Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 10 : - Première épreuve -
Publié le 12/01/2013 à 23:46:30 par Misaki-Senpai
La nuit fut longue, aussi je ne trouvai pas le sommeil. Saria, quant à elle allongée sur le lit près de l'entrée de la pièce, s'était abandonnée au royaume des songes... Pendant ce temps, qui me paraissait extrêmement long, j'astiquai ma lame d'épée, toute tachée de sang. Mon bouclier, lui, n'avait reçu aucun dégât, même minime : je ne m'en étais pas servi. L'aube arrivait et il fut alors temps pour nous de partir pour le volcan. Je réveillai doucement mon amie, encore endormie. Il était vrai que la journée d'hier avait été lourde et particulièrement épuisante.
«- Saria... Réveille-toi, il faut qu'on se prépare tôt pour y aller, si tu ne veux pas rentrer trop tard..., fis-je, en chuchotant.
- Hum...
- Allez... ! Saria...
Elle se retourna puis me lança un étrange regard, l'on voyait clairement qu'elle était somnolente.
- Oui... J'ai compris. (Après sa réponse, je lui fis alors un petit sourire.)
Mon amie se décida enfin à se lever, puis à se préparer. Son réveil complet fut long. Après avoir mangé peu de provisions, nous en emportâmes grâce à Darunia puis nous nous mîmes en route rapidement. Nous sortîmes dehors et nous fûmes éblouis par la lumière solaire, une lumière pure et blanche à la fois. Saria me parlait de la dangerosité de la caverne volcanique, du cratère du Péril. Je l'écoutais attentivement. Une fois rendus après dix bonnes minutes de marche, nous arrivâmes devant une grande paroi grillagée rendant accessible l'ascension.
«- Ne me dis pas qu'on doit monter là-haut... si ?
- Je crois que tu as raison, on grimpe.
- Tu blagues, j'espère... C'est vraiment haut !
Après un long débat sur le fait de devoir monter ou non, je le fis. Je devais forcer lourdement sur mes mains, sachant que mes pieds, ou plutôt mes plantes de pieds ne pouvaient en aucun cas prendre place sur le grillage, trop étroit pour cela. Saria eut alors un réflexe simple, mais utile : elle me ferra en haut grâce à ses lianes, très solides.
Une fois en haut, nous vîmes alors une paroi terreuse, largement fissurée sur son milieu. J'eus un réflexe : J'acquerrai une lumière jaune, qui descendis dans ma main puis lançai vivement mon poing contre ce mur. La partie abîmée éclata, se pulvérisa en plusieurs rocs. Je me retournai et fis un sourire à Saria. Néanmoins, elle m'indiqua quelque chose.
- Tu aurais aussi pu utiliser ceci, tu sais ?
Elle déracina un chou-péteur du sol, puis me le montra.
- Ah oui : j'avais oublié, c'est vrai. J'y penserai la prochaine fois, allons-y.
À ces mots, nous pénétrâmes dans la grotte volcanique. La chaleur que dégageait ce lieu était intense et lourde. Nous avions tout intérêt à nous presser de trouver la pierre, l'eau contenue dans nos flacons ne serait pas de refus... Soudain, mon anneau réagissait : il m'indiquait que j'avais utilisé un minimum de pouvoir, de pouvoir du courage. Cela importait peu, il fallait que l'on retrouve cette pierre, après avoir vaincu ce dragon.
À notre grande surprise, un Lisardfos nous dévisageait, épée à la main. Je lui donnais une réponse immédiate : le combat. Je dégainai à mon tour. Quant à mon amie, Saria, elle ne m'attendit pas, invoqua donc sa plante carnivore, puis l'envoya sur le lézard géant. Il se fit monstrueusement dévorer...
- Tu t'es senti obligé de faire ça ?
- Tu aurais préféré qu'il te blesse, peut-être ?
- Non merci... »
Nous avançâmes, sautâmes sur quelques plateformes, bancales. Un petit groupe de chauve-souris fit soudainement son apparition, sortant d'une colonne de lave. Je dégainai, maintins le pouvoir jaune enduit dans mes mains, puis le relâchai vivement. Une explosion miniature se déclencha autour de moi, et les monstres furent projetés contre les murs, puis ceux-ci explosèrent dans de petits cris. Nous passâmes ensuite un lourd bloc d'acier faisant office de passage entre deux salles. Ensuite, au loin, je vis une porte plus imposante que les autres : celle-ci nous permettrait d'accéder au nid, à la pièce qui emprisonnait le long dragon de feu.
«- Saria, c'est cette porte !
Je me mis à accélérer, me préparai à sauter agilement, quand Saria m'attrapa, au niveau de la tunique. Je la regardai, observai ensuite le sol, puis vis que c'était dans la lave, le magma que je m'apprêtais à sauter.
- Et bien, j'ai eu chaud ! Merci !...
- De rien, mais fait plus attention la prochaine fois, je ne serai pas toujours là pour te rattraper.
- Ouais... »
Grâce à ses lianes, Saria attrapa un immense pilier, apparemment encastré dans le plafond, qui était relié à une salle supérieure. Il se fissura et tomba violemment, nous donnant alors accès au lieu du dragon. Mes pouvoirs n'étaient pas suffisants pour soulever la porte faite d'acier trempé. Saria usa alors de son immense pouvoir puis en vint à lever la porte, en brisant au passage ses nombreux mécanismes, certainement rouillés de toute part. Pendant que la porte était maintenue en l'air, nous nous faufilâmes dans la future pièce. Le bloc d'acier retomba lourdement, et surtout bruyamment.
Aucun bruit ne provenait du lieu. C'était vraiment très étrange. La pierre était au beau milieu de la salle.
«- Hé, Saria, regarde !
- La pierre !
J'accourus pour la prendre en vitesse mais une patte antérieure, visiblement énorme, me stoppa dans ma course effrénée. Je reculai alors, puis je vis que l'immense bête écrasait le joyau carmin. Un petit craquement suivit. Je comprenais la situation : le dragon venait de briser notre seule, notre unique chance d'arrêter le mal – quel qu’il soit - de ce monde...
- Bordel, mais pourquoi ?! »
La réponse fut brève, il me souffla une nuée de flamme ardente. Je parai facilement grâce à mon bouclier. Mes pouvoirs s'éveillaient... Le combat serait palpitant.
«- Saria... Réveille-toi, il faut qu'on se prépare tôt pour y aller, si tu ne veux pas rentrer trop tard..., fis-je, en chuchotant.
- Hum...
- Allez... ! Saria...
Elle se retourna puis me lança un étrange regard, l'on voyait clairement qu'elle était somnolente.
- Oui... J'ai compris. (Après sa réponse, je lui fis alors un petit sourire.)
Mon amie se décida enfin à se lever, puis à se préparer. Son réveil complet fut long. Après avoir mangé peu de provisions, nous en emportâmes grâce à Darunia puis nous nous mîmes en route rapidement. Nous sortîmes dehors et nous fûmes éblouis par la lumière solaire, une lumière pure et blanche à la fois. Saria me parlait de la dangerosité de la caverne volcanique, du cratère du Péril. Je l'écoutais attentivement. Une fois rendus après dix bonnes minutes de marche, nous arrivâmes devant une grande paroi grillagée rendant accessible l'ascension.
«- Ne me dis pas qu'on doit monter là-haut... si ?
- Je crois que tu as raison, on grimpe.
- Tu blagues, j'espère... C'est vraiment haut !
Après un long débat sur le fait de devoir monter ou non, je le fis. Je devais forcer lourdement sur mes mains, sachant que mes pieds, ou plutôt mes plantes de pieds ne pouvaient en aucun cas prendre place sur le grillage, trop étroit pour cela. Saria eut alors un réflexe simple, mais utile : elle me ferra en haut grâce à ses lianes, très solides.
Une fois en haut, nous vîmes alors une paroi terreuse, largement fissurée sur son milieu. J'eus un réflexe : J'acquerrai une lumière jaune, qui descendis dans ma main puis lançai vivement mon poing contre ce mur. La partie abîmée éclata, se pulvérisa en plusieurs rocs. Je me retournai et fis un sourire à Saria. Néanmoins, elle m'indiqua quelque chose.
- Tu aurais aussi pu utiliser ceci, tu sais ?
Elle déracina un chou-péteur du sol, puis me le montra.
- Ah oui : j'avais oublié, c'est vrai. J'y penserai la prochaine fois, allons-y.
À ces mots, nous pénétrâmes dans la grotte volcanique. La chaleur que dégageait ce lieu était intense et lourde. Nous avions tout intérêt à nous presser de trouver la pierre, l'eau contenue dans nos flacons ne serait pas de refus... Soudain, mon anneau réagissait : il m'indiquait que j'avais utilisé un minimum de pouvoir, de pouvoir du courage. Cela importait peu, il fallait que l'on retrouve cette pierre, après avoir vaincu ce dragon.
À notre grande surprise, un Lisardfos nous dévisageait, épée à la main. Je lui donnais une réponse immédiate : le combat. Je dégainai à mon tour. Quant à mon amie, Saria, elle ne m'attendit pas, invoqua donc sa plante carnivore, puis l'envoya sur le lézard géant. Il se fit monstrueusement dévorer...
- Tu t'es senti obligé de faire ça ?
- Tu aurais préféré qu'il te blesse, peut-être ?
- Non merci... »
Nous avançâmes, sautâmes sur quelques plateformes, bancales. Un petit groupe de chauve-souris fit soudainement son apparition, sortant d'une colonne de lave. Je dégainai, maintins le pouvoir jaune enduit dans mes mains, puis le relâchai vivement. Une explosion miniature se déclencha autour de moi, et les monstres furent projetés contre les murs, puis ceux-ci explosèrent dans de petits cris. Nous passâmes ensuite un lourd bloc d'acier faisant office de passage entre deux salles. Ensuite, au loin, je vis une porte plus imposante que les autres : celle-ci nous permettrait d'accéder au nid, à la pièce qui emprisonnait le long dragon de feu.
«- Saria, c'est cette porte !
Je me mis à accélérer, me préparai à sauter agilement, quand Saria m'attrapa, au niveau de la tunique. Je la regardai, observai ensuite le sol, puis vis que c'était dans la lave, le magma que je m'apprêtais à sauter.
- Et bien, j'ai eu chaud ! Merci !...
- De rien, mais fait plus attention la prochaine fois, je ne serai pas toujours là pour te rattraper.
- Ouais... »
Grâce à ses lianes, Saria attrapa un immense pilier, apparemment encastré dans le plafond, qui était relié à une salle supérieure. Il se fissura et tomba violemment, nous donnant alors accès au lieu du dragon. Mes pouvoirs n'étaient pas suffisants pour soulever la porte faite d'acier trempé. Saria usa alors de son immense pouvoir puis en vint à lever la porte, en brisant au passage ses nombreux mécanismes, certainement rouillés de toute part. Pendant que la porte était maintenue en l'air, nous nous faufilâmes dans la future pièce. Le bloc d'acier retomba lourdement, et surtout bruyamment.
Aucun bruit ne provenait du lieu. C'était vraiment très étrange. La pierre était au beau milieu de la salle.
«- Hé, Saria, regarde !
- La pierre !
J'accourus pour la prendre en vitesse mais une patte antérieure, visiblement énorme, me stoppa dans ma course effrénée. Je reculai alors, puis je vis que l'immense bête écrasait le joyau carmin. Un petit craquement suivit. Je comprenais la situation : le dragon venait de briser notre seule, notre unique chance d'arrêter le mal – quel qu’il soit - de ce monde...
- Bordel, mais pourquoi ?! »
La réponse fut brève, il me souffla une nuée de flamme ardente. Je parai facilement grâce à mon bouclier. Mes pouvoirs s'éveillaient... Le combat serait palpitant.