Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 14 : - Péril -


Publié le 14/01/2013 à 19:03:57 par Misaki-Senpai

Je m'empressai de dégainer face au monstre abyssal. Il formait plusieurs tentacules bleus, dont un qui abritait une sphère, le cerveau de la bête aquatique. Le problème suscitait : comment toucher cette boule, qui me semblait être son point faible ? J'entrepris donc un court échange de parole avec ma coéquipière.

«- Saria, son point faible, c'est l'espèce de sphère entourée de liquide, là-bas !
- Oui Misaki, merci... Mais regarde.

En effet, j'observai ce qu'elle me désigna, et ce fut alors une difficulté supplémentaire, une difficulté de trop... Le saphir appartenant aux Zora stagnait, aux abords du cœur de la monstruosité aqueuse. Maintenant, le combat serait beaucoup moins aisé qu'auparavant.

- Merde, on fait comment maintenant ?
- Je n'en sais pas plus que toi, réfléchissons...

Je me concentrai d'avantage, puis une subite idée me vint : celle d'extirper la sphère rougeâtre grâce à ma magie lumineuse. Je tentai d'exécuter mon plan. Je bondis vélocement dans les airs, me rattrapai au plafond, puis plongeai rapidement vers le cœur du monstre. Je m'agrippai au tentacule, envoyai ma main dans celui-ci et la dirigeai vers la sphère. Je l'eus enfin, puis je tirai, tirai, et tirai encore...

Le monstre, quant à lui, poussa un interminable cri aigu et s’en suivit une éjection de son membre, à toute vitesse. Un des murs arrêta ma trajectoire, puis je tombai au sol. Saria terminait sa concentration, étant des plus longues. Ensuite, celle-ci m'interpella :

- Misaki, j'ai terminée. Maintenant, essaie de l'occuper un petit peu, s'il-te-plaît !
- O.K., ça peut être possible, enfin... Je pense..., dis-je lentement. »

Je m'épuisai très rapidement, je n'allai pas tenir jusqu' à la fin de ce combat. J'avais tout intérêt à l'occuper, efficacement et intelligemment, même d'une manière totalement ardue. Je courais autour du bassin qui contenait l'énorme et pénible bestiole aqueuse. Je tentai le tout pour le tout : Je me jetai d'un geste vif dans cette surface aquatique, ce qui eu pour effet de déformer son calme infini.

Je sentis alors que la bête allait m'attraper, puis m'éjecter de nouveau par au-delà du bassin. Je sortis mon épée, puis m'approchai de lui... Je tranchai d'un coup plus vif et précis que jamais les tentacules qui m'entouraient, et ce de manière pénible. Une fois libre - ou presque - de mes agresseurs, je pouvais effectuer nombres de mouvements supplémentaires. J'amplifiai mon pouvoir ardent et doré, puis attrapai vivement le cœur du monstre marin : il fut littéralement propulsé, aussi il tomba non loin de ma comparse. Elle invoqua quelques lianes, puis m'appela.

Je bondis hors de l'eau, miroitant mon pouvoir et effectuai une lourde attaque sautée, dévastatrice. Saria eut un réflexe simple, mais très utile : elle s'empara et jeta la pierre cyan, qui était accolée au cœur, et c'est alors que je me jetai sur le sol pour la rattraper, in extremis... La créature s'était déjà libérée, preuve de sa puissance, puis réfugiée dans l'eau, son eau...

Le combat devenait plus ardu que jamais, et ce monstre serait, ou plutôt était tout aussi difficile à vaincre. Mon subconscient mélangeait mes pensées, même les plus lucides à celles qui étaient les moins lumineuses. Elles demeuraient actives au point le plus gradé...

J'étais sur le point d'établir un plan, une stratégie positive en tous points, quand un énorme et long tentacule s'empressa de m'immobiliser, me rendant dans l'impossibilité d'effectuer le moindre mouvement. Il me décolla de par le sol, me secoua tel un vulgaire pantin de bois articulé, puis finit par me projeter contre une paroi, bien que très douloureusement...

Je réussis à me relever, difficilement, durement et lentement, puis me plaçai dans un coin de la salle, éloigné de toute tentative d'attaque de la part de Morpha... Saria réitéra son opération de concentration extrême, ainsi elle fit apparaître une gargantuesque plante toute de verte colorée, qui s'empressa de se loger dans l'eau. Cette végétation tenta de l'absorber.

«- Excellente idée, aspirer l'eau !
- Merci, mais cependant, ce n'est pas sûr que ça fonctionne. Il y a des risques majeurs, comme la texture de l'eau...
- Comment ça, ton opération risque de ne plus fonctionner ?!
- Je te le répète encore une fois, l'eau du "bassin" n'est pas normale, elle est issue de Morpha.
- Merde... Ça ne facilite pas les choses... »

En effet, et le risque se manifesta plus vite que prévu : c’est-à-dire à l'instant même. L'eau du minuscule bassin, aspirée par la gigantesque végétation, fut de suite rejetée. La plante explosa, déversant alors le reste de la matière aqueuse dans l'endroit prévu à cet effet... Le monstre retrouva alors touts ses moyens, et son cœur retourna précipitamment dans la surface miroitante.

« - Non... pourquoi ?... De toute manière, cette horreur va perdre la vie, elle va périr. (Saria acquiesça d'un geste vif.) »

De suite, je m'équipai - encore une fois - de ma lame, puis la recouvrait de flux magique doré, luisant et lumineux. Son éclat fut encore plus majestueux que l'astre brûlant. À cet instant précis, je jetai un projectile éclatant de bonté, et ce dans l'eau. La chose que j'attendais se produisit : en un instant, certes très court, le cœur du monstre, enrobé dans un tentacule, me fit face. Je poignai le cœur, l'extirpai, puis le découpai de ma lame éclatante de lumière en deux morceaux bien distincts. Un énorme hurlement de douleur se fit entendre dans la pièce spacieuse, puis les fragments de sphère tombèrent au sol, lourdement.

«- Sa... Saria, nous... avons réussis, c'est... fini...
- Ne te réjouis pas de si tôt, Misaki...
- Quoi... Pas encore ?!...
- Eh bien... »

À ma grande stupéfaction - et peur -, le duo de partie organique s'était rassemblé, puis retourna dans l'eau... Mes pensées devenaient de moins en moins fluides, puis vint la fatigue. Mon sang affluait trop vite dans mes tempes, sûrement à cause de ce long et difficile combat.

- Comment faire pour l'anéantir, ce satané Morpha ?...
- Comme cela...

Saria avait optée pour des yeux d'une couleur verte kaki, plutôt sombre, impérissable et quasiment surnaturelle. Elle appela ses longues et résistantes lianes puis emprisonna le monstre tant violemment que rapidement.

- Misaki, c'est le moment propice !
- Ouais. Ah... je sais...

Dans un tout dernier espoir, espoir de survie ou de victoire, je lançai vivement la lame encore scintillante, qui transperça l'ennemi et ce tant rapidement que puissamment. Il fut entièrement cloué, immobilisé au mur de manière bruyante. Un dernier cri causé par la défaite de Morpha se fit entendre.

- C'est bon... Nous avons... la pierre... dis-je avec de grandes difficultés.
- Oui, allons-y, me répondit-elle, se faisant du souci quant à mon état.
- A... Attends deux secondes, tu veux ?...

Mon pouvoir hautement lumineux s'estompa, puis je tombais au sol, mes genoux choquant violemment avec celui-ci. Je venais de comprendre. J'utilisais trop régulièrement la magie jaune ambre : la magie du courage.

- Saria... J'ai... trop utilisé le pouvoir...
- Je sais, mais ne parle pas !

Ce furent mes derniers mots avant mes premiers crachats de sang... Mes yeux larmoyaient, je ne voulais pas perdre la vie, je m'y accrochais tellement... Ma tête s'écrasa sur le sol dallé de temple marin. Je sentis ma fin, plus proche que jamais, plus proche que tout... Saria, me soutenait, puis apposa ses petites mains sur mon torse : une lumière verte apparut, suivit d'une sphère verdâtre créé sous mes yeux ébahis, provoquant des larmes translucides.

- Je... Je vais... mourir, n'est-ce... pas ?...
- Non... je... ne supporterais pas ta perte, c'est hors de question !
- ... Oui...

Malgré les soins de ma comparse, ma fin était proche et ça, je le savais. Pourtant, Darunia m'avais prévenu du pouvoir que Link possédait auparavant... Merde... J'aurai dû... être plus prudent...


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