitai de mon moment de répit pour rester dans ma chambre et me reposer, au programme : télé, ordinateur, musique, lecture, sieste, tout ce qui faisait une après-midi détente. Je m'installai devant mon ordinateur, jonglant entre youtube, facebook, et quelques sites de téléchargement. Je me mis de la musique, jetant rapidement un coup d?½il à mon Itunes, je choisis The Unforgiven , de Metallica. Je laissai la musique et les paroles entrer en moi, je fermai les yeux, appréciant chaque accord de la guitare, chaque coup sur la batterie, chaque syllabe des paroles, quelle chanson magnifique.
La sonnette se fit entendre dans toute la maison, coupant court à mes pensées et à mon appréciation de la musique. La frustration s'empara de moi,qui pouvait bien venir me déranger ? Je coupai la musique et me dirigeai vers la porte d'entrée, de nouvelles questions hantant mon esprit à chaque pas ? J'ouvris la porte, lentement, souhaitant absolument ne pas voir un officier de police sur le pas de ma porte. Mon corps se détendit et mon c½urs se relâcha lorsque je vis que ce n'était qu'Anna, et pourtant, un malaise resta entre nous. Elle me regarda et se jeta sur moi, me poussant vers l'intérieur. Je la regardai sans masquer mon étonnement, et elle me regarda avec un regard noir, un regard que je ne lui avais jamais connu, un regard si beau et effrayant, si attirant et qui pourtant me stoppa net, je me plongeai dans ses yeux, ces eaux profondes, souhaitant m'y noyer et ne jamais en sortir. Puis soudain, une larme coula sur sa joue, elle me regardais, pas avec un regard noir, mais un regard suppliant. J'approchai ma main de sa joue, mais elle s'écarta avant que je puisse la caresser. Le silence s'installa entre nous, une minute, puis deux, puis dix, à nous regarder ainsi. Je ne pouvais détacher mes yeux des siens, peu m'importait le monde, les autres, ma vie, ce qui était important c'était elle, cette fille en face de moi, à la fois triste et énervée,e t ce sans que je comprenne pourquoi. Elle ouvrit la bouche, puis la referma, aucun son n'en sortait. Je tentai de l'encourager du regard, je voulais qu'elle continue. Elle ferma les yeux et inspira longuement, puis enfin les rouvrit et me dit, d'un ton suppliant :
« -S'il te plaît Daniel, dis moi que tu n'as pas fait ça !
-Mais... Fait quoi ? Demandai-je, les yeux écarquillés d'étonnement.
-Tu as regardé les infos?
-Non.
-Il y a eu un meurtre, ici dans cette ville, un jeune tué de sang froid, un coup dans la gorge, une technique de professionnel, s'il te plaît Daniel, dis moi que tu n'as rien fait !
-Tu l'as dit toi-même, une technique de pro, ai-je l'air d'un pro ?
-Arrête, je sais aussi de quoi tu es capable. »
Je me rapprochai d'elle et entourai sa taille de mes bras, l'empêchant de se soustraire à mon étreinte. Elle ne tenta pas de se débattre, ni de se retirer, elle se contenta juste de me regarder, droit dans les yeux, d'un regard qui ne cesserait jamais de faire battre mon c½ur. Je lui rendais son regard, puis lui « Anna, tu sais que je ne suis pas mêlé à ça, être mêlé à ça serait te perdre si tu l'apprenais, je ne supporterais pas de te perdre, plutôt mort que vivant sans toi, arrête de penser à des choses pareilles et calme toi Mon Ange. ». Mes paroles, aussi mensongères soit-elle, eurent l'effet voulu, et je sentis la pression d'Anna retomber. J'avais honte de ce que je faisais, mais il le fallait, pour elle comme pour moi, le meilleur moyen de protéger quelqu'un , c'est de préserver son innocence, et si pour cela il faut mentir, c'est un mal pour le bien. Elle m'embrassa, retrouvant son état habituel, et je fus heureux de constater qu'elle ne suspectait en aucun cas un mensonge.
« -Tu faisais quoi ? Je te dérange ? Demanda-elle.
-Non non ne t'inquiète pas, tu veux monter ?
-Oui pourquoi pas ! »
Nous arrivâmes dans ma chambre, qui se trouvait dans un désordre assez habituel pour moi, mais pour une fille moins. Elle regarda autour d'elle, un grand sourire amusé sur les lèvres, puis s'arrêta sur l'ordinateur :
« -Tu écoutais de la musique ?
-Bah... Oui apparemment. Répondis-je, ironique.
-Très drôle mister comique. The Unforgiven ?
-Oui, c'est de Metallica.
-Je vois, je vois. »
Elle commença à fouiller dans mes musiques, je ne savais pas ce qu'elle cherchait, mais un sourire m'indiqua qu'elle avait trouvé. En deux clics, la musique se fit entendre, et il me fallut moins de deux secondes pour savoir quelle musique c'était, et quelle serait la suite.
Je me levai, prenant les mains de ma dulcinée, les caressant, puis je m'approchai d'elle, me collant à elle, mes mains sur ses hanches, et ainsi commença mon premier slow avec celle que j'aimais tant. Comment décrire mes sentiments à ce moment là ? Question bien difficile, et à laquelle je ne peux répondre sans verser une larme, sans penser à tout ce que j'ai vécu avec elle, c'était comme... Si rien n'était vrai, comme si toute la vie n'était qu'un mensonge, et que la seule chose de vrai, était notre amour. On se sent unique on se sent fort, on est sûr d'avoir trouvé la bonne personne, on se crée déjà une histoire qui durera jusqu'à la mort et même au delà de l'éternité, voilà, voilà ce que je ressentais, j'avais l'impression d'avoir trouvé celle avec qui je finirais ma vie, celle avec qui je passerai tous mes plus beaux moments, celle sans qui je ne pourrais plus vivre, sans me détruire complètement, voilà, voilà ce que j'ai pensé, voilà ce que j'ai ressenti, voilà ce qu'un c½ur amoureux est capable de nous faire croire, de nous montrer, sans nous faire penser à ne pas trop espérer, car c'est le meilleur moyen de souffrir, je me suis haïe de mettre menti à moi-même, le menteur pris à son propre jeu, voilà qui est ironique, mais néanmoins, la seule chose que je pensais à ce moment était, que serais-je sans elle ?
Commentaires
- sazetre
26/06/2012 à 17:31:48
Il faut bien que notre personnage se repose et continue sa ptite histoire d'amour si j'avais décidé de faire un mort à chaque chapitre, j'aurais demandé la création d'un genre "psychopathe en manque"
- Pseudo supprimé
26/06/2012 à 10:32:56
Hum, un chapitre un peu en deçà des autres... et qui ne fait pas avancer la trame.
Je demande donc une suite.