Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Knights Of Time


Par : NPTK
Genre : Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 12


Publié le 04/01/2011 à 20:19:29 par NPTK

Jeudi 28 Mai 2127

Mon réveil fut brutal. La première impression que j'eu en ouvrant les yeux, fut d'avoir été broyé, compressé. En outre, j'avais un mal de crâne insupportable. Enfin, insupportable pour le commun des mortels, mais pas pour moi.
Je réussis à me lever, et observai l'endroit ou l'on m'avait placé. Je m'attendais à pire. Une petite cellule avec une couchette, un petit soupirail pour laisser passer la lumière, et une porte en bois. S'ils imaginaient me tenir enfermé avec ça, c'était mal me connaître. Je pris mon élan, et fonçai dans la porte, qui céda sous la violence du choc. Je me félicitai, et entrepris d'explorer les lieux.
Après avoir tourné en rond pendant quelques minutes, je me rendis compte que cet endroit n'était qu'un vaste dédale de couloirs, de cellules. Ce fut tout à fait par hasard que je tombai sur un escalier montant. Je m'engageai dedans. Il n'était pas très long, et quelques mètres plus loin, j'arrivai au milieu d'une arène. Tout autour de moi, des hommes se battaient. Je n'eu pas à attendre très longtemps avant que l'on ne remarque ma présence. Tous cessèrent aussitôt de se battre afin de se tourner dans ma direction. Un homme se sépara du groupe, et s'avança dans ma direction.

-Ah, je vois que tu es réveillé. Pas trop mal ? Bien, viens t'équiper et commence l'entraînement !

-Je ne crois pas.

-Allez, ne fait pas l'enfant, tu es là pour ça !

-Je crois que l'on ne s'est pas compris. Je ne suis pas venu pour être gladiateur.

-Pourtant le vendeur m'avait garanti de ton obéissance...

-Et bien il avait tort, je ne suis pas là volontairement. Maintenant je pars, excusez-moi !

Je pris alors la direction de la sortie. L'homme me rattrapa aussitôt.

-Non désolé. Je ne vais pas te laisser partir.

-Et vous croyez pouvoir m'en empêcher ? Regardez-vous, je fais une tête de plus que vous et une cinquantaine de kilos supplémentaires.

-Je ne fais peut-être pas le poids, mais eux si !

Il se retourna et pointa du doigt la douzaine de combattants qui nous fixaient. Chacun d'eux étaient au moins aussi large que moi, voire plus. Je cru même reconnaître une des brutes qui m'avaient amenés ici. Je tentai alors une feinte dont j'étais devenu professionnel lors de ma cavale à travers Moscou.

-Très bien je vous suis donc.

-Viens donc t'équiper !

-Non mais je rigolais !

Je mis toute ma puissance dans le coup que je lui décochai. Il s'effondra aussitôt inconscient. Je pris mes jambes à mon coup. En plus d'être fort, j'étais également assez rapide. Je gagnai la sortie avant même que les gladiateurs n'aient le temps de se lancer à ma poursuite. J'étais encore assez faible, et je du donc m'arrêter quelques centaines de mètres plus loin pour souffler un peu. La chance était avec moi. Je me trouvai juste devant un étalage de fruits, tous plus juteux que les autres. Des pommes, des poires, de prunes, presque tout y était. Et personne aux alentours, juste le marchand et moi. Je m'approchai de lui et commençai à lui parler :

-Combien pour un de ces fruits ?

-Un sesterce.

-Très bien je prends.

Dans l'état ou j'étais, je n'allais pas chipoter. Un crime de plus, ce n'était pas grand-chose. Je lui sautai dessus et me mis à le frapper. Il perdit rapidement conscience. Je commençai à manger avant qu'un bruit ne me fasse sursauter.

-Il est là !

Je me retournai et vis 6 gladiateurs qui étaient là, à une dizaine de mètres de moi seulement. Je pris donc la fuite avant qu'ils n'aient l'idée de se jeter sur moi. Je parcourus quelques mètres avant de me rendre compte que j'étais cerné. De l'autre côté de la ruelle, les 6 autres gladiateurs étaient là. Ils avaient anticipé le moindre de mes mouvements. Résolu à ne pas me laisser capturer si facilement, je leur proposai quelque chose :

-Vous êtes bien l'élite des gladiateurs romains n'est-ce pas ?

L'un deux me répondit aussitôt.

-Exactement. Je te conseille de te rendre, tu n'as tout simplement aucune chance.

-Alors voici ce que je vous propose. Je vous affronte tous un par un !

-Cela peut être un défi intéressant.

Le même homme qui m'avait répondu s'avança, puis se présenta.

-On m'appelle Asculapix, mais aussi le Gaulois. Tous ici me respectent et me considèrent comme leur chef. J'ai 22 victoires à mon actif pour le moment. Autant dire que tu n'as pas vraiment beaucoup de chance. Je combattrai à mains nues, j'espère que tu en feras tout autant !

-Je n'ai qu'une parole lorsqu'il s'agit d'un défi sincère. Prépares-toi !

Je décidai de porter le premier coup, et tentai de le renverser par surprise en lui fonçant dessus tel un bulldozer. Il n'eu pas le temps d'anticiper et se retrouva plaqué contre le mur. Mais alors que je tentai de le frapper de mes poings, il réussit à se libérer de mon étreinte, si bien que je me mis à frapper dans le vide. Je me retournai, et continuai d'abattre sur lui toute ma fureur. Mes efforts étaient hélas, vains. Son entraînement payait, et il arrivait à anticiper chacun de mes coups, si bien que je me fatiguais pour rien à frapper là ou il ne se trouvait pas. Il finit par se décider à attaquer tant ses hommes le pressaient de m'achever. C'est ce qui causa sa perte. Il avait beau être très bon, j'étais moi-même assez expérimenté dans le domaine des sports de combat. Et cette situation n'était pas si différente que sur un ring de boxe. Il est possible d'avoir l'avantage tout le long du combat, mais un coup bien porté peut faire la différence.
Je me remis en position, haletant et transpirant. Le soleil commençait à se coucher, et on n'y voyait plus grand-chose dans cette petite ruelle. Il se décida enfin à attaquer. Il ne devait pas être prêt, car j'eu l'impression qu'il ne s'était pas vraiment préparer à frapper. Un coup simple à parer. Ma riposte fut terrible, plus puissante encore que les coups que j'avais respectivement portés au marchand et au maître des gladiateurs. Malgré tout, il resta debout. Je lui décochai un coup de genou, ainsi qu'un autre coup porté au visage. Il ne réagissait plus, mais il s'accrochait. Je le finis avec un uppercut qui réussit cette fois-ci à le mettre au sol. J'entendis alors un bruit, des cris de rage. Je disparus au milieu de la masse de gladiateurs qui m'entouraient. Les enfers se déchaînaient sur moi.


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