Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 41 : Amitié rompue...
Publié le 27/10/2013 à 11:31:23 par Misaki-Senpai
Suite à la fermeture de la lourde porte gravée et garnie de dorures, je dégainais face à cet être ignoble, imbu de pouvoir démoniaque, imbu de forces supérieures, emplit de vice. Link en fit de même, et brandit le bouclier Hylien. Je décrochais rapidement le mien, écu renvoyant la lumière, puissance angélique, exterminant les ténèbres sous ses formes les plus noires. C'était la fin d'un règne tyrannique et d'une diabolique manipulation : un des trois élu allait tomber, peut-être. Je m'avançais aux côtés de mon coéquipier, vers Ganondorf, seigneur du Malin.
«– Alors comme ça, vous venez combattre à deux... Hun, hun... Tu es trop lâche pour réussir à me tuer tout seul, Misaki..., prononça-t-il en ma direction, relevant la tête.
– Rira bien qui rira le dernier, Ganondorf, renchéris-je en effectuant un regard mauvais.
– Oh, tu as haine et rancœur envers moi, mais pourquoi ?
– Parce que tu détruis petit à petit ce monde. Et vois-tu, j'ai traversé des épreuves inimaginables, j'ai bien failli mourir beaucoup de fois. J'ai même aidé des peuples qui avaient confiances en moi ! Et toi... misérable, sombre raclure, tu oses me demander pourquoi je te voue haine et rancœur ?
– Tsss, tu ne peux rien à la naissance du monde que confectionne mon Maître.
Je regardais de plus en plus étrangement l'homme se trouvant en face de mon corps, et une expression de rage se figea sur mon visage.
– Ton... Maître ?! C'est une blague ?!... Ne vois-tu pas qu'il te manipule sans relâche ?
– Ne dis pas de bêtise, tu ne peux lire dans mon esprit.
– Tais-toi, tu ne comprends donc ri... ! (Je fus interrompu.)
Une boule de couleur sombre émana de la main du monarque, et fila à toute vitesse, traversant l'air de manière fulgurante. L'action se déroulait au ralenti selon la vision que mon esprit me donnait. Voyant le danger de cela, je fis un large pas de côté vers la gauche terminant en roulade, me relevai, puis observai : je n'avais subi aucun dégât. Un bruit finissait d'émettre. Moi, mon corps était intact. Mais celui de Link révélait un tout autre état. Voyant le risque que cela lui apporterai, je courus vers celui-ci et m'accroupis à ses côtés. Je regardai son épaule gauche et son visage. Je ne pus m'empêcher de laisser tomber mon visage contre le sien, et de laisser tomber, par la même occasion, de lourdes larmes cyans sur sa balafre...
– Non... Link... C'est... ce n'est pas grave, n'est-ce pas, hein ? lui dis-je, un faux sourire aux lèvres, voulant me rassurer.
– Je... ah..., cracha-t-il quelques gouttes de liquide vital.
– Ne parles pas, je vais te soigner !
Après les mots vinrent les actes. En effet, je jetai mon épée au sol et apposai mes mains sur ses blessures. Poussant mon pouvoir du courage au maximum, je tentai de bloquer ses afflux sanguins et de reformer ses muscles grièvement blessés par l'explosion magique. En vain. J'effectuais un renfort de puissance jusqu'à mes limites, en pleurant... Je ne voulais qu'il meure. Je ne pouvais perdre un camarade au combat. Et enfin, je ne pourrais avouer ceci aux autres. Mon pouvoir se stoppa, mon corps chuta sur le sien, et je m'agrippai à lui en laissant toutes les larmes de mon corps s'évacuer.
– Pourquoi ?...
– Misa...
– ...
– Misaki... Je te dois l'honneur... et la victoire... Prend soin d'elles... et vainc cette raclure... Hung...
– Non..., je...
– Adieu, héros du temps...
– Pourquoi... Pourquoi ?!
Un énorme, un cri négatif infini s'échappa de mes cordes vocales, pendant que de longues larmes bleues perlaient sur mes joues. Mon métabolisme évoluait, mes iris devenaient de couleur jaune ambré, voire orange clair. Mais mes pupilles, quant à elles, se transformaient en s'affinant et s'allongeant, telles celles d'un loup. Une aura d'une couleur similaire entourait mon corps, et des flammeroles émanaient de ma couverture flamboyante. Le pouvoir prenait une ampleur gargantuesque ; ma rage étouffait à petit feu mon caractère habituel de jeune adolescent insouciant. Deux petits crocs s'entichaient de ma mâchoire puis je me levais, imbu de forces encore jamais vues. Ma vitesse avait considérablement augmentée : voilà ce dont Darunia voulait m'empêcher via l'anneau... Mon regard de braise se tourna instinctivement vers le meurtrier.
– Ganondorf..., roi du Mal... Tu vas m... mourir..., prononçais-je en perdant petit à petit la lucidité qu'il me restait.
– Viens, Misaki, viens et meurs sous mes yeux.
– ...
Mon silence se faisait, et mes coups affluaient en direction de l'affreux personnage. Coups de poings, coups de pieds, clés de jambes. Certaines rotations de membres postérieurs touchaient mon adversaire sans que celui-ci s'en rende compte : mes techniques étaient tout simplement hallucinantes. Jamais je n'aurais été capable d'enchaîner ceci avec mon apparence normale. J'effectuai un rapide saut périlleux arrière, m'éloignant de lui. La rage m'envahissait et me dictait ce que je devais exécuter.
« Meurs ! dis-je de ma voix plus autoritaire. »
J'accourus à pleine vitesse vers mon ennemi juré et lui envoyai un double coup de pied en m'aidant du sol, ce grâce à mes mains. Il tenta de placer ses avant-bras en guise de parade, mais cela ne lui servit vraisemblablement à rien : ma botte fonctionna et sa puissante stature fut envoyé dans le mur d'en face, traversant l'espace aqueux sans chuter dedans. Son corps provoqua d'énormes fissures dans la paroi, ainsi des morceaux de pierre tombèrent à terre, d'autre dans l'élément liquide de couleur bleu – sa couverture magique fantasmagorique se détruisait peu à peu, affichant le vrai paysage : un bassin d'eau. Je fonçai puis sautai de manière à atterrir devant Ganondorf, puis le levai de force par le coup et lui assénai un de mes plus violents coups de poing au visage. Un long filet de sang s'échappa du coin de sa bouche entrouverte. Son regard se posa sur mon visage tout de haine figée. Il répliqua d'un petit rire machiavélique et prit avec poigne ma main puissamment accrochée à son col et prononça une unique et courte phrase en ma faveur.
« Tu ne m'auras pas comme cela, vaurien... »
Mon gargantuesque pouvoir s'emparait de mon corps comme d'un vulgaire pantin : je ne le contrôlais que de manière minime. Mon esprit s'éloignait du conscient et se pliait peu à peu au désir de la force du courage. Ma main droite brillait de mille feux et me brûlait intensément. Prenant peur, ou s'inquiétant tout du moins, le roi du Malin recula et invoqua un effluve de magie ténébreuse, formant une aura noire de grande taille autour de son corps. À peine eut-il fini ma manœuvre que mes deux mains s'écartèrent au maximum de mon corps, se fermèrent et se rouvrirent, s'entichant de deux orbes orangers de tailles maximales, crées par mon pouvoir, spirituellement. Voyant cela, je m'approchai vélocement du roi diabolique en courant de manière saccadée et imprévisible. Le seigneur décelant le danger, s'écarta en se téléportant derrière moi, et tenta de m'asséner un violent enchaînement. Mon corps se retrouva instantanément derrière le sien se retournant promptement, ainsi j'apposai les deux sphères sur son torse. Suite à cela, j'appuyai fortement et l'ennemi voltigea puis goûta le sol sur quatre mètre en finissant sa spectaculaire chute en roulés-boulés. Il se releva, se plaçant sur ses gardes, désormais...
« J'ai joué avec le feu..., souffla en un harassement Ganondorf. »
Je sautai et écrasai le sol devant celui-ci. Ma posture d'animal noble de trouvait devant la sienne. Il fut surpris et désemparé. Je tins son bras et lui envoyai un solide coup de tête renforcé de flammes magiques. Et pour finir ce court enchaînement, un magistral coup de poing explosif trouva place dans le plexus solaire de l'homme. Ses paupières s'ouvrirent au maximum, laissant ses sombres iris s'exorbiter. La même action empara sa bouche, et d'énormes gouttes de liquides carmin tâchèrent le sol de l'édifice ancestral... Je retirai ma main et le laissai tomber à terre, l'ayant levé à vingt centimètre des dalles. Je le regardai puis prononçai une affirmation, retrouvant à petit feu ma lucidité d'antan...
« Pourquoi ne comprends-tu pas... que l'on te contrôle... via l'esprit ? »
L'homme ténébreux me regardait longuement, je me décidai de le lever, pour lui donner un dernier coup dans la face. Il m'observait, inexpressif. Mon poing serré prêt à déclencher son mécanisme fatal. Mes yeux retrouvaient leurs aspects normaux, et ma couverture spirituelle s'évaporait lentement. Mes crocs s'enfonçaient dans ma mâchoire, diminuant leur taille assez imposante. Je regardais Ganondorf avec surprise, étant blessé de part en part : plusieurs côtes brisées, plusieurs fractures apparentes. De multiples tâches rougeoyantes prenaient place sur son corps abîmé. Ma paume serra davantage sa pression.
«– Alors... Qu'attends-tu pour me délivrer cette frappe ? Où est passée ta force colossale ?!
– Hung..., fis-je d'une expression rageuse.
Je visionnai d'un coup de tête le corps de mon ami décédé, et repris l'action. J'assénai donc ma frappe au maudit souverain, qui effectua un enclenchement de tête non voulu.
– Tu l'as tué ! Tu ne vaux absolument rien, connard !
– Et qui s'est enfuit en prévoyant mon assaut ? Qui ?!
– Hung... je... Tais-toi !
Mon pouvoir s'actionna dans ma main contractée et arriva dans sa figure une nouvelle fois, et cela pendant une bonne dizaine de fois. La dorure de mon membre se stoppa net, ayant précédemment utilisé toute les ressources de mon corps. Les gouttelettes de sang chaud se propulsèrent contre les murs, ainsi le maître se téléporta, prit mon épée et la lança dans l'amas de pierres où je me trouvais. Je sautai et la rattrapai au vol. Excalibur ne me quitterait plus jusqu'à la fin de ce combat. Je marchais lentement vers l'imposante stature de mon ennemi juré, lentement. Mon corps n'obéissait que très peu, visiblement affaibli au plus haut point par cet afflux de puissance. J'avançai encore et toujours, boitant et titubant, l'espoir de victoire en tête. Je pris solidement ma lame à deux main, et fonçai de manière saccadée. J'arrivai près du maître et lui tailladai un bras. Il poussa un hurlement de douleur, puis trancha l'air de son déplacement intemporel : il se situait dorénavant derrière moi, lui aussi étant à bout de forces. Je décidai à utiliser des magies élémentaires, même si mes forces ne le permettraient pas. Je chargeai donc dans ma main gauche, grièvement brûlée, un concentré magique de glacier. Je me dirigeai vivement vers l'homme de ténèbres et lui apposai mon sort : son torse gela suite à cela, puis tout son corps.
« Qu'en en finisse ! ». En effet, suite à ce rapide acte, je brandis la lame purificatrice, et frappai de toute mes force dans la masse de glace. J'emplissais ma paume en de lourdes flammes et lançai ceci sur la statue de glace. Je n'en pouvais plus d'attendre, et je plantai donc la forme avec mon épée... Celle-ci explosa en de milliers morceaux azurs, évoquant la purification de mon action. De petits cris de harassement s'emparèrent de mes cordes vocales : j'étais exténué, mais fier de mon action. Je m'accroupissais et posai mon lourd bouclier au sol, reflétant les ondes lumineuses de l'eau claire. J'avais fini ce combat, j'avais vengé mon ami, Link...
« Mon ami... Je te souhaite simplement une chose. Repose en paix, dis-je en fermant les yeux, joignant mes mains entre-elles. »
Je tins solidement mon épée dans ma paume droite, me relevai et me retournai : la surprise fut renversante, ainsi je reculai de deux mètres. Ganondorf était bel et bien vivant, non pas en éclatante santé, mais il se maintenait debout, en face de moi. Cette nouvelle se faisait effrayante, voire même cauchemardesque ! Une expression d'horreur emplie mon visage auparavant si calme et sérieux. Je tentai de reprendre, tout en me baissant, l'anneau de contenance magique que Link possédait. Néanmoins, je ne pus...
«– Ne touche... pas à ça, misérable..., cracha le maître machiavélique.
– Dans tes rêves !...
– Argh !
Dans un cri de mécontentement, le seigneur éclata l'artefact d'un revers de main, envoyant une bourrasque magique, sûrement sa dernière. Suite à cela, je repoussai mon membre supérieur de celui de mon ami, et effectuai une permutation de téléportation, également ma dernière. Une fois au dos de l'être purement maléfique, je pris ma fidèle amie, Excalibur, et l'enfonçai profondément dans son dos, sa colonne vertébrale... Un horrible bruit en résultât, puis il chuta au sol, une unique et dernière fois.
– Malheureux, tu ne m'auras pas...
– Tu te... trompes, c'est... terminé, lançai-je. »
Je retirai ma lame, et allai rejoindre mon ami. À côté de lui, mon corps chuta et mes yeux se plissèrent... Après tout, mon combat était désormais fini. Je levai la main vers le plafond, et elle retomba sur ma poitrine, d'elle-même. Je jetai un regard vers l'ancien héros du temps, et posai ma main sur son bras, avant de tomber dans un profond sommeil, peut-être le dernier...
«– Alors comme ça, vous venez combattre à deux... Hun, hun... Tu es trop lâche pour réussir à me tuer tout seul, Misaki..., prononça-t-il en ma direction, relevant la tête.
– Rira bien qui rira le dernier, Ganondorf, renchéris-je en effectuant un regard mauvais.
– Oh, tu as haine et rancœur envers moi, mais pourquoi ?
– Parce que tu détruis petit à petit ce monde. Et vois-tu, j'ai traversé des épreuves inimaginables, j'ai bien failli mourir beaucoup de fois. J'ai même aidé des peuples qui avaient confiances en moi ! Et toi... misérable, sombre raclure, tu oses me demander pourquoi je te voue haine et rancœur ?
– Tsss, tu ne peux rien à la naissance du monde que confectionne mon Maître.
Je regardais de plus en plus étrangement l'homme se trouvant en face de mon corps, et une expression de rage se figea sur mon visage.
– Ton... Maître ?! C'est une blague ?!... Ne vois-tu pas qu'il te manipule sans relâche ?
– Ne dis pas de bêtise, tu ne peux lire dans mon esprit.
– Tais-toi, tu ne comprends donc ri... ! (Je fus interrompu.)
Une boule de couleur sombre émana de la main du monarque, et fila à toute vitesse, traversant l'air de manière fulgurante. L'action se déroulait au ralenti selon la vision que mon esprit me donnait. Voyant le danger de cela, je fis un large pas de côté vers la gauche terminant en roulade, me relevai, puis observai : je n'avais subi aucun dégât. Un bruit finissait d'émettre. Moi, mon corps était intact. Mais celui de Link révélait un tout autre état. Voyant le risque que cela lui apporterai, je courus vers celui-ci et m'accroupis à ses côtés. Je regardai son épaule gauche et son visage. Je ne pus m'empêcher de laisser tomber mon visage contre le sien, et de laisser tomber, par la même occasion, de lourdes larmes cyans sur sa balafre...
– Non... Link... C'est... ce n'est pas grave, n'est-ce pas, hein ? lui dis-je, un faux sourire aux lèvres, voulant me rassurer.
– Je... ah..., cracha-t-il quelques gouttes de liquide vital.
– Ne parles pas, je vais te soigner !
Après les mots vinrent les actes. En effet, je jetai mon épée au sol et apposai mes mains sur ses blessures. Poussant mon pouvoir du courage au maximum, je tentai de bloquer ses afflux sanguins et de reformer ses muscles grièvement blessés par l'explosion magique. En vain. J'effectuais un renfort de puissance jusqu'à mes limites, en pleurant... Je ne voulais qu'il meure. Je ne pouvais perdre un camarade au combat. Et enfin, je ne pourrais avouer ceci aux autres. Mon pouvoir se stoppa, mon corps chuta sur le sien, et je m'agrippai à lui en laissant toutes les larmes de mon corps s'évacuer.
– Pourquoi ?...
– Misa...
– ...
– Misaki... Je te dois l'honneur... et la victoire... Prend soin d'elles... et vainc cette raclure... Hung...
– Non..., je...
– Adieu, héros du temps...
– Pourquoi... Pourquoi ?!
Un énorme, un cri négatif infini s'échappa de mes cordes vocales, pendant que de longues larmes bleues perlaient sur mes joues. Mon métabolisme évoluait, mes iris devenaient de couleur jaune ambré, voire orange clair. Mais mes pupilles, quant à elles, se transformaient en s'affinant et s'allongeant, telles celles d'un loup. Une aura d'une couleur similaire entourait mon corps, et des flammeroles émanaient de ma couverture flamboyante. Le pouvoir prenait une ampleur gargantuesque ; ma rage étouffait à petit feu mon caractère habituel de jeune adolescent insouciant. Deux petits crocs s'entichaient de ma mâchoire puis je me levais, imbu de forces encore jamais vues. Ma vitesse avait considérablement augmentée : voilà ce dont Darunia voulait m'empêcher via l'anneau... Mon regard de braise se tourna instinctivement vers le meurtrier.
– Ganondorf..., roi du Mal... Tu vas m... mourir..., prononçais-je en perdant petit à petit la lucidité qu'il me restait.
– Viens, Misaki, viens et meurs sous mes yeux.
– ...
Mon silence se faisait, et mes coups affluaient en direction de l'affreux personnage. Coups de poings, coups de pieds, clés de jambes. Certaines rotations de membres postérieurs touchaient mon adversaire sans que celui-ci s'en rende compte : mes techniques étaient tout simplement hallucinantes. Jamais je n'aurais été capable d'enchaîner ceci avec mon apparence normale. J'effectuai un rapide saut périlleux arrière, m'éloignant de lui. La rage m'envahissait et me dictait ce que je devais exécuter.
« Meurs ! dis-je de ma voix plus autoritaire. »
J'accourus à pleine vitesse vers mon ennemi juré et lui envoyai un double coup de pied en m'aidant du sol, ce grâce à mes mains. Il tenta de placer ses avant-bras en guise de parade, mais cela ne lui servit vraisemblablement à rien : ma botte fonctionna et sa puissante stature fut envoyé dans le mur d'en face, traversant l'espace aqueux sans chuter dedans. Son corps provoqua d'énormes fissures dans la paroi, ainsi des morceaux de pierre tombèrent à terre, d'autre dans l'élément liquide de couleur bleu – sa couverture magique fantasmagorique se détruisait peu à peu, affichant le vrai paysage : un bassin d'eau. Je fonçai puis sautai de manière à atterrir devant Ganondorf, puis le levai de force par le coup et lui assénai un de mes plus violents coups de poing au visage. Un long filet de sang s'échappa du coin de sa bouche entrouverte. Son regard se posa sur mon visage tout de haine figée. Il répliqua d'un petit rire machiavélique et prit avec poigne ma main puissamment accrochée à son col et prononça une unique et courte phrase en ma faveur.
« Tu ne m'auras pas comme cela, vaurien... »
Mon gargantuesque pouvoir s'emparait de mon corps comme d'un vulgaire pantin : je ne le contrôlais que de manière minime. Mon esprit s'éloignait du conscient et se pliait peu à peu au désir de la force du courage. Ma main droite brillait de mille feux et me brûlait intensément. Prenant peur, ou s'inquiétant tout du moins, le roi du Malin recula et invoqua un effluve de magie ténébreuse, formant une aura noire de grande taille autour de son corps. À peine eut-il fini ma manœuvre que mes deux mains s'écartèrent au maximum de mon corps, se fermèrent et se rouvrirent, s'entichant de deux orbes orangers de tailles maximales, crées par mon pouvoir, spirituellement. Voyant cela, je m'approchai vélocement du roi diabolique en courant de manière saccadée et imprévisible. Le seigneur décelant le danger, s'écarta en se téléportant derrière moi, et tenta de m'asséner un violent enchaînement. Mon corps se retrouva instantanément derrière le sien se retournant promptement, ainsi j'apposai les deux sphères sur son torse. Suite à cela, j'appuyai fortement et l'ennemi voltigea puis goûta le sol sur quatre mètre en finissant sa spectaculaire chute en roulés-boulés. Il se releva, se plaçant sur ses gardes, désormais...
« J'ai joué avec le feu..., souffla en un harassement Ganondorf. »
Je sautai et écrasai le sol devant celui-ci. Ma posture d'animal noble de trouvait devant la sienne. Il fut surpris et désemparé. Je tins son bras et lui envoyai un solide coup de tête renforcé de flammes magiques. Et pour finir ce court enchaînement, un magistral coup de poing explosif trouva place dans le plexus solaire de l'homme. Ses paupières s'ouvrirent au maximum, laissant ses sombres iris s'exorbiter. La même action empara sa bouche, et d'énormes gouttes de liquides carmin tâchèrent le sol de l'édifice ancestral... Je retirai ma main et le laissai tomber à terre, l'ayant levé à vingt centimètre des dalles. Je le regardai puis prononçai une affirmation, retrouvant à petit feu ma lucidité d'antan...
« Pourquoi ne comprends-tu pas... que l'on te contrôle... via l'esprit ? »
L'homme ténébreux me regardait longuement, je me décidai de le lever, pour lui donner un dernier coup dans la face. Il m'observait, inexpressif. Mon poing serré prêt à déclencher son mécanisme fatal. Mes yeux retrouvaient leurs aspects normaux, et ma couverture spirituelle s'évaporait lentement. Mes crocs s'enfonçaient dans ma mâchoire, diminuant leur taille assez imposante. Je regardais Ganondorf avec surprise, étant blessé de part en part : plusieurs côtes brisées, plusieurs fractures apparentes. De multiples tâches rougeoyantes prenaient place sur son corps abîmé. Ma paume serra davantage sa pression.
«– Alors... Qu'attends-tu pour me délivrer cette frappe ? Où est passée ta force colossale ?!
– Hung..., fis-je d'une expression rageuse.
Je visionnai d'un coup de tête le corps de mon ami décédé, et repris l'action. J'assénai donc ma frappe au maudit souverain, qui effectua un enclenchement de tête non voulu.
– Tu l'as tué ! Tu ne vaux absolument rien, connard !
– Et qui s'est enfuit en prévoyant mon assaut ? Qui ?!
– Hung... je... Tais-toi !
Mon pouvoir s'actionna dans ma main contractée et arriva dans sa figure une nouvelle fois, et cela pendant une bonne dizaine de fois. La dorure de mon membre se stoppa net, ayant précédemment utilisé toute les ressources de mon corps. Les gouttelettes de sang chaud se propulsèrent contre les murs, ainsi le maître se téléporta, prit mon épée et la lança dans l'amas de pierres où je me trouvais. Je sautai et la rattrapai au vol. Excalibur ne me quitterait plus jusqu'à la fin de ce combat. Je marchais lentement vers l'imposante stature de mon ennemi juré, lentement. Mon corps n'obéissait que très peu, visiblement affaibli au plus haut point par cet afflux de puissance. J'avançai encore et toujours, boitant et titubant, l'espoir de victoire en tête. Je pris solidement ma lame à deux main, et fonçai de manière saccadée. J'arrivai près du maître et lui tailladai un bras. Il poussa un hurlement de douleur, puis trancha l'air de son déplacement intemporel : il se situait dorénavant derrière moi, lui aussi étant à bout de forces. Je décidai à utiliser des magies élémentaires, même si mes forces ne le permettraient pas. Je chargeai donc dans ma main gauche, grièvement brûlée, un concentré magique de glacier. Je me dirigeai vivement vers l'homme de ténèbres et lui apposai mon sort : son torse gela suite à cela, puis tout son corps.
« Qu'en en finisse ! ». En effet, suite à ce rapide acte, je brandis la lame purificatrice, et frappai de toute mes force dans la masse de glace. J'emplissais ma paume en de lourdes flammes et lançai ceci sur la statue de glace. Je n'en pouvais plus d'attendre, et je plantai donc la forme avec mon épée... Celle-ci explosa en de milliers morceaux azurs, évoquant la purification de mon action. De petits cris de harassement s'emparèrent de mes cordes vocales : j'étais exténué, mais fier de mon action. Je m'accroupissais et posai mon lourd bouclier au sol, reflétant les ondes lumineuses de l'eau claire. J'avais fini ce combat, j'avais vengé mon ami, Link...
« Mon ami... Je te souhaite simplement une chose. Repose en paix, dis-je en fermant les yeux, joignant mes mains entre-elles. »
Je tins solidement mon épée dans ma paume droite, me relevai et me retournai : la surprise fut renversante, ainsi je reculai de deux mètres. Ganondorf était bel et bien vivant, non pas en éclatante santé, mais il se maintenait debout, en face de moi. Cette nouvelle se faisait effrayante, voire même cauchemardesque ! Une expression d'horreur emplie mon visage auparavant si calme et sérieux. Je tentai de reprendre, tout en me baissant, l'anneau de contenance magique que Link possédait. Néanmoins, je ne pus...
«– Ne touche... pas à ça, misérable..., cracha le maître machiavélique.
– Dans tes rêves !...
– Argh !
Dans un cri de mécontentement, le seigneur éclata l'artefact d'un revers de main, envoyant une bourrasque magique, sûrement sa dernière. Suite à cela, je repoussai mon membre supérieur de celui de mon ami, et effectuai une permutation de téléportation, également ma dernière. Une fois au dos de l'être purement maléfique, je pris ma fidèle amie, Excalibur, et l'enfonçai profondément dans son dos, sa colonne vertébrale... Un horrible bruit en résultât, puis il chuta au sol, une unique et dernière fois.
– Malheureux, tu ne m'auras pas...
– Tu te... trompes, c'est... terminé, lançai-je. »
Je retirai ma lame, et allai rejoindre mon ami. À côté de lui, mon corps chuta et mes yeux se plissèrent... Après tout, mon combat était désormais fini. Je levai la main vers le plafond, et elle retomba sur ma poitrine, d'elle-même. Je jetai un regard vers l'ancien héros du temps, et posai ma main sur son bras, avant de tomber dans un profond sommeil, peut-être le dernier...