Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 29 : Dangereux désert


Publié le 25/10/2013 à 22:23:42 par Misaki-Senpai

 La monstruosité nous fixait – néanmoins, je ne pus voir s'il m'épiait, mais il en avait tout l'air – de par son casque, et sortit de son dos une gargantuesque hache, aiguisée au plus haut point. Elle luisait sous le clair de lune, nous éclairant que maigrement, signifiant ainsi notre fin... Néanmoins, les milliers d'astres perçaient de toutes parts le firmament couleur marine. Il leva sa hache vers le ciel, puis un éclair le déchira.

Le Hache-viande lança puissamment son arme en ma direction, d'un coup vertical. Ne pouvant l'esquiver, je décidai donc de stopper sa frappe, de n'importe quelle manière, aussi périlleuse soit-elle. Je brandis donc rapidement mon bouclier, puis parai difficilement son enchaînement surpuissant. Mes forces me quittaient sous le joug de l'extrême vélocité, sous la titanesque force du monstre. Je résistai encore et encore... Néanmoins, mes quadriceps lâchèrent leurs maintient, plus qu'ardu.

Ne pouvant exécuter d'avantage de pression contre la lame de mon ennemi, je le laissai vaincre : je me décalai habilement et rapidement vers la gauche tout en laissant l'emprise sur mon bouclier, puis son coup une fois libéré de ma parade, s'éclata au sol et fendit la parcelle rocailleuse... Après cette action, mon bras plaça un rapide et large coup d'épée en son casque. Le guerrier laissa échapper un effroyable cri. Il essayait de retirer sa double lame prisonnière du sol, en vain... Quand soudain, une puissante et véloce frappe atteignit le guerrier ferreux, puis une deuxième. Je regardai qui pouvait envoyer les coups, face à moi, et vis Link lui asséner nombre de frappes, nombre de bottes, et ce sans relâche. La tête du guerrier semblait se détacher à chaque coup... En un court laps de temps, je fis de même.

Soudainement, le guerrier automatisé retira sa lourde et puissante arme du sol et voulut effectuer une gigantesque attaque circulaire. Je vis alors le coup me parvenir, plaçai mes paumes sur le plat de sa hache et envoyai le reste de mon corps de l'autre côté. Je retrouvai ainsi mon emplacement originel. Mon ami Hylien choisit une technique bien moins périlleuse : la parade. Je l'avertis du danger, mais il n'écouta pas du moindre. Je m'approchai rapidement de lui, jusqu'au moment où je reçus un véloce coup de poing au visage. La détente qu'il avait su utilisé me fit traverser une petite partie de l'espace couvert d'or chaud. Ma chute fut brutale, et mon visage me faisait terriblement souffrir... Néanmoins, je me relevai, bien que difficilement. Mon dos, pendant la chute, avait subi beaucoup de traumatismes. Une fois debout, je ressentis donc plus que vivement la douleur présente.

«- Putain, bordel, ça fait mal !
- Ça va ?...
- Hé bien, ça pourrait aller mieux..., dis-je en retirant le sable resté collé sur mon visage.
- Tant mieux, mais alors... viens m'aider !..., s'essouffla-t-il.
- J'arrive. »

J'accourus mais mon dos me stoppa net avant qu'une ombre apparaisse sous mes pieds. Je crus la mort arrivée, mais ce fut Link, qui se positionna devant moi, après son merveilleux saut périlleux arrière. L'ennemi enchaîna donc en venant lourdement frapper l'écu de Link avec son arme... L'ennemi persistait, et mon ami aussi. Étant victime de cette situation peu enviable, je m'élançai sur le Hache-viande, malgré ma blessure... Il m'attrapa violemment et énergiquement à la gorge... puis je sentais ma respiration défaillir, s'étouffer, disparaître. Ma vue se troublait, mon pouls accélérait et ma vie partait. Link se dégagea vélocement de l'emprise de son ennemi et lui affligea un coup. Mais ce dernier s'empressa de me projeter dans un mur du temple. Mon corps restait collé au mur à cause de la puissance du choc, puis tomba gravement au sol. Du sang coulait de ma bouche, et mon dos avait également subi de multiples dégâts...

Link ripostait agilement face à notre chevalier du désert, encore et toujours puis lui affligea une large et rapide frappe à l'abdomen. Pendant que le monstre harassait quelque peu, il vint à moi, me releva et une phrase hésitante parvint à ses oreilles.

«- Je... Je vais... mourir ?... Non ?...
- Non ! Tu ne mourras pas, tu m'entends ?!..., dit-il, les yeux larmoyant.
- Je..., ma voix disparut.
- Saria, nous avons besoin d'aide ! »

Mon amie vint rapidement jusqu'à nous, puis commença une photosynthèse partielle, puis en exécuta une complète. Le premier cristal de magie entra en ma peau, cibla la douleur, puis tenta de la stopper. La boule de la deuxième photosynthèse se plaça devant mes yeux et mon visage abîmé, puis se disloqua : les particules pénétrèrent mon corps, mais sans résultat... Après cette manœuvre qui avait, certes, échouée, l'esprit désincarné du Hache-viande attrapa Saria par le bras et la projeta vivement de par les airs. Mon corps, sous le joug de la colère se leva. Mon corps mouvait seul, sous l'influence de mon esprit, mon subconscient. Malgré mes blessures internes, je montai habilement sur l'horreur mécanisée, pris un vif élan et m'élançai. En les airs, j'attrapai solidement mon amie et retombai douloureusement. Néanmoins, je reposai le plus délicatement possible Saria... Une fois véritablement à terre, je m'affaissai immédiatement. Je commençai à déclencher mon pouvoir doré, dernier espoir. Mais je ne pus, manquant de vitalité. Je tentai maintes et maintes fois de retirer l'artefact m'en empêchant mais...

«- Misaki... Tu... merci, dit-elle, pleurant de joie. Mais, n'essaie pas de bouger, tu... tu es privé de tout mouvement, même minime, alors... comment m'as-tu sauvé ?... Mais ne bouge pas ton bras !
- Je..., un crachat de liquide pourpre sortit de ma bouche.
- Non, pourquoi t'ai-je posée une question, ne parle plus...
- On va te sauver, renchérit valeureusement Pryscia.
- Laissez... moi...

Mes compagnons m'entouraient chaleureusement, amicalement mais ils oubliaient idiotement le Hache-viande, qui brandit devant eux sa hache. Celle-ci était affûtée au plus haut point. J'avais voulu intervenir, mais je ne pus...

- Non... Dégagez... de là..., repris-je, bien que difficilement.
- Comment ?
- Attention !

Ils esquivèrent tous plus ou moins correctement, puis se mirent en position de riposte. Nabooru se jeta à corps perdu sur notre ennemi, puis lui asséna un furieux enchaînement : deux coups horizontaux puis trois obliques. Les frappes affluaient, mais aucune marque n'apparaissait sur l'armure du monstre automatisé. Puis, d'un instant à l'autre, de nombreuses frappes rapides se marquaient sur le corps de l'ennemi de fer : tels des éclairs, les nombreuses estafilades tranchaient, mais seulement après avoir frappées !

Saria, soudainement, souleva le monstre de ses racines, puis l'éjecta dans le mur. Ensuite, elle enchaîna par plusieurs coups de paume, et invoqua son immense plante carnivore. Ma compagne la déchaîna sur l'automate maléfique, maintenant immobile.

«- Laissez-moi le finir seule... il a attenté la vie de Misaki...
- Pas de problème, fais-en ce que tu veux, nous n'interviendrons pas, rétorqua Nabooru.
- Je... non... »

Mes phrases n'avaient désormais plus aucun sens, et seule ma vue fonctionnait encore. Saria développait plus que jamais son pouvoir forestier, puis s'élança de par les airs pendant que sa plante ankylosait l'ennemi automatisé. Elle retomba vélocement sur le crâne du monstre fort équipé, munie de deux lames extrêmement affûtées et donc lisses. Ses deux pointes aiguisées s'enfoncèrent rapidement dans le casque de notre ennemi à l'esprit désincarné, puis mon amie effectua un gracieux saut pour finalement toucher le sol. Quelques secondes plus tard, elle s'empressa d'encastrer la monstruosité dans la paroi d'un gargantuesque coup de paume. Mon amie Kokiri se retourna, dissipa son incroyable lueur, puis me fixa.

«- Voilà, ah... c'est fini... ah..., fit mon amie, un filet de sang coulant de sa bouche.
- M... Merci... atten..., ma parole s'estompait à petit feu.
- Pardon ?

Elle commença par s'éloigner du monstre, quand une magistrale détente musculaire la repoussa au loin : en son dernier souffle, sa dernière lueur de vie, le Hache-viande projeta Saria d'un monstrueux coup de pied... Elle percuta l'arche rocheuse, se trouvant devant le temple, au beau milieu des flots de sable. Grâce à sa magie, elle put se soigner complètement... Mais... mais moi, je restais allongé de par le sol telle une bête suppliant d'être achevée. Je ne pouvais faire le moindre mouvement, j'étais condamné à rester devant ce temple, derrière ma destinée. Mes amis se positionnèrent autour de moi en me rassurant de ma situation peu enviable et Saria me redressa contre le mur rocheux, près de l'entrée puis me souffla un mot.

« Bonne nuit, et... récupère bien. »

C'est ce que j'espérais au plus profond de mon être : me rétablir. Mais muni d'un dos ankylosé au plus haut point, et un visage sanglant, une journée de repos ne serait suffisante...

N'ayant rien à faire dans mes circonstances, je regardais le ciel nocturne. Les milliers d'étoiles brillants dans le firmament s'éteignaient à petit feu... lentement... Mes yeux se fermaient doucement, et mes iris disparaissent sous l'emprise de songes... Plusieurs bribes, plusieurs morceaux de mémoire parsemaient mon esprit, apparaissaient, changeait, pour finalement aboutir sur mon corps, sur moi. J'étais attaché, dos au mur, puis hurlai. Une étrange personne tenait une lame obscure, et la fit pénétrer dans ma chair chaude, puis stagna. Après avoir subi nombre de torture, je levai les yeux, puis regardai mon agresseur... Mais avant d'atteindre mon unique but, un éclair pénétra mon crâne, mon cerveau et mes yeux devinrent blanc sous la puissance de l'attaque, puis je mourus...

Mon cœur accéléra son battement déjà fort, puis mon souffle se calmait, lentement.

«- Ah... ah... Bordel, mais pourquoi j'ai fait un cauchemar pareil ?!
- Ça va, Misaki ? Que s'est-il passé ?
- Ouais... c'est rien, ne t'inquiète pas.

Mon amie resta silencieuse, mais ce cauchemar me hantait : pourquoi avoir rêvé de ceci ? Ne trouvant aucune réponse rationnelle, je me levai. Je me... levai ?! Mes jambes et mon dos n'étaient plus paralysés !... Néanmoins, mes deux bras ne répondaient pas encore.

- Saria...
- Qu'y a-t-il ?
- Regarde-moi, je... (Je fus interrompu.)
- Mais tu marches ! C'est merveilleux !
- Ah... oui, fis-en en un grand sourire.
- Bon, maintenant que je suis rétabli, nous pouvons y aller.
- Tu es sûr ? Tu ne peux même pas bouger tes bras et...
- Ça ira, ne t'inquiète pas.

Je me dirigeai donc vers mes coéquipiers, puis Link pris fortement la parole.

- Mais ?! Tu marches, partenaire !
- Ouais, mais mes bras, eux, sont immobilisés. Ils se rétabliront rapidement, affirmai-je.
- Je crois savoir pourquoi ta blessure s'est estompée, proposa Saria.
- Comment ça ?
- Hé bien... Mes deux photosynthèses n'ont pas fonctionnées parce que la douleur et la blessure étaient intenses... Mais lorsqu'elles ont atteints le centre le la blessure interne, elles l'ont éliminée.
- Bonne hypothèse mais l'heure n'en est plus aux... Mais qu'est-ce que ?!...
- Mais pourquoi a-t-il atterrit ici...

Le casque du Hache-viande roula devant nos pieds, et la lueur de son casque, très faible, repris de plus belle. Les deux pointes que Saria le lui avaient implantées étaient encore présentes. Alors pourquoi ?

- Ho non, Saria ! L'épaisseur de son casque est supérieure à nos attentes ! Faites attentions à vous !
- Bien entendue, répondit Pryscia.

Celle-ci envoya son sable dans le casque, qui fut transpercé. Le corps du monstre explosa, puis vint le tour de la tête.

- Bon, c'est bon, nous pouvons y aller, maintenant ? sourit cette dernière.
- Oui, rajoutai-je, allons-y. »


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.