Note de la fic :
Publié le 24/10/2010 à 19:40:02 par NPTK
Mercredi 21 Mai :
Cela faisait deux jours. Deux jours que la trêve avait commencé. Deux jours que je vivais ici, dans une petite tente noyée parmi tant d'autres. Conformément à ce qu'Ulysse m'avait dit, aucune bataille n'avait eu lieu pendant ces deux jours. Je n'avais pas fait grand-chose durant cette période. J'avais principalement erré sur la plage, et je m'étais entraîné à l'épée. Un détail me marqua. Même le plus faible des soldats arrivait à me battre en trois coups maximum. Bien sûr, chaque défaite m'était profitable, et je m'améliorais grandement à chaque fois, mais ce n'était pas sans douleur. Quant à Ulysse, et bien il n'avait toujours pas agit. Je ne m'inquiétais pas trop pour le moment. Il avait encore le temps. Et puis, les rumeurs disaient qu'il passait son temps à réfléchir à une stratégie afin de remporter cette guerre, et de pénétrer dans Troie. Et ici, les rumeurs étaient souvent vérifiées. Une personne pouvait tomber malade à l'aube, tout le monde serait au courant avant la fin de la journée. Je faisais confiance à Ulysse. Si quelqu'un pouvait nous sortir de là, c'était bien lui. Je n'aurai qu'à lui demander une place dans le cheval, puis, une fois dans Troie, ma cible ne serait plus très loin.
La nuit était tombée. J'avais passé ma deuxième journée sur la plage. Je regagnai ma tente avant que les sentinelles ne se mettent à patrouiller. J'avais beau faire parti de l'armée grecque, je n'étais pas pour autant assez connu pour me balader au milieu de la nuit sans permission. Une fois dans ma tente, je m'y allongeai. J'y étais seul, heureusement, étant donné que j'avais tout juste assez de place pour moi. Je m'endormis très rapidement sans avoir mangé.
Samedi 24 Mai :
5 jours. 5 jours que j'attendais désespérément. Et toujours aucune initiative de la part d'Ulysse. J'avais tenté d'aller le voir, mais il devait m'éviter. Ou alors, il était trop occupé pour me répondre. Mais quoi qu'il en soit, je commençais à douter. La construction du cheval de Troie devait prendre plusieurs jours... Et si jamais les Grecs ne construisaient pas le cheval ? Comment ferais-je pour enter dans Troie afin d'éliminer ma cible ? Je préférais ne pas y penser. Durant les trois derniers jours, je m'étais entrainé au combat, et je me débrouillai assez bien désormais, mais en cas de face à face avec le prince Troyen, formé dès son plus jeune âge, je n'aurai aucun chance.
Après une énième soirée passée sur la plage, je rentrai au camp. Plus que deux jours. Le compte à rebours avait commencé.
Lundi 26 Mai :
Les deux jours suivants s'étaient déroulés normalement. Et bien que j'ai gardé espoir jusqu'à aujourd'hui, mon moral venait d'en prendre un coup. La trêve se terminait ce soir, et il était évident que les Grecs ne construiraient pas le cheval.
Je pris la direction de la tente d'Ulysse. Je forcerai le passage s'il le fallait, mais je lui parlerai. Je n'eu pas le temps d'y arriver que je le croisai.
-Pierre. Alors, content de reprendre la guerre ?
-Pas vraiment. Vous n'avez toujours pas trouvé d'idée afin d'entrer dans Troie ?
-A moins d'y entrer les deux pieds devant, il semblerait en effet que cela soit impossible. Des flammes, du fer, et du sang. Voilà ce qui nous fera remporter cette guerre.
-Et mon idée de cheval ?
-C'est impossible, je te l'ai déjà dit. J'ai étudié ta proposition sous toutes les formes possibles, et ce n'est pas possible. Et puis, il est trop tard désormais pour tenter quelque chose. Les batailles reprendront demain. Allez, au revoir Pierre. J'espère te revoir en vie.
Suite a cette rencontre, j'étais rentré dans ma tente. J'avais fait une grossière erreur en tentant d'influencer le futur. J'allais la payer désormais. Je devais trouver un moyen d'entrer dans Troie sans passer par les Grecs si je ne voulais pas rester coincer ici pendant un certain temps. J'avais des raisons de m'inquiéter, mais je disposais d'un atout que peu de personnes pouvaient se vanter d'avoir. J'avais cette capacité à réfléchir dans le doute, avec la pression. J'allais passer ma soirée à chercher, et je trouverai forcément une solution.
Comme prévu, le lendemain matin, je savais ce qu'il me restait à faire.
19H50, Espoo :
Le jeu était commencé depuis 9 jours. Ce n'était pas la première année qu'il était retransmit à la télévision, mais c'est la première fois que je me surprenais à le regarder. Cela était peut-être du au fait qu'un de mes amis risquait sa vie à chaque instant. Cela faisait donc 9 jours que j'étais planté devant mon ordinateur ainsi que ma télévision afin de suivre le direct. J'allais effectuer un nouvel aller-retour avec le réfrigérateur lorsque le téléphone sonna. La sonnerie me surprit. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce son.
-Tomas ? C'est Abel. Ca fait plus d'une semaine que je n'ai plus de nouvelles. Comment vas-tu ?
-Bien. Désolé de ne pas avoir donné de signes de vie, mais je ne suis pas tranquille.
C'était la vérité. Quelque chose me tourmentait.
-C'est à propos de Pierre ?
-Oui, en partie. J'aimerais trouver un moyen de communiquer avec lui. J'ai trouvé une solution afin qu'il rentre dans Troie, mais je ne peux pas lui communiquer...
-Je suis sur qu'il s'en sortira.
Mon téléphone sonna à nouveau.
-Deux secondes, j'ai un double appel.
Je changeai rapidement de ligne.
-Tomas ? Ah, mon neveu préféré, comment vas-tu ?
-Tonton ? Ah, ça va plutôt bien.
Il était déjà assez occupé comme ça, inutile de le détourner de son travail à cause de moi.
-Je vais aller directement au but. J'ai appris que tu n'as pas été travaillé ces derniers jours. J'ai fais mon possible pour l'en empêcher, mais malheureusement, M. le président a décidé de te renvoyer. Je suis désolé.
-C'est pas grave. Je suis occupé en ce moment. Je passe mon temps sur la télévision.
-Tu regardes « Knights of Time » ? Que penses-tu du jeune Pierre ? Il vient de commettre une grosse erreur, n'est ce pas ? Je suis curieux de savoir comment il va faire pour s'en sortir.
-Il semblerait en effet...Mais si il est malin, il fera en sorte de se faire capturer.
-Bon, je te laisse, je retourne travailler. Bonne journée.
Je rechangeai de ligne et continuai ma discussion banale avec Abel.
Cela faisait deux jours. Deux jours que la trêve avait commencé. Deux jours que je vivais ici, dans une petite tente noyée parmi tant d'autres. Conformément à ce qu'Ulysse m'avait dit, aucune bataille n'avait eu lieu pendant ces deux jours. Je n'avais pas fait grand-chose durant cette période. J'avais principalement erré sur la plage, et je m'étais entraîné à l'épée. Un détail me marqua. Même le plus faible des soldats arrivait à me battre en trois coups maximum. Bien sûr, chaque défaite m'était profitable, et je m'améliorais grandement à chaque fois, mais ce n'était pas sans douleur. Quant à Ulysse, et bien il n'avait toujours pas agit. Je ne m'inquiétais pas trop pour le moment. Il avait encore le temps. Et puis, les rumeurs disaient qu'il passait son temps à réfléchir à une stratégie afin de remporter cette guerre, et de pénétrer dans Troie. Et ici, les rumeurs étaient souvent vérifiées. Une personne pouvait tomber malade à l'aube, tout le monde serait au courant avant la fin de la journée. Je faisais confiance à Ulysse. Si quelqu'un pouvait nous sortir de là, c'était bien lui. Je n'aurai qu'à lui demander une place dans le cheval, puis, une fois dans Troie, ma cible ne serait plus très loin.
La nuit était tombée. J'avais passé ma deuxième journée sur la plage. Je regagnai ma tente avant que les sentinelles ne se mettent à patrouiller. J'avais beau faire parti de l'armée grecque, je n'étais pas pour autant assez connu pour me balader au milieu de la nuit sans permission. Une fois dans ma tente, je m'y allongeai. J'y étais seul, heureusement, étant donné que j'avais tout juste assez de place pour moi. Je m'endormis très rapidement sans avoir mangé.
Samedi 24 Mai :
5 jours. 5 jours que j'attendais désespérément. Et toujours aucune initiative de la part d'Ulysse. J'avais tenté d'aller le voir, mais il devait m'éviter. Ou alors, il était trop occupé pour me répondre. Mais quoi qu'il en soit, je commençais à douter. La construction du cheval de Troie devait prendre plusieurs jours... Et si jamais les Grecs ne construisaient pas le cheval ? Comment ferais-je pour enter dans Troie afin d'éliminer ma cible ? Je préférais ne pas y penser. Durant les trois derniers jours, je m'étais entrainé au combat, et je me débrouillai assez bien désormais, mais en cas de face à face avec le prince Troyen, formé dès son plus jeune âge, je n'aurai aucun chance.
Après une énième soirée passée sur la plage, je rentrai au camp. Plus que deux jours. Le compte à rebours avait commencé.
Lundi 26 Mai :
Les deux jours suivants s'étaient déroulés normalement. Et bien que j'ai gardé espoir jusqu'à aujourd'hui, mon moral venait d'en prendre un coup. La trêve se terminait ce soir, et il était évident que les Grecs ne construiraient pas le cheval.
Je pris la direction de la tente d'Ulysse. Je forcerai le passage s'il le fallait, mais je lui parlerai. Je n'eu pas le temps d'y arriver que je le croisai.
-Pierre. Alors, content de reprendre la guerre ?
-Pas vraiment. Vous n'avez toujours pas trouvé d'idée afin d'entrer dans Troie ?
-A moins d'y entrer les deux pieds devant, il semblerait en effet que cela soit impossible. Des flammes, du fer, et du sang. Voilà ce qui nous fera remporter cette guerre.
-Et mon idée de cheval ?
-C'est impossible, je te l'ai déjà dit. J'ai étudié ta proposition sous toutes les formes possibles, et ce n'est pas possible. Et puis, il est trop tard désormais pour tenter quelque chose. Les batailles reprendront demain. Allez, au revoir Pierre. J'espère te revoir en vie.
Suite a cette rencontre, j'étais rentré dans ma tente. J'avais fait une grossière erreur en tentant d'influencer le futur. J'allais la payer désormais. Je devais trouver un moyen d'entrer dans Troie sans passer par les Grecs si je ne voulais pas rester coincer ici pendant un certain temps. J'avais des raisons de m'inquiéter, mais je disposais d'un atout que peu de personnes pouvaient se vanter d'avoir. J'avais cette capacité à réfléchir dans le doute, avec la pression. J'allais passer ma soirée à chercher, et je trouverai forcément une solution.
Comme prévu, le lendemain matin, je savais ce qu'il me restait à faire.
19H50, Espoo :
Le jeu était commencé depuis 9 jours. Ce n'était pas la première année qu'il était retransmit à la télévision, mais c'est la première fois que je me surprenais à le regarder. Cela était peut-être du au fait qu'un de mes amis risquait sa vie à chaque instant. Cela faisait donc 9 jours que j'étais planté devant mon ordinateur ainsi que ma télévision afin de suivre le direct. J'allais effectuer un nouvel aller-retour avec le réfrigérateur lorsque le téléphone sonna. La sonnerie me surprit. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce son.
-Tomas ? C'est Abel. Ca fait plus d'une semaine que je n'ai plus de nouvelles. Comment vas-tu ?
-Bien. Désolé de ne pas avoir donné de signes de vie, mais je ne suis pas tranquille.
C'était la vérité. Quelque chose me tourmentait.
-C'est à propos de Pierre ?
-Oui, en partie. J'aimerais trouver un moyen de communiquer avec lui. J'ai trouvé une solution afin qu'il rentre dans Troie, mais je ne peux pas lui communiquer...
-Je suis sur qu'il s'en sortira.
Mon téléphone sonna à nouveau.
-Deux secondes, j'ai un double appel.
Je changeai rapidement de ligne.
-Tomas ? Ah, mon neveu préféré, comment vas-tu ?
-Tonton ? Ah, ça va plutôt bien.
Il était déjà assez occupé comme ça, inutile de le détourner de son travail à cause de moi.
-Je vais aller directement au but. J'ai appris que tu n'as pas été travaillé ces derniers jours. J'ai fais mon possible pour l'en empêcher, mais malheureusement, M. le président a décidé de te renvoyer. Je suis désolé.
-C'est pas grave. Je suis occupé en ce moment. Je passe mon temps sur la télévision.
-Tu regardes « Knights of Time » ? Que penses-tu du jeune Pierre ? Il vient de commettre une grosse erreur, n'est ce pas ? Je suis curieux de savoir comment il va faire pour s'en sortir.
-Il semblerait en effet...Mais si il est malin, il fera en sorte de se faire capturer.
-Bon, je te laisse, je retourne travailler. Bonne journée.
Je rechangeai de ligne et continuai ma discussion banale avec Abel.