Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 2 : - Apprentissage -
Publié le 12/01/2013 à 16:29:02 par Misaki-Senpai
Je marchai sereinement vers l'avant, vers l'avenir, vers mon futur, incertain. Les feuilles mortes craquelaient au fil de notre marche. Soudain, Saria m'interpella puis me fit signe, et je remarquais alors qu'elle avait fait demi-tour. Elle prononça mon prénom sans plus attendre, de vive voix :
«- Misaki ! J'ai oublié de te dire quelque chose !
- Hum ?!... Et qu'est-ce que c'est ? la questionnai-je.
- Ha, surprise ! Va voir dans ta chambre, enfin dans ta cabane, me dit-elle, radieuse.
Je m'exécutai. Je grimpai d'un mouvement vif sur l'échelle constituée de bois, et entrai dans le petit cabanon. Elle ne m'avait pas menti : un énorme coffre se trouvait devant mon minuscule lit. Je me hâtai pour l'ouvrir ; à l'intérieur résidait un magnifique bouclier. Il était bleu, orné de rebords métalliques grisonnant luisant sous le soleil. Un majestueux signe apparaissait au beau milieu du bleu sombre : la Triforce. De petits bas-reliefs paraissaient symétriques, et placés aux deux côtés du majestueux groupe de triangles d'or. Un oiseau rougeoyant prenait place sous le trio de formes géométriques.
« Eh bien, quel beau bouclier ! » Cela fut suffisant pour montrer ma joie après l'obtention d'une telle protection.
«- Il te plaît ? Cet écu a appartenu à Link, de par le passé. Je te l'offre, répliqua-t-elle, manifestement enjouée.
- Ah, c'est toi, Saria, me retournai-je vivement. Oui, je le sais... Link a pu porter cette merveille sur son dos bien longtemps, dis-je, pour répondre à la fille vêtue de vert, un sourire aux lèvres.
Après m'être équipé du bouclier, assez lourd au passage, je me mis en route - pour de bon, cette fois - accompagné de ma comparse. Nous avançâmes bien que lentement, au travers de l'immense forêt. Puis, soudain, une question me parut préférable à poser.
- Saria, on va où ?
- Heureuse que tu me le demandes, nous quittons la forêt Kokiri. Normalement, je ne devrais pas sortir... mais là, c'est différent, surtout si nous prenons en compte que l'arbre Mojo s'est éteint il y a maintenant sept longues années, alors je ne risque plus rien. »
« La forêt Kokiri », elle venait de le dire, donc les paysages que je regardais, dans lesquels je marchais, c'était les même que ceux appartenant aux jeux "Zelda"... Tout comme l'arbre Mojo, éteint depuis sept ans ? Sept ans... Les aventures que j'allais vivre faisaient donc suite à l'histoire de "Zelda : Ocarina of Time" ! Je... je commençais à penser fortement, ma tête était sur le point d'imploser, due au trop grand nombre de pensées submergeant mon esprit, qui le remplissait.
Nous arrivâmes finalement sur un pont de bois d'une sombre couleur brune, et Saria me stoppa, ouvrit sa petite bouche et me tendit les mains avec un objet. Je m'attendais fermement à trouver le célèbre ocarina des fées, mais un tout autre objet s'y trouvait, c'était un ancien papier, jaunit par le temps.
«- Tiens ! Je tenais à te donner ceci, prends-le.
- Heu ?!... Merci, Saria. Mais qu'est-ce que c'est, ce bout de papier ?
- C'est un parchemin magique. Vu ton faible niveau en la matière, je pensais pouvoir t'en apprendre un petit peu.
- Merci de me le faire remarquer... Mais tu dis alors que les personnes venant ou vivant à Hyrule sont capables d'apprendre des sorts, sans parchemins, ni indications ? Si oui, c'est vraiment génial !
- Exactement ! Tu en auras besoin au début, mais après ça viendra tout seul, comme tout le monde présent en ce monde.
- Merci bien, je vais tenter de m'entraîner...
Le soleil avait déjà dépassé son paroxysme, aussi la température augmentait drastiquement malgré cet épais feuillage que composait les cimes d'arbres. Je m'entraînais encore et toujours sans grands résultats. La jeune Kokiri m'expliqua dès lors comment créer une masse plus dense de magie. Au bout d'un certain temps - certes long - une flamme vive et brève fit son apparition au bout de mon pouce... puis le phénomène se produisit également sur mes autres doigts. J'alertai immédiatement le jeune sage, non loin de moi.
«- Heu, Saria, désolé de te déranger mais on dirait que j'ai un « léger » problème : c'est quoi ça ?!
- Ho !... Ce n'est pas un problème mais plus, selon moi, une bribe de pouvoir magique. Avec ça, tu ne peux même pas blesser une mouche !
- D'accord... Donc l'entraînement doit être encore plus dur, selon toi ?
- Oui, c'est ça, me répondit-elle avec franchise. Tu es très loin de savoir produire un sortilège. Allez, je te montre un peu l’étendu de mes pouvoirs de sage forestier, regarde.
Une gigantesque plante verte garnie de ronces sortit subitement du sol, dans un immense vacarme. Quelques lianes d'une solidité extrême s'extirpaient d'une des paumes de Saria.
- Impressionnant !
- Oui, comme tu dis. Et cela, c'est grâce à deux ans de travail acharné. (Elle finit sa phrase sur un sourire resplendissant.)
Je commençais immédiatement à comprendre que mon entraînement ne serait pas de tout repos, loin de là... Je pourrais néanmoins traverser Hyrule et continuer mon périple en compagnie d'un sage très douée en magie végétale.
«- Misaki ! J'ai oublié de te dire quelque chose !
- Hum ?!... Et qu'est-ce que c'est ? la questionnai-je.
- Ha, surprise ! Va voir dans ta chambre, enfin dans ta cabane, me dit-elle, radieuse.
Je m'exécutai. Je grimpai d'un mouvement vif sur l'échelle constituée de bois, et entrai dans le petit cabanon. Elle ne m'avait pas menti : un énorme coffre se trouvait devant mon minuscule lit. Je me hâtai pour l'ouvrir ; à l'intérieur résidait un magnifique bouclier. Il était bleu, orné de rebords métalliques grisonnant luisant sous le soleil. Un majestueux signe apparaissait au beau milieu du bleu sombre : la Triforce. De petits bas-reliefs paraissaient symétriques, et placés aux deux côtés du majestueux groupe de triangles d'or. Un oiseau rougeoyant prenait place sous le trio de formes géométriques.
« Eh bien, quel beau bouclier ! » Cela fut suffisant pour montrer ma joie après l'obtention d'une telle protection.
«- Il te plaît ? Cet écu a appartenu à Link, de par le passé. Je te l'offre, répliqua-t-elle, manifestement enjouée.
- Ah, c'est toi, Saria, me retournai-je vivement. Oui, je le sais... Link a pu porter cette merveille sur son dos bien longtemps, dis-je, pour répondre à la fille vêtue de vert, un sourire aux lèvres.
Après m'être équipé du bouclier, assez lourd au passage, je me mis en route - pour de bon, cette fois - accompagné de ma comparse. Nous avançâmes bien que lentement, au travers de l'immense forêt. Puis, soudain, une question me parut préférable à poser.
- Saria, on va où ?
- Heureuse que tu me le demandes, nous quittons la forêt Kokiri. Normalement, je ne devrais pas sortir... mais là, c'est différent, surtout si nous prenons en compte que l'arbre Mojo s'est éteint il y a maintenant sept longues années, alors je ne risque plus rien. »
« La forêt Kokiri », elle venait de le dire, donc les paysages que je regardais, dans lesquels je marchais, c'était les même que ceux appartenant aux jeux "Zelda"... Tout comme l'arbre Mojo, éteint depuis sept ans ? Sept ans... Les aventures que j'allais vivre faisaient donc suite à l'histoire de "Zelda : Ocarina of Time" ! Je... je commençais à penser fortement, ma tête était sur le point d'imploser, due au trop grand nombre de pensées submergeant mon esprit, qui le remplissait.
Nous arrivâmes finalement sur un pont de bois d'une sombre couleur brune, et Saria me stoppa, ouvrit sa petite bouche et me tendit les mains avec un objet. Je m'attendais fermement à trouver le célèbre ocarina des fées, mais un tout autre objet s'y trouvait, c'était un ancien papier, jaunit par le temps.
«- Tiens ! Je tenais à te donner ceci, prends-le.
- Heu ?!... Merci, Saria. Mais qu'est-ce que c'est, ce bout de papier ?
- C'est un parchemin magique. Vu ton faible niveau en la matière, je pensais pouvoir t'en apprendre un petit peu.
- Merci de me le faire remarquer... Mais tu dis alors que les personnes venant ou vivant à Hyrule sont capables d'apprendre des sorts, sans parchemins, ni indications ? Si oui, c'est vraiment génial !
- Exactement ! Tu en auras besoin au début, mais après ça viendra tout seul, comme tout le monde présent en ce monde.
- Merci bien, je vais tenter de m'entraîner...
Le soleil avait déjà dépassé son paroxysme, aussi la température augmentait drastiquement malgré cet épais feuillage que composait les cimes d'arbres. Je m'entraînais encore et toujours sans grands résultats. La jeune Kokiri m'expliqua dès lors comment créer une masse plus dense de magie. Au bout d'un certain temps - certes long - une flamme vive et brève fit son apparition au bout de mon pouce... puis le phénomène se produisit également sur mes autres doigts. J'alertai immédiatement le jeune sage, non loin de moi.
«- Heu, Saria, désolé de te déranger mais on dirait que j'ai un « léger » problème : c'est quoi ça ?!
- Ho !... Ce n'est pas un problème mais plus, selon moi, une bribe de pouvoir magique. Avec ça, tu ne peux même pas blesser une mouche !
- D'accord... Donc l'entraînement doit être encore plus dur, selon toi ?
- Oui, c'est ça, me répondit-elle avec franchise. Tu es très loin de savoir produire un sortilège. Allez, je te montre un peu l’étendu de mes pouvoirs de sage forestier, regarde.
Une gigantesque plante verte garnie de ronces sortit subitement du sol, dans un immense vacarme. Quelques lianes d'une solidité extrême s'extirpaient d'une des paumes de Saria.
- Impressionnant !
- Oui, comme tu dis. Et cela, c'est grâce à deux ans de travail acharné. (Elle finit sa phrase sur un sourire resplendissant.)
Je commençais immédiatement à comprendre que mon entraînement ne serait pas de tout repos, loin de là... Je pourrais néanmoins traverser Hyrule et continuer mon périple en compagnie d'un sage très douée en magie végétale.