Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 37 : Éprouvant combat
Publié le 26/10/2013 à 23:08:29 par Misaki-Senpai
Quand je crus ma mort, le sombre passage vers le monde ou encore la distorsion des Mânes arriver, une vive et étrange lumière colora d'un ton pastel mes membres, puis le reste de mon corps dans le même temps, en finissant par mes yeux émeraude d'origine. Après avoir subi moult évolutions lumineuses, je brisai le quatuor de chaînes m'entravant de tout mouvement, puis prononçai une faible phrase.
« Ganondorf, seigneur du Malin..., ta fin est proche, ainsi que celle de Xine. »
Le monarque cité dans ma parole recula lentement, sûrement de surprise, puis se positionna vivement en garde, préparant certainement son corps à l'affrontement. J'avançai vers lui, d'un pas lent mais sûr : mon corps n'agissait plus à ma guise, mais à la sienne, étant totalement livré à lui-même. Le sombre et terrible souverain lança sa lame ténébreuse, entièrement constituée de celles-ci, en ma direction. Ma main actionna son mouvement mécanique seule : une sphère de pouvoir jaunâtre en émana, puis fut propulsée sur la lame du monarque. J'usai de mon dernier pouvoir acquis jusqu'à maintenant : la permutation. L'épée fut téléportée de devant mon visage en d'infimes particules lumineuses de toute beauté. Après son voyage dans l'espace-temps, celle-ci se planta dans le tendon du genou de mon ennemi. Il hurla longuement de douleur, plaça sa main gauche sur sa longue plaie, puis la retira tout en se retenant de pousser un nouveau cri. Un bruit affreux se fit entendre lorsque l'arme quitta la chair chaude. Il boita durant une longue période, puis voyant son approche dangereuse, je dégainai ma fidèle lame.
L'ennemi tout droit descendu des ténèbres fonça vélocement sur moi, ayant la paume emplie d'énergie ténébreuse mise en valeur. De l'hémoglobine dégoulinai lentement de celle-ci, sous forme de longue larme rougeoyante. Sans n'avoir réfléchis plus que cela, j'attrapai solidement son bras maléfique, contenant le sort, puis envoyai un immense flux électrique à l'intérieur. La totalité des nerfs de son bras furent ankylosés.
«- Misaki, détenteur du pouvoir du Courage, de la force de l'Élu... Ton pouvoir est bien supérieur à ce quoi je pouvais en attendre de ta part. Mais malheureusement, cela n'est pas assez.
- Tu parles bien... Mais avec un tel pouvoir déferlant en moi, je n'ai ni crainte, ni tremblement en entendant tes paroles.
- Très bien, mais sache que mes capacité ne sont encore à leurs maximums. Et ceci, je ne crois pas que en ai pris conscience.
- Ce n'est pas un problème.
- Je me permets tout de même de rectifier ton affirmation : ce sera ton problème, ton entêtement te mènera à ta propre perte !
- Très bien, finis-je rapidement. »
Fou de rage, il reprit sa lame encore couverte de sang à l'aide de sa main droite encore faible, puis m'interpellait à faire de même. Je pris donc solidement Excalibur en main, la chargeai légèrement en pouvoir magique, de façon à améliorer sa portée ainsi que sa puissance, puis m'élançai d'une vitesse inconnue sur Ganondorf. Il para facilement mon puissant coup, apparemment prêt à dévoiler un surplus de son extraordinaire et gargantuesque force. Après ce faire, il effectua un large coup de lame, placé à l'horizontale, certainement imparable... Voyant ceci, je me décalai vivement sur la gauche, d'un saut latéral. Mais je pris tout de même l'attaque de plein fouet. Je fus alors projeté de manière féroce sur le seul obstacle de cette immense espace vide et blanc : la paroi de pierres grisonnantes, où j'étais entravé auparavant. Après quelques secondes d'étourdissement, je me relevai difficilement, puis replaçai mes jambes en parallèle avec le sol albâtre. Une fois en place, je me jetai à corps perdu sur le seigneur, puis dans ma folie, enclenchai une passe d'arme. Les bruits de fer crissant se faisaient nombreux, et de plus en plus stridents. L'échange perdurait, et les forces de mon ennemi faiblissaient... Enfin, c'est ce que je crus à l'instant même...
Il déclencha instantanément son aura maléfique, puis prit l'avantage sur l'échange en cours. Je résistai tant bien que mal, mais le monarque diabolique frappa de ses plus grandes forces et mon épée voltigea jusqu'à atteindre le sol, dans de fort aiguës bruits... J'étais à terre, et lui se positionnait devant moi, debout sur ses jambes, en face de mon corps affaibli. Ganondorf me regardait, de manière hautaine, puis brandit son épée, quant à elle, aussi sombre qu'auparavant, sans compter la couleur carmin du sang l'ayant souillée. Il approcha donc rapidement cette lame de mon visage, puis par réflexe, je plaçai ma main devant son corps, comme pour repousser la future attaque.
« Meurs ! » ce fut le seul et unique mot qui parvint à s'extraire des cordes vocales du serviteur du Malin. Malgré ma tentative de permutation, ma paume fut rapidement transpercée par la détention musculaire de l'homme sombre, provoquant ma blessure. L'épée s'étant incrustée dans ma main, je ne savais quoi faire, à présent...
«- Alors ?... Maintenant défaussé d'une main qui t'est si chère, comment vas-tu t'en sortir, misérable ?
- Hung... Je ne sais pas..., mais la seule chose... que je peux certifier..., c'est que je peux m'en sortir...
- Tsss, tu oses me dire ça, alors que tu n'arrives même plus à parler correctement. Tu ne sais pas surmonter le mal qui t'épuises et te tue lentement.
- Ah... Merde...
Je me levai grâce à ma main encore utilisable, puis une fois ceci fait, apposai tout mes doigts les uns contres les autres, puis tentai de stopper l'hémorragie. Après avoir effectué cette action, l'hémoglobine découlant de ma paume était moins importante. Je tentai alors, suite à cela, d'emmagasiner du pouvoir.
- Mais...?! Que fais-tu ?
- Je vais... te tuer !...
- Ha, ha, ha !... Tu es tout simplement pitoyable.
- ... »
Mon pouvoir ne me faisait plus réfléchir... Cet être... Je devais le craindre. Il ne faut jamais sous-estimer un ennemi, même si le pouvoir t'habitant est bien supérieur au sien. Je serrai mon épée dans ma paume droite, faisant légèrement couler le sang, s'écrasant ensuite au sol, tâchant ce blanc si pur, si parfait. Je recouvrai d'un geste de main Excalibur d'un flux, d'une aura dorée, amplifiant sa valeur et sa force. Suite à cela, je courrai rapidement vers le souverain puis lui assénai une large coupe oblique. Il fut touché et tomba au sol, harassant. Il mit sa main au niveau de sa blessure, puis hurla fortement de rage, invoquant une nouvelle fois les forces des ténèbres. Une sueur froide coula lentement dans mon dos... Il n'était plus le temps de combattre, ni celui d'observer, et encore moins celui de mourir..., mais celui de fuir ! Il me fallait rapidement trouver une issue, mais dans ma situation, cela s'avérait « quelques peu » compliqué. Néanmoins, j'avais une idée.
« Je dois pouvoir m'enfuir, je le dois... pour ma vie et celle des autres ». C'était dorénavant la seule pensée qui persistait dans mon esprit embrumé : je devais fuir ce lieu, cette circonstance. Je pensai que le mur détenait le secret de mon évasion. C'était donc ma première hypothèse, bien que stupide. Je me détournai alors de Ganondorf, puis fonçai rapidement vers la paroi. Une fois devant celle-ci, je chargeai le mur à deux mains, puis effectuai plusieurs coupes envers la paroi. En observant, le mur était légèrement fissuré. Je lâchai ma fidèle lame, puis enchaînai avec un rapide coup de poing, fortifié grâce à la force du courage. Je renchéris avec une troisième frappe, puis le mur explosa sous mon coup.
«- Que crois-tu faire, risible ? Détruire ce mur n'a vraisemblablement aucune utilité, ni importance, ha, ha, ha !
- Je ne te répondrais pas, tu n'as pas les droits suffisants, espèce de raclure !
- Très bien, tu l'auras voulu ! Je vais augmenter mon pouvoir de façon à ce qu'il soit au maximum !
- Merde..., merde... ! »
« Il faut vraiment que j'arrive à sortir d'ici avant de mourir ! » Ma pensée prenait le dessus par rapport à mon discernement.
Je pensais toute tentative de fuite perdue, que toute échappatoire n'était permise... Je ne pouvais rester calme, ma tension augmentait drastiquement. Lorsque je réfléchissais, je ne prêtais plus attention à ce qui m'entourait. C'est ce moment que je choisis pour me retourner, mais avant ce faire, je sentis quelque chose pénétrer ma chair, mon membre postérieur, et ce avec puissance. Je titubai en me retenant de hurler, puis boitai et sautillai sur une jambe : je devais rester debout. Soudain, une idée de fuite me vint étrangement. Néanmoins, il n'était pas question de se faire toucher une nouvelle fois, ce serait inévitablement la fin. En avançant de manière saccadée, je reculai lentement en joignant mes mains entre-elles, puis fit apparaître une sphère de couleur jaune : une magie de permutation. Je n'avais encore jamais essayé, mais cela était ma toute dernière chance, mon seul espoir de survie.
« Mon dernier sort disponible... je compte sur toi plus que sur tout autre chose ici-bas..., je te transmets mes toutes dernières forces, dis-je, l'espoir en mains. »
Évidemment, le roi du Malin ne se laissa pas faire. Mais c'est ce moment-là que je choisis pour mettre en œuvre mon plan : la permutation humaine. Lorsque Ganondorf eut chargé son sort à son paroxysme, il fonça, main en avant vers mon corps, assuré de ma mort... Il projeta son sort hautement ténébreux, et j'usai – bien qu'obligatoirement – d'une partie infime de mon sortilège de permutation. Je remplaçai l'air ambiant où prenait place la sphère sombre par un autre ensemble de particules formant l'espace-temps. La magie de l'homme, ayant subi par force ma magie, se trouva bien au-dessus de nos deux corps et éclata de noirceur, mélangée avec les cristaux lumineux prouvant la permutation via mon pouvoir.
Pendant ce temps, pendant que le sombre souverain admirait ce magnifique spectacle contrasté, je pris solidement mon épée, d'une poigne jamais vu ni utilisée, puis assénai un violent coup oblique de ma lame légendaire, d'Excalibur au dangereux ennemi. Une très large et profonde entaille s'enticha de son bras, et une traînée de sang recolora le sol blanc neige, blanc si pur. Il hurla de douleur ainsi que de rage, et prononça une phrase, noir de colère.
« Toi... toi !... Hung, je te maudis, Misaki... Misaki ! hurla-t-il longuement. Tu périras de mes mains, sois-en certain..., ah... »
Mes pupilles se dilatèrent de surprises, et mes yeux s'écarquillèrent. Je n'avais pas l'intention de périr ici, et encore moins celle d'en finir par quelqu'un d'aussi ignoble, maléfique.
« Meurs, Misaki ! ». Ce fut la dernière phrase que j'entendis avant qu'il ne balance sa lame, tournoyante. Je plaçai la sphère de pouvoir doré sur mon corps abîmé. Cette sphère tant protégée, source de ma prochaine fuite... Mon esprit ainsi que mon corps n'espéraient plus que leur survie..., et la réussite de mon plan. Je n'avais plus qu'à imaginer l'endroit où se positionnaient mes amis, puis à m'y rendre, comme pour une permutation basique. Ou tout du moins, c'est ce que je pensai. L'épée du monarque fila à travers l'air, profitant de mon inattention pour m'achever. Après cette action peu constante, une vive lumière solaire m'enveloppa. Mon sort fonctionnait à merveille.
« Au revoir, Ganondorf, souris-je, un filet de sang chutant de mon menton. »
L'espace albâtre disparaissait pour laisser place à un tout autre endroit, bien plus coloré et vaste, ouvert, beau. Mes pieds touchèrent simultanément un sol sablé, chaud, mordoré, et chaleureux. Je levai la tête et vis mes amis, en face de moi, accourant à ma vue. Ne tenant plus sur mes jambes, je me vis obligé de m'asseoir, ayant vraisemblablement usé trop de mes forces, autant magiques que spirituelles.
«- Misaki ! firent-ils en même temps.
- Quel bonheur de... de vous revoir, les amis...
- Oh ! Tu es blessé ! Saria !
Saria vint à moi et apposa ses deux mains au-dessus de mon corps ensanglanté. Une vive lumière s'empara de mon corps tout entier. Je ne sus comment ni où, et encore moins pourquoi ma coéquipière avait mise au point un tel sort, mais tout ce dont j'étais certain, c'était le meilleur sort de soin utilisé jusqu'à maintenant !
- Saria, comment fais-tu ça ?...
- C'est simplement un mélange de la photosynthèse partielle, et de mon pouvoir curatif de sage forestier.
- Hung, d'accord...
Pendant que je fermai la discussion, je contemplai l'hyper reconstitution de mes muscles, ma chair, ainsi que mon épiderme. C'était incroyable !... La fine surface de mon épiderme se reconstituait à une vitesse folle, en parallèle avec les tissus musculaires, et les entailles sur mes os disparaissaient également ! Cette magie était vraiment incroyable, mais...
- Par contre, Misaki, je ne pourrais pas utiliser cette magie à tord et à travers. Alors tâche de moins te blesser durant le reste du voyage, d'accord ?
- Pas de problème.
Je me relevai, puis frottai mes vêtements, tentant d'en extirper le sable, étant bloqué dans les fibres. Je regardais ma tenue, et pus m'empêcher d'en exprimer mes sentiments.
- Heu... C'est quand que je pourrai changer de vêtement, parce que ceux-là sont de véritables lambeaux.
- C'est vrai, par contre, fait attention, on risque de tout voir, fit Nabooru.
- Quoi ?! Où ça ?
- Mais ne vois-tu pas qu'elle plaisante ? me fit remarquer Pryscia. »
Après les nombreux rires de mes amis en ma direction – suite à la mauvaise blague de Nabooru –, nous nous mîmes en route pour la forteresse Gerudo, et ce dans la bonne humeur.
« Ganondorf, seigneur du Malin..., ta fin est proche, ainsi que celle de Xine. »
Le monarque cité dans ma parole recula lentement, sûrement de surprise, puis se positionna vivement en garde, préparant certainement son corps à l'affrontement. J'avançai vers lui, d'un pas lent mais sûr : mon corps n'agissait plus à ma guise, mais à la sienne, étant totalement livré à lui-même. Le sombre et terrible souverain lança sa lame ténébreuse, entièrement constituée de celles-ci, en ma direction. Ma main actionna son mouvement mécanique seule : une sphère de pouvoir jaunâtre en émana, puis fut propulsée sur la lame du monarque. J'usai de mon dernier pouvoir acquis jusqu'à maintenant : la permutation. L'épée fut téléportée de devant mon visage en d'infimes particules lumineuses de toute beauté. Après son voyage dans l'espace-temps, celle-ci se planta dans le tendon du genou de mon ennemi. Il hurla longuement de douleur, plaça sa main gauche sur sa longue plaie, puis la retira tout en se retenant de pousser un nouveau cri. Un bruit affreux se fit entendre lorsque l'arme quitta la chair chaude. Il boita durant une longue période, puis voyant son approche dangereuse, je dégainai ma fidèle lame.
L'ennemi tout droit descendu des ténèbres fonça vélocement sur moi, ayant la paume emplie d'énergie ténébreuse mise en valeur. De l'hémoglobine dégoulinai lentement de celle-ci, sous forme de longue larme rougeoyante. Sans n'avoir réfléchis plus que cela, j'attrapai solidement son bras maléfique, contenant le sort, puis envoyai un immense flux électrique à l'intérieur. La totalité des nerfs de son bras furent ankylosés.
«- Misaki, détenteur du pouvoir du Courage, de la force de l'Élu... Ton pouvoir est bien supérieur à ce quoi je pouvais en attendre de ta part. Mais malheureusement, cela n'est pas assez.
- Tu parles bien... Mais avec un tel pouvoir déferlant en moi, je n'ai ni crainte, ni tremblement en entendant tes paroles.
- Très bien, mais sache que mes capacité ne sont encore à leurs maximums. Et ceci, je ne crois pas que en ai pris conscience.
- Ce n'est pas un problème.
- Je me permets tout de même de rectifier ton affirmation : ce sera ton problème, ton entêtement te mènera à ta propre perte !
- Très bien, finis-je rapidement. »
Fou de rage, il reprit sa lame encore couverte de sang à l'aide de sa main droite encore faible, puis m'interpellait à faire de même. Je pris donc solidement Excalibur en main, la chargeai légèrement en pouvoir magique, de façon à améliorer sa portée ainsi que sa puissance, puis m'élançai d'une vitesse inconnue sur Ganondorf. Il para facilement mon puissant coup, apparemment prêt à dévoiler un surplus de son extraordinaire et gargantuesque force. Après ce faire, il effectua un large coup de lame, placé à l'horizontale, certainement imparable... Voyant ceci, je me décalai vivement sur la gauche, d'un saut latéral. Mais je pris tout de même l'attaque de plein fouet. Je fus alors projeté de manière féroce sur le seul obstacle de cette immense espace vide et blanc : la paroi de pierres grisonnantes, où j'étais entravé auparavant. Après quelques secondes d'étourdissement, je me relevai difficilement, puis replaçai mes jambes en parallèle avec le sol albâtre. Une fois en place, je me jetai à corps perdu sur le seigneur, puis dans ma folie, enclenchai une passe d'arme. Les bruits de fer crissant se faisaient nombreux, et de plus en plus stridents. L'échange perdurait, et les forces de mon ennemi faiblissaient... Enfin, c'est ce que je crus à l'instant même...
Il déclencha instantanément son aura maléfique, puis prit l'avantage sur l'échange en cours. Je résistai tant bien que mal, mais le monarque diabolique frappa de ses plus grandes forces et mon épée voltigea jusqu'à atteindre le sol, dans de fort aiguës bruits... J'étais à terre, et lui se positionnait devant moi, debout sur ses jambes, en face de mon corps affaibli. Ganondorf me regardait, de manière hautaine, puis brandit son épée, quant à elle, aussi sombre qu'auparavant, sans compter la couleur carmin du sang l'ayant souillée. Il approcha donc rapidement cette lame de mon visage, puis par réflexe, je plaçai ma main devant son corps, comme pour repousser la future attaque.
« Meurs ! » ce fut le seul et unique mot qui parvint à s'extraire des cordes vocales du serviteur du Malin. Malgré ma tentative de permutation, ma paume fut rapidement transpercée par la détention musculaire de l'homme sombre, provoquant ma blessure. L'épée s'étant incrustée dans ma main, je ne savais quoi faire, à présent...
«- Alors ?... Maintenant défaussé d'une main qui t'est si chère, comment vas-tu t'en sortir, misérable ?
- Hung... Je ne sais pas..., mais la seule chose... que je peux certifier..., c'est que je peux m'en sortir...
- Tsss, tu oses me dire ça, alors que tu n'arrives même plus à parler correctement. Tu ne sais pas surmonter le mal qui t'épuises et te tue lentement.
- Ah... Merde...
Je me levai grâce à ma main encore utilisable, puis une fois ceci fait, apposai tout mes doigts les uns contres les autres, puis tentai de stopper l'hémorragie. Après avoir effectué cette action, l'hémoglobine découlant de ma paume était moins importante. Je tentai alors, suite à cela, d'emmagasiner du pouvoir.
- Mais...?! Que fais-tu ?
- Je vais... te tuer !...
- Ha, ha, ha !... Tu es tout simplement pitoyable.
- ... »
Mon pouvoir ne me faisait plus réfléchir... Cet être... Je devais le craindre. Il ne faut jamais sous-estimer un ennemi, même si le pouvoir t'habitant est bien supérieur au sien. Je serrai mon épée dans ma paume droite, faisant légèrement couler le sang, s'écrasant ensuite au sol, tâchant ce blanc si pur, si parfait. Je recouvrai d'un geste de main Excalibur d'un flux, d'une aura dorée, amplifiant sa valeur et sa force. Suite à cela, je courrai rapidement vers le souverain puis lui assénai une large coupe oblique. Il fut touché et tomba au sol, harassant. Il mit sa main au niveau de sa blessure, puis hurla fortement de rage, invoquant une nouvelle fois les forces des ténèbres. Une sueur froide coula lentement dans mon dos... Il n'était plus le temps de combattre, ni celui d'observer, et encore moins celui de mourir..., mais celui de fuir ! Il me fallait rapidement trouver une issue, mais dans ma situation, cela s'avérait « quelques peu » compliqué. Néanmoins, j'avais une idée.
« Je dois pouvoir m'enfuir, je le dois... pour ma vie et celle des autres ». C'était dorénavant la seule pensée qui persistait dans mon esprit embrumé : je devais fuir ce lieu, cette circonstance. Je pensai que le mur détenait le secret de mon évasion. C'était donc ma première hypothèse, bien que stupide. Je me détournai alors de Ganondorf, puis fonçai rapidement vers la paroi. Une fois devant celle-ci, je chargeai le mur à deux mains, puis effectuai plusieurs coupes envers la paroi. En observant, le mur était légèrement fissuré. Je lâchai ma fidèle lame, puis enchaînai avec un rapide coup de poing, fortifié grâce à la force du courage. Je renchéris avec une troisième frappe, puis le mur explosa sous mon coup.
«- Que crois-tu faire, risible ? Détruire ce mur n'a vraisemblablement aucune utilité, ni importance, ha, ha, ha !
- Je ne te répondrais pas, tu n'as pas les droits suffisants, espèce de raclure !
- Très bien, tu l'auras voulu ! Je vais augmenter mon pouvoir de façon à ce qu'il soit au maximum !
- Merde..., merde... ! »
« Il faut vraiment que j'arrive à sortir d'ici avant de mourir ! » Ma pensée prenait le dessus par rapport à mon discernement.
Je pensais toute tentative de fuite perdue, que toute échappatoire n'était permise... Je ne pouvais rester calme, ma tension augmentait drastiquement. Lorsque je réfléchissais, je ne prêtais plus attention à ce qui m'entourait. C'est ce moment que je choisis pour me retourner, mais avant ce faire, je sentis quelque chose pénétrer ma chair, mon membre postérieur, et ce avec puissance. Je titubai en me retenant de hurler, puis boitai et sautillai sur une jambe : je devais rester debout. Soudain, une idée de fuite me vint étrangement. Néanmoins, il n'était pas question de se faire toucher une nouvelle fois, ce serait inévitablement la fin. En avançant de manière saccadée, je reculai lentement en joignant mes mains entre-elles, puis fit apparaître une sphère de couleur jaune : une magie de permutation. Je n'avais encore jamais essayé, mais cela était ma toute dernière chance, mon seul espoir de survie.
« Mon dernier sort disponible... je compte sur toi plus que sur tout autre chose ici-bas..., je te transmets mes toutes dernières forces, dis-je, l'espoir en mains. »
Évidemment, le roi du Malin ne se laissa pas faire. Mais c'est ce moment-là que je choisis pour mettre en œuvre mon plan : la permutation humaine. Lorsque Ganondorf eut chargé son sort à son paroxysme, il fonça, main en avant vers mon corps, assuré de ma mort... Il projeta son sort hautement ténébreux, et j'usai – bien qu'obligatoirement – d'une partie infime de mon sortilège de permutation. Je remplaçai l'air ambiant où prenait place la sphère sombre par un autre ensemble de particules formant l'espace-temps. La magie de l'homme, ayant subi par force ma magie, se trouva bien au-dessus de nos deux corps et éclata de noirceur, mélangée avec les cristaux lumineux prouvant la permutation via mon pouvoir.
Pendant ce temps, pendant que le sombre souverain admirait ce magnifique spectacle contrasté, je pris solidement mon épée, d'une poigne jamais vu ni utilisée, puis assénai un violent coup oblique de ma lame légendaire, d'Excalibur au dangereux ennemi. Une très large et profonde entaille s'enticha de son bras, et une traînée de sang recolora le sol blanc neige, blanc si pur. Il hurla de douleur ainsi que de rage, et prononça une phrase, noir de colère.
« Toi... toi !... Hung, je te maudis, Misaki... Misaki ! hurla-t-il longuement. Tu périras de mes mains, sois-en certain..., ah... »
Mes pupilles se dilatèrent de surprises, et mes yeux s'écarquillèrent. Je n'avais pas l'intention de périr ici, et encore moins celle d'en finir par quelqu'un d'aussi ignoble, maléfique.
« Meurs, Misaki ! ». Ce fut la dernière phrase que j'entendis avant qu'il ne balance sa lame, tournoyante. Je plaçai la sphère de pouvoir doré sur mon corps abîmé. Cette sphère tant protégée, source de ma prochaine fuite... Mon esprit ainsi que mon corps n'espéraient plus que leur survie..., et la réussite de mon plan. Je n'avais plus qu'à imaginer l'endroit où se positionnaient mes amis, puis à m'y rendre, comme pour une permutation basique. Ou tout du moins, c'est ce que je pensai. L'épée du monarque fila à travers l'air, profitant de mon inattention pour m'achever. Après cette action peu constante, une vive lumière solaire m'enveloppa. Mon sort fonctionnait à merveille.
« Au revoir, Ganondorf, souris-je, un filet de sang chutant de mon menton. »
L'espace albâtre disparaissait pour laisser place à un tout autre endroit, bien plus coloré et vaste, ouvert, beau. Mes pieds touchèrent simultanément un sol sablé, chaud, mordoré, et chaleureux. Je levai la tête et vis mes amis, en face de moi, accourant à ma vue. Ne tenant plus sur mes jambes, je me vis obligé de m'asseoir, ayant vraisemblablement usé trop de mes forces, autant magiques que spirituelles.
«- Misaki ! firent-ils en même temps.
- Quel bonheur de... de vous revoir, les amis...
- Oh ! Tu es blessé ! Saria !
Saria vint à moi et apposa ses deux mains au-dessus de mon corps ensanglanté. Une vive lumière s'empara de mon corps tout entier. Je ne sus comment ni où, et encore moins pourquoi ma coéquipière avait mise au point un tel sort, mais tout ce dont j'étais certain, c'était le meilleur sort de soin utilisé jusqu'à maintenant !
- Saria, comment fais-tu ça ?...
- C'est simplement un mélange de la photosynthèse partielle, et de mon pouvoir curatif de sage forestier.
- Hung, d'accord...
Pendant que je fermai la discussion, je contemplai l'hyper reconstitution de mes muscles, ma chair, ainsi que mon épiderme. C'était incroyable !... La fine surface de mon épiderme se reconstituait à une vitesse folle, en parallèle avec les tissus musculaires, et les entailles sur mes os disparaissaient également ! Cette magie était vraiment incroyable, mais...
- Par contre, Misaki, je ne pourrais pas utiliser cette magie à tord et à travers. Alors tâche de moins te blesser durant le reste du voyage, d'accord ?
- Pas de problème.
Je me relevai, puis frottai mes vêtements, tentant d'en extirper le sable, étant bloqué dans les fibres. Je regardais ma tenue, et pus m'empêcher d'en exprimer mes sentiments.
- Heu... C'est quand que je pourrai changer de vêtement, parce que ceux-là sont de véritables lambeaux.
- C'est vrai, par contre, fait attention, on risque de tout voir, fit Nabooru.
- Quoi ?! Où ça ?
- Mais ne vois-tu pas qu'elle plaisante ? me fit remarquer Pryscia. »
Après les nombreux rires de mes amis en ma direction – suite à la mauvaise blague de Nabooru –, nous nous mîmes en route pour la forteresse Gerudo, et ce dans la bonne humeur.