Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 31 : Fastidieux temple
Publié le 25/10/2013 à 23:37:43 par Misaki-Senpai
Nous fîmes chemin inverse, jusqu'à arriver à la salle où trônait le duo d'Armos. À notre grande surprise, ils n'y étaient plus... Je scrutais les environs d'un bref regard, mais rien n'apparaissait. Néanmoins, je sentis une présence minime venir dans mon dos, et ce en toute discrétion. Voulant m'en assurer, je fis volte-face rapidement, et vis les deux monstres, me fixant de leurs yeux carmin.
Saria en immobilisa un, tandis que Pryscia s’élança à vive allure sur ce dernier. Il tourna maintes fois sur lui-même, me bouscula et explosa. Je fus surpris par mon geste : j'absorbai les particules de l'explosion grâce au doré s'échappant de ma main, puis l'envoyai à l'entrée du temple, de manière aléatoire.
«- Ah !... Hé bah ça alors...
- Comment as-tu fait ?
- Si seulement je le savais.
- Bon, je ne voudrais surtout pas vous déranger, mais le deuxième Armos est juste devant moi, et il n'est pas très amical, fit rapidement Link.
- Merde, souffla Nabooru.
- Allons-y, dis-je.
Je me levai, puis avec mon membre restant, m'élançai sur le monstre restant, tout de roc constitué. Je lui assénai un violent coup sauté vertical mais le corps de la bête rocailleuse était plus résistant que prévu. De son épée de roc, il tenta de me frapper, sans grand résultat : la portée de sa lame était trop courte... Mais d'un instant à l'autre, je me souvins du point faible, de l'unique façon d'abattre cette chose : son dos. Je positionnai ma main sur son bouclier puis déchargeai un choc électrique d'une haute puissance. La monstruosité fut projetée contre le mur, puis se fissura quelque peu...
Je m'approchai lentement de la bête rocailleuse, dos à découvert. Voyant cela, je ne réfléchis pas du moindre. Je lui assénai un large coup horizontal et suite à ça, il me fit lourdement chuter. Il tourna, tourna puis explosa. Je voulus réitérer ma première opération. Je tentai à nouveau d'expédier les fragments issus de la détonation, néanmoins, je ne pus.
L'Armos éclata devant mon visage surpris, mes yeux ébahis... Saria propulsa ses lourdes et imposantes racines devant moi, empêchant une partie de la déflagration de m'atteindre... mais une partie seulement. Quelques éclats me parvinrent, m'entaillèrent le bras gauche. Sans plus attendre, Saria appliqua ses premiers soins. Mes blessures s'estompèrent à vue d'œil, étaient en hyper cicatrisation. Malheureusement, mon bras gauche était encore et toujours inutilisable, je ne pouvais le mouvoir de nouveau...
Mais j'eus un réflexe, simple, bref et rapide. Je plaçai ma paume droite avec difficulté sur mon bras opposé, puis lui insufflai un flux énergétique doré et tentai de réitérer la manœuvre de la dernière fois : mon auto guérison, déjà produite. En vain. Ma magie, au bout d'une bonne dizaine de minute, se mit à fonctionner. Mais finalement, ma magie se stoppa, s'éjecta de ma main par elle-même, et détona... La puissance de cette projection de magie m'envoya et me plaqua contre le mur : mon bras n'avait pas guéri... Je ne pouvais le bouger... De plus, j'avais atteint ma limite magique, alors que le but secondaire de ma mission était justement de ne pas user notre potentiel magique...
«- Merde, mais merde ! Je n'ai plus de magie, comment je vais... (Je fus interrompus, et cela en plein élan vocal.)
- Quoi ? Personne ne peut user l'intégralité du Courage ! Même moi, durant tous les combats que les livrés, je n'ai jamais pu.
- Alors qu'est ce qu'il ne va pas, chez moi ?...
- Montre-moi ça, fit la guérisseuse.
Elle observa d'un œil certain mes membres, puis y envoya un léger flux électrique. Mon bras droit convulsa, puis s'immobilisa. Je tentai de faire apparaître la lueur jaune du courage, mais rien ne se fit...
- Pourquoi ?!
- J'y pense ! Ton organisme ne peut en aucun cas renouveler une aussi grande quantité de magie dans un si bref délai, Misaki. Ton flux, après avoir été blessé, ne reviens pas de suite dans tes cavités artérielles magiques. De plus, tu ne viens pas de ce monde. Tes pouvoirs sont donc bien loin d'être à leurs maximums. Sache également que tes cavités peuvent se bloquer à tout jamais si tu ne fais pas attention.
- Je vois. Alors c'est pour cette raison que l'intérieur de ma main est brûlé.
- Exactement. Maintenant que le blabla est fini, lève-toi.
- Ouais, lui souris-je. »
Mes amis m'aidèrent à me relever, puis nous nous mîmes en route, en suivant scrupuleusement la stratégie que j'avais mise en place précédemment. Nous voulûmes ensuite entrer dans la pièce suivante, se trouvant à gauche en entrant dans le temple, qui nous était encore inconnue. Malheureusement, l'espace était réservée à laisser passer seulement quelqu'un de la taille d'un enfant, et personne du groupe ne pouvait s'y glisser. Link eut une idée : il posa ses paumes sur la paroi, le gela puis lui asséna un violent et rapide coup de poing. Le mur se brisa en une multitude de morceaux rocheux.
Je remarquai soudainement une autre paroi derrière la précédente, et évidemment bien plus dense et résistante... Je m'approchai, posai mon membre ankylosé à l'aide de l'autre, puis après avoir effectué cette manœuvre, je provoquai un vif courant d'air doré dans le mur, en puisant dans mes dernières réserves et forces. Cela eu pour effet de faire exploser l'obstacle. Au moins, c'était ouvert. Nous avançâmes prudemment dans l'ombre, mais quelque chose nous surprit.
Nabooru créa une immense boule de feu et éclaira vivement les alentours, d'un geste précis. Les monstres nous empêchant de progresser étaient au nombre de cinq, et se révélaient être des saigneurs. Ces mammifères des airs nous attaquaient sans relâches, bien que leurs coups ne soit pas spécifiquement dangereux. Leurs frappes étaient plutôt imprévisibles et gênantes. Mais cela ne dura pas : Pryscia envoya de puissants éclairs sur les chauves-souris, qui furent électrocutées sur le champ. Nous vîmes soudain de fins filets de lumière solaire et blanche s'opposer sur nos joues.
L'étonnement se marquait définitivement sur nos visages éblouis pas la lumière. Une statue évoquant un serpent surmonté d'un grand miroir poli était placée devant notre vue, au centre de la pièce circulaire, ainsi qu'un symbole solaire accroché sur le mur, situé plus loin en profondeur. Celui-ci était marqué définitivement par deux yeux fermés. En élevant mon regard plus haut, je vis un trou dans le plafond, éclairant la pièce avec grâce et beauté. Cette lumière divine s'écrasait sur la surface miroitante du monstre écaillé.
«- Je sais comment procéder, dis-je pour en finir rapidement avec cette salle.
- Pas de soucis, nous t'écoutons, chef, dit Pryscia en plaisantant.
- Bon, alors... Il faudrait faire pivoter cette statue jusqu'à ce que la lumière reflétée se dépose sur l'ornement en forme de soleil, situé sur le mur, là-bas, répondis-je en leur montrant l'astre. »
Link brandit la poignée prévue pour faire tourner le miroir rotatif, mais sans résultat. Saria prit alors la place de l'Hylien, puis déclencha son aura forestière. Elle prit la poignée avec entrain et poussa. Le mécanisme se mit à fonctionner, le plus simplement du monde. Elle se retourna, vint nous rejoindre, et m'adressa la parole.
«- Et qu'est-ce qui est censé se produire ?
- Normalement, l'ouverture de la porte...
- Et ça, ce n'est pas une porte, mais une trappe !
- Attends, Nabooru. De quoi tu parles ?
- Des monstres tombent !
Et en effet, les dernières paroles de Pryscia s'avérèrent totalement justes : des monstres s'apparentant à des mains nous fonçaient dessus. Je décidai de les trancher à l'épée, mais elles étaient trop nombreuses. Saria en extermina une quinzaine, voire plus, ou peut-être moins... La chute de bête s'arrêta net, mais elles continuaient tout de même à frapper. Link, suite à cela, déchaîna une vague énergétique dans la salle, puis tous les monstres présents explosèrent. Ces gestes provoquèrent l'ouverture de la porte.
«- Misaki, tu avais raison.
- L'arrivée des mains ne me rappelait pourtant rien..., chuchotai-je.
- De quoi ?
- Non, rien... Allons-y, Saria. »
Suite à ces mots, nous ouvrîmes la porte et pénétrâmes dans une salle, ou plutôt en un couloir. La pièce était éclairée par de nombreuses torches, et était sobre. Je décidai donc de ne pas m'éterniser ici, et passai rapidement à l'autre ouverture. Derrière celle-ci se trouvait un plateau circulaire constitué de roc, entouré par trois plateformes similaires, mais beaucoup plus petites. Cette salle était destinée à accueillir quelque chose d'infiniment important, ou plutôt d'infiniment dangereux, au choix. Je décidai de m'avancer, et la lourde porte se referma derrière nous. Je me retournai, et vis que mes amis étaient restés derrière la prison de pierre...
Je livrerai donc un combat seul, face à trois puissantes sorcières. Mais j'étais prêt, plus prêt qu’à n'importe quel autre instant.
Saria en immobilisa un, tandis que Pryscia s’élança à vive allure sur ce dernier. Il tourna maintes fois sur lui-même, me bouscula et explosa. Je fus surpris par mon geste : j'absorbai les particules de l'explosion grâce au doré s'échappant de ma main, puis l'envoyai à l'entrée du temple, de manière aléatoire.
«- Ah !... Hé bah ça alors...
- Comment as-tu fait ?
- Si seulement je le savais.
- Bon, je ne voudrais surtout pas vous déranger, mais le deuxième Armos est juste devant moi, et il n'est pas très amical, fit rapidement Link.
- Merde, souffla Nabooru.
- Allons-y, dis-je.
Je me levai, puis avec mon membre restant, m'élançai sur le monstre restant, tout de roc constitué. Je lui assénai un violent coup sauté vertical mais le corps de la bête rocailleuse était plus résistant que prévu. De son épée de roc, il tenta de me frapper, sans grand résultat : la portée de sa lame était trop courte... Mais d'un instant à l'autre, je me souvins du point faible, de l'unique façon d'abattre cette chose : son dos. Je positionnai ma main sur son bouclier puis déchargeai un choc électrique d'une haute puissance. La monstruosité fut projetée contre le mur, puis se fissura quelque peu...
Je m'approchai lentement de la bête rocailleuse, dos à découvert. Voyant cela, je ne réfléchis pas du moindre. Je lui assénai un large coup horizontal et suite à ça, il me fit lourdement chuter. Il tourna, tourna puis explosa. Je voulus réitérer ma première opération. Je tentai à nouveau d'expédier les fragments issus de la détonation, néanmoins, je ne pus.
L'Armos éclata devant mon visage surpris, mes yeux ébahis... Saria propulsa ses lourdes et imposantes racines devant moi, empêchant une partie de la déflagration de m'atteindre... mais une partie seulement. Quelques éclats me parvinrent, m'entaillèrent le bras gauche. Sans plus attendre, Saria appliqua ses premiers soins. Mes blessures s'estompèrent à vue d'œil, étaient en hyper cicatrisation. Malheureusement, mon bras gauche était encore et toujours inutilisable, je ne pouvais le mouvoir de nouveau...
Mais j'eus un réflexe, simple, bref et rapide. Je plaçai ma paume droite avec difficulté sur mon bras opposé, puis lui insufflai un flux énergétique doré et tentai de réitérer la manœuvre de la dernière fois : mon auto guérison, déjà produite. En vain. Ma magie, au bout d'une bonne dizaine de minute, se mit à fonctionner. Mais finalement, ma magie se stoppa, s'éjecta de ma main par elle-même, et détona... La puissance de cette projection de magie m'envoya et me plaqua contre le mur : mon bras n'avait pas guéri... Je ne pouvais le bouger... De plus, j'avais atteint ma limite magique, alors que le but secondaire de ma mission était justement de ne pas user notre potentiel magique...
«- Merde, mais merde ! Je n'ai plus de magie, comment je vais... (Je fus interrompus, et cela en plein élan vocal.)
- Quoi ? Personne ne peut user l'intégralité du Courage ! Même moi, durant tous les combats que les livrés, je n'ai jamais pu.
- Alors qu'est ce qu'il ne va pas, chez moi ?...
- Montre-moi ça, fit la guérisseuse.
Elle observa d'un œil certain mes membres, puis y envoya un léger flux électrique. Mon bras droit convulsa, puis s'immobilisa. Je tentai de faire apparaître la lueur jaune du courage, mais rien ne se fit...
- Pourquoi ?!
- J'y pense ! Ton organisme ne peut en aucun cas renouveler une aussi grande quantité de magie dans un si bref délai, Misaki. Ton flux, après avoir été blessé, ne reviens pas de suite dans tes cavités artérielles magiques. De plus, tu ne viens pas de ce monde. Tes pouvoirs sont donc bien loin d'être à leurs maximums. Sache également que tes cavités peuvent se bloquer à tout jamais si tu ne fais pas attention.
- Je vois. Alors c'est pour cette raison que l'intérieur de ma main est brûlé.
- Exactement. Maintenant que le blabla est fini, lève-toi.
- Ouais, lui souris-je. »
Mes amis m'aidèrent à me relever, puis nous nous mîmes en route, en suivant scrupuleusement la stratégie que j'avais mise en place précédemment. Nous voulûmes ensuite entrer dans la pièce suivante, se trouvant à gauche en entrant dans le temple, qui nous était encore inconnue. Malheureusement, l'espace était réservée à laisser passer seulement quelqu'un de la taille d'un enfant, et personne du groupe ne pouvait s'y glisser. Link eut une idée : il posa ses paumes sur la paroi, le gela puis lui asséna un violent et rapide coup de poing. Le mur se brisa en une multitude de morceaux rocheux.
Je remarquai soudainement une autre paroi derrière la précédente, et évidemment bien plus dense et résistante... Je m'approchai, posai mon membre ankylosé à l'aide de l'autre, puis après avoir effectué cette manœuvre, je provoquai un vif courant d'air doré dans le mur, en puisant dans mes dernières réserves et forces. Cela eu pour effet de faire exploser l'obstacle. Au moins, c'était ouvert. Nous avançâmes prudemment dans l'ombre, mais quelque chose nous surprit.
Nabooru créa une immense boule de feu et éclaira vivement les alentours, d'un geste précis. Les monstres nous empêchant de progresser étaient au nombre de cinq, et se révélaient être des saigneurs. Ces mammifères des airs nous attaquaient sans relâches, bien que leurs coups ne soit pas spécifiquement dangereux. Leurs frappes étaient plutôt imprévisibles et gênantes. Mais cela ne dura pas : Pryscia envoya de puissants éclairs sur les chauves-souris, qui furent électrocutées sur le champ. Nous vîmes soudain de fins filets de lumière solaire et blanche s'opposer sur nos joues.
L'étonnement se marquait définitivement sur nos visages éblouis pas la lumière. Une statue évoquant un serpent surmonté d'un grand miroir poli était placée devant notre vue, au centre de la pièce circulaire, ainsi qu'un symbole solaire accroché sur le mur, situé plus loin en profondeur. Celui-ci était marqué définitivement par deux yeux fermés. En élevant mon regard plus haut, je vis un trou dans le plafond, éclairant la pièce avec grâce et beauté. Cette lumière divine s'écrasait sur la surface miroitante du monstre écaillé.
«- Je sais comment procéder, dis-je pour en finir rapidement avec cette salle.
- Pas de soucis, nous t'écoutons, chef, dit Pryscia en plaisantant.
- Bon, alors... Il faudrait faire pivoter cette statue jusqu'à ce que la lumière reflétée se dépose sur l'ornement en forme de soleil, situé sur le mur, là-bas, répondis-je en leur montrant l'astre. »
Link brandit la poignée prévue pour faire tourner le miroir rotatif, mais sans résultat. Saria prit alors la place de l'Hylien, puis déclencha son aura forestière. Elle prit la poignée avec entrain et poussa. Le mécanisme se mit à fonctionner, le plus simplement du monde. Elle se retourna, vint nous rejoindre, et m'adressa la parole.
«- Et qu'est-ce qui est censé se produire ?
- Normalement, l'ouverture de la porte...
- Et ça, ce n'est pas une porte, mais une trappe !
- Attends, Nabooru. De quoi tu parles ?
- Des monstres tombent !
Et en effet, les dernières paroles de Pryscia s'avérèrent totalement justes : des monstres s'apparentant à des mains nous fonçaient dessus. Je décidai de les trancher à l'épée, mais elles étaient trop nombreuses. Saria en extermina une quinzaine, voire plus, ou peut-être moins... La chute de bête s'arrêta net, mais elles continuaient tout de même à frapper. Link, suite à cela, déchaîna une vague énergétique dans la salle, puis tous les monstres présents explosèrent. Ces gestes provoquèrent l'ouverture de la porte.
«- Misaki, tu avais raison.
- L'arrivée des mains ne me rappelait pourtant rien..., chuchotai-je.
- De quoi ?
- Non, rien... Allons-y, Saria. »
Suite à ces mots, nous ouvrîmes la porte et pénétrâmes dans une salle, ou plutôt en un couloir. La pièce était éclairée par de nombreuses torches, et était sobre. Je décidai donc de ne pas m'éterniser ici, et passai rapidement à l'autre ouverture. Derrière celle-ci se trouvait un plateau circulaire constitué de roc, entouré par trois plateformes similaires, mais beaucoup plus petites. Cette salle était destinée à accueillir quelque chose d'infiniment important, ou plutôt d'infiniment dangereux, au choix. Je décidai de m'avancer, et la lourde porte se referma derrière nous. Je me retournai, et vis que mes amis étaient restés derrière la prison de pierre...
Je livrerai donc un combat seul, face à trois puissantes sorcières. Mais j'étais prêt, plus prêt qu’à n'importe quel autre instant.