Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Knights Of Time


Par : NPTK
Genre : Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 14


Publié le 05/02/2011 à 18:56:53 par NPTK

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Vendredi 28 Mai, Rome, 8H30 :

-Laisse tomber, je te dis qu'il est pas mort.

-Mais bien sûr que si, il bouge pas. Allez viens, on le dépouille !

Ces sur ces mots que je fus sorti de mon sommeil. Je n'avais pas réussi à rester éveillé apparemment. Devant moi se trouvaient deux hommes. Celui qui venait de parler était assez grand quoi que maigre, tandis que l'autre avait un profil tout à fait basique.

-Ah tu vois je te l'avais dit qu?il était vivant !

Je tentai de me lever de mon banc afin de partir, mais l'autre homme m?en empêcha.

-Eh, on ne t'a pas dit de partir. Donne-nous ton or avant qu'on te tue !

-Il serait plus prudent de le laisser partir selon moi.

-Nous sommes censés être impitoyables, on va quand même pas le laisser filer !

-Taisez-vous !

Je poussai facilement celui qui voulait me dépouiller et réussis à me lever. Je vis à leur tête qu'ils m'avaient sous-estimé.

-Euh... Je crois qu'on va y'aller n'est-ce-pas ?

-Je crois aussi.

-Hop Hop Hop, pas si vite !

Je saisis l'épaule du plus petit, le stoppant net dans sa tentative de fuite. Je ne lui laissai pas le temps de tenter de se dégager et le frappai rapidement. Son crâne craqua et il s'effondra. Lorsque je voulus chercher le second, il avait déjà déguerpi. Je pris quelques secondes afin d'observer les alentours. Il était encore très tôt dans la matinée, et pourtant la place était déjà bondée. Etrangement, la foule ne réagissait pas en voyant un homme à terre, comme s'ils en avaient l'habitude.
Je m'écartai du corps et me mêlai à la foule. La séance du Sénat était prévue tôt dans la journée, je n'aurai pas longtemps à attendre. Je me plaçais devant les marches de la Curie de Pompée et attendis, en regardant les allées et venues des romains.
Au final, je n'avais attendu qu'une toute petite heure lorsque les premier sénateurs commencèrent à arriver. Ils se démarquaient des citoyens normaux par leurs habits et leur prestance. La foule s'écartait sur leur passage, marque de respect envers eux. Ils s'agglutinèrent devant les portes de la Curie, si bien que je dus reculer, n'ayant plus de place pour patienter, et ne voulant pas de problèmes avec les gardes romains. Après un bon moment, les portes de la Curie s'ouvrirent, dévoilant un intérieur très luxueux. Les sénateurs commencèrent à entrer au moment ou la foule s'écartait encore plus sur la place. On entendait les prétoriens crier :

-Laissez-place à Caius Julius Caesar, écartez-vous !

Il fallait que je saisisse ma chance. Je me frayai un chemin à travers le foule et me plantait sur la route, de façon à intercepter le char de Jules César.

-Un intrus. Il veut assassiner Caesar !

Avant même d'avoir pu bouger le petit doigt, je me retrouvai encerclé par les gardes. En y repensant, il est vrai que je n'avais pas prévu de plan et que j'avais foncé sans réelles chances de réussite. Je levai les bras et m'écartai du chemin. Je n'avais aucune chance d'en sortir vivant si j'entamais le combat. Le char passa devant moi et s'arrêta devant la Curie. Jules César en descendit et s'engouffra dans le bâtiment. Très rapidement, les citoyens romains se remirent en route, et ce fut rapidement de nouveau le chaos. C'était terminé pour moi. J'avais laissé filer ma seule chance de réussir ma mission... Désormais, César était à la merci de ses assassins. Je m'assis sur les marches de nouveau, en réfléchissant à un ultime plan. C'est alors que je le vis passer. Mon plan ! Mon ultime chance de salut ! Il était devant moi, à l?entrée d'une petite ruelle. Je me levai en vitesse, et courus très rapidement afin de le rattraper. La ruelle était déserte, j'en profitais donc.

-Eh petit !

Il se retourna, mais pas assez tôt pour voir mon poing arriver. Il tomba directement, probablement évanoui. J'avais remarqué plus tôt qu'il avait un message écrit pendant à sa ceinture. J'en avais alors déduis que cet homme était un messager. Dès lors, je savais aussitôt ce que j'allais faire. Je regardai une dernière fois derrière moi. Toujours personne. Je le déshabillai afin de lui prendre ses habits. J'allais me faire passer pour lui et tenter d?entrer dans la Curie de Pompée. Ma besogne terminée, je fis demi-tour, et partis en courant en direction de la place. Je la traversai très rapidement, montai les marches, et me retrouvai devant les soldats chargés d'interdire l'accès à la Curie.

-Halte homme. Que veux-tu ?

-Je suis porteur d'un message pour Jules César de toute urgence.

-Qui en est l'expéditeur. Personne ne doit déranger Caesar sauf en cas d?extrême urgence.

Il était évident que les soldats n'allaient pas me laisser passer aussi facilement, j'aurais du m?en douter. J'allais devoir ruser.

-C'est... on nous attaque. Il faut absolument que je prévienne Jules César. Des ex-alliés de Pompée...

-On nous attaque ? Hum, ça devait arriver. Passe et vite !

Je ne me fis pas prier. Je le contournai rapidement afin de lui faire croire que le message était urgent, et j'entrai à l'intérieur de la Curie par une petite porte secondaire. Lorsque j'arrivai dans la pièce, il était trop tard. Un homme était debout devant Jules César, un poignard à la main.

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Vendredi 28 Mai, 10H, Espoo :

L'homme marchait dehors, sans se presser, le bruit de ses pas sur les graviers risquant d'attirer les gardes. Après s'être suffisamment éloigné de la résidence, il sortit son téléphone, et composa un numéro qu'il connaissait par coeur.

-Oui, c'est moi. Je voulais savoir comment avançait ton...projet.

L'homme au bout du fil hésita brièvement avant de répondre.

-C'est en cours. Il ne devrait y'avoir aucun problème pour toi. Tu sais, ce n'est pas bien compliqué, il suffira juste d'être très discret, sinon nous devrons l'éliminer, ce qui serait très regrettable. Mais nous ne sommes pas seuls, nous avons heureusement du soutien. Personne n'entendra un bruit. Personne ne verra une ombre. Rien, aucune trace. Un travail propre.

-Très bien, j'ai hâte. Cela fait plusieurs mois que l'on prévoit ceci, il est enfin temps de passer à l'action. Merci papa.


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