Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 20 : Inquiétude
Publié le 15/03/2013 à 23:30:32 par Misaki-Senpai
La mystérieuse silhouette qui m'apparaissait était incroyablement floue, voire déformée. Je n'avais pu dire qui était-ce, et encore moins ce qu'elle me voulait. Cette personne m'adressait la parole, calmement, en vain. Ma fatigue me pesait, d'autant plus que ma longue quête à accomplir, qui me paraissais infranchissable, à la limite de l'impossible... Une fois ma vision devenue calme, plutôt nette, cette silhouette féminine prit forme. À présent, je voyais assez clairement une femme.
«- Qu'est-ce que c'est que ça ?... Hum...
- Hé bien, enchanté jeune héros. Tu es visiblement lessivé pour me traiter de chose, fit-elle, souriante.
- Exactement... Et... Qui êtes-vous ?
- J'allais te dévoiler mon identité. Je suis Nabooru, la plus importante des guerrières Gerudo, du peuple du désert.
- Je vois... Et que nous voulez-vous ?
- Tu poses trop de questions, petit héros. Je voulais t'aider à traverser le désert. Rauru, le sage de la lumière, m'a prévenu de ta venue, ainsi que de ta quête. Je ferai donc tout mon possible pour t'aider.
- Je vois...
- Mais... C'est... c'est Link ?!
- Oui, Saria et moi l'avons sauvé de l'emprise que Ganondorf et Xine avaient sur lui...
- D'accord. Puis-je parler à Darunia, ainsi que les autres ?
- Bien sûr...
Après une brève discussion avec la farouche guerrière, je m'assis à nouveau. Elle parla alors aux deux sages, puis vint le tour de Link. Il était vraisemblablement perdu par tous les évènements qu'il venait de découvrir, et de vivre... Elle lui parla du désert, qui avait vraisemblablement changé depuis le retour des deux hommes maléfiques. Elle renchérit ensuite, en lui disant que ce serai impossible pour lui de retrouver son chemin...
- Mais alors comment faire ? dit-il, confus.
- Je vais vous accompagner.
- Je veux bien, répondis-je, mais c'est à l'autre bout d'Hyrule...
- Ne vous inquiétez pas, j'ai un moyen rapide : une diligence. Elle est, certes très petite, mais placée devant le village Cocorico, prête à vous accueillir. Elle nous permettra de voyager plus vite, mais... moins sûrement. Il faudra donc que Misaki se place derrière le moyen de transport, avec cet arc, pour nous protéger d'éventuelles attaques.
- Bien, Link restera dans la carriole : il est blessé, bien que peu.
- Bien entendu...
- Allez, allez-y, fit le Goron.
- Vous ne venez pas ?
- Non, je dois veiller sur mon village, Nabooru.
- Bon, partons. Nous aurons plus de chance d'atteindre la vallée avant la nuit, abrégea Saria. »
C'est sur ces mots que nous nous mîmes en route, afin d'atteindre rapidement le village Cocorico, situé bien plus bas en altitude... Le premier quart d'heure de marche fut bien calme, trop calme... À la moitié de notre descension, un Sakdoss fit son apparition, ou plutôt plusieurs. Dorénavant, je savais comment m'y prendre, et ce même à l'épée. Je dégainai, et fonçai sur les deux premiers. Mon coup me revint, et d'une manière plutôt rapide. Je fus projeté sur le sol rocailleux.
«- Mais qu?est-ce qui s'est passé ?!
- Alors là... aucune idée, fit Nabooru, qui dégaina à son tour.
- Je sais ce que c'est..., fit Saria.
- Exactement, renchérit Link. Ce sont des Sakdoss, au nombre de trois... mais derrière ce rocher se cache autre chose de bien plus imposant !
- Pardon ?! dis-je étonné et un peu effrayé.
- Préparez-vous : moi, Nabooru, vais vous prêter main forte !
Un immense hache-viande, de la taille d'un Goron, sortit de derrière ce rocher et fit apparaître une gargantuesque hache, polie et à double tranchant. Elle luisait d'une magnifique couleur argentée sous le soleil crépusculaire. Il rappelait ses « larbins », qui s'empressèrent de disparaître sous terre. Nabooru se jeta sur l'ennemi, armée de ses deux cimeterres, puis le monstre la projeta d'un simple coup de paume, non violent et incroyablement lent.
- Hung, voilà qui risque de retarder notre voyage... Ah... Ma jambe...
- Vous avez raison, nous allons devoir nous battre sérieusement, pas vrai ? la questionnai-je.
- À vrai dire..., répondit Saria, je dois m'occuper de sa jambe, et la photosynthèse partielle prend énormément de temps...
- Hé merde...
- Moi, je peux... (Il fut coupé.)
- Non, tu ne peux pas te battre, Link ! crièrent nos deux amies.
- O.K... O.K.
- Bon, je vais devoir me battre tout seul ?
- Exactement, fit Link, un sourire aux lèvres.
- Hum.
L'ennemi n'était pas parvenu jusqu'ici naturellement, ce n'était pas un hache viande normal. Ses mouvements étaient complètement décalés des autres monstruosités de son espèce.
- Heu, vous ne trouvez pas qu'il n'agit pas de la même manière que les autres ?
- Si... mais peu importe, combat ! fit la jeune femme du désert.
Je ne pouvais compter que sur moi durant ce combat, et c'était mal parti. Ne n'avais aucune expérience de combat sur ce style d'ennemi, et cela devenait pénible pour mon esprit... Soudain, il sortit une deuxième arme, une épée de trente centimètres de largeur, surmontée de magnifiques signes indiquant la mort de l'adversaire de cette lame. Il se mit en garde, les deux poings fermées, précieusement occupées.
- Je ne sais pas qui tu es, et pourquoi tu obéis à des raclures pareilles, mais je t'affronterai, alors en garde !
Je sortis vivement la lame de mon fourreau, et analysai le terrain ainsi que l'ennemi. Depuis le début, il me paraissait anormal, je ne savais en aucun cas pourquoi... Je m'approchai de lui et lui assénai un violent coup de rapière dans l'épaule, qu'il para sans difficulté. Mais lui, à son tour, m'infligea un coup de poing que je n'oublierai pas. J'essayai stupidement de placer mon épée au niveau de sa main solidement fermée, mais voltigeai après avoir subi son puissant coup. Je m'effondrai alors...
Ses pas lourds s'intensifiaient : il se rapprochait ! Une fois à côté de moi, quelques bribes de mots sortirent de sa bouche :
- Aider... m... Moi... je... néant.
- Hein ?!
A la fin de sa « phrase », un coup de pied me parvint, puis un autre, et encore un... Ce monstre me frappait sans relâche, et ce lentement et durement. Je me relevai, et lançai ma magie jaune, et un flash parcourut le périmètre. Mes yeux se changèrent en un jaune or... Qu'allait-il advenir de moi ? De mon corps ? Allais-je trop utiliser de magie du Courage ? Mon esprit était embrumé, mais je devais faire face. Mon courage en dépendait.
«- Qu'est-ce que c'est que ça ?... Hum...
- Hé bien, enchanté jeune héros. Tu es visiblement lessivé pour me traiter de chose, fit-elle, souriante.
- Exactement... Et... Qui êtes-vous ?
- J'allais te dévoiler mon identité. Je suis Nabooru, la plus importante des guerrières Gerudo, du peuple du désert.
- Je vois... Et que nous voulez-vous ?
- Tu poses trop de questions, petit héros. Je voulais t'aider à traverser le désert. Rauru, le sage de la lumière, m'a prévenu de ta venue, ainsi que de ta quête. Je ferai donc tout mon possible pour t'aider.
- Je vois...
- Mais... C'est... c'est Link ?!
- Oui, Saria et moi l'avons sauvé de l'emprise que Ganondorf et Xine avaient sur lui...
- D'accord. Puis-je parler à Darunia, ainsi que les autres ?
- Bien sûr...
Après une brève discussion avec la farouche guerrière, je m'assis à nouveau. Elle parla alors aux deux sages, puis vint le tour de Link. Il était vraisemblablement perdu par tous les évènements qu'il venait de découvrir, et de vivre... Elle lui parla du désert, qui avait vraisemblablement changé depuis le retour des deux hommes maléfiques. Elle renchérit ensuite, en lui disant que ce serai impossible pour lui de retrouver son chemin...
- Mais alors comment faire ? dit-il, confus.
- Je vais vous accompagner.
- Je veux bien, répondis-je, mais c'est à l'autre bout d'Hyrule...
- Ne vous inquiétez pas, j'ai un moyen rapide : une diligence. Elle est, certes très petite, mais placée devant le village Cocorico, prête à vous accueillir. Elle nous permettra de voyager plus vite, mais... moins sûrement. Il faudra donc que Misaki se place derrière le moyen de transport, avec cet arc, pour nous protéger d'éventuelles attaques.
- Bien, Link restera dans la carriole : il est blessé, bien que peu.
- Bien entendu...
- Allez, allez-y, fit le Goron.
- Vous ne venez pas ?
- Non, je dois veiller sur mon village, Nabooru.
- Bon, partons. Nous aurons plus de chance d'atteindre la vallée avant la nuit, abrégea Saria. »
C'est sur ces mots que nous nous mîmes en route, afin d'atteindre rapidement le village Cocorico, situé bien plus bas en altitude... Le premier quart d'heure de marche fut bien calme, trop calme... À la moitié de notre descension, un Sakdoss fit son apparition, ou plutôt plusieurs. Dorénavant, je savais comment m'y prendre, et ce même à l'épée. Je dégainai, et fonçai sur les deux premiers. Mon coup me revint, et d'une manière plutôt rapide. Je fus projeté sur le sol rocailleux.
«- Mais qu?est-ce qui s'est passé ?!
- Alors là... aucune idée, fit Nabooru, qui dégaina à son tour.
- Je sais ce que c'est..., fit Saria.
- Exactement, renchérit Link. Ce sont des Sakdoss, au nombre de trois... mais derrière ce rocher se cache autre chose de bien plus imposant !
- Pardon ?! dis-je étonné et un peu effrayé.
- Préparez-vous : moi, Nabooru, vais vous prêter main forte !
Un immense hache-viande, de la taille d'un Goron, sortit de derrière ce rocher et fit apparaître une gargantuesque hache, polie et à double tranchant. Elle luisait d'une magnifique couleur argentée sous le soleil crépusculaire. Il rappelait ses « larbins », qui s'empressèrent de disparaître sous terre. Nabooru se jeta sur l'ennemi, armée de ses deux cimeterres, puis le monstre la projeta d'un simple coup de paume, non violent et incroyablement lent.
- Hung, voilà qui risque de retarder notre voyage... Ah... Ma jambe...
- Vous avez raison, nous allons devoir nous battre sérieusement, pas vrai ? la questionnai-je.
- À vrai dire..., répondit Saria, je dois m'occuper de sa jambe, et la photosynthèse partielle prend énormément de temps...
- Hé merde...
- Moi, je peux... (Il fut coupé.)
- Non, tu ne peux pas te battre, Link ! crièrent nos deux amies.
- O.K... O.K.
- Bon, je vais devoir me battre tout seul ?
- Exactement, fit Link, un sourire aux lèvres.
- Hum.
L'ennemi n'était pas parvenu jusqu'ici naturellement, ce n'était pas un hache viande normal. Ses mouvements étaient complètement décalés des autres monstruosités de son espèce.
- Heu, vous ne trouvez pas qu'il n'agit pas de la même manière que les autres ?
- Si... mais peu importe, combat ! fit la jeune femme du désert.
Je ne pouvais compter que sur moi durant ce combat, et c'était mal parti. Ne n'avais aucune expérience de combat sur ce style d'ennemi, et cela devenait pénible pour mon esprit... Soudain, il sortit une deuxième arme, une épée de trente centimètres de largeur, surmontée de magnifiques signes indiquant la mort de l'adversaire de cette lame. Il se mit en garde, les deux poings fermées, précieusement occupées.
- Je ne sais pas qui tu es, et pourquoi tu obéis à des raclures pareilles, mais je t'affronterai, alors en garde !
Je sortis vivement la lame de mon fourreau, et analysai le terrain ainsi que l'ennemi. Depuis le début, il me paraissait anormal, je ne savais en aucun cas pourquoi... Je m'approchai de lui et lui assénai un violent coup de rapière dans l'épaule, qu'il para sans difficulté. Mais lui, à son tour, m'infligea un coup de poing que je n'oublierai pas. J'essayai stupidement de placer mon épée au niveau de sa main solidement fermée, mais voltigeai après avoir subi son puissant coup. Je m'effondrai alors...
Ses pas lourds s'intensifiaient : il se rapprochait ! Une fois à côté de moi, quelques bribes de mots sortirent de sa bouche :
- Aider... m... Moi... je... néant.
- Hein ?!
A la fin de sa « phrase », un coup de pied me parvint, puis un autre, et encore un... Ce monstre me frappait sans relâche, et ce lentement et durement. Je me relevai, et lançai ma magie jaune, et un flash parcourut le périmètre. Mes yeux se changèrent en un jaune or... Qu'allait-il advenir de moi ? De mon corps ? Allais-je trop utiliser de magie du Courage ? Mon esprit était embrumé, mais je devais faire face. Mon courage en dépendait.