Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Knights Of Time


Par : NPTK
Genre : Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 10


Publié le 28/11/2010 à 17:09:53 par NPTK

Troie : 00h15

La détonation avait réduit cet endroit en poussière. Je regardais Troie s'éveiller en urgence, afin de déterminer l'origine de cette explosion. La population était totalement paniquée. Je savais qu'en 2127 on avait du voir, à travers mes yeux, que ma cible avait été ensevelie, peut-être même écrasée. Personne ne pouvait sortir vivant de ça. J'attendais désormais mon rapatriement, lorsqu'une voix me sortit de mes pensées.

-Tu as tué mon père.

Je me retournai, et faillis m'évanouir en voyant qui se tenait devant moi. Ce n'était pourtant pas une apparition. Pâris n'était pas mort dans l'explosion, j'en avait la preuve devant mes yeux. Il répéta ces mots :

-Tu as tué mon père. Je ne sais pas comment tu as fais pour provoquer ceci, ni pourquoi tu en as après moi, mais tu payeras.

-Comment as-tu pu survivre ?

Étrangement, il n'avait aucune trace de blessure, et ses habits n'étaient en aucun cas sales.

-Je me suis sauvé avant l'explosion, qui a malheureusement tuée tout le monde. Je ne ferai preuve d'aucune pitié envers toi. Prépare-toi à souffrir.

Je n'avais pas prévu cela. Il avait été plus fort que moi, mais je n'avais pas dit mon dernier mot.
Il sortit son épée de son fourreau, et chargea. J'esquivai les premiers coups assez facilement, mais je voyais très bien que je n'avais aucune chance. Je n'étais pas armé ! Je tentai donc de prendre la fuite. Malheureusement pour moi, j'étais physiquement atteint, et Pâris n'eu aucun mal à me rattraper. Il me plaqua violemment au sol, et lâcha son épée afin de terminer ce combat aux poings. Puis il commença à me frapper. Je ne savais pas d'où il sortait une telle force. Selon les rumeurs, il était faible, mais il montrait le contraire. Je n'avais qu'un bras pour me défendre, et ce n'était pas suffisant. Les secondes passaient très lentement. Pâris déversait toute sa haine sur moi. Les coups pleuvaient, tout comme mon sang. Après plusieurs minutes interminables, il arrêta de me frapper. Je le vis se relever, et aller chercher son épée. Il avait l'air décidé à me faire souffrir. Je me fis un rapide examen corporel. Mon nez était détruit, j'étais aveuglé par mon propre sang, je n'avais plus qu'un bras, et mes jambes ne répondaient plus.
Il marcha jusqu'à moi, faisant trainer volontairement son épée afin de m'informer de ce qui m'attendait. Arrivé à côté de moi, il fit glisser sa lame sur ma jambe. Je croisai son regard. Une lueur sadique flottait dans ses yeux. Il leva son épée, prêt à frapper. C'était le moment. Je fis une roulade dans ses jambes, et frappai son ventre de ma main valide. Je mis toute ma puissance dans ce coup. Il lâcha son épée et s'effondra. J'avais visé le foie, comme on me l'avait enseigné lors de mon service militaire.
Je me mis à le rouer de coup à mon tour. Je n'avais qu'un seul bras, mais je savais où placer mes coups, de façon à ne pas lui laisser le temps de contrer. Lorsque j'en eu fini avec lui, son visage n'était plus que chair et sang. Personne n'aurait pu le reconnaitre.
Je saisis son épée, qui trainait sur le côté, afin d'achever cette sinistre besogne.

-Ecoute-moi bien Pâris. Je ne prends aucun plaisir à te tuer, mais c'est nécessaire. Cependant, je pense que tu es en droit de savoir ce qui va se passer. Je serai bref. Vous allez perdre la guerre. Tout ce pourquoi vous avez lutté, vous, les Troyens sera réduit au néant.

J'observai son visage, mais je fus incapable d'observer la moindre expression, tant je l'avais défiguré. Je répugnai à le tuer, mais je n'avais pas le choix. Je me fis la promesse de ne plus jamais ôter la vie à quelqu'un, puis je frappai. Très rapidement. Il n'avait pas du souffrir. Du moins, le pensais-je.
Je m'effondrai sur le dos, et me mis à contempler le ciel étoilé. Il était mort. Tout était terminé. Je n'avais plus qu'a attendre. J'allais m'assoupir lorsque quelqu'un se mit à crier.

-Gardes, gardes !

Ces derniers ne furent pas longs à arriver. Malheureusement pour eux, c'était trop tard. Je le savais. En jetant un coup d’oeil à mes bras, j'avais observé qu'ils n'avaient plus de mains. Puis ce fut le noir complet.

Espoo : 00H25

Je venais de bondir devant mon ordinateur. Comment le gouvernement pouvait-il autoriser la diffusion de ces images sanglantes. Mais tout était fini désormais. L'écran affichait le noir complet. Pierre devait avoir les yeux fermés. D'un clic, je changeai de fenêtre, afin de prendre le contrôle des caméras de sécurité de la résidence des candidats. J'avais peut-être été renvoyé, mais le gouvernement avait oublié de m'enlever mes droits. Je vis Juuka se précipiter devant la salle de téléportation. Il resta un moment dans la pièce, et ressortit en hurlant. Quelque chose n'allait pas !

Espoo : 00H30

Mon nom est Vladimir Zeraïev. Je reviens de loin. Après l'assassinat de la fille du président de Russie, ma patrie, j'étais resté à Moscou, malgré la forte récompense que le gouvernement offrait pour ma capture. J'avais parfois été contraint de tuer, pour ne pas me faire capturer, mais si peu. A mon arrestation, en octobre 2109, je n'avais que 34 victimes à mon compteur. Si peu, et pourtant assez pour me faire condamner à perpétuité. Au final, j'étais tranquille dans ma cellule, lorsque le professeur Juuka Larsson était venu me proposer d'en sortir. Je n'avais pas accepté car j'étais désespéré, oh non, au contraire. Je m'ennuyais juste énormément. Je savais de quoi j'étais capable. Ce jeu ne me poserait aucun problème, j'en étais sûr. Bientôt, ce serait mon tour.
J'étais tranquillement assis sur le canapé du salon, une vodka à la main, lorsque Juuka sortit de la salle de téléportation en criant.

-Eh Oh, il se passe quoi ? Il est mort le petit ?

-Ah non. Appelez les médecins, il est dans un sale état. Complètement défiguré.

-Seulement ? Pas de quoi s'inquiéter, ça aurait pu être pire.

-On verra quand ce sera ton tour.

-A ce propos, je suis le prochain à passer, on s'est mis d'accord avec les gars.

-Dans ce cas, va dormir. Tu pars demain à 9H.

Il n'eu pas besoin de me le répéter. Je finis mon verre de vodka, et me mis au lit. Demain allait être une journée difficile.


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