Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 24 : Vie ou mort


Publié le 25/10/2013 à 14:12:06 par Misaki-Senpai

 Des pas. Des pas ayant une résonance de plus en plus intense, proche. L'émetteur de ces vibrations abattait sur moi un désespoir total, un glas, un lourd requiem : la mélodie de la mort... Mon cœur battant déjà fort, son rythme augmenta, et ce douloureusement et rapidement, quand soudain, les pas se stoppèrent près de mon corps ankylosé, privé du moindre petit mouvement.

Des pieds, certes squelettiques, se présentaient à moi, noblement recouverts par d'énormes plaques métalliques. Deux genouillères d'un jaunes or luisant, étaient fixées solidement, ou tout simplement incrustées à l'aide de solides clous, et ce dans ses rotules. L'armure ainsi que les épaulières du monstre, quant à elles, étaient plus ou moins similaires aux équipements des autres Stalfos, mis à par quelques magnifiques détails.

Son crâne contenait deux immenses cornes, ainsi qu'un heaume, cachant uniquement le haut de son immense crâne et ses orbites, ne dégageant aucune aucun sentiment, et encore moins de la pitié, de la tristesse... La totalité de son ossature était réellement impressionnante. Ses deux mâchoires, jaunies par le temps, claquaient ensembles, puis vint ensuite deux immenses cris...

Les autres squelettes reculèrent, laissant ainsi suffisamment de place au monstre pour m'achever. Les Stalfos plantèrent, les uns après les autres, leurs lames argentées dans le sol sec, et ce simultanément. Le chef planta également son arme dans la terre à ma grande stupéfaction... Cette lame aurait dû traverser mon corps. Il brandit à la place, une immense hallebarde accrochée précédemment dans son dos, brillant d'un éclat rougeoyant, – sûrement à cause de la couleur du sang, arraché aux précédentes victimes – sous le ciel matinal de ce monde.

Des bruits, des sons ayant la même fréquence, s'approchaient régulièrement et vélocement. Des pas ? Encore ?!... Je ressentais une aura puissante, une aura sombre : la présence de la mort. Un cri aigu se fit entendre, provenant du grand squelette, me brisant les tympans. Les gardes Stalfos ne voulurent en aucun cas laisser passer l'intrus qui approchait. Pourtant, il éjecta du plus simplement de lui-même le groupe de squelettes, aisément. Trois des gardes osèrent se relever et attaquer à nouveau ce mystérieux personnage, mais il réitéra son opération... Les monstres osseux furent détruits, en un sombre distinct.

Link se montra enfin, un léger sourire aux lèvres. Il fonça et commença à entamer un merveilleux duel avec le chef squelettique, et ce très rapidement. Les coups affluaient et les crissements de fer émettaient des sons aigus, ainsi que des brèves étincelles. Link perdait à petit feu de l'énergie... Je décidai alors de me lever, malgré la paralysie : mon corps avait agit tout seul. Une fois à la verticale du sol sec, je repris possession de mes forces, ainsi que de mes sens, plus actifs que jamais.

«- Alors, Misaki, tu te décide enfin à te battre sérieusement ?
- Je te retourne le compliment, soufflai-je.
- Tu t'occupes de ceux te faisant face, chacun sa part, reprit-il.
- Pas de problème, mais... le chef de leur groupe, comment s'en débarrasse-t-on ?
- On verra ça à la fin !
- Mais ce n'est pas là le problème, c'est lui qui dirige les groupes ennemis !
- Commence par lui, je viendrais t'aider.
- Mais !...

Je saisis soudain que pendant un laps de temps, je serai seul face au monstre... Je tentai de lui asséner un violent coup horizontal, qu'il para sans la moindre difficulté. Je retentai alors, mais cette fois-ci, en le contournant, rien de ce que faisais ne fonctionnait... J’essayai alors, grâce à mon bouclier de me protéger tout en frappant, étant immunisé contre ses coups, bottes ou autres, je serai plus attentifs aux miens !... Une hypothèse qui se révéla complètement erronée. Malgré ça, les autres Stalfos en profitèrent pour m'encercler et me piéger... Je ne savais comment m'en sortir face à cela, j'utilisai donc un bref flash lumineux pour aveugler le chef, et rapidement éliminer le petit groupe retardataire. Une fois réellement face au chef, j'utilisai toute mes techniques à l'épée, touts mes coups au bouclier. Mais rien de cela ne fonctionnait.

Je me retins de ne pas tomber de fatigue, je restai donc très vigilent. J'entendis Link m'avertir de sa victoire face aux squelettes, l'entourant précédemment. Une fois le héros du temps parvenu à mes côtés, je pourrai combattre plus aisément. Nous combattîmes les larbins que le chef nous envoyait stupidement, puis ils périrent tous en une vague obscure, prouvant leurs besoin de vengeance envers leurs maîtres : Ganondorf et Xine...

Une fois débarrassés d'un nombre de monstres décharnés, nous nous confrontâmes au plus puissant d'entre eux : le chef des Stalfos. Nous nous jetâmes sur le corps squelettique du monstre, Link utilisa une attaque sautée, tandis que je voulus lui blesser sérieusement le dos. Notre combinaison de coups fonctionna parfaitement : Le monstre subit une lacération au niveau de ses côtes, et plusieurs en son ossature dorsale. Il hurla de rage, et invoqua un flux de sombre magie en son arme...

«- Link, nous devons impérativement nous débarrasser de ce monstre plus que gênant !
- Oui, je comprends, dit l'Hylien, pensif.
- À quoi penses-tu ?... Une nouvelle stratégie de victoire ?
- Ouais, mais c'est compliqué de venir à bout d'un monstre comme celui-là... Il faudrait que nous le fassions tomber au sol, et ainsi lui éclater une bombe dessus.
- Oui, mais où trouver des bombes ?...
- J'ai une idée, répondit brillamment Link. »

Nous étions dos à dos, épée en avant, prêt à recevoir n'importe quels coups, des plus moindres aux plus dangereux. Pendant que nous combattions le monstre, Link me confiait de le retenir, car pendant ce temps, il irait chercher le matériel nécessaire à notre victoire. Il s'éloignait pendant que les coups de mon adversaire affluaient, et devenaient de plus en plus dévastateurs. J'esquivai son furieux assaut de lame, et plaçai un léger coup de bouclier dans sa garde, mais cela ne fit absolument rien au guerrier déchu... La phénoménale force magique que son épée dégageait prenait le dessus sur moi, autant physiquement que mentalement... Je ne pouvais utiliser de magie, mais mes nombreuses bottes étaient dorénavant plus utiles que jamais.

Je fis alors une roulade en contournant le monstre, afin de lui asséner un violent enchaînement de frappes en son dos. Le monstre se retourna et brandit sa lame en ma direction, puis un seul et unique petit mot sortit de sa mâchoire squelettique :

« Meurs ! »

Je compris rapidement le message transmis, et tentai de m'éloigner du monstre, plus dangereux que jamais. Je crus subir un véloce coup, mais mon bras sertit de ma lame bloqua le coup sans le moindre relâchement. Le croisement de fer bruyant commença, puis perdurait, encore et encore... Je vis Link débouler à toute vitesse, de loin. Il me criait de l'anéantir, mais ce n'était pas chose aisée. Je tins ses épaules, et me hissai par-dessus sa tête en la lui frappant. Un fois retombé, je lui assénai un de mes plus violents coups, puis il se disloqua...

«- Vas-y, Link c'est le moment ! hurlai-je.
- Allez ! »

La bombe éclata au contact du monstre qui se disloqua dans le ciel noir du la nuit... Je ne m'étais pas écarté suffisamment de l'impact et fut touché par l'explosion, qui me projeta en arrière... Notre surprise fut moindre : les soldats Stalfos se téléportèrent, ayant perdus leur chef. Link m'aida à rejoindre le moyen de transport local, et la réaction de nos comparses fut quelques peu... hostile ?

«- Link ! Je t'avais demandé de ne pas combattre ! fit Saria.
- Mais, je n'allais pas laisser Misaki tout seul, il aurait pu y passer, répondit avec tact celui-ci.
- Mais calmez-vous !... Le geste de Link était emplit de gratitude, Misaki n'aurait certainement pas survécu entre les armes de tous ces ennemis.
- Oui, répondis-je, merci Link. »

Je conclus la phrase sur ceci, puis nous montèrent tous sur nos montures – et autre – respectives. Nous arrivâmes au pont de la vallée Gerudo, intact. Nous décidâmes de nous poser un peu plus loin, à la tente déserte.

«- Mais n'était-elle pas habitée par des ouvriers venu rendre visite à la forteresse ? demandai-je.
- Bien sûr, mais ça fait parti du passé. Ces trouillards ont préférés sauter de leur pont au lieu de venir avec nous, ils ne voulaient pas risquer leur vie. En plongeant, ils se sont éclatés sur la corniche, là-bas, près de la cascade, fit-elle en pointant l’abîme du doigt.

Je regardai rapidement la corniche, vue du pont, et en effet : il s’y trouvait trois, quatre cadavres.

- Ah ouais, quand même, dis-je, surpris. »

C'est sur la fin de cette discussion que nous laissâmes le temps défiler à sa propre vitesse. Le crépuscule montrait son paroxysme, puis nous posâmes devant la tente.


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