Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 35 : Survie et préoccupation
Publié le 26/10/2013 à 22:23:53 par Misaki-Senpai
Des voix pénétraient brutalement mon esprit, encore embrumé par mon douloureux combat. J'ouvris lentement mes yeux, mais un effet de flou, un voile oculaire m'empêchait de voir correctement. Je décidai alors de reposer ma tête sur le sol, apparemment tout de pierre constitué. Une douce voix vint alors bercer ma situation peu enviable... Une voix connue mais tout de même si peu familière.
« Bon, ça suffit, pensai-je ». En effet, je fis l'effort surhumain (oui, dans ma situation, ce n'était pas de tout repos) de m'asseoir, puis de reprendre mes esprits. Ma conscience n'était pas éveillée, en parallèle avec mes sens. De nombreuses interrogations me parvenaient, venant de mes amis, mais une voix attirait tout particulièrement mon attention. Je frottai énergiquement mes yeux, et tentai d'observer les alentours. Le voile couvrant mes prunelles s'estompait lentement. Je crus apercevoir une jeune femme, qui se révélait être la fusion de sorcières, Twinrova.
«- Merci de m'avoir libérée de la malédiction qui me frappait.
- Deux minutes... Ah... Quelle malédiction ?
- Eh bien... Nous étions auparavant sous les ordres de Ganondorf. Nous ne pouvions lui désobéir, et il nous avait enfermées dans l'immense miroir de ton nouveau bouclier. C'est pour cela que je vous parlais de notre âme, auparavant prisonnière de cet infâme objet. Le créateur de cet artefact est...
- C'est le sorcier Xine, qui a été ressuscité pour semer le chaos dans ce monde. Il manipule à sa façon Ganondorf, ou tout du moins il le menace pour parvenir à ses fins, aussi diaboliques soient-elles.
- Tu connais alors les origines du bouclier miroir ?
- Disons que c'est une simple hypothèse. Dans tout les cas, je suis heureux de vous voir encore en vie, répliquai-je en me relevant et essuyant mon accoutrement.
- Autrement dit, vous voulez ce bouclier pour pouvoir défaire Xine ?
- Exactement. Le problème, c'est que nous ne savons pas encore comment nous y prendre.
- Malheureusement, je ne connais pas de détails sur ce sorcier.
- Ce n'est pas grave, nous trouverons bien. Merci bien de nous avoir délivré le bouclier, je vous suis entièrement reconnaissant.
- Ce n'est pas tant payé pour les miracles que vous allez accomplir, dit-elle d'un ton chaleureux, souriante. »
Elle conclut la discussion, et nous commençâmes à partir vers l'impétueux désert. Elle courut et nous stoppa net.
«- Dites, vous n'allez quand même pas traverser le désert dans ce sens ?
- Bien sûr que si, pourquoi ? proposa Link.
- Ce désert est hanté. Vous vous perdrez et reviendrez au point de départ... J'ai une bien meilleure idée. Par contre, j'espère qu'il vous reste suffisamment de force dans les bras.
- Comment vas-tu nous faire traverser ? renchérit Nabooru.
- Eh bien, avec mon balai.
- Pas de souci, dis-je pour clore. »
La jeune femme nous indiqua de nous accrocher à son balai, pourtant si banal. Une fois cette action produite, elle décolla, puis passa au-dessus du désert. Pendant le trajet, j'observai les alentours, qui se révélaient merveilleux, tout de sable dessiné. C'était un très beau paysage. La sorcière lâcha un bref soupir, et je lui demandai vivement pourquoi. Je n'eus aucune réponse. J'apercevais, au fil du voyage, une bâtisse en plein désert. C'était l'élément architectural me rappelant de bien mauvais souvenirs...
«- Désolé de vous annoncer cela aussi brutalement, mais je ne possède plus assez de pouvoir magique pour maintenant ce balai dans les airs...
- C'est une blague, j'espère ? répliqua violemment Pryscia.
- Pas du moindre ! J'espère que vous saurez atterrir sans vous blesser.
- Mais non ! dis-je, affolé.
La chute se faisait, et je ne savais comment atterrir en douceur, ou sans avoir de blessure conséquente. Finalement, je fus au sol dans la seconde qui suivait, sans la moindre entaille. J'apercevais devant moi, la sorcière qui m'avait aidée à éviter le pire. Je la remerciai alors sur-le-champ. Nous nous relevâmes en éjectant le sable, étant entre les fibres de nos vêtements, puis contournâmes l'ancienne architecture. Mais une question parvint rapidement à mon esprit.
- Dites, comment on va traverser le reste, maintenant ?... Parce que cela va automatiquement nous ramener au point de départ, c'est ça ?
- Pas vraiment, non.
- Mais vous n'avez pas dit, tout à l'heure, que ce désert était maudit ?
- Bien sûr, mais cela englobait seulement la deuxième partie du désert.
- Bien entendu. Je posai cette question parce que dans mon jeu vidéo, on ne peut pas faire chemin inverse, c'est contre... (Je fus interrompu.)
- Mais tu sais Misaki, fit Pryscia, on s'en fiche complètement. Nous ne connaissons pas les « jeux vidéos », comme tu dis...
- Ah...
Nous marchâmes quelques peu jusqu'à être à distance moyenne de l'architecture, et la sorcière nous accompagnant reprit.
- Seul le guide spectral peut guider jusqu'à l'autre bout de l'espace de sable, contre une...
- Une âme, je sais... J'ai failli y passer, fis-je.
- Ah... pardon, reprenons la marche. »
Je regardai alors les poteaux de bois surmontés d'un tissu carmin, et pensai qu'il était en effet possible de faire chemin inverse. Nous arrivâmes à mi-chemin, et la soif se fit sentir. Mais malheureusement, je n'en possédai plus à cause de l'esprit... Je tiendrai alors jusqu'à la forteresse, pensai-je. Nous arrivâmes, après de longues minutes de marches intensives (car nos pas s'enfonçaient aisément dans la masse sablonneuse), entre les deux premiers drapeaux. Je m'avançai, pressé de me reposer, quand je reçus rapidement un projectile magique dans la jambe, provenant de devant moi, me propulsant dans le sable doré et miroitant... Je tentai maladroitement de me relever, Mais le projectile avait entièrement traversé mon membre...
«- Merde... Je... je ne peux plus me relever...
- Attends, Misaki, j'arri... !
Saria n'eut pas le temps de finir sa phrase : un souffle démoniaque l'envoya dans le poteau en bois. Elle tomba au sol. Je voulus me lever pour venir à son aide, mais j'en oubliai ma blessure.
- Merde... Merde ! Qui es-tu ?! Et pourquoi fais-tu ça, enfoiré ?
- Tu tiens vraiment à le savoir ? Hé, hé, hé...
- Montre-toi, espèce de raclure !
- Bien, bien... »
La personne s'approcha petit à petit, et pendant ce court laps de temps, je soignai rapidement ma blessure, pourtant très profonde... Mon flux magique traversa le membre blessé, et reconstituait rapidement les muscles, nerfs ainsi que la chair. Je pouvais à présent me lever et faire face à mon futur adversaire.
Ganondorf s'approchait lentement de moi, et cela me perturbai énormément... Comment pouvait-il être aussi puissant pour m'immobiliser d'une seule attaque, même minime ? Comme allai-je m'en sortir ? Il arborait une paire de chaussures marron, simple, surmontée par deux morceaux de tissus blancs, où il était présenté plusieurs signes d'une incroyable complexité. Il portait deux genouillères à pointes, d'un noir aussi obscur que les ténèbres. Une longue dague se positionnait derrière sa jambe gauche. Ses cuises, son torse, ainsi que ses bras étaient couverts par d'épaisses plaques noires et marrons clairs. Plusieurs pierres de hautes valeurs prenaient place dans ses lourdes épaulières... Son visage, quand à lui, était tout de vert coloré, suivi d'un grand sourire puis d'un long nez. Ses yeux se dessinaient sur cet ensemble d'un orange, évoquant les douloureuses flammes de Cocorico... De longs et épais sourcils encadraient ses yeux emplis de cruauté. Une pierre semblable à celle des trois sorcières se positionnait sur son front, et se trouvait surplombée par une courte chevelure rousse.
« Même si je dois perdre, même si je dois y laisser ma peau, j'essayerai coûte que coûte de sauver ce monde sans défense. Une telle vermine comme toi ne devrait pas exister ! dis-je, entrant en une colère noire. »
« Bon, ça suffit, pensai-je ». En effet, je fis l'effort surhumain (oui, dans ma situation, ce n'était pas de tout repos) de m'asseoir, puis de reprendre mes esprits. Ma conscience n'était pas éveillée, en parallèle avec mes sens. De nombreuses interrogations me parvenaient, venant de mes amis, mais une voix attirait tout particulièrement mon attention. Je frottai énergiquement mes yeux, et tentai d'observer les alentours. Le voile couvrant mes prunelles s'estompait lentement. Je crus apercevoir une jeune femme, qui se révélait être la fusion de sorcières, Twinrova.
«- Merci de m'avoir libérée de la malédiction qui me frappait.
- Deux minutes... Ah... Quelle malédiction ?
- Eh bien... Nous étions auparavant sous les ordres de Ganondorf. Nous ne pouvions lui désobéir, et il nous avait enfermées dans l'immense miroir de ton nouveau bouclier. C'est pour cela que je vous parlais de notre âme, auparavant prisonnière de cet infâme objet. Le créateur de cet artefact est...
- C'est le sorcier Xine, qui a été ressuscité pour semer le chaos dans ce monde. Il manipule à sa façon Ganondorf, ou tout du moins il le menace pour parvenir à ses fins, aussi diaboliques soient-elles.
- Tu connais alors les origines du bouclier miroir ?
- Disons que c'est une simple hypothèse. Dans tout les cas, je suis heureux de vous voir encore en vie, répliquai-je en me relevant et essuyant mon accoutrement.
- Autrement dit, vous voulez ce bouclier pour pouvoir défaire Xine ?
- Exactement. Le problème, c'est que nous ne savons pas encore comment nous y prendre.
- Malheureusement, je ne connais pas de détails sur ce sorcier.
- Ce n'est pas grave, nous trouverons bien. Merci bien de nous avoir délivré le bouclier, je vous suis entièrement reconnaissant.
- Ce n'est pas tant payé pour les miracles que vous allez accomplir, dit-elle d'un ton chaleureux, souriante. »
Elle conclut la discussion, et nous commençâmes à partir vers l'impétueux désert. Elle courut et nous stoppa net.
«- Dites, vous n'allez quand même pas traverser le désert dans ce sens ?
- Bien sûr que si, pourquoi ? proposa Link.
- Ce désert est hanté. Vous vous perdrez et reviendrez au point de départ... J'ai une bien meilleure idée. Par contre, j'espère qu'il vous reste suffisamment de force dans les bras.
- Comment vas-tu nous faire traverser ? renchérit Nabooru.
- Eh bien, avec mon balai.
- Pas de souci, dis-je pour clore. »
La jeune femme nous indiqua de nous accrocher à son balai, pourtant si banal. Une fois cette action produite, elle décolla, puis passa au-dessus du désert. Pendant le trajet, j'observai les alentours, qui se révélaient merveilleux, tout de sable dessiné. C'était un très beau paysage. La sorcière lâcha un bref soupir, et je lui demandai vivement pourquoi. Je n'eus aucune réponse. J'apercevais, au fil du voyage, une bâtisse en plein désert. C'était l'élément architectural me rappelant de bien mauvais souvenirs...
«- Désolé de vous annoncer cela aussi brutalement, mais je ne possède plus assez de pouvoir magique pour maintenant ce balai dans les airs...
- C'est une blague, j'espère ? répliqua violemment Pryscia.
- Pas du moindre ! J'espère que vous saurez atterrir sans vous blesser.
- Mais non ! dis-je, affolé.
La chute se faisait, et je ne savais comment atterrir en douceur, ou sans avoir de blessure conséquente. Finalement, je fus au sol dans la seconde qui suivait, sans la moindre entaille. J'apercevais devant moi, la sorcière qui m'avait aidée à éviter le pire. Je la remerciai alors sur-le-champ. Nous nous relevâmes en éjectant le sable, étant entre les fibres de nos vêtements, puis contournâmes l'ancienne architecture. Mais une question parvint rapidement à mon esprit.
- Dites, comment on va traverser le reste, maintenant ?... Parce que cela va automatiquement nous ramener au point de départ, c'est ça ?
- Pas vraiment, non.
- Mais vous n'avez pas dit, tout à l'heure, que ce désert était maudit ?
- Bien sûr, mais cela englobait seulement la deuxième partie du désert.
- Bien entendu. Je posai cette question parce que dans mon jeu vidéo, on ne peut pas faire chemin inverse, c'est contre... (Je fus interrompu.)
- Mais tu sais Misaki, fit Pryscia, on s'en fiche complètement. Nous ne connaissons pas les « jeux vidéos », comme tu dis...
- Ah...
Nous marchâmes quelques peu jusqu'à être à distance moyenne de l'architecture, et la sorcière nous accompagnant reprit.
- Seul le guide spectral peut guider jusqu'à l'autre bout de l'espace de sable, contre une...
- Une âme, je sais... J'ai failli y passer, fis-je.
- Ah... pardon, reprenons la marche. »
Je regardai alors les poteaux de bois surmontés d'un tissu carmin, et pensai qu'il était en effet possible de faire chemin inverse. Nous arrivâmes à mi-chemin, et la soif se fit sentir. Mais malheureusement, je n'en possédai plus à cause de l'esprit... Je tiendrai alors jusqu'à la forteresse, pensai-je. Nous arrivâmes, après de longues minutes de marches intensives (car nos pas s'enfonçaient aisément dans la masse sablonneuse), entre les deux premiers drapeaux. Je m'avançai, pressé de me reposer, quand je reçus rapidement un projectile magique dans la jambe, provenant de devant moi, me propulsant dans le sable doré et miroitant... Je tentai maladroitement de me relever, Mais le projectile avait entièrement traversé mon membre...
«- Merde... Je... je ne peux plus me relever...
- Attends, Misaki, j'arri... !
Saria n'eut pas le temps de finir sa phrase : un souffle démoniaque l'envoya dans le poteau en bois. Elle tomba au sol. Je voulus me lever pour venir à son aide, mais j'en oubliai ma blessure.
- Merde... Merde ! Qui es-tu ?! Et pourquoi fais-tu ça, enfoiré ?
- Tu tiens vraiment à le savoir ? Hé, hé, hé...
- Montre-toi, espèce de raclure !
- Bien, bien... »
La personne s'approcha petit à petit, et pendant ce court laps de temps, je soignai rapidement ma blessure, pourtant très profonde... Mon flux magique traversa le membre blessé, et reconstituait rapidement les muscles, nerfs ainsi que la chair. Je pouvais à présent me lever et faire face à mon futur adversaire.
Ganondorf s'approchait lentement de moi, et cela me perturbai énormément... Comment pouvait-il être aussi puissant pour m'immobiliser d'une seule attaque, même minime ? Comme allai-je m'en sortir ? Il arborait une paire de chaussures marron, simple, surmontée par deux morceaux de tissus blancs, où il était présenté plusieurs signes d'une incroyable complexité. Il portait deux genouillères à pointes, d'un noir aussi obscur que les ténèbres. Une longue dague se positionnait derrière sa jambe gauche. Ses cuises, son torse, ainsi que ses bras étaient couverts par d'épaisses plaques noires et marrons clairs. Plusieurs pierres de hautes valeurs prenaient place dans ses lourdes épaulières... Son visage, quand à lui, était tout de vert coloré, suivi d'un grand sourire puis d'un long nez. Ses yeux se dessinaient sur cet ensemble d'un orange, évoquant les douloureuses flammes de Cocorico... De longs et épais sourcils encadraient ses yeux emplis de cruauté. Une pierre semblable à celle des trois sorcières se positionnait sur son front, et se trouvait surplombée par une courte chevelure rousse.
« Même si je dois perdre, même si je dois y laisser ma peau, j'essayerai coûte que coûte de sauver ce monde sans défense. Une telle vermine comme toi ne devrait pas exister ! dis-je, entrant en une colère noire. »