Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Chloe et moi


Par : 5xBan
Genre : Sentimental, Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 38 : La fête approche.


Publié le 31/08/2015 à 07:01:39 par 5xBan

Aëlita semblait visiblement très heureuse, dans sa tête j'avais déjà oublié Chloé et je comptais me rendre a la fête avec elle.
Mon plus gros défaut est que j'avais trop de compassion pour les autres, je ne me sentais pas de cœur a lui dire bêtement non, alors que Dieu sait que ça mettrait fin a cette situation. Mais encore une fois, c’était mon défaut.

Alors qu'Aëlita sautait toujours sur le canapé j'entendis le moteur d'une voiture approcher au loin, pas difficile de dire qui c’était.
Aëlita cessa de sautiller et me demanda toute curieuse.

- Tu dois voir quelqu'un ?

- Ce n'est rien, c'est un ami a moi.

- Vincent c'est ça ?

Le fait qu'elle soit déjà au courant ne me surprenais même plus, de plus sachant que je n'avais qu'un seul ami ça n'avait rien de difficile.

- Je vais te laisser alors. Dit-elle

- Quoi ?

Sur l'instant je pensai qu'elle comptait rentrer chez elle et me laisser avec Vincent ce qui me surpris un peu au vue des efforts qu'elle faisait pour ne pas devoir partir, mais elle balaya ce doute la phrase d’après.

- Je vais aller me coucher, j'ai besoin d'un peu de repos.

- Il n'y a qu'un seul lit malheureusement, si tu veux je peux poser un matelas a coté du mien il doit me rester une couverture de trop.

Ce n'est qu’après avoir prononcé ma phrase que je me sentis légèrement honteux, ça serait plutôt a moi de dormir par terre ou sur le canapé et d'offrir a mon invité le plus grand des conforts.
Mais après tout Aëlita n’était pas vraiment mon invité et elle ne sembla rien remarquer.

- Non, ton lit me va très bien. Dit-elle en souriant

- Je vais dormir ou moi alors ?

- Ça me semble logique non, avec moi. Répondit-elle comme si je lui avais demandé combien faisait 1+1

Loin de moi de refuser de dormir avec une fille a mes cotés mais dormir avec une psychopathe n’était pas une proposition très alléchante.
Ça serait donc a moi de prendre le matelas. Au final ce n’était pas plus mal comme ça. Aëlita disparut dans ma chambre et referma la porte derrière elle, je l'entendis remuer sur le lit quelques instants puis plus rien.

La sonnette retentit l'instant d’après, comme je m'y attendais c’était Vincent, un peu en retard mais il était vraiment venue.
Déverrouillant la porte je l'accueillis par un grand sourire.

- En deux minutes hein ?

- Ça va fais le malin, y avait des bouchons sur la route. Dit-il en entrant.

- Si tard le soir ? Répondit-je en accrochant sa veste au porte-manteau

- Le monde du travail ne dors jamais il faut croire. Rétorqua-il

Arrivant dans le salon il balaya la pièce du regard pendant un instant puis déclara en sifflant :

- C'est pas mal chez toi en fait.

- Disons que c'est modeste oui.

- J'ai toujours préféré les petits coins de paradis au château gigantesque.

- Je suppose que c'est une manière de voir les choses, installe toi je vais nous prendre quelque chose a boire.

- C'est pas la peine on dirait.

- Qu'est ce qu'il y a ?

En suivant son regard je vis la bouteille de coca et les deux verres que j'avais oublié de débarrasser. J'aurais pu lui dire que j'avais préparé ça pour lui mais il y avait deux verres dont un plein.

-Tu étais avec quelqu'un ?

- Oui, Chloé est passé il y a pas longtemps.

- Je vois, sinon justement ça va avec Chloé ?

- Tout va pour le mieux pourquoi tu dis ça ?

- Curiosité. Répondit-il en s'installant dans le fauteuil se trouvant a coté de mon canapé.

Il déposa sa canne a ses jambes puis se retourna de nouveau vers moi.

- Bon, raconte moi enfin ton histoire j'ai envie de savoir.

J'eus a peine le temps d'ouvrir la bouche que j'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir dans mon dos, Vincent se trouvant face a moi fut le premier a le voir et écarquilla grand les yeux.
Je me retournai moi aussi et cru faire une attaque.
Aëlita venait de sortir en sous-vêtements, juste son soutien-gorge et sa culotte, cette dernière feignant un air endormie sursauta en voyant Vincent et poussa un cri cachant sa poitrine avant de retourner vers l’intérieur.

Elle savait que Vincent viendrait, alors pourquoi semblait-elle...
Je n'eus pas le temps d'aller au bout de mes pensées que la réponse me tomba dessus avec l'effet d'une bombe.
Vincent bien sur, elle savait que Vincent connaissait Chloé.
Me tournant vers ce dernier j'eus du mal a trouver mes mots.

-Vincent, c'est pas ce que tu crois !

Bon sang, il n'y avait pas plus cliché comme phrase, quel imbécile je fais, merde, maintenant qu'il avait vu Aëlita il risquait d'en parler a Chloé.
Ce dernier était toujours la bouche grande ouverte, il finalement par se prononcer :

- Joëlle, toi ?!

- Écoute je n'ai pas..

- Je ne te croyais pas comme ça Joëlle. Dit-il en me coupant dans ma phrase.

Bon sang, je ne pouvais pas le laisser aller tout raconter a Chloé.
Il fallait impérativement que j’achète son silence.
Aëlita fit de nouveau son apparition, elle avais mis une de mes chemises et l'un de mes pantalons. Elle avait cependant fait exprès de rester légèrement dénudé. Marchant comme si de rien n’était elle vint s'installer a coté de moi et me pris par le bras posant sa tête sur mon épaule.

J’étais tout sauf convaincant comme ça.
Pourquoi est-ce qu'elle agissait comme ça ?
Je pensais qu'elle voulais dormir, alors pourquoi faisait-elle ça ?

- Tu me présente ton ami Joëlle ?

Elle connaissait très bien Vincent, pour m'avoir suivit si longtemps et rien que par la popularité de ce dernier elle devait le connaître.
Aëlita jouait un rôle devant Vincent, elle était calme et réfléchie comme une fille lambda avec une efficacité déconcertante, elle était loin de la manière dont elle se comportait avec moi il n'y a même pas cinq minutes.
Même moi je n'aurais pas fais la différence a la place de Vincent.

- Je pense t'avoir sous-estimé Joëlle.

- Attend quoi ? Lui dis-je ayant du mal a comprendre ce qu'il venait de dire

- Quand je t'ai vu avec Chloé je pensais que tu étais le bon petit copain aimant et amoureux suivant sa copine comme un toutou, mais en réalité tu est un vrai Casanova comme moi.

Vincent était en train de me féliciter ?
Çà ne faisait aucun sens, je m'attendais surtout a le voir partir en m'insultant, j'imaginais déjà a ce que je devrais faire pour l'en empêcher. Aux paroles de Vincent je sentis la poigne d'Aëlita se resserrer sur mon bras, ça ne semblait visiblement pas lui faire plaisir.

- Chloé c'est ça, Joëlle ne t'a toujours pas dit qu'il se fiche de cette fille ?

- Aëlita qu'est ce qui te prend ? Lui dis-je en colère, ce n’était pas vrai.

- Il serait temps de lui dire tu ne pense pas Joëlle ?

- Alors tu est ce genre de mec, faut croire que je m’étais trompé sur toi.

- Non Vincent, écoute elle est en train de mentir, je n'ai jamais dis que je n'aimais pas Chloé.

-Pourtant au vu de ce qu'on vient de faire ensemble tu n'as pas l'air de trop l'aimer. Dit-elle avec un sourire malicieux

- Toi et Aëlita ? Reprit Vincent qui suivait la scène.

Les choses allaient trop vite que pour que je puisse suivre.
Aëlita allait mensonge sur mensonge pour m'enfoncer auprès de Chloé.
Et il faut avouer qu'elle était bonne actrice, pas la moindre hésitation, pas le moindre soupçon de mensonge, elle semblait dire la vérité trait pour trait

- Même moi je n'ai pas réussi a séduire Aëlita, je te tire mon chapeau mon vieux. Dit Vincent en imitant le geste avec ses mains.

- Je n'aime pas vraiment les boiteux. Rétorqua Aëlita avec toujours ce même sourire.

- Aëlita !

- Il faut dire que Joëlle t'a bien humilié ce jour la, ça fait quoi de se faire jeter par tout le monde ?

Vincent ne réagit pas et l’écouta sans rien dire, et Aëlita sembla savourer l'instant car elle ajouta aussitôt.

- Comment va ta jambe ?

La situation prenait une tout autre tournure, je ne pouvais pas la laisser continuer a insulter mon seul et unique amie.
Cette violence gratuite dont elle faisait preuve, ça n'avait rien de justifié.
Elle savait exactement ou frapper pour toucher Vincent.
Mais ce dernier sans perdre son sang froid lui répondit sur un ton défiant.

- Oui tu est toujours la même, ce n'est pas pour rien que personne n'arrivait a te séduire.

- Vincent je suis vraiment désolé. Lui dis-je en essayant de calmer la situation.

- Tu n'as pas a t'excuser. Répondit Vincent sans quitter Aëlita des yeux.

- C'est vrai que tu as peur de Joëlle n'est-ce pas ?

Vincent fut alors pris par surprise et sembla hésiter un instant et répondit.

- Je sais très bien comment tu est. Puis se tournant vers moi il dit. Tu te souviens quand je t'ai dis que cette fille était d'un tout autre niveau, c'est de ça que je te parlais, ça m’étonne d'ailleurs que tu est réussi.

- Joëlle et moi aimerions être seul alors si tu pouvais être gentil et t'en aller. Dit Aëlita.

- Arrête dire n'importe quoi bon sang, j'ai invité Vincent pour qu'il passe du temps avec moi !

- Non ça ne fait rien Joëlle, je vais sûrement y aller, on se verra une autre fois.

C’était fait, Aëlita venait de gagner, je ne doute pas un instant que c'est ce qu'elle voulait depuis que Vincent est arrivé ici. Et elle venait de gagner.

Vincent récupéra sa canne et se mis doucement debout.

- On est plus tout jeune n'est-ce pas ? Lui dis Aëlita

- Bordel mais ferme la ! Rétorquai-je a Aëlita.

Cette dernière sembla choqué par ce que je venais de dire et lâcha mon bras, j'en profita pour me libérer de son emprise et rejoindre Vincent qui était déjà a la sortie.

- Vincent je suis vraiment désole, je ne sais pas ce qui lui a pris.

- Ne t'en fais pas mon vieux, y a pas de mal. Répondit-il en souriant

- Écoute, si tu pouvais éviter d'en parler a Chloé

- Je connais ça, ne t’inquiète pas je ne lui dirais rien.

Me serrant la main il descendit alors les marches et je refermai la porte.
En me retournant je vis Aëlita qui me fixait du regard.
Quand je la regardais elle était douce et attentionné, mais envers les autres elle devenait impitoyable et sans pitié. Je ne la pensais pas capable d'une telle chose. J’étais moi-même violent mais pas au point de m'en prendre au physique de quelqu'un, c’était bien trop simple.

- Qu'est-ce qui t'a pris ? Lui dis-je au bord de l'explosion

- On a pas besoin de lui Joëlle. Répondit-elle avec toujours cet air innocent

- Mais pourquoi t'en être pris a lui comme ça bordel, il était juste venu boire un verre.

- Mais, je voulais qu'on soit tout les deux.

- Je n'ai pas que toi dans ma vie, j'ai le droit de voir d'autres gens.

La manière dont Aëlita avait agit me mettait hors de moi.
Le pire dans tout ça c'est que Vincent n'avait rien fait pour le mériter.
Elle s'en était juste pris a son handicap sans raison pour le démoraliser.
Vincent avait su garder la tête haute mais je savais très bien que ça l'avait touché et lui rappeler que c’était moi le responsable n'aidait en rien.

- Pourquoi tu est ami avec lui de toute façon ? Répondit Aëlita sur le même ton

- Je n'ai pas le droit ?

- Tu oublie ce qu'il t'a fait, la manière dont il t'a humilié devant les autres, des vidéos ont circulées sur Facebook pendant des semaines mais seulement le passage ou tu te fais rouer de coups.

- Quoi ?

- Tu as fais la bonne chose en lui brisant la jambe, tu as montré a tout le monde qu'il ne fallait pas s'en prendre a toi, alors pourquoi en avoir fait ton ami ?

- Vincent a changé, il s'est excusé, tout le monde mérite une seconde chance non ?

- Et tu l'a cru ? Vincent te ment lui aussi, il est de mèche avec Chloé, ils veulent se servir de toi, et je ne laisserais personne me prendre Joëlle.

Je remarquai la manière dont elle venait de parler de moi a la troisième personne alors que je me trouvais devant elle. Aëlita semblait perdre ses moyens tout comme moi. Pour elle être éloigné de moi lui semblait insupportable, et encore une fois elle me ressortait ses théories du complot.

- Tu t’inquiète pour rien, Chloé ne serait pas capable d'une telle chose.

- Il faut me croire Joëlle c'est la vérité.

- Tu dis ça pour m’éloigner d'elle comme tu viens de le faire a l'instant avec Vincent.

- Mais...

- J'ignore a quoi tu joue mais je te conseille d’arrêter.

- Tu te souviens quand je t'ai dis que Chloé ne t'avais pas attendu sagement pendant ton coma ?

La phrase d'Aëlita piqua ma curiosité bien malgré moi.
J'avais prévu de la faire taire mais maintenant je voulais absolument savoir ce qu'elle avait a dire. Je suis sur qu'elle n'avait pas dit ça par hasard.

- Qu'est-ce qu'il y a avec ça maintenant ?

- A ton avis avec qui elle s'est mise tu pense pendant ton sommeil ?

Un seul prénom me vint en tête mais même lui ça ne faisait pas de sens.
Non, ça ne faisait aucun sens ça ne pouvait pas être Vincent.

-Tu le sais au fond de toi même, tu sais que je dis la vérité.

-Pourquoi se mettre avec Vincent, c'est parce qu'elle l'a rejeté qu'on s'est battu !

-Tu ne comprend rien Joëlle, c’était prévu par Chloé !

- Quoi ? J'avais du mal a saisir ce qu'elle voulait me dire

- Elle n'a jamais rejeté Vincent, elle l'aime plus que toi d'ailleurs, ce petit combat était arrangé exprès, a ton avis pourquoi est-ce qu'elle t'a embrassé alors qu'elle te connaissait a peine ?

- N'essaye pas de jouer avec ma tête.

- Tu était censé te battre contre Vincent et te défendre, elle n'avait juste pas prévu que tu le ferais d'une manière aussi violente, elle voulait juste se servir de toi pour augmenter sa popularité pour se remettre avec Vincent par la suite.

- Ça ne fais pas de sens, pourquoi se mettre avec moi pour la popularité si c'est pour retourner avec Vincent par la suite, elle risquerait d’être mal vu.

- Joëlle, personne ne t’apprécie a l’école, je suis désolé de te dire ça comme ça mais les autres seraient même plutôt heureux de la voir avec Vincent qu'avec toi.

C'est cette dernière phrase qui me clouai sur place, elle avait raison.
J'avais horreur de l'admettre mais tout ce que disais Aëlita faisait du sens.
Ça m'avait semblé étrange que Chloé m'embrasse aussi vite.
Tout ça était donc prévu a l'avance ?
Mais pourquoi se casser la tête a ce point puisque Vincent était lui même déjà populaire ? Non, il a finit par dégringoler après notre combat.
C’était ça le plan, m'utiliser pour devenir le centre de l'attention et me jeter par la suite pour former le couple parfait avec Vincent.

- Ce n'est pas possible, tu me mens forcement !

- Je ne voulais pas te le dire si brusquement mais tu ne m'as pas laissé le choix Joëlle !

- Chloé ne ferait jamais ça, je ne peux pas croire qu'elle soit ce genre de fille, pitié, dis moi que tu mens Aëlita je t'en prie !

Je me pris la tête entre les mains, je pouvais sentir ce sentiment que je connaissais si bien ressurgir en moi. Ce sentiment que je pensais avoir enfin vaincu. La haine, la haine que je portais aux autres a l’époque.

- Joëlle, regarde. Me dit Aëlita.

Lâchant mon crane je relevai ma tête et vit Aëlita tenant son téléphone en main, sur l’écran il y avait une photo et ce que j'y vis ne fit qu'amplifier cette rage. Chloé dans les bras de Vincent se baladant dans un parc.
Vincent avait sa canne avec lui ce n’était donc pas une vieille photo.
La théorie d'Aëlita se confirmait. Non ça ne pouvait pas être réel.

- Ça ne veut rien dire, même de simple amis se tiennent comme ça.

- Pourquoi est-ce que tu refuse toujours et encore d'admettre la vérité ?

J'allais lui répondre quand je ressentis une affreuse douleur a la poitrine.
Portant ma main a mon torse je tombai a genoux en grognant.
Aëlita prise par surprise s'agenouilla aussitôt a coté de moi.

- Joëlle qu'est-ce qui t'arrive ?

J’étais incapable de répondre, la douleur était elle que même parler m’était impossible, ça faisait un mal de chien, j'avais l'impression que ma cage thoracique était sur le point de s'ouvrir en deux.
Pourquoi maintenant ? Qu'est-ce qu'il se passait ?

C'est alors que j'eus comme un flash, ma condition cardiaque, on m'avait prévenu a l’hôpital que le surplus de sentiments négatifs pouvait entraîner ses crises. J'avais complètement oublié cela.

- Ne bouge pas Joëlle, je vais te chercher ce qu'il faut.

Aëlita était sur le point de se lever quand je la retins par la manche.
Elle se stoppa net et se retourna alors vers moi.
Je lui fis un « non » de la tête et tentai de me lever.
Aëlita réagit au quart de tour et se plaça comme un appuie pour m'aider.
Pointant ma chambre du doigt elle m'y conduisit et me déposa sur mon lit.
La douleur était toujours présente mais plus aussi vive qu'avant.
Ignorant la douleur je pris de grande inspiration et le tout s'estompa au bout d'un instant, le tout sous le regard inquiet d'Aëlita qui semblait prête a courir jusqu’à l’hôpital si il le fallait.

En me voyant respirer de nouveau régulièrement elle s'illumina dans un grand sourire de soulagement.

- Ça va Joëlle ?

- Je vais bien, merci.

La manière dont elle s’était rendu utile me fit tout de même plaisir.
Elle avait certes paniqué mais avait su quoi faire pour m'aider au mieux.
Mais je n’oubliais pas ce qu'elle venait de me dire, le fait d'y penser déclencherais une autre crise alors il était inutile d'en parler mais a cet instant je pris une décision.

- Aëlita ?

- Oui ?

- J'irais a la fête avec toi.


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