Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 22 : Mélancolie
Publié le 25/10/2013 à 12:18:41 par Misaki-Senpai
«- N-non..., fit le Goron.
- Mais, c'est...
Je reculai lentement, les yeux grands ouverts, laissant ainsi transparaître de grandes pupilles surmontés d’iris émeraude. Ma surprise était à plein régime, tandis que le Goron ne savait plus quoi faire. Mes deux comparses, ainsi que Link, me regardaient puis détournaient leurs regards vers le « Hache-viande ». Je m'en voulais énormément d'avoir fait subir tout ceci à...
- Gamin, nous... nous frappons un Goron, depuis le départ...
- Je... je suis désolé de vous avoir fait subir ça... Je..., dis-je, pour essayer de rattraper la situation dans laquelle je m'étais mise.
- Petit, ce n'est pas de ta faute, c'est ce maudit Ganondorf ! Il payera de mes mains !
- Mais, je...
Le Goron pleurait dans les bras de son confrère, au bord de la mort. Le glas, le requiem certain allait retentir. Tout était de ma faute, de ma faute.
- Misaki..., essaya Saria.
- Je n'arrive pas à le croire... Je suis...
- Ce n'est pas ta faute.
- Je suis un meurtrier !..., dis-je, les larmes aux yeux.
Je savais que mes larmes ne changeraient rien... Ganondorf et Xine... Leurs coups bas seront anéantis. Les gouttes perlèrent jusque mon menton, avant de tomber sur un sol sec. Soudain, le Goron grièvement blessé, dont l'âme qui avait été emprisonnée en ce monstre, nous parla, nous dit quelque chose.
- J'ai... j'ai été manipulé... par un sorcier du nom de... Hu...
- Du nom de Xine..., dis-je, triste.
- O... oui, c'est ça... Il... il a juré qu'il s'en prendrait... au détenteur...
- Non, tu ne peux pas mourir ici, non... Reste avec nous !...
- ... Au détenteur du courage... »
Mon visage changeait du tout au tout. Un visage triste, un visage mélancolique, voilà ce qu'il était. Mes expressions devinrent haineuses, brutales, et emplies de vengeance... Je hurlai pour estomper ce sentiment malveillant. Au bout de cinq minutes, je fus calmé. Après ceci, nous nous relayâmes pour porter le corps du Goron, jusqu'au village. Une fois arrivé, je m'y sentis mal à l'aise. Darunia apparut, plus triste et mélancolique que n'importe lequel de ses confrères. Un fier Goron avait été tué...
«- Non... Que s'est-il passé ici... ? dit-il, calmement.
- Il a... il a été possédé par de la magie ténébreuse, et le jeune héros, détenteur du courage ; l'a pris pour un ennemi... Il été camouflé sous un costume de Hache-viande, isolé de tout raisonnement distinct.
- Hé bien, soit... Nous lui trouverons une place... demain, pleura le chef. »
Je ne voulais en aucun cas que cela termine sur ces gouttes translucides et douloureuses appelées larmes. Je me présentai devant le Goron, appliquai mes mains sur son abdomen grièvement blessé, puis fis affluer de la magie de toute sorte : végétale, lumineuse, un petit choc électrique... Je m'efforçai, puis retirai la bague de Darunia sous ses yeux. Il ne me posa pas de question, pas une seule... Une aura de couleur jaune luisant suivit et parcouru le corps du Goron. J'y appliquai alors la foudre, puis un choc suivit dans son cœur. Au fil du temps, je m'épuisai, et le peuple m'entourant observait avec questionnement ma manœuvre.
Je recommençai, encore et encore... Tout à coup, ma fatigue me lacéra violemment, j'arrêtai alors ma magie, puis m'appuyai au sol. Soudainement, le Goron ouvrit ses yeux et se releva péniblement. Je m'assis en un grand effort, puis le regardai. Il me remercia vivement, il fut comme... soulagé. Je voulus me relever, fier de mon exploit, mais la fatigue aberrante dont mon corps s'entichait en voulut autrement. Ma vue s'estompai, puis je tombai sur le sol du village Goron. Je m'abandonnai aux songes...
Mon réveil fut difficile. Saria et Nabooru me regardaient, prêtes à s’exclamer à n'importe quel instant :
«- Hé, c'est bon il est réveillé !
- Ouais, je crois que ça va.
- Je n'en suis pas si sûr, dis la jeune Kokiri, regarde tes mains.
- Ho ! C'est quoi, ça ?!
Mes bras étaient tout d'abord noircis par la trop grande utilisation de magie, ce qui fut tout à fait normal... Mais les veines qui les parsemaient étaient autrement plus différentes et étranges...
- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
- Ce sont des veines de magie, qui ressortent une fois que tu as atteints l'extrême limite de tes pouvoirs magiques. Alors pour l'instant, je te déconseille de ne serait-ce que lancer un sort de feu avec ça...
- Oui, je crois que je n'utiliserai rien !
Après avoir un minimum parlé, je me reposai, et ce longuement. Trois heures passèrent et elles étaient d'un ennui hors du commun... Peu après, nous mangeâmes quelques provisions que Darunia nous avait confiées, ainsi que d'autres pour la route jusqu'à la vallée.
Le chef nous souhaita bonne chance, je me levai, pris mes affaires et nous étions prêt à partir. Nous traversâmes le village accompagné du Goron, puis devant le village, nous nous saluâmes. Nous marchâmes ensuite jusqu'au lieu où s'était déroulé le combat, mais je tournai la tête et demandai de partir au plus vite : je ne voulais plus me souvenir de ce combat qui avait été organisé par un duo maléfique.
Après environ une heure de marche, nous nous stoppâmes après avoir franchi le portail du village Cocorico. Beaucoup de personnes envièrent le retour de Link, non blessé. Une fois ceci fait, nous traversâmes le village aux jolies habitations, aux joyeux habitants... Nous étions alors arrivés devant l'entrée du lieu, puis nous vîmes la carriole.
«- Voici notre moyen de transport. L'aube arrivera dans moins d'une heure. D'ici là, tâchez d'être prêt.
- Heu, Nabooru, puis-je avoir mon arc, s'il-te-plaît ?
- Bien sûr, le voilà. »
L'objet était taillé dans une branche de chêne, souvent utilisé pour sa longévité. Je pris donc l'arme avec son carquois et ses nombreuses flèches, puis me posai près du moyen de transport. Je me devais de me préparer mentalement à la journée de demain...
L'aube qui éclairerait le ciel arrivait à grand pas... La journée de demain serait éprouvante.
- Mais, c'est...
Je reculai lentement, les yeux grands ouverts, laissant ainsi transparaître de grandes pupilles surmontés d’iris émeraude. Ma surprise était à plein régime, tandis que le Goron ne savait plus quoi faire. Mes deux comparses, ainsi que Link, me regardaient puis détournaient leurs regards vers le « Hache-viande ». Je m'en voulais énormément d'avoir fait subir tout ceci à...
- Gamin, nous... nous frappons un Goron, depuis le départ...
- Je... je suis désolé de vous avoir fait subir ça... Je..., dis-je, pour essayer de rattraper la situation dans laquelle je m'étais mise.
- Petit, ce n'est pas de ta faute, c'est ce maudit Ganondorf ! Il payera de mes mains !
- Mais, je...
Le Goron pleurait dans les bras de son confrère, au bord de la mort. Le glas, le requiem certain allait retentir. Tout était de ma faute, de ma faute.
- Misaki..., essaya Saria.
- Je n'arrive pas à le croire... Je suis...
- Ce n'est pas ta faute.
- Je suis un meurtrier !..., dis-je, les larmes aux yeux.
Je savais que mes larmes ne changeraient rien... Ganondorf et Xine... Leurs coups bas seront anéantis. Les gouttes perlèrent jusque mon menton, avant de tomber sur un sol sec. Soudain, le Goron grièvement blessé, dont l'âme qui avait été emprisonnée en ce monstre, nous parla, nous dit quelque chose.
- J'ai... j'ai été manipulé... par un sorcier du nom de... Hu...
- Du nom de Xine..., dis-je, triste.
- O... oui, c'est ça... Il... il a juré qu'il s'en prendrait... au détenteur...
- Non, tu ne peux pas mourir ici, non... Reste avec nous !...
- ... Au détenteur du courage... »
Mon visage changeait du tout au tout. Un visage triste, un visage mélancolique, voilà ce qu'il était. Mes expressions devinrent haineuses, brutales, et emplies de vengeance... Je hurlai pour estomper ce sentiment malveillant. Au bout de cinq minutes, je fus calmé. Après ceci, nous nous relayâmes pour porter le corps du Goron, jusqu'au village. Une fois arrivé, je m'y sentis mal à l'aise. Darunia apparut, plus triste et mélancolique que n'importe lequel de ses confrères. Un fier Goron avait été tué...
«- Non... Que s'est-il passé ici... ? dit-il, calmement.
- Il a... il a été possédé par de la magie ténébreuse, et le jeune héros, détenteur du courage ; l'a pris pour un ennemi... Il été camouflé sous un costume de Hache-viande, isolé de tout raisonnement distinct.
- Hé bien, soit... Nous lui trouverons une place... demain, pleura le chef. »
Je ne voulais en aucun cas que cela termine sur ces gouttes translucides et douloureuses appelées larmes. Je me présentai devant le Goron, appliquai mes mains sur son abdomen grièvement blessé, puis fis affluer de la magie de toute sorte : végétale, lumineuse, un petit choc électrique... Je m'efforçai, puis retirai la bague de Darunia sous ses yeux. Il ne me posa pas de question, pas une seule... Une aura de couleur jaune luisant suivit et parcouru le corps du Goron. J'y appliquai alors la foudre, puis un choc suivit dans son cœur. Au fil du temps, je m'épuisai, et le peuple m'entourant observait avec questionnement ma manœuvre.
Je recommençai, encore et encore... Tout à coup, ma fatigue me lacéra violemment, j'arrêtai alors ma magie, puis m'appuyai au sol. Soudainement, le Goron ouvrit ses yeux et se releva péniblement. Je m'assis en un grand effort, puis le regardai. Il me remercia vivement, il fut comme... soulagé. Je voulus me relever, fier de mon exploit, mais la fatigue aberrante dont mon corps s'entichait en voulut autrement. Ma vue s'estompai, puis je tombai sur le sol du village Goron. Je m'abandonnai aux songes...
Mon réveil fut difficile. Saria et Nabooru me regardaient, prêtes à s’exclamer à n'importe quel instant :
«- Hé, c'est bon il est réveillé !
- Ouais, je crois que ça va.
- Je n'en suis pas si sûr, dis la jeune Kokiri, regarde tes mains.
- Ho ! C'est quoi, ça ?!
Mes bras étaient tout d'abord noircis par la trop grande utilisation de magie, ce qui fut tout à fait normal... Mais les veines qui les parsemaient étaient autrement plus différentes et étranges...
- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
- Ce sont des veines de magie, qui ressortent une fois que tu as atteints l'extrême limite de tes pouvoirs magiques. Alors pour l'instant, je te déconseille de ne serait-ce que lancer un sort de feu avec ça...
- Oui, je crois que je n'utiliserai rien !
Après avoir un minimum parlé, je me reposai, et ce longuement. Trois heures passèrent et elles étaient d'un ennui hors du commun... Peu après, nous mangeâmes quelques provisions que Darunia nous avait confiées, ainsi que d'autres pour la route jusqu'à la vallée.
Le chef nous souhaita bonne chance, je me levai, pris mes affaires et nous étions prêt à partir. Nous traversâmes le village accompagné du Goron, puis devant le village, nous nous saluâmes. Nous marchâmes ensuite jusqu'au lieu où s'était déroulé le combat, mais je tournai la tête et demandai de partir au plus vite : je ne voulais plus me souvenir de ce combat qui avait été organisé par un duo maléfique.
Après environ une heure de marche, nous nous stoppâmes après avoir franchi le portail du village Cocorico. Beaucoup de personnes envièrent le retour de Link, non blessé. Une fois ceci fait, nous traversâmes le village aux jolies habitations, aux joyeux habitants... Nous étions alors arrivés devant l'entrée du lieu, puis nous vîmes la carriole.
«- Voici notre moyen de transport. L'aube arrivera dans moins d'une heure. D'ici là, tâchez d'être prêt.
- Heu, Nabooru, puis-je avoir mon arc, s'il-te-plaît ?
- Bien sûr, le voilà. »
L'objet était taillé dans une branche de chêne, souvent utilisé pour sa longévité. Je pris donc l'arme avec son carquois et ses nombreuses flèches, puis me posai près du moyen de transport. Je me devais de me préparer mentalement à la journée de demain...
L'aube qui éclairerait le ciel arrivait à grand pas... La journée de demain serait éprouvante.