Note de la fic :
-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée
Chapitre 23 : L'aube d'un glas...
Publié le 25/10/2013 à 12:30:12 par Misaki-Senpai
La dorure de l'aube se dessinait déjà dans le ciel, signifiant pour nous le départ, le début du long chemin vers la vallée Gerudo. Nous marchâmes puis nous installâmes à nos positions, la mienne étant sur Épona, la fière jument de Link. Elle avait la crinière d'un blanc albâtre, accordé avec les courts poils surplombant ses pattes. Cependant, le reste de sa majestueuse fourrure était brune. Après m'être logée sur ce majestueux équidé, nous nous mîmes en route.
La plaine d'Hyrule sous un ciel orangé était réellement magique, enchanteresse... Les décors verdoyants apparaissaient de toute beauté. Mais l'heure n'en était plus à l'observation, mais à l'action. Le voyage était resté calme jusque là. Mais là, les monstres affluaient, et en masse ! Après quelques secondes de réflexion, je sortis mon arc, puis visai les monstres, tout particulièrement ceux voguant dans les airs.
Ils agonisèrent bruyamment en s'écrasant au sol, avant d'éclater... Satisfait de moi, j'en oubliai la surface terrestre, où les monstres pullulaient également. Quelques gobelins ici et là couraient, mais ce ne fut pas un réel problème... Le vrai problème, c'était ce Stalfos chevauchant une monture peu appréciable, un sanglier, qui vint à mes côtés. Il chargea, lame en avant. Je décidai donc de me frayer un chemin plus loin, à l'abri de ce monstre squelettique. Une fois éloigné de lui, je tirai une flèche qui atteignit sans problème une vertèbre du monstre. Cette flèche resta coincée, ne lui posant aucun problème.
« Quoi ?! »
L'habitude de ces choses était de combattre au sol, privé de toute monture. Je décidai donc de me rapprocher de lui, puis de combattre à l'épée. Le Stalfos portait un immense bouclier, suivit d'une longue et large lame, ainsi que de protections variées ; épaulières d'acier, casque, ainsi qu'une solide armure... J'en conclus donc que ce serait difficile de le toucher. Le monstre se retourna et me regarda d'une expression faciale que je traduisis par un sourire sarcastique.
Je passai donc à droite du "phacochère" appartenant au monstre et tentai un coup d'épée... sans grand résultat. Je me déséquilibrai, rendant toute parade impossible. Le monstre profita de cet instant pour s'asséner un violent coup de bouclier. Mon visage frôlait à présent la surface terrestre, confus par le puissant coup de l'adversaire. Je me retins néanmoins pour éviter de chuter, puis remontai vivement sur la selle de ma jument, bien que violemment déstabilisée. Mon épée virevolta dans le sens du vent, puis l'adversaire subit un puissant coup qui lui arracha un morceau de son armure, ainsi que son épaulière gauche.
J'en oubliai ma priorité, la carriole où mes compagnons étaient logés. Un groupe d'oiseaux volait autour du véhicule, avant de se faire rapidement toucher par mes flèches. Un remerciement se fit entendre, de la part de la guerrière du désert. Nous étions rendus à environ un huitième de notre chemin, mais ce squelette m'exaspérait encore. J'avais une idée, mais que je ne voulais absolument pas utiliser... par respect pour les animaux. Je méditais pour trouver une solution plus adéquate mais je n'en trouvais pas.
Je m'éloignai puis tirai une flèche dans la patte du sanglier, qui s'empressa de tomber lourdement au sol. Le Stalfos resta alors près de lui. Enfin... c'est ce qu'il voulu me faire croire : il me courait après, épée en avant, prêt à m'embrocher. Je ne stoppai en aucun cas ma course, puis visai son sanglier qui s'empressa de se lever malgré sa blessure et venir percuter à pleine puissance le Stalfos l'ayant chevauché. Le monstre se disloqua en petit particules noiraudes, prouvant toute la haine enfermé en ce corps diabolique...
À présent, je m'occupai dorénavant des alentours du véhicule. Une multitude de gobelins côtoyaient dangereusement le carrosse. Je fonçai et les éjectaient un par un de leurs montures. Après ceci, je restai prudent, aux côtés du moyen de transport. Je savais alors que le passage le plus dangereux se trouvait vers la vallée, quel que soit le passage emprunté. La jeune guerrière décida donc de passer furtivement aux abords du lac Hylia, ce que j'acceptai vivement. Nous longions les murs pour être au minimum confronté aux monstres. Ce fut une erreur : une quantité phénoménale de Stalfos avait établi un véritable stratagème pour nous empêcher de passer.
Nous ne pouvions même plus faire marche arrière... Certains étaient équipés de lances, ils étaient donc placés au sol, d'autres portaient des arcs aux flèches enflammées, et les derniers formaient un barrage, nous immobilisant, nous stoppant de tous gestes imprudent. Je décidai donc de descendre calmement, en observant mes arrières, en scrutant les alentours... Un Stalfos fit un signe à sa troupe, sûrement une indication pour m'exécuter. Mais j'en avais décidé autrement. Mes mains se lièrent en une magie doré, puis je décidai alors de lancer des boules d'énergies en direction des archers, placés en hauteurs, par rapport à nous.
Ils furent déstabilisés et tombèrent sur le sol, mourant... Mais ceux se trouvant en face de moi étaient bien plus nombreux... L'espace du lieu était bien trop réduit, et mes compagnons ne pouvaient se prendre de coups. Je décidai donc de chevaucher Épona pour trouver un endroit plus vaste, plus préférable au combat. Une fois arrivé à destination, je descendis de la magnifique jument, puis attendais l'ennemi de pied ferme, je dégainai alors prêt à leurs faire goûter l'acier de ma lame.
Plusieurs monstres squelettiques foncèrent sur moi, et je les tranchai les un après les autres. Ils tombaient, et se relevaient aussitôt... C'était sans fin. J'effectuai une attaque basse, je voulus faire tomber les ennemis au sol, pour ainsi les achever. Je m'exécutai, et une fois ceci fait, j'en finis un maximum grâce à ma magie de feu, qui éclairait les ténèbres que produisaient ces monstres en rendant l'âme. Les crépitements rougeoyant du feu transcendaient la nuit de manière magique.
Une fois ceci réalisé, je voyais clairement que mon combat n'était pas fini... il y était loin. J'enchaînai rapidement les attaques, ainsi que les parades. Je développai, j'affinai mes sens pour mieux percevoir d'où pourrait provenir les bottes ennemies. Une fois mon attention aguerrie, je tentai de découper trois des squelettes se trouvant dans mon dos. Ce que je réussis avec brio. Ils tombèrent au sol, puis se disloquèrent dans une couleur sombre... J'activai à présent ma magie du courage, puis projetai son aura pour repousser les Stalfos. Je ne m'en sortais plus, je ne pouvais donner d'avantage d'énergie et je tombai à terre, suffoquant...
Mon cœur accélérait son rythme, et ce rapidement. Ma fin arrivait et je le ressentais clairement, distinctement. Un glas certain se présentait à moi, tel un chant mortuaire, emportant tout signe de vie dans l'au-delà... Un des Stalfos se pencha vers moi, me regarda avec un cruel sourire, brandit sa lame, prête à m'anéantir... Je refusais de me laisser abattre de cette manière, mais mon corps n'était pas de cet avis... Il souffrait de toute part, et tout mouvement m'était interdit. Un bruit, des résonances, des pas se rapprochaient, plus lourds que les autres. Un petit groupe de Stalfos le laissèrent passer avec crainte, comme pour saluer un chef... J'allais périr.
La plaine d'Hyrule sous un ciel orangé était réellement magique, enchanteresse... Les décors verdoyants apparaissaient de toute beauté. Mais l'heure n'en était plus à l'observation, mais à l'action. Le voyage était resté calme jusque là. Mais là, les monstres affluaient, et en masse ! Après quelques secondes de réflexion, je sortis mon arc, puis visai les monstres, tout particulièrement ceux voguant dans les airs.
Ils agonisèrent bruyamment en s'écrasant au sol, avant d'éclater... Satisfait de moi, j'en oubliai la surface terrestre, où les monstres pullulaient également. Quelques gobelins ici et là couraient, mais ce ne fut pas un réel problème... Le vrai problème, c'était ce Stalfos chevauchant une monture peu appréciable, un sanglier, qui vint à mes côtés. Il chargea, lame en avant. Je décidai donc de me frayer un chemin plus loin, à l'abri de ce monstre squelettique. Une fois éloigné de lui, je tirai une flèche qui atteignit sans problème une vertèbre du monstre. Cette flèche resta coincée, ne lui posant aucun problème.
« Quoi ?! »
L'habitude de ces choses était de combattre au sol, privé de toute monture. Je décidai donc de me rapprocher de lui, puis de combattre à l'épée. Le Stalfos portait un immense bouclier, suivit d'une longue et large lame, ainsi que de protections variées ; épaulières d'acier, casque, ainsi qu'une solide armure... J'en conclus donc que ce serait difficile de le toucher. Le monstre se retourna et me regarda d'une expression faciale que je traduisis par un sourire sarcastique.
Je passai donc à droite du "phacochère" appartenant au monstre et tentai un coup d'épée... sans grand résultat. Je me déséquilibrai, rendant toute parade impossible. Le monstre profita de cet instant pour s'asséner un violent coup de bouclier. Mon visage frôlait à présent la surface terrestre, confus par le puissant coup de l'adversaire. Je me retins néanmoins pour éviter de chuter, puis remontai vivement sur la selle de ma jument, bien que violemment déstabilisée. Mon épée virevolta dans le sens du vent, puis l'adversaire subit un puissant coup qui lui arracha un morceau de son armure, ainsi que son épaulière gauche.
J'en oubliai ma priorité, la carriole où mes compagnons étaient logés. Un groupe d'oiseaux volait autour du véhicule, avant de se faire rapidement toucher par mes flèches. Un remerciement se fit entendre, de la part de la guerrière du désert. Nous étions rendus à environ un huitième de notre chemin, mais ce squelette m'exaspérait encore. J'avais une idée, mais que je ne voulais absolument pas utiliser... par respect pour les animaux. Je méditais pour trouver une solution plus adéquate mais je n'en trouvais pas.
Je m'éloignai puis tirai une flèche dans la patte du sanglier, qui s'empressa de tomber lourdement au sol. Le Stalfos resta alors près de lui. Enfin... c'est ce qu'il voulu me faire croire : il me courait après, épée en avant, prêt à m'embrocher. Je ne stoppai en aucun cas ma course, puis visai son sanglier qui s'empressa de se lever malgré sa blessure et venir percuter à pleine puissance le Stalfos l'ayant chevauché. Le monstre se disloqua en petit particules noiraudes, prouvant toute la haine enfermé en ce corps diabolique...
À présent, je m'occupai dorénavant des alentours du véhicule. Une multitude de gobelins côtoyaient dangereusement le carrosse. Je fonçai et les éjectaient un par un de leurs montures. Après ceci, je restai prudent, aux côtés du moyen de transport. Je savais alors que le passage le plus dangereux se trouvait vers la vallée, quel que soit le passage emprunté. La jeune guerrière décida donc de passer furtivement aux abords du lac Hylia, ce que j'acceptai vivement. Nous longions les murs pour être au minimum confronté aux monstres. Ce fut une erreur : une quantité phénoménale de Stalfos avait établi un véritable stratagème pour nous empêcher de passer.
Nous ne pouvions même plus faire marche arrière... Certains étaient équipés de lances, ils étaient donc placés au sol, d'autres portaient des arcs aux flèches enflammées, et les derniers formaient un barrage, nous immobilisant, nous stoppant de tous gestes imprudent. Je décidai donc de descendre calmement, en observant mes arrières, en scrutant les alentours... Un Stalfos fit un signe à sa troupe, sûrement une indication pour m'exécuter. Mais j'en avais décidé autrement. Mes mains se lièrent en une magie doré, puis je décidai alors de lancer des boules d'énergies en direction des archers, placés en hauteurs, par rapport à nous.
Ils furent déstabilisés et tombèrent sur le sol, mourant... Mais ceux se trouvant en face de moi étaient bien plus nombreux... L'espace du lieu était bien trop réduit, et mes compagnons ne pouvaient se prendre de coups. Je décidai donc de chevaucher Épona pour trouver un endroit plus vaste, plus préférable au combat. Une fois arrivé à destination, je descendis de la magnifique jument, puis attendais l'ennemi de pied ferme, je dégainai alors prêt à leurs faire goûter l'acier de ma lame.
Plusieurs monstres squelettiques foncèrent sur moi, et je les tranchai les un après les autres. Ils tombaient, et se relevaient aussitôt... C'était sans fin. J'effectuai une attaque basse, je voulus faire tomber les ennemis au sol, pour ainsi les achever. Je m'exécutai, et une fois ceci fait, j'en finis un maximum grâce à ma magie de feu, qui éclairait les ténèbres que produisaient ces monstres en rendant l'âme. Les crépitements rougeoyant du feu transcendaient la nuit de manière magique.
Une fois ceci réalisé, je voyais clairement que mon combat n'était pas fini... il y était loin. J'enchaînai rapidement les attaques, ainsi que les parades. Je développai, j'affinai mes sens pour mieux percevoir d'où pourrait provenir les bottes ennemies. Une fois mon attention aguerrie, je tentai de découper trois des squelettes se trouvant dans mon dos. Ce que je réussis avec brio. Ils tombèrent au sol, puis se disloquèrent dans une couleur sombre... J'activai à présent ma magie du courage, puis projetai son aura pour repousser les Stalfos. Je ne m'en sortais plus, je ne pouvais donner d'avantage d'énergie et je tombai à terre, suffoquant...
Mon cœur accélérait son rythme, et ce rapidement. Ma fin arrivait et je le ressentais clairement, distinctement. Un glas certain se présentait à moi, tel un chant mortuaire, emportant tout signe de vie dans l'au-delà... Un des Stalfos se pencha vers moi, me regarda avec un cruel sourire, brandit sa lame, prête à m'anéantir... Je refusais de me laisser abattre de cette manière, mais mon corps n'était pas de cet avis... Il souffrait de toute part, et tout mouvement m'était interdit. Un bruit, des résonances, des pas se rapprochaient, plus lourds que les autres. Un petit groupe de Stalfos le laissèrent passer avec crainte, comme pour saluer un chef... J'allais périr.