Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 8 : - Sauvés -
Publié le 12/01/2013 à 22:30:42 par Misaki-Senpai
Des voix pénétraient dans mon esprit, deux voix caverneuses et distinctes. Je tentai de les reconnaître... Non, je me réveillais doucement, dans un endroit totalement inédit, inconnu. Une pièce brune et rocailleuse prenait place devant mes iris verts clairs et mes pupilles dilatés par la lumière des nombreux flambeaux, se trouvant aux pieds des quatre murs épais et lisses. Une masse imposante s'approchait lentement de moi. Elle prit la parole avec une lourde voix, qui était en total accord avec sa stature.
«- Bonjour, jeune homme plein de bonté. Mon nom est Darunia, chef de la tribu des Gorons. Je suis enchanté !
- Heu ?!... Où... où suis-je, monsieur ? Et où est le corps de mon amie ? lançai-je, emplie de remords de rien n'avoir pu faire pour elle...
- Tu es au sein du village Goron, mon grand ! Enfin bref, tu es en vie, mon gars et c'est ça le principal !
- Oui... Si vous le dites. (Il n'avait pas répondu à ma question, sûrement la plus importante de toute.)
Quelqu'un vint et surgit derrière moi. Je me retournai d'une manière véloce, et fis craqueler ma jambe, encore douloureuse. Je hurlai dès lors de douleur. Une fois calmé et retourné, je vis une personne, je ne puis le décrire tellement cela était... magique, presque irréalisable. Mon amie Saria se tenait devant moi, certes avec quelques bandages, mais elle était en vie !
- C-ce n'est... pas vrai ! Saria ! fis-je, une larme à l'œil.
- Hé oui, je suis là, tu t'es drôlement inquiété pour moi et surtout, bien défendu face à l'ennemi ! Bravo.
- Ou... oui !
Mes mots me parurent lourds, et ma joie était immense : j'étais assuré de la survie de Saria ! Elle me complimenta longuement sur le fait que j'avais donc su me défendre correctement face à un ennemi aussi puissant que mystérieux. Le chef, quant à lui, souriait fièrement derrière nous. Le sujet dériva soudainement sur le fait que je pouvais maîtriser la magie lumineuse, la magie du courage. Les deux sages m'expliquèrent longuement que le héros du temps, Link, lui aussi pouvait maîtriser une telle magie dorée.
- Ah bon, je ne suis pas le seul ? Link sait aussi utiliser cette magie ?
- Oui, mais elle n'est pas sans risque, rétorqua le sage volcanique, as-tu vu dans l'état cette incarnation de magie t'a mis ? Crois-moi, ce flux ne doit pas être utilisé trop souvent, voire même pas du tout ! Sache-le bien, jeune héros.
- Oui, je comprends très bien.
Après avoir longuement discutés, nous nous mîmes à manger quelques provisions pour reprendre nos forces - ou la plupart.
- Bien, nous sommes prêts à y aller, n'est-ce pas, Saria ?..., dis-je convaincu de mes paroles.
- Heu, où veux-tu aller, l'objet que nous cherchons est ici, tu sais ? fit-elle, doucement.
- Ah... oui, c'est la fatigue, ne vous inquiétez pas...
- Pourtant, il y a de quoi, fit le sage des flammes.
- ... Merci de la remarque, que j'aurai facilement pu me passer.
Une fois la discussion achevée, nous sortîmes de la salle appartenant au chef, d'autres Gorons prenaient place dans ce village, si beau, si chaleureux, et si convivial. Après deux courtes minutes de marche, nous arrivâmes dehors : devant le village de roc. Nous nous installâmes sur une plateforme plus haute que les autres. Saria expliquait brièvement son stratagème à Darunia, pour qu'il puisse comprendre le pourquoi de notre visite dans son village, dans sa fière demeure. Il ne fut pas surpris et cela me perturba.
«- Heu... Cela ne vous surprend pas plus que cela ? Enfin, je veux dire que... vous allez nous laisser la pierre, comme ça ?
- J'aurai bien voulu, mais je ne peux pas... Un dragon du nom de Volcania nous l'a prise, et l'a gardé pour lui... Ce sale dragon à tout intérêt de nous la rendre !
- Ho non... Ne me dites pas que c'est reparti... En gros, il va falloir que l'on aille la chercher, c'est ça ?
- Je ne pensai pas à ça au départ, mais si tu insistes. Bon, je dois vous laisser... Mon village ne tourne pas tout seul, vous savez ?
- Je comprends très bien, Darunia, fit Saria, qui était restée silencieuse.
- Mais...
Le Goron s'enfonça vers l'entrée du village, laissant son imposante stature s'effacer dans l'obscurité de la grotte, du village. Un roulement rocheux se fit entendre de l'extérieur, de nôtre position.
- Bon... et qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?
- J'aurai bien voulue t'entraîner, mais visiblement, nous n'avons pas le temps.
- Ah... Exact. Par contre, j'aimerai bien me reposer, parce qu'aller rendre visite à un dragon dans cet état, c'est risqué, lui fis-je.
- Oui, tu as raison, Misaki... Ah, qu'as-tu fais des flacons que je t'avais dit de remplir au fleuve, en bas de la montagne ?
- Hé bien... Je les ai donnés à une famille en besoin...
- Idiot... Il nous en reste seulement deux. Et comment comptes-tu t'hydrater dans un endroit tel qu'un volcan ?
- Hé merde... Je n'y pensais plus...
- C'est malin ! Comment allons-nous faire, maintenant ? Hum...
- Heu...
Le silence se faisait, aussi nous attendîmes quelques minutes, une vingtaine de minutes. Alors qu'aucune idée ne vint, nous nous préparâmes à rentrer. Soudainement, un bruit ou un battement d'ailes gigantesque fit son apparition, non loin de nous ; un immense Hibou, Kapoera Gaboera pour être suffisamment précis, nous dévisageait.
- Vous ?!... Mais j'y pense, pourrez-vous nous transporter jusqu'au fleuve, devant Cocorico ?
- Malpoli, tu pourrais quand même te présenter puis me saluer, n'est-ce pas ?
- Ah... Désolé, mais nous sommes vraiment pressés. Je suis Misaki, « futur héros » d'Hyrule.
- Alors c'est toi, le jeune héros... Hé bien, soit. Je vais vous raccompagner. »
L'animal ailé se posa à côté de nous, puis nous laissa monter sur son dos. Son envergure s'élargit alors quand il déplia ses magnifiques ailes, couvertes de plumes brunes. Nous nous envolâmes rapidement. Je m'accrochai énergiquement pour ne pas tomber. Je contemplai alors le paysage d'un œil vif : le panorama que nous offrait ce vol était majestueux. Bref, avant même de s'en rendre compte, nous étions rendus en bas du lieu. Nous descendîmes rapidement de l'oiseau.
«- Merci bien !
- Ne me remercie pas, si c'est le seul moyen de rendre service au détenteur du courage, alors soit !
- Hein ?!
Après que la créature ai décollée du sol, je pensai à ce qu'il venait de me dire : « Si c'est le seul moyen de rendre service au détenteur du courage, alors soit ! » Cette phrase se répétait en boucle dans mon esprit.
« Mais pourquoi m'a-t-il dit ça ? pensai-je. » Bref, ce n'était plus de moment de réfléchir, mais celui de remplir les autres flacons que Saria possédaient. Une fois pleins, je me posai difficilement au pied de l'arbre, bordant le fleuve, calme au possible.
- Mais qu'est-ce qui t'arrive, tu te reposes encore ? Quel feignant tu fais !
- Bah, ma jambe n'est pas encore remise, tu sais ?
- Oui, me répondit-elle, et là, je ne peux rien faire, même pas avec la photosynthèse.
- Bon, je ferai sans, alors..., soufflai-je.
L'après-midi passait bien lentement... Une fois reposés, nous monteront au pic de la montagne : au sommet du Péril ; pour récupérer la pierre ancestrale des flammes. La journée de demain serait longue. Et ça, je le savais...
«- Bonjour, jeune homme plein de bonté. Mon nom est Darunia, chef de la tribu des Gorons. Je suis enchanté !
- Heu ?!... Où... où suis-je, monsieur ? Et où est le corps de mon amie ? lançai-je, emplie de remords de rien n'avoir pu faire pour elle...
- Tu es au sein du village Goron, mon grand ! Enfin bref, tu es en vie, mon gars et c'est ça le principal !
- Oui... Si vous le dites. (Il n'avait pas répondu à ma question, sûrement la plus importante de toute.)
Quelqu'un vint et surgit derrière moi. Je me retournai d'une manière véloce, et fis craqueler ma jambe, encore douloureuse. Je hurlai dès lors de douleur. Une fois calmé et retourné, je vis une personne, je ne puis le décrire tellement cela était... magique, presque irréalisable. Mon amie Saria se tenait devant moi, certes avec quelques bandages, mais elle était en vie !
- C-ce n'est... pas vrai ! Saria ! fis-je, une larme à l'œil.
- Hé oui, je suis là, tu t'es drôlement inquiété pour moi et surtout, bien défendu face à l'ennemi ! Bravo.
- Ou... oui !
Mes mots me parurent lourds, et ma joie était immense : j'étais assuré de la survie de Saria ! Elle me complimenta longuement sur le fait que j'avais donc su me défendre correctement face à un ennemi aussi puissant que mystérieux. Le chef, quant à lui, souriait fièrement derrière nous. Le sujet dériva soudainement sur le fait que je pouvais maîtriser la magie lumineuse, la magie du courage. Les deux sages m'expliquèrent longuement que le héros du temps, Link, lui aussi pouvait maîtriser une telle magie dorée.
- Ah bon, je ne suis pas le seul ? Link sait aussi utiliser cette magie ?
- Oui, mais elle n'est pas sans risque, rétorqua le sage volcanique, as-tu vu dans l'état cette incarnation de magie t'a mis ? Crois-moi, ce flux ne doit pas être utilisé trop souvent, voire même pas du tout ! Sache-le bien, jeune héros.
- Oui, je comprends très bien.
Après avoir longuement discutés, nous nous mîmes à manger quelques provisions pour reprendre nos forces - ou la plupart.
- Bien, nous sommes prêts à y aller, n'est-ce pas, Saria ?..., dis-je convaincu de mes paroles.
- Heu, où veux-tu aller, l'objet que nous cherchons est ici, tu sais ? fit-elle, doucement.
- Ah... oui, c'est la fatigue, ne vous inquiétez pas...
- Pourtant, il y a de quoi, fit le sage des flammes.
- ... Merci de la remarque, que j'aurai facilement pu me passer.
Une fois la discussion achevée, nous sortîmes de la salle appartenant au chef, d'autres Gorons prenaient place dans ce village, si beau, si chaleureux, et si convivial. Après deux courtes minutes de marche, nous arrivâmes dehors : devant le village de roc. Nous nous installâmes sur une plateforme plus haute que les autres. Saria expliquait brièvement son stratagème à Darunia, pour qu'il puisse comprendre le pourquoi de notre visite dans son village, dans sa fière demeure. Il ne fut pas surpris et cela me perturba.
«- Heu... Cela ne vous surprend pas plus que cela ? Enfin, je veux dire que... vous allez nous laisser la pierre, comme ça ?
- J'aurai bien voulu, mais je ne peux pas... Un dragon du nom de Volcania nous l'a prise, et l'a gardé pour lui... Ce sale dragon à tout intérêt de nous la rendre !
- Ho non... Ne me dites pas que c'est reparti... En gros, il va falloir que l'on aille la chercher, c'est ça ?
- Je ne pensai pas à ça au départ, mais si tu insistes. Bon, je dois vous laisser... Mon village ne tourne pas tout seul, vous savez ?
- Je comprends très bien, Darunia, fit Saria, qui était restée silencieuse.
- Mais...
Le Goron s'enfonça vers l'entrée du village, laissant son imposante stature s'effacer dans l'obscurité de la grotte, du village. Un roulement rocheux se fit entendre de l'extérieur, de nôtre position.
- Bon... et qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?
- J'aurai bien voulue t'entraîner, mais visiblement, nous n'avons pas le temps.
- Ah... Exact. Par contre, j'aimerai bien me reposer, parce qu'aller rendre visite à un dragon dans cet état, c'est risqué, lui fis-je.
- Oui, tu as raison, Misaki... Ah, qu'as-tu fais des flacons que je t'avais dit de remplir au fleuve, en bas de la montagne ?
- Hé bien... Je les ai donnés à une famille en besoin...
- Idiot... Il nous en reste seulement deux. Et comment comptes-tu t'hydrater dans un endroit tel qu'un volcan ?
- Hé merde... Je n'y pensais plus...
- C'est malin ! Comment allons-nous faire, maintenant ? Hum...
- Heu...
Le silence se faisait, aussi nous attendîmes quelques minutes, une vingtaine de minutes. Alors qu'aucune idée ne vint, nous nous préparâmes à rentrer. Soudainement, un bruit ou un battement d'ailes gigantesque fit son apparition, non loin de nous ; un immense Hibou, Kapoera Gaboera pour être suffisamment précis, nous dévisageait.
- Vous ?!... Mais j'y pense, pourrez-vous nous transporter jusqu'au fleuve, devant Cocorico ?
- Malpoli, tu pourrais quand même te présenter puis me saluer, n'est-ce pas ?
- Ah... Désolé, mais nous sommes vraiment pressés. Je suis Misaki, « futur héros » d'Hyrule.
- Alors c'est toi, le jeune héros... Hé bien, soit. Je vais vous raccompagner. »
L'animal ailé se posa à côté de nous, puis nous laissa monter sur son dos. Son envergure s'élargit alors quand il déplia ses magnifiques ailes, couvertes de plumes brunes. Nous nous envolâmes rapidement. Je m'accrochai énergiquement pour ne pas tomber. Je contemplai alors le paysage d'un œil vif : le panorama que nous offrait ce vol était majestueux. Bref, avant même de s'en rendre compte, nous étions rendus en bas du lieu. Nous descendîmes rapidement de l'oiseau.
«- Merci bien !
- Ne me remercie pas, si c'est le seul moyen de rendre service au détenteur du courage, alors soit !
- Hein ?!
Après que la créature ai décollée du sol, je pensai à ce qu'il venait de me dire : « Si c'est le seul moyen de rendre service au détenteur du courage, alors soit ! » Cette phrase se répétait en boucle dans mon esprit.
« Mais pourquoi m'a-t-il dit ça ? pensai-je. » Bref, ce n'était plus de moment de réfléchir, mais celui de remplir les autres flacons que Saria possédaient. Une fois pleins, je me posai difficilement au pied de l'arbre, bordant le fleuve, calme au possible.
- Mais qu'est-ce qui t'arrive, tu te reposes encore ? Quel feignant tu fais !
- Bah, ma jambe n'est pas encore remise, tu sais ?
- Oui, me répondit-elle, et là, je ne peux rien faire, même pas avec la photosynthèse.
- Bon, je ferai sans, alors..., soufflai-je.
L'après-midi passait bien lentement... Une fois reposés, nous monteront au pic de la montagne : au sommet du Péril ; pour récupérer la pierre ancestrale des flammes. La journée de demain serait longue. Et ça, je le savais...