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-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 16 : - Master Sword -


Publié le 18/01/2013 à 12:09:35 par Misaki-Senpai

À l'intérieur du sanctuaire tout de pierres construites se trouvaient d'immenses colonnes qui surplombaient la beauté du temple de toute part, notamment grâce à leurs magnifiques gravures. Ma satisfaction intérieure ne pu s'exprimer autrement que par un unique mot.

«- Waouh ! Cet endroit est encore plus beau que je l'imaginais en réel !
- Oui, tu as vu ça ?... Moi même, je suis sidérée... Ce temple est... sacré, c'est le temple du temps.

Je m'avançai doucement, puis me mis à observer les vitraux couleur blanche, albâtre. Le sol, quant à lui, était couvert de superbes dalles, nuancées de manière sombre, variant entre un noir profond, et un gris anthracite, puis un tapis rouge s'étendait jusqu'à l'autel, destiné au trois pierres. Une fois rendu devant celui-ci, je regardai attentivement la plaque de marbre, qui était disposée au-dessous des trois emplacements dédiés aux joyaux ancestraux. Il n'y avait pas de partition - Pour accueillir le chant du temps -, mais il y était inscrit :

« Élu du temps, héros d'Hyrule, présente les trois pierres ancestrales ; forêt, feu et eau. Ainsi, s'ouvrira la porte du temps. La lumière dorée te guidera... »

Ça alors ! Les paroles de Saria étaient donc véridiques : l'ocarina du temps n'existait pas ici, à Hyrule. Ma comparse questionna mon silence perturbant, mais je lui répondis que ce n'était rien. Je pris et serrai ensuite les trois joyaux dans mes mains, et les plaçai vivement sur leurs piédestaux, pressé d'observer le résultat. Les pierres s'encrèrent parfaitement dans leurs socles.

Soudainement, les trois « trésors » se mirent à scintiller. C'était vraiment impressionnant, emplit de beauté et de magie à la fois... Mais la lueur couvrant les trois joyaux s'atténua.

«- Merde, Merde ! Pourquoi ça ne fonctionne plus ?!
- Calme-toi, il doit y avoir un moyen... À moins que ce soit le rubis Goron, ayant été brisé auparavant.
- Alors si c'est ça, c'est vraiment mort...
- Oui, mais..., entreprit ma compagne, pensive.
- Attends, l'interrompis-je en pleine réflexion, je vais essayer quelque chose... »

J'enlevai la mitaine qui cachait ma main droite, me concentrai puis fis apparaître un triangle couleur or. Le magnifique polygone du courage, qui se mit soudainement à luire... Quand tout à coup, une multitude gardes s'élança sur nous, de l'entrée du sanctuaire. Je dégainai vélocement ma lame, reflétant les différentes lueurs des pierres de hautes valeurs. Ma magie affluait dans mes bras, puis je créai une petite flamme, et la lançai dans la direction des hommes armés.

«- Saria, tu voudrais pas retenir ces gardes, histoire que je puisse atteindre la porte du temps ?
- Oui, mais je ne vais sûrement pas tenir longtemps...
- O.K., bien reçu, je te rejoins une fois la porte ouverte !
- Pas de problème..., me dit-elle.

Je me retournai alors, puis vis que seulement deux pierres étaient encastrées dans leurs socles. Je me questionnai sur le pourquoi de cet acte, mais c'est alors qu'un garde apparut et me fit face, en faisant sautiller son butin dans sa paume. Je lui lançais un regard mauvais, lui permettant de comprendre l'envie que je ressentais.

«- Hé, toi là ! Rends-moi ça tout de suite ! J'en ai vraiment bavé pour les obtenir... Espèce d'enfoiré !
- Merci de ce charmant compliment, mais si tu la veux, viens me la reprendre. Néanmoins... Sais-tu qu'un horrible drame s'est produit lorsque Link a franchi cette porte pour nous sauver ? Eh bien ça ne se reproduira pas, tu entends ?
- Oui, je peux très bien comprendre... Mais une époque de paix a suivie ce « drame », vous ne vous en souvenez pas ?... Je vous en supplie, rendez-moi la pierre.

La réponse qui vint fut alors négative puis il prit en mains, après avoir rangé l'objet de convoitise, deux lances particulièrement aiguisées et sobres. Sa stature était assez imposante, et son casque cachait la moitié de son visage. Je serrai les dents, puis parai son immense coup de lances qui ne tarda pas à fuser vers moi, en attaque d'estoc. Je lui assénai un violent coup vertical, en sautant rapidement d'un pas vers la gauche. Il para alors aisément grâce à une de ces deux précieuses armes, puis je le frappai de manière brève avec mon bouclier. Il fit chuter une de ses hallebardes, et c'est alors que je l'éjectai d'un simple coup de pied. Saria la rattrapa et s'en servit contre ses agresseurs, avec grâce. Un sourire me vint ensuite.

Le garde avec lequel je combattais n'attendit pas une once d'attention de ma part et me lança une furieuse attaque sautée, aussi je parai très difficilement. Mes forces me lâchèrent tout de même un bref instant, qui suffit à l'homme pour me lacérer l'abdomen...

- Hung, sale raclure...
- Ah, ah, ah ! Laisse-moi rire !
- La ferme... Je dois réussir pour vous, votre monde...
- Votre monde ?! Mais d'où viens-tu, petit ?
- D'un autre monde, c'est tout... Maintenant, rends-moi cette pierre, tu comprends ?
- Ah...

J'observai avec attention le garde, qui semblait réfléchir de manière savante. Je le questionnai, mais aucune réponse ne vint, même minime.

- Quoi, que se passe-t-il ?!
- Tu... as entièrement raison ! Prends-la.
- Pardon ? Sérieusement ?... Je... Vous...
- Approche.

Je souris, signe de victoire, puis m'avançai. Saria hurla mon prénom et frappa le garde d'un puissant coup de hallebarde...

- Mais, pourquoi ? Il allait me transmettre la pierre !
- Regarde bien sa main droite, ou plutôt sa manche...
- Une courte lame... Il a failli me tuer, l'ordure !

Je regardais l'homme d'un regard triste, puis haineux, le relevai, puis lui assénai un magistral coup de poing au visage... Un filet de sang coula du coin de la bouche du futur assassin, et s'en suivit un petit sourire narquois.

- Pourquoi t'as fait ça, connard ?
- Tout simplement parce que j'ai raison, personne ne peut sauver la misère dans laquelle nous sommes ! Même Link n'a pas réussi, alors pourquoi toi, hein ?!
- Oui, vous avez raison... Pour l'instant, je ne suis pas au niveau, je ne suis pas assez fort, mais... mais un jour, je pense que je sortirai ce monde des ténèbres qui l'opprime !
- Oui, penser, penser, et encore penser ! C'est sûrement la seule chose que tu dois savoir faire, jeune homme. De toute manière, tu vas périr, tu n'es pas assez puissant, autant physiquement que mentalement !
- Ferme-la, tu as tord..., dis-je en serrant ma lame.
- Tu vas périr ! rit-il.
- Mais arrêtez, ça suffit ! hurlai-je.

Je le pris par le cou, me tournai vers la porte extérieure, puis l'expulsai d'un puissant détonement de magie jaune dorée. Il s'écrasa au sol tel un pantin articulé, puis prononça une faible phrase.

- Mais, c'est le pouvoir que détenait Link... Alors ce gamin avait peut-être raison...

Il partit à la fin de son monologue, lentement... Je balançai un projectile magique en sa direction. Il ne reviendrait plus, c'était maintenant certain.

Une fois ce combat achevé et mon système logique affûté, je plaçai la dernière pierre puis le dos de ma main vers la plaque, construite de matériaux coûteux. La réaction lumineuse reprit de plus belle et le trio de polygones, se trouvant au dessus de la porte du temps, s'illumina d'une couleur solaire. La porte qui menait le héros du temps vers deux époques distinctes s'ouvrait lentement. Au centre de la pièce hexagonale se trouvait un piédestal, où reposait la magnifique lame purificatrice, l'épée de légende, Excalibur. Je m'avançai et me plaçai devant celle-ci.

La Master Sword avait une fusée magnifiquement gravée de plusieurs millimètres, formée en anneaux réguliers. La poignée toute entière était garnie d'une savoureuse couleur violette, assez sombre et sobre. Une pierre jaune ambrée prenait place sous la garde, incrustée de manière précise et savante. La garde, quant à elle, ressemblait fortement à deux ailes, des ailes angéliques. Le haut de la lame arborait fièrement un signe symbolique et sacré : la Triforce. Ses courbes étaient parfaitement symétriques, magnifiques, étincelantes d'une lueur grisâtre.

- Alors voici la lame légendaire : Excalibur, dis-je souriant. Sa beauté ne m'aurait pas été imaginable.

Saria m'observait, tandis que je m'apprêtai à brandir cette épée, la lame purificatrice...


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