Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Knights Of Time


Par : NPTK
Genre : Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 13


Publié le 15/01/2011 à 14:52:37 par NPTK

Vendredi 28 Mai , Rome : 2H30

-Debout là dedans !

Ma tête me faisait atrocement souffrir. J'étais réveillé depuis un peu plus d'une heure, peut-être plus, et je tentai de retrouver le sommeil pour échapper à ce mal de crâne horrible, mais les gardes chargés de me surveiller n'étaient pas de cet avis là. Ils frappaient souvent contre la porte afin de m'empêcher de me reposer. Crevards !

-On n'a pas le droit de dormir, je vois pas pourquoi toi tu pourrais ! Tu veux pas devenir gladiateur, très bien, dans ce cas tu seras envoyé demain pour grossir les rangs de l'armée. Un gaillard comme toi !

Le temps passait très lentement, assis dans ma cellule, attaqué par le froid. Mais mon mal de tête finit par se calmer avec le temps, et je commençai donc à réfléchir à un plan pour me sortir d'ici. J'étais affaibli physiquement, et je n'avais presque rien mangé en deux jours, si bien que défoncer une nouvelle fois la porte et passer à tabac les trois gardes situés derrière me semblait infaisable. Heureusement, je n'eu pas à bouger le moindre doigt pour réussir à sortir. J'entendis des voix, faibles tout d'abord. On discutait de l'autre côté de la porte, mais rien d'anormal. Mais très vite, le ton monta entre les soldats, et une bagarre commença. Je me levai afin de me rapprocher de la porte pour voir ce qui se passait lorsqu'elle s'ouvrit. Je prévins aussitôt que j'étais prêt à me défendre.

-Relax... euh c'est quoi ton nom ?

-Vladimir répondis-je en dévisageant ceux qui se trouvaient devant moi.

4 hommes encapuchonnés étaient désormais entrés dans ma cellule. Celui qui venait de parler se dévoila. Asculapix !

-Surpris Vladimir ? Ecoute, je n'ai que très peu de temps. Selon les règles officieuses des gladiateurs, tu es désormais notre nouveau chef puisque tu m'as vaincu. Malheureusement, il semblerait que mes anciens hommes ne soient pas tous prêt à te suivre. Comme tu peux le voir, nous ne sommes que 4.

-Donc vous m'obéissez si j'ai bien compris ?

Je tâchais de rester calme extérieurement, mais intérieurement, j'étais satisfait. 4 hommes presque aussi puissants que moi, c'était plus qu'il ne m'en fallait pour m'aider à sortir de là.

-C'est exact. Ordonne et nous obéissons, et ce jusqu'à ce que tu sois vaincu.

-Et si l'un de vous me provoque en duel ?

-Je ne pense pas que cela arrivera. Il y'a trop de déshonneur en cas de défaite.

-Et toi, tu n'as pas honte.

-Je n'ai pas honte de te servir car tu es juste.

Juste ? Il ne me connaissait pas et me qualifiait tout de même de juste. Si il voulait. Mon seul but était de ne pas rester ici.

-Très bien, faites moi sortir de là. Le reste ne m'intéresse pas.

-Suis-nous.

Nous sortîmes de la pièce d'un pas rapide. J'aperçu mes trois gardes par terre, empilés les uns sur les autres. Quelques minutes plus tard, nous étions à la surface, devant l'entrée de l'arène, fermée.

-J'ai la clé, aucun problème pour ça

Il sortit en effet un objet brillant de sa poche et déverrouilla la porte.

-J'imagine que je dois te remercier. Mais une dernière question avant de me sauver. Connaîtrais-tu un moyen de rencontrer César avant demain midi ?

-Demain midi ? Impossible je regrette. De plus, le Sénat se réunit demain. Tu devrais attendre deux jours au moins.

-Dommage, merci quand même.

Je fis quelques pas avant de me retourner. Je venais d'avoir une idée de génie qui pourrait sans doute me permettre de rencontrer César.

-Peux-tu m'indiquer où se trouve le Sénat ? J'ai peut-être une idée.

-Bien sûr, je t'y emmène.

Il fit signe aux gladiateurs qui le suivaient de rester ici, puis il se mit à courir devant moi. Son rythme était élevé, mais il ne me posait pas trop de problème. En très peu de temps, nous étions arrivés.

-Merci beaucoup Asculapix, je n'oublierai jamais ce que tu as fais pour moi.

-C'était tout naturel.

Celui-ci fit demi-tour et s'enfonça dans la nuit. J'eu le sentiment que je ne le reverrais jamais. Mais après tout, cela ne changeait rien.
Je me retournai et fis face à la Curie de Pompée. Cet endroit même où Jules César devait se faire assassiner le lendemain. Je m'écartais un petit peu afin de me trouver une cachette où attendre César. Je ne trouvai rien de mieux qu'un banc. Je m'y assis et attendis.

_____________________

Vendredi 28 Mai : 2H50, Espoo

-Je vous répète que vous n'avez pas les droits nécessaires pour accéder à cette zone. Le patient est dans un état très grave.

-Et moi je vous répète que cet homme est un ami. Je suis également participant au jeu, mon nom est Jon Von Skork, vérifiez si vous n'êtes pas convaincu.

Deux jours que j'avais le même problème à chaque fois que je voulais aller prendre des nouvelles de Pierre. La sécurité était changée à peu près toute les deux heures, si bien que je devais à chaque fois m'expliquer à nouveau.

-Laissez-le passer, je dois moi-même aller le voir.

-Très bien professeur.

Et voilà, une fois de plus Juuka avait le dernier mot. Je n'allais décidément pas réussir à passer la sécurité seul.
J'entrais donc dans la chambre ou Pierre était toujours dans un état critique.

-Juuka, vous pensez qu'il va s'en sortir ?

-Actuellement je ne vous cache pas qu'il est vraiment mal en point. Son état est ce que l'on pourrait qualifier de « comateux ».

Je m'approchais de lui. Son visage était presque entièrement bandé, et ses membres étaient pour la plupart plâtrés suite aux nombreuses factures qu'il avait rapporté de son séjour à Troie.

-Courage gamin, tu vas t'en sortir, tu as bien mérité cette victoire. Ce serait injuste que tu la payes de ta vie.

Je me retournai et m'apprêtai à quitter la pièce lorsqu'un bruit envahit la pièce. Rapidement, plusieurs médecins accoururent autour du lit de Pierre.

-Vite, le patient fait un arrêt cardiaque.

-Son coeur ne bat plus, chargez le défibrillateur, vite

Je vis l'homme chargé de la sécurité arriver. Il m'agrippa le bras et me fis sortir de la pièce. J'étais seul devant la porte, sans savoir ce qui allait arriver à Pierre.


Commentaires