Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 39 : Troublant imprévu


Publié le 26/10/2013 à 23:54:37 par Misaki-Senpai

 La construction de bois tendre craquait sous l'afflux d'ondes sonores provoquées par nos nombreux pas. Nous traversâmes de bon rythme le pont passant au-dessus du profond gouffre de la vallée Gerudo. La terre battue faisant office de sentier apparaissait à présent derrière nous, rappelant sans conteste la distance nous séparant maintenant de la forteresse. Le soleil s'élevait lentement dans le ciel, nous indiquant la direction que nous devions suivre : l'astre solaire se levait à l'Est, et se couchait à l'Ouest. Le chemin nous étant destiné était celui du Nord, une fois à l'intérieur de la plaine d'Hyrule.

Après de très longues minutes de marche, nous nous arrêtâmes contre une paroi toute de pierre et de terre constituée surmontée d'une arche de pierre, puis je demandai le sac que Pryscia avait soigneusement emporté avec elle.

«- Bon, faisons une pause, je suis mort...
- D'accord avec toi, Misaki, fit Link.
- Pryscia, puis-je avoir ton sac, s'il-te-plaît ?
- Bien sûr. Tu veux de la nourriture, c'est ça ?
- Oui.

Ma coéquipière nous fit circuler des morceaux de viande, ainsi que des baies et d'autres types d'aliments banals, certes, mais savoureux.

- Merci d'avoir pensé à ça. Si tu ne serais pas venue, je me demande comment nous aurions faits.
- Effectivement, répondit vivement Saria, un fruit dans les mains.
- Oh, mais ce n'est rien... Je n'étais même pas censée vous accompagner pour le restant de votre périple...
- Comment ça ? répondis-je, étonné.
- Hé bien, c'est Nabooru qui m'a confiée ce sac en affirmant que vous n'irez pas bien loin sans. J'aurai seulement dû vous l'apporter et revenir auprès de mon peuple. Mais je voulais vous accompagner.
- Ah... En effet, ça ne va pas être joyeux quand tu vas rentrer. T'es sûr de ne pas vouloir faire demi-tour ?
- Misaki, ne dis pas de choses pareilles ! s'exclama Saria. Elle a tout de même le droit de venir avec nous.
- Oui... oui, je sais. Mais je suis tout de même inquiet. Que va-t-il lui arriver quand elle va rentrer ?

Cette dernière me regarda tendrement, puis renchérit avec une de ces plus simples paroles.

- Je m'en fiche totalement. Je voulais vous assister, c'est tout. Mais j'ai tout de même une raison. C'est toi, Misaki.

Une longue et froide sueur me coula au long du dos, puis je repris.

- Quoi, j'espère au moins que tu ne m'aimes pas ? (Saria se détourna en entendant cette courte affirmation.)
- Pas question, imbécile ! fit-elle en détournant le regard, faisant la moue par la même occasion. Je voulais simplement te remercier du plus profond de mon cœur pour la leçon que tu m'as donnée.
- Merci pour ce surnom..., répondis-je, éreinté. Mais j'aimerai savoir de quelle leçon tu parles, parce que j'ai tout de même du mal à m'en souvenir.
- Eh bien, vois-tu, c'est avec le courage que tu as su déployé face à l'esprit du désert, en sauvant Saria. Tu as sauvé ton ami au péril de ta vie. Et ça, cela m'a permise de comprendre que « rien n'est plus important et plus puissant que l'Amitié. »

Je la regardais, ébahis par cette résolution qui me paraissait puissante, mais peut-être était-ce car elle égalait la mienne. Je ne pouvais croire que quelqu'un respectait mon choix et suivait mes idéaux. Pendant que je finissais rapidement mon épaisse tranche de viande, je remerciais Pryscia d'avoir cru en mes idées, pourtant stupides, d'après certaines personnes...

- Bon, si tout le monde a fini, pourrait-on se remettre en route ?
- Oui, Pryscia.
- Bien sûr, rétorqua Saria.
- Sans problème, finis-je. »

Je pris rapidement mon fourreau contenant ma précieuse lame, ainsi que mon bouclier rougeoyant, renvoyant la lumière divine. Je plaçai ces deux artefacts dans mon dos, attachés via deux épais ceinturons bruns. Mes amis prirent également leurs biens, puis nous pûmes tracer à nouveau le chemin de la fin : la fin de notre dangereux périple. L'herbe verdoyante bruissait sous nos pieds, et l'air frais et doux de cet endroit caressait chaleureusement nos visages, si expressifs en vue du château. Nous étions plus qu'à un petit kilomètre de l'architecture royale, quand un Stalfos d'un mètre quatre-vingt de haut vint à sortir du sol, nous surprenant tous, autant les uns que les autres.

«- Merde, mais qu'est-ce qu'il fait là, celui-là, il ne peut pas nous laisser tranquille deux minutes ?
- À croire que les monstres t'en veulent, Misaki, rétorqua ironiquement Link d'un petit sourire.
- À croire que tu les attires, pas vrai ?
- On va dire ça comme ça, renchérit Link, en me regardant muni d'un sourire.
- Mais arrêtez de plaisanter, vous deux ! Je vous rappelle que c'est un Stalfos qui est en face de vous !
- Ça va, ça va... Si on a même plus le droit de s'amuser, fit Link envers Saria.

Le Stalfos se jeta à corps perdu sur nous deux, lame en avant. Suite à cela, Link esquiva rapidement d'une roulade, et je reçus violemment le coup, heureusement bloqué par mon écu doté d'un miroir apparemment incassable. Je repoussais vélocement l'assaut du puissant squelette, puis lui assénai un violent coup transversal. Le monstre recula quelque peu et mon coéquipier envoya sa lame dans le crâne du monstre. L'épée traversa l'os crânien dans un lourd bruit et fut stoppée par la garde de l'objet. La pointe de la lame miroitante s'arrêta, quant à elle, juste devant mon nez, et j'ouvrais donc grandement mes yeux, par surprise. Il tomba au sol suite à l'attaque précédente. Nous rangeâmes nos précieuse lame en leurs fourreaux dans un déclic ferreux, puis continuâmes le chemin vers l'habitation royale.

- Voilà, c'est réglé, fit Link en jetant un regard à Saria.
- Même en étant distrait, tu trouves le moyen de finir un combat sans être blessé. Tu as vraiment de la chance, Link.
- Ce n'est pas pour rien que c'est un ancien héros, pas vrai ?
- Oui.
- Allez, on repart. Sinon, nous ne serons jamais à temps au château. »

Je sentis une main sur mon épaule. Je savais éperdument que ce n'était pas l'un de mes amis. En effet, je me souvenais parfaitement de l'incident du désert, en provenance du Hache-viande... Je ne me ferai plus avoir. Je choisis ce moment pour dégainer rapidement Excalibur, puis de la pointer vers mon ennemi.

«- Ho, du calme ! C'est moi, Saria !
- Oh... Pardon. Pourquoi as-tu fait ça, j'ai crus que c'était un monstre, ou le Stalfos, par exemple. Mais il est mort.
- Hé bien... pas tout à fait. Regarde.

Ce que je redoutais le plus venait de se réaliser devant mes yeux éblouis par le soleil : le Stalfos se reconstituait s'il n'était pas victime d'une explosion, ou d'une déflagration. Or en ce moment, aucun d'entre nous ne transportait de bombe.

- On est dans une belle impasse... Comment on procède ? proposai-je.
- Alors là... Link, tu n'as pas une brillante idée ? demanda à son tour Saria.
- Si, mais ce n'est pas certain que ça marche.
- Propose quand même, intervint Pryscia. Je ne veux en aucun cas m'éterniser ici. »

D'après les dires de Link, je devrais être capable, avec mon pouvoir de la force du courage, de provoquer une explosion de pouvoir en en concentrant le maximum. Mais pour cela, il fallait que je concentre tous les types de magie que je pouvais utiliser, simultanément. Mais cela était clairement impossible. Le choix magique ne le permettait : grâce à lui, le corps humain se limitait à un seul sort par utilisation magique. Alors comment procéder ?

«- Saria, tu me l'as appris toi-même : on ne peut lancer qu'un seul sortilège à la fois. Alors comment est-ce possible ?
- Saria ?... Pourquoi lui as-tu dis ça ? demanda vivement Link. Le choix magique de plusieurs sorts expose de grands dangers, mais quand même. C'est une base fondamentale de la magie à Hyrule.
- Quoi ?!... Pourquoi m'avoir menti ?...
- Je ne voulais pas que tu te mettes en danger inutilement...
- Attention ! hurla Pryscia.

Le Stalfos s'élevait, jusqu'à atteindre une position verticale au sol : il était debout. Il retira l'épée de son crâne, hurla, puis la lança dans la direction de l'ancien héros du temps. Celui-ci l'attrapa en son lancer puis retomba au sol.

- Allez, Misaki. Il faut à tout prix que tu essayes. Moi, je m'occupe de le retenir avec les filles.
- O.K. !

Je me concentrai, puis tentai de faire apparaître deux magies dans ma main droite pour commencer. Je fis tout d'abord apparaître une énergie électrique de meilleure qualité, puis essayai d'incorporer une magie flamboyante, à l'intérieur de la même paume. La flamme se positionna sur mes doigts au départ, puis se centra au même endroit que l'énergie d'origine électrique. J'en informais Saria sur-le-champ.

- J'ai réussi à placer deux magies ensemble, mais c'est difficile de les contenir !
- C'est normal, c'est ta première fois.
- Oui..., hein ? Qu'est-ce que t'as dis ?
- Ho ! Rien, absolument rien !
- D'accord... Alors comment incorporer la troisième magie, puis celle du Courage ?
- Il te faut une concentration maximale ! Essaye de te concentrer sur la couleur de tes sorts, cela pourrait t'aider, allez !

Me concentrer... Me concentrer ! Il fallait que j'y parvienne. La seconde magie me paraissait à présent aussi légère en flux magique, que la première. Cela était plutôt une bonne chose : je n'avais plus qu'à implanter la troisième magie, celle toute de glace constituée. Je me visualisais le bleu de la matière dans mon subconscient, puis tentai de l'intégrer. Ladite couleur glaciale apparaissait à gauche de ma main, puis se centrait et s'intensifiait, jusqu'à totalement fusionner avec le duo coloré d'antan. La magie multicolore stagnait à présent dans ma main, et j'y ajoutais sans réel problème la magie du courage. L'ensemble avait de plus en plus de difficulté à rester au creux de ma paume, et c'est pour cela que je décidai de la jeter après en avoir averti mes amis.

- Poussez-vous !
- Pas de souci ! me fit Pryscia.

Les autres se jetèrent au sol en effectuant des roulades, préférant ne pas être dans la trajectoire du puissant sortilège. Le Stalfos, ayant sentit un risque majeur, préféra me charger. C'est donc ce moment crucial que je choisis pour lancer la sphère lumineuse sur l'ennemi, droit devant. Son épée manqua de toucher ma trachée, et il fut ensuite réduit en cendre. Après avoir fait ceci, je regardai le résultat, puis m'écroulai sur l'humus matinal et frais. Mes amis me regardèrent, étonnés puis je décidai de regarder d'un œil incertain ma main droite. De légère étincelle en émanait, ainsi que de longs soupirs de fumée... Ma main avait besoin de soin. Saria s'approcha, puis commença son sort de régénération complète.

- C'est fini. Je ne pourrai plus l'utiliser avant longtemps. J'espère que ce sera suffisant.
- Oui, c'est bon. Merci Saria.
- Bon, on reprend notre marche ? Le château est à moins de huit cent mètres.
- Ouaip, reprit Link, en direction de Pryscia.

Nous reprîmes donc chemin, mais cette fois nous étions sur nos gardes. Je surveillais chaque recoin pour nous éviter à tout prix une nouvelle embuscade, mais apparemment, rien d'autre n'allait surgir. En avançant, le regardai rapidement l'herbe si verte et pure de cette plaine, et je pensais fortement qu'il fallait stopper Xine... Sans ces forces pures, ce monde ne serait absolument rien. Avant de finir ma forte pensée existentielle, Link m'interrompus en se remémorant de fort beaux moments de sa précédente aventure. Je les écoutais que vaguement, ayant trop de pensées en moi... Mais soudain, il s'exclama pour m'avouer quelque chose. Cette fois-ci, je me devais d'abreuver ses paroles.

- Misaki, je viens de me rappeler de quelque chose qui aurait pu te faciliter la tâche, contre le Stalfos tout à l'heure...
- Pardon ? Et tu ne me l'as pas dit plus tôt ?... Ah, merde...
- Désolé, je sais que c'est bien plus simple, néanmoins, ton attaque était plus risquée mais bien plus dévastatrice.
- Expose-moi quand même ta technique.
- Hé bien, on peut provoquer une explosion, même minime, grâce à un afflux de pouvoir au niveau des mains, en les joignant.
- Ah bon ? Mais dans ce cas-là, ça veut donc dire qu'il faut produire une sphère d'énergie dans chaque main. Comme je l'avais vu avec Saria, lorsqu'elle m'apprenait la magie.
- Exactement, répondit cette dernière.
- Par contre, reprit Link, il faut absolument que ta magie soit dosée de façon à ce que ton pouvoir soit de plus haute qualité.
- Aïe... C'est pas mon fort, ça...
- Oui, pourtant il va bien falloir que tu t'y mettes. Bon, on verra ça plus tard, il faut vraiment que l'on soit au château avant l'après-midi. »

Nous continuâmes tant bien que mal le chemin qui nous était tracé. Un chemin constitué d'humus frais nous indiquait partiellement la route à suivre. L'herbe verdoyante s'inclinait gracieusement devant le doux vent matinal, accompagné par la jolie lueur des rayons de soleil. Le ciel bleu, quant à lui, s'assombrissait à fur et à mesure que nous approchions du château d'Hyrule... La source du mal se trouvait là-bas, et nous nous dirigions droit dedans. Après dix minutes de marche rapide, nous arrivâmes enfin devant le pont-levis, ou plutôt ce qu'il en restait. Deux torches étaient apposées de chaque côté de celui-ci, et éclairaient sans aucun doute les arrivants nocturnes. Nous nous préparions à approcher tous ensemble quand nous vîmes...

«- Oh non, pas ça ! cria Link.
- Quoi, qu'y a-t-il ? le questionnèrent Saria et Pryscia simultanément.

J'avais très bien vu de quoi il pouvait s'agir. Et c'est précisément pour cette unique raison que je brandis ma lame de légende, Excalibur. Elle repousserait tout ce qui pourrait se mettre en travers de mon chemin, en travers de ma destinée, de mon futur pourtant si proche. Je pris également le soin d'enlever le bouclier de mon dos. Un bouclier éternel, d'une fine couleur et d'un miroir appelant la lumière comme dernier recourt. J'étais parfaitement équipé.

- Link, prononça violemment Saria, pourrais-tu nous éclairer sur quoi il s'agit au loin ?
- Il y a... deux monstres d'une taille imposante.
- ... C'est un Darknut accompagné d'un Hache-viande..., dis-je calmement.
- Pardon ?
- Je comprends, répondit clairement Pryscia. Mais alors, l'homme qui est au milieu, c'est...
- Ganondorf ! firent Link et Saria en chœur.

Il n'était pas question de le laisser partir une seconde fois : j'accourais rapidement vers l'homme ténébreux, puis serrais fortement mon épée de ma main droite. J'avais fournir mon plus beau coup horizontal, quand le souverain disparut dans un nuage de noirceur pure. Je hurlai de rage.

- Non ! Pourquoi faut-il que tu te tires ? Espèce de lâche, d'infâme raclure !
- Calme-toi, Misaki... Ce n'est pas la peine de t'emporter.
- Je sais bien, Saria..., me calmai-je, mais ce type m'insupporte au plus haut point. Il se fait manipuler sans s'en apercevoir... Xine va payer. Ganondorf... Est-il vraiment mauvais ?
- Je ne pense pas, renchérit Link, d'un sérieux inoubliable.
- Alors depuis le début, tout le monde fait passer Ganondorf pour un être empli de vice et de noirceur, alors qu'il n'en est que trop différent dans la réalité ?
- C'est ça...
- ... On a assez perdu de temps : allons rapidement au château.

Nous fonçâmes droit vers l'ancien pont-levis, maintenant réduit en morceaux. Le Darknut s'avança vers moi, en tête de file.

- Dégage, je n'ai pas le temps !

Je serrai mon épée plus fortement encore qu'à la vue de Ganondorf, puis fis une roulade en passant derrière lui, et lui tranchai rapidement le dos, laissant tomber un bien large morceau d'armure. Il se redressait, comme pour indiquer sa douleur, puis se retournait encore plus vélocement : je savais bien que ces créatures devenaient plus rapides encore quand leur armure se décomposait. Le monstre ferreux lança un violent coup de lame vers moi, que je parai d'un franc coup de poignet. Après avoir subi cela, je le repoussai en invoquant quelque peu mon flux magique, de couleur dorée. Je sentis un bref coup d'air, comme devant le colosse du désert. Je savais donc à quoi m'attendre. Je me retournai alors vivement, puis effectuai un rapide saut latéral, suivi d'une attaque d'estoc.

Le guerrier de fer reçu mon coup et s'immobilisa sous son effet, enfin c'est ce que je croyais stupidement.

- Saria, c'est toi qui ankylose le Hache-viande ?
- Oui, combat le Darknut pendant que nous combattrons celui-là. Dès le moment venu, cours vers le château. Je te ferai signe.
- Je comprends, pas de souci.

Je me plaçai droit devant mon ennemi momentané, puis sentis une main sur mon épaule.

- Link ?
- Oui, je viens t'aider, partenaire.
- D'accord, on va procéder pour en finir rapidement.
- Je vois. Peux-tu me prêter ton anneau ?
- Si tu veux. Il ne te servira à rien, de toute façon...
- Tu verras bien. Je ne te laisserai pas te faire écraser comme dans le désert ! fit-il, se moquant de moi.
- Rira bien qui rira le dernier, tu verras toi aussi.
- O.K. !
- Chacun son côté.

Nous nous séparâmes de façon à immobiliser les deux membres inférieurs de notre ennemi entièrement constitué de ferraille. L'affreux bruit que firent les bras quand ils furent croisés dans le dos nous indiqua que ceux-ci se brisèrent sous le choc. Les plaques d'armures recouvrant ses bras tombèrent, et ses membres n'étaient à présent d'aucune utilité, puisqu'ils se trouvaient inertes. Pour le finir, Saria parvint à invoquer une plante immobilisant notre ennemi grâce à une solide liane. Nous l'en remercions rapidement avant que je déclenche mon pouvoir doré, mais quelque chose n'allais pas vraiment.

- Link ?
- Je t'avais dit que cet anneau me serait utile, tu vois bien.
- Non, je crois que je rêve, dis-je les pupilles dilatées en leur maximum, surpris.
- Oui, j'ai une partie de ton pouvoir. Je m'explique : l'anneau que tu portais à gardé en lui depuis tout ce temps beaucoup de pouvoir. Darunia a confectionné cet artefact pour puiser dans le pouvoir lorsque tu en utilise trop. Puisque le pouvoir ne peut pas disparaître, il est contenu dans cet objet.
- Oh... Je vois... Bon, on ne va pas rester ici à s'éterniser : finissons-en.
- Compris, tu n'auras pas à me le dire deux fois.

Nous nous élançâmes sur ce dernier, puis le transperçâmes de nous deux lames. Le monstre poussa un cri inhumain et tomba rapidement au sol, dans un vacarme assourdissant. C'était désormais fini... Je regardais dans la direction des filles, et Pryscia finissait elle aussi le Hache-viande. Il tomba net sur le bois pourri du pont. Nous pouvions avancer.

- Link.
- Oui, camarade ?
- je te confie cet anneau, j'ai l'impression que tu en auras plus besoin que moi. Et si jamais tu n'as plus de pouvoir, je me ferai une joie de la recharger, dis-je, souriant.
- Ne t'inquiète pas, allons-y. »

Nous rejoignîmes rapidement nos deux comparses, puis entrâmes dans l'allée, qui nous dirigerait droit vers le château...


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