Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 12 : - Mystère -
Publié le 14/01/2013 à 18:01:12 par Misaki-Senpai
Après deux bonnes heures de repos, ma comparse se leva et vint à ma rencontre. Sa main droite avait été brûlée par la magie qu'elle avait emmagasinée. Notre combat avait été épuisant, en tous points.
«- Ça va ?... Tu étais exténué hier, me fit mon amie.
- Oui, mais je ne suis pas inquiété pour moi, tu sais ?
- J'ai vu...
Une fois reposés et levés, nous marchâmes jusqu'au chef pour lui dire que nous seront partis dans quelques minutes. Il nous souhaita bonne chance, puis nous remit le joyau carmin. À notre grande stupéfaction, le forgeron avait réussi à le réparer. Elle était aussi étincelante qu'avant. Je le saluai suivis de Saria, puis nous sortîmes du village.
Une fois dehors, nous nous mîmes en route, et cela rapidement. Pendant notre court voyage dans le chemin du Péril, nous rencontrâmes nombres de monstres et les vainquîmes. La beauté du paysage allait certainement me manquer : de belles falaises rocheuses brunes, un magnifique ciel d'été, puis un soleil d'une luminosité divine... Tout cela dans un monde dévasté.
Nous nous arrêtâmes devant le gigantesque portail du village Cocorico, puis je me retournai en chuchotant. « Ce monde sera libéré des ténèbres qui le consument, je le promets. » Je m'éloignai longuement du portail, en pensant à cette fière tribu : les Gorons. Après avoir rapidement traversé le village, nous nous posâmes près de l'arbre se positionnant devant celui-ci. Saria se dirigeait vers le maigre fleuve. Je la questionnais.
«- Tu veux encore emporter de l'eau ? L'endroit suivant en regorge, tu sais ?
- Je ne vais pas encore remplir les flacons, il nous en reste encore trois. Et comme tu l'as dit, le domaine Zora ne manque pas d'eau.
Je ne pensai plus ou quasiment plus à un détail, le domaine avait gelé à cause du joug du seigneur du Malin... Alors...
- Heu, le lac devrait être gelé, non ?
- Non, Ganondorf a fini son règne, je te rappelle.
- Exact.
Saria enleva sa robe verte ainsi que le reste, puis se logea dans le fleuve. Elle envoya vivement ses cheveux en arrière.
- Mais qu'est-ce que tu fous ?!
- Je me lave, ça ne se voit pas ?
- Ah... oui.
- Tu ferais mieux de venir toi aussi, tu sais ?
- Heu...
Je ne voulais pas voir ma comparse nue, et encore moins l'inverse, je décidai donc que je n'irai pas, ou alors plus tard. Je me retournai vers l'arbre, pour ne pas la voir en sa « douche ».
- Non merci.
- O.K., c'est quand même toi qui choisis, après tout, me fit-elle en se mouvant dans l'eau du fleuve. »
Environ un quart d'heure plus tard, Saria sortit de l'eau pour s'essuyer avec une serviette qu'elle prit à l'intérieur de son sac. Elle se vêtit rapidement puis nous reprîmes le chemin que notre périple nous traçait. Une fois devant l'entrée de la rivière Zora, j'aperçus alors l'agresseur de la dernière fois. Saria prit peur et trembla. Je la rassurai.
«- Ne t'inquiète pas, il ne s'en tirera pas comme la dernière fois, même si ma maîtrise de l'épée est médiocre, mes compétences magiques sont plutôt bonnes !
- Merci, Misaki... »
Nous nous enfonçâmes prudemment dans ce lieu, qui risquait de ne pas être de tout repos. Néanmoins, la traversée se fit sans encombre, mise à part quelques Octorocs, qui tentaient de nous barrer la route. Ce fut rapide : les quelques sorts élémentaires de foudre que je leur avais lancés furent efficace et décisifs. Nous traversâmes un petit pont de chêne, puis nous arrivâmes devant quelque chose de merveilleux : la cascade Zora.
Ce lieu surplombait tout les autres, auparavant observés. L'eau qui découlait de la falaise était miroitante : l'astre solaire s'y reflétait avec beauté et grâce. Les passerelles naturelles emplissaient le paysage de verdure, de végétation. Ce petit endroit était isolé, mais splendide. Je m'arrêtai devant la cascade, puis je m'interrogeai : « Sans ocarina, comment faire pour entrer ? »
«- Dis, Saria, peux-tu m'expliquer comment on va rentrer là-dedans ?
- Bien sûr, et je vais faire mieux : je vais te montrer.
Sa main s'emplissait d'une lueur bleutée, clairvoyante et majestueuse. Elle lança la boule qui venait d'apparaître, et le résultat fut... magistral. La cascade se gela au contact de sa magie. Mon amie se concentra, puis laissa son pouvoir éclater : l'eau se figea soudainement. Et d?un geste vif, mon comparse envoya son pied dans l?élément glacé. Il fut pulvérisé.
- Saute, Misaki !
Je m'exécutai, puis Saria le fit à son tour.
- Comment tu as fait ça ?
- Après tout, je suis un sage, non ?
- Oui... mais...
- Nous n'avons pas le temps de passer aux explications rébarbatives, allez !
L'intérieur du lieu était encore plus beau qu'à ce quoi je m'attendais. Les créatures aquatiques ne ressemblaient en rien à celle du jeu, et l'eau était plus magique que jamais. Saria me conseilla vivement de trouver le roi Zora. Après avoir monté les nombreuses marches du domaine, nous commençâmes à converser avec la créature aquatique, d'origines royales.
- Pardon, vous voulez la pierre ancestrale, le saphir Zora ?
- Vous avez très bien entendu, pourquoi cet air étonné ?..., le questionnai-je, inquiet.
- Hé bien... un individu vient tout juste de s'en emparer, en plus de Ruto, ma fille.
- Ho non... Et par où est-il parti, votre individu ?
- Il est ressorti du village, un de mes sujets se trouvant au lac Hylia m'a confirmé sa présence.
- On doit traverser les plaines, alors ?...
- Non, non... ne vous inquiétez pas, un passage existe pour accéder rapidement au précieux lac. Il se trouve dans le bassin central, près de la sortie.
- Merci, fit Saria.
- Ho, ho, ho, de rien, jeunes héros.
Il conclut alors la discussion. Nous passâmes environ dix minutes à trouver l'étroit passage qui nous mènerait sans problème au lac, et j'en passai cinq à essayer de m'enfoncer dans le trou. Rester en apnée était mon plus grand point faible... Saria passa de l'autre côté sans une once de difficulté. Je retentai alors de m'infiltrer dans le tunnel sous marin. Je manquai cruellement d'air une fois arrivé à la moitié du chemin aquatique. Saria, quand je fus de l'autre côté, me tira hors de l'eau. Je respirai l'air frais à pleins poumons, puis nous mîmes sur la terre ferme.
- Allez, trouvons cet homme et finissons-en !
C'est sur cette courte phrase je me mis en quête d'anéantir le mystérieux agresseur.
«- Ça va ?... Tu étais exténué hier, me fit mon amie.
- Oui, mais je ne suis pas inquiété pour moi, tu sais ?
- J'ai vu...
Une fois reposés et levés, nous marchâmes jusqu'au chef pour lui dire que nous seront partis dans quelques minutes. Il nous souhaita bonne chance, puis nous remit le joyau carmin. À notre grande stupéfaction, le forgeron avait réussi à le réparer. Elle était aussi étincelante qu'avant. Je le saluai suivis de Saria, puis nous sortîmes du village.
Une fois dehors, nous nous mîmes en route, et cela rapidement. Pendant notre court voyage dans le chemin du Péril, nous rencontrâmes nombres de monstres et les vainquîmes. La beauté du paysage allait certainement me manquer : de belles falaises rocheuses brunes, un magnifique ciel d'été, puis un soleil d'une luminosité divine... Tout cela dans un monde dévasté.
Nous nous arrêtâmes devant le gigantesque portail du village Cocorico, puis je me retournai en chuchotant. « Ce monde sera libéré des ténèbres qui le consument, je le promets. » Je m'éloignai longuement du portail, en pensant à cette fière tribu : les Gorons. Après avoir rapidement traversé le village, nous nous posâmes près de l'arbre se positionnant devant celui-ci. Saria se dirigeait vers le maigre fleuve. Je la questionnais.
«- Tu veux encore emporter de l'eau ? L'endroit suivant en regorge, tu sais ?
- Je ne vais pas encore remplir les flacons, il nous en reste encore trois. Et comme tu l'as dit, le domaine Zora ne manque pas d'eau.
Je ne pensai plus ou quasiment plus à un détail, le domaine avait gelé à cause du joug du seigneur du Malin... Alors...
- Heu, le lac devrait être gelé, non ?
- Non, Ganondorf a fini son règne, je te rappelle.
- Exact.
Saria enleva sa robe verte ainsi que le reste, puis se logea dans le fleuve. Elle envoya vivement ses cheveux en arrière.
- Mais qu'est-ce que tu fous ?!
- Je me lave, ça ne se voit pas ?
- Ah... oui.
- Tu ferais mieux de venir toi aussi, tu sais ?
- Heu...
Je ne voulais pas voir ma comparse nue, et encore moins l'inverse, je décidai donc que je n'irai pas, ou alors plus tard. Je me retournai vers l'arbre, pour ne pas la voir en sa « douche ».
- Non merci.
- O.K., c'est quand même toi qui choisis, après tout, me fit-elle en se mouvant dans l'eau du fleuve. »
Environ un quart d'heure plus tard, Saria sortit de l'eau pour s'essuyer avec une serviette qu'elle prit à l'intérieur de son sac. Elle se vêtit rapidement puis nous reprîmes le chemin que notre périple nous traçait. Une fois devant l'entrée de la rivière Zora, j'aperçus alors l'agresseur de la dernière fois. Saria prit peur et trembla. Je la rassurai.
«- Ne t'inquiète pas, il ne s'en tirera pas comme la dernière fois, même si ma maîtrise de l'épée est médiocre, mes compétences magiques sont plutôt bonnes !
- Merci, Misaki... »
Nous nous enfonçâmes prudemment dans ce lieu, qui risquait de ne pas être de tout repos. Néanmoins, la traversée se fit sans encombre, mise à part quelques Octorocs, qui tentaient de nous barrer la route. Ce fut rapide : les quelques sorts élémentaires de foudre que je leur avais lancés furent efficace et décisifs. Nous traversâmes un petit pont de chêne, puis nous arrivâmes devant quelque chose de merveilleux : la cascade Zora.
Ce lieu surplombait tout les autres, auparavant observés. L'eau qui découlait de la falaise était miroitante : l'astre solaire s'y reflétait avec beauté et grâce. Les passerelles naturelles emplissaient le paysage de verdure, de végétation. Ce petit endroit était isolé, mais splendide. Je m'arrêtai devant la cascade, puis je m'interrogeai : « Sans ocarina, comment faire pour entrer ? »
«- Dis, Saria, peux-tu m'expliquer comment on va rentrer là-dedans ?
- Bien sûr, et je vais faire mieux : je vais te montrer.
Sa main s'emplissait d'une lueur bleutée, clairvoyante et majestueuse. Elle lança la boule qui venait d'apparaître, et le résultat fut... magistral. La cascade se gela au contact de sa magie. Mon amie se concentra, puis laissa son pouvoir éclater : l'eau se figea soudainement. Et d?un geste vif, mon comparse envoya son pied dans l?élément glacé. Il fut pulvérisé.
- Saute, Misaki !
Je m'exécutai, puis Saria le fit à son tour.
- Comment tu as fait ça ?
- Après tout, je suis un sage, non ?
- Oui... mais...
- Nous n'avons pas le temps de passer aux explications rébarbatives, allez !
L'intérieur du lieu était encore plus beau qu'à ce quoi je m'attendais. Les créatures aquatiques ne ressemblaient en rien à celle du jeu, et l'eau était plus magique que jamais. Saria me conseilla vivement de trouver le roi Zora. Après avoir monté les nombreuses marches du domaine, nous commençâmes à converser avec la créature aquatique, d'origines royales.
- Pardon, vous voulez la pierre ancestrale, le saphir Zora ?
- Vous avez très bien entendu, pourquoi cet air étonné ?..., le questionnai-je, inquiet.
- Hé bien... un individu vient tout juste de s'en emparer, en plus de Ruto, ma fille.
- Ho non... Et par où est-il parti, votre individu ?
- Il est ressorti du village, un de mes sujets se trouvant au lac Hylia m'a confirmé sa présence.
- On doit traverser les plaines, alors ?...
- Non, non... ne vous inquiétez pas, un passage existe pour accéder rapidement au précieux lac. Il se trouve dans le bassin central, près de la sortie.
- Merci, fit Saria.
- Ho, ho, ho, de rien, jeunes héros.
Il conclut alors la discussion. Nous passâmes environ dix minutes à trouver l'étroit passage qui nous mènerait sans problème au lac, et j'en passai cinq à essayer de m'enfoncer dans le trou. Rester en apnée était mon plus grand point faible... Saria passa de l'autre côté sans une once de difficulté. Je retentai alors de m'infiltrer dans le tunnel sous marin. Je manquai cruellement d'air une fois arrivé à la moitié du chemin aquatique. Saria, quand je fus de l'autre côté, me tira hors de l'eau. Je respirai l'air frais à pleins poumons, puis nous mîmes sur la terre ferme.
- Allez, trouvons cet homme et finissons-en !
C'est sur cette courte phrase je me mis en quête d'anéantir le mystérieux agresseur.