Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Knights Of Time


Par : NPTK
Genre : Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 11


Publié le 16/12/2010 à 21:34:50 par NPTK

Désolé pour l'attente mais j'étais pas très motivé. Mais écrire m'a redonné envie de poursuivre m'voyez :noel: Je vous promet un autre chapitre avant noel pour me faire pardonner :noel:

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Mardi 28 Mai 2127

Espoo : 9H50

Nous étions tous réunis dans le salon. Tous, à l'exception de Pierre, hospitalisé d'urgence. Néanmoins, il n'avait pas eu le droit de quitter le bâtiment, et il demeurait donc inconscient, dans une petite pièce à côté.
Juuka sortit de la salle de contrôle. Il n'avait pas dormi depuis deux jours, mais il semblait tout de même en pleine forme.

-Bien. Il parait que vous vous êtes mis d'accord pour que ce soit au tour de Vladimir.

Tout le monde acquiesça.

-Donc laissez-moi tout de même vous présenter le contexte. Deux jours avant les ides de Mars 44 avant JC, le 13 donc. Un complot se trame afin d'assassiner Jules César. Vladimir, ton but est d'empêcher la mort de César par tous les moyens. Il doit survivre au moins jusqu'au lendemain des Ides. Suis-moi si tu es prêt.
Je m'exécutai, et le suivit. Je savais ou aller, je le devançais donc afin d'avoir le temps d'observer un peu la pièce. J'eu une sensation étrange en entrant. Le noir complet m'assaillit, suivit de très prêt par l'odeur du sang de Pierre. La porte se referma automatiquement derrière moi.

-Ecoutez Vladimir. La téléportation peut...

-Assez perdu de temps, qu'on en finisse.

-Très bien.

Quelques secondes plus tard, la machine se mit à faire un bruit infernal autour de moi.

-Ne vous inquiétez pas, c'est normal.

-Est-ce que j'ai l'air de m'inquiéter ? Non, alors poursuivez !

Je commençai à ressentir des frissons un peu partout. Je baissai la tête, et m'aperçu que je n'avais plus de bras. C'était assez effrayant sur le moment. Je luttai pour rester conscient, mais en vain. Je m'évanouis.

Lorsque je repris connaissance, j'étais allongé dans un champ. Le jour se levait. Il faisait frais, mais doux comparé aux matinées en Sibérie. Devant moi, il n'y avait que des champs, à perte de vue. Je me retournai, et admirai ce qui se trouvait devant moi. Des murs. Mais pas n'importe quels murs. Les murs de Rome ! Immenses, et d'une beauté que je ne saurai décrire. Je parcouru rapidement la distance qui me séparait de la ville, pressé de pouvoir admirer la splendeur de Rome. J'étais un grand amateur d'art. C'est d'ailleurs pour cela que j'avais assassiné la fille de notre président. Je la savais responsable du vol d'un de mes Picasso authentiques.
Arrivé devant les murailles, les gardes chargés de la surveillance des portes m'interpellèrent.

-Qui êtes-vous ? Déclinez votre identité !

-Mon nom est Vladimir Zeraïev. Ouvrez !

-Vous n'êtes pas romain, n'est-ce pas ? Vous sauriez qu'il n'est pas conseillé de nous menacer.

-Je ne suis pas romain.

-C'est bien ce qu'il me semblait. Dans ce cas soyez prudent. Tout le monde n'aime pas les étrangers ici, surtout en ce moment.

Il s'écarta pour me laisser passer. J'y étais ! J'étais dans Rome. Je passai ma matinée à vagabonder dans les rues, ainsi qu'une bonne partie de l'après-midi. C'est par hasard que j'arrivai devant ce qui me semblait être le palais impérial, très bien gardé naturellement. Impossible de passer par là, et je n'allais pas demander aux gardes de m'amener César sur un plateau. Je fis demi-tour, et entrepris de trouver une maison abandonnée ou passer la nuit. Je marchais dans une petite ruelle lorsque je surpris une conversation.

-Comme convenu, dans deux jours, n'oublie pas le poignard Tullius.

-Je l'aurai.

Je m'éclipsai rapidement avant que l'on ne me voit. Ainsi, l'assassinat était déjà prévu, enfin j'imaginais qu'ils parlaient de ça. Une chose était sure. Déjouer ce complot n'allait pas être simple.
La nuit commençait à tomber lorsque je décidai de quitter Rome pour la nuit, n'ayant pas trouver d'endroit ou me reposer. Les gardes me laissèrent sortir sans poser de question. Je repris la direction des champs, m'allongeai, et m'endormis aussitôt.
Je me réveillai de bonne heure le lendemain. Si je ne pouvais pas approcher César, je pouvais toujours tenter d'annuler la séance du Sénat du lendemain.
Je rentrais de nouveau dans Rome. Les gardes ne m'interpellèrent pas cette fois. Je commençais à interroger les passants, afin de leur demander ou se trouvait la résidence de Brutus.

-Où puis-je trouver Brutus ?

Bizarrement, les passants ne me répondaient pas. Ils m'ignoraient totalement, certains même me lançaient un regard rempli de haine. Ridicule ! Je ne leur avais rien fait !
Je tournais maintenant depuis dix bonnes minutes dans un dédale de petites ruelles plongées dans l'obscurité. Je n'avais croisé personne jusque là, et je commençais à trouver cela étrange. Mais plus étrange encore, c'est que j'avais l'impression que l'on me suivait. Je connaissais cette sensation, pendant toute ma cavale je la ressentais en permanence. Je fis donc volte-face, et me retrouvai nez à nez avec un colosse. Enfin, étant moi-même un colosse, il ne m'impressionnait guère. Non, le seul détail inquiétant était le gourdin qu'il tenait d'une main. Entièrement clouté. Je tentai de régler cette affaire sans faire couler de sang.

-Que me veux-tu ?

Il resta silencieux.

-Peux-tu me dire ou trouver Brutus ?

En guise de réponse, il leva son gourdin, prêt à frapper.

-Si tu crois que je vais me laisser faire.

Je reculais de deux pas pour esquiver son attaque, et chargeai. Le choc fut très rude. J'eu l'impression de buter dans un poids lourd, sensation que je n'avais jamais ressentis auparavant. Il passa à l'attaque, et, lâchant son gourdin, commença à me ruer de coup. Il m'apparu bien vite que je ne faisais pas le poids. Je tombai de haut, mais tentai tout de même de riposter. Je ne pouvais pas perdre. On m'avait appris ceci étant enfant à mes cours de boxe. Je me remis debout, et profitant d'une seconde d'hésitation de sa part, lui décrochai un uppercut digne des plus grands. Il tomba aussitôt, et ne se releva pas. De mon côté, j'avais des hématomes un peu partout, et mon poignet réduit en miettes. Vite, je ne devais pas rester là. Je fis demi-tour, et aperçu deux hommes similaires à celui que je venais de mettre ko. C'est la dernière chose que je vis.


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