Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 6 : - Lumière -


Publié le 12/01/2013 à 18:08:20 par Misaki-Senpai

Lorsque le soleil arrivait à sa période crépusculaire, nous nous mîmes à l'abri devant le village Cocorico, seul et unique accès pour le village Goron. L'atmosphère devenait humide, froid et inquiétant. Je n'étais pas seul, et c'était tant mieux. Nous mangeâmes peu, puis le royaume des songes nous berça, lentement...

Une douce lueur jaune vint se placer sur mon nez, puis sur mes yeux : l'astre solaire éclairait le monde depuis plusieurs heures déjà. Une silhouette apparue de nouveau devant moi. Cette fois-ci, j'éveillai vivement mes sens avant de bouger... Je vis alors Saria, mais le réveil fut tout de même brusque :

«- Mais tu pourrais tu lever, oui ? Il doit être aux alentours de dix heures !... Et c'est comme ça que tu veux sauver le monde ? Hé bien..., dit-elle bruyamment en me secouant.
- Ho... Je dois déjà me lever, mais... il est tôt...
- Tôt ? Ça, je ne crois pas, allez debout !

Elle me jeta de l'eau en pleine face, qu'elle avait trouvée dans le lit du fleuve, non loin de nous. Je me levai doucement en râlant. « Mais qu'est-ce qui te prends ?! »

«- Tiens, prends ce flacon. Au lieu d'acheter de l'eau, nous allons nous servir ici.
- Oui, je comprends, l'eau coûte cher ici ?
- Heu... Je dirais beaucoup plus cher que chez vous, sourit-elle ne sachant que très peu de quoi elle parlait, à la vue de ses paroles hésitantes. (Mais je fus assez crédule pour y croire.)
- Quoi ? Déjà que chez nous, c'est pas donné...
- Oui, comme tu le dis. Maintenant qu'ils sont pleins, allons-y, dit-elle pour abréger le dialogue. »

Nous montâmes les vieilles marches toutes de pierres constituées, puis nous vîmes le village Cocorico dans une vision que moi, je connaissais déjà : en proie aux flammes. Plusieurs personnes s'affolaient et s'agitaient, étaient sous le joug de la panique. J'étais là, devant un village embrasé sans pouvoir agir, ni y faire quelques choses d'utile... L'immense feu se reflétait dans mes pupilles, je rageais, rageais de voir un tel spectacle.

Soudain, je vis une ombre. Une silhouette sur un des toits du lieu. Malgré la distance qui nous séparait, je pouvais très bien apercevoir la grande stature de l'homme, très impressionnante. Je fonçai vers lui, qui disparut instantanément, mais je revis subitement son corps près du portail brun, conduisant vers le chemin du Péril. Saria m'interpellait en me suivant. Je donnais deux flacons d'eau à une famille en besoin, puis me hâtai vers le chemin parsemé de pierre... Une fois le portail ouvert, je me dépêchai, passant à toute vitesse entre les deux falaises.

«- Viens là ! appelai-je le fuyard. Pourquoi as-tu fais ça ?!
- Tu es plutôt collant, gamin. Ton accoutrement me dit quelque chose, mais ce qui est sûr, c'est que tu n'es pas Link. Seul lui aurait déjà réussi à me toucher ou me blesser – où qu'il soit à l'heure actuelle ! s'exclama-t-il en riant. Tu n'es qu'une vermine, disparais !
- Comment oses-tu ?...
- Tu n'es sûrement pas de ce monde, tu n'as pas d'amis : tu es seul ! La chance ne sera jamais avec toi, ici ! hurla le mystérieux personnage.
- Non, il n'est pas seul. Je suis avec lui, dévoile-nous ton visage, histoire que l'on sache qui tu es !
- Merci... Saria, répondis-je, détruis par les paroles de l'agresseur.
- Je ne te laisserai pas, va... J'y vais, reste ici...
- Alors là, pas question ! Je t'accompagne !

Une prison végétale verte et sombre m'entoura vélocement, me privant ainsi de tout mouvement, même minime. Je regardais ma comparse avec de grands yeux, étonné.

- Saria !
- Désolé...
- Ha, ha, ha ! Même tes amis t'abandonnent, ne te sens-tu pas désespéré ?

Saria apposa sa main au sol, ce qui fit jaillir une plante gigantesque, contenant une mâchoire emplie de dents de toutes sortes. Elle jeta la gueule de sa créature sur l'ennemi, qui grâce au feu, l'élimina rapidement et surtout facilement. Elle s'élança sur la mystérieuse silhouette grâce aux lianes sortant de ses paumes, aussi vives qu'elles. Il se dématérialisa pour réapparaître à un autre point géographique... Il venait de... se dématérialiser ?! Impossible !... J'aperçus alors un nuage maléfique extrêmement dense. J'en conclus alors que cette « téléportation » était réalisée grâce au pouvoir maléfique, des êtres les plus sombres.

Mon amie fit un saut spectaculaire au-dessus de notre ennemi, puis le lui apposa une sphère émeraude. J'aurai tout de suite pensé à une photosynthèse, mais... c'était différent. La boule d'énergie explosa sur l'ennemi qui fut littéralement projeté dans les décors. Un recoin de falaise éclata. Saria disparut à son tour pour partir à la rencontre de l'agresseur, sûrement lourdement blessé.

« Ne me laisse pas !... Saria ! beuglai-je, éreinté par la situation qui m'affectait. »

Je vis une ombre apparaître au loin. Elle serrait fermement et énergiquement Saria de ses mains. Sachant que j'étais bloqué dans ma « cage », je ne pouvais absolument rien faire... Je pensai sans cesse à la magie, mais elle était inutilisable pour moi, à présent. Je bouillonnais de rage, pensant à mon amie qui se faisait lentement tuer...

«- ... Ça suffit, maintenant ! Lâche-là et tout de suite, connard !
- Tu es bien prétentieux pour quelqu'un qui est enfermé dans une prison... et je te rappelle que c'est ton « amie » qui t'a piégée ici... Et elle va mourir ! Que comptes-tu faire, dorénavant ?
- Non ! Je ne supporte pas ton comportement ! Ce... c'est toi qui vas mourir ! Maintenant, lâche là ! Tu comprends ce que je te dis ?! Mes amis ne me trahiraient jamais !
- Ton amie ?... Tu parles, tu parles, mais qu'es-tu capable de faire... Jusqu'à maintenant, rien.
- Rhaa !

Mes mains se lièrent et une longue luminosité suivit, ainsi que mon hurlement de rage. Mes bras devinrent douloureux, ils me piquaient horriblement. Puis, j'assénai un violent coup de poing à la plante qui m'emprisonnait : elle fut détruite sur le coup. Ma rage m'empêchait de réagir correctement, et surtout calmement. Une boule de lumière dorée se formait dans ma main gauche, elle se mit instantanément à la bonne taille, prête à être lancé sur l'agresseur.

- Lâche... là !
- Ho, mais si tu veux...

Ce criminel laissa Saria tomber ! Elle allait s'écraser au sol. Je courus le plus rapidement possible, puis la rattrapai in extremis.

«- Saria...
- T'inquiète, je... je vais bien, juste quelque blessures...
- Ne parle pas ! Je vais le tuer, il va payer, je te le dis...
- D-d'accord.

Elle laissa son corps tomber sur le sol. Je déposai délicatement sa tête sur l'humus frais. Je remarquai de lourdes blessures au niveau de sa gorge. Je serrai mes poings, ne pouvant contrôler ma colère, puis dis bruyamment dans de lourdes larmes :

- R-repose en paix, Saria ! Et toi, toi... Tu vas payer ! Je dévoilerai ton identité, et je me vengerai !

Mes larmes tombèrent sur le visage de mon amie, apparemment éteinte... Cette matinée n'avait pas été de tout repos, et encore moins joyeuse...


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