Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 21 : Difficulté


Publié le 22/09/2013 à 14:50:51 par Misaki-Senpai

Mon corps tremblait d'envie. D'envie de battre mon ennemi, ce Hache-viande me faisant face. Au fil du temps qui se déroulait malheureusement vite, je tentai d'élaborer une stratégie qui se révélait quelque peu sommaire... Je ne pouvais réfléchir convenablement à cause du pouvoir que j'emmagasinai lentement, à petit feu. Mais... la double hache de mon ennemi allait frapper comme un glas, un assaut inévitable qui conduirait son ennemi, c'est-à-dire moi, à la mort. Je me devais de positionner un plan, une façon intuitive de l'anéantir.

L'armure animée s'avança vers moi sous un régime lent et certain. N'ayant concocté aucun plan génial et avantageux, je me devais d'agir même dans les circonstances les plus risquées. Je m'élançai alors sur celui-ci, mon esprit certain d'une victoire quasi-assurée. Je m'aperçus dans mon élan que le terrain rocailleux rendrait l’affrontement difficile et serait un désavantage pour moi, notamment parce qu'il était en pente, bien qu'elle soit très faible... Le choc fut inévitable : le tas de fer manipulé envoya ses deux armes en ma direction, que je parai grâce à ma lame. Je lui résistais une cinquantaine de secondes, avant qu'il lève son immense lame, braquée dans mon angle, sur mon corps.

Je repoussai vivement sa hache, et, bien que dangereusement, fis alors crisser le fer avec sa lame, qui s'empressa de virevolter contre un immense rocher brun. La danse que nous menions était mélodieuse : aussi, le son qui retentissait de nos armes évoquait certainement le courage... C'était de ce courage dont j'avais besoin... Je commençai à me plier sous sa force abrupte, puis soudain, un flash jaunâtre se produisit et repoussa l'ennemi en question.

J'étais plus déterminé que jamais, et plus que n'importe quel homme, que n'importe quel guerrier, que n'importe qui ! J'insufflai un léger flux magique dans la lame de mon épée, via mon membre. Sa puissance augmentait au fur et à mesure que le pouvoir se logeait dans le fer. Une fois fini, je me jetai sur la carapace du monstre et lui infligeai une blessure. Un morceau de son armure tomba lourdement au sol, et instantanément, il recula.

Mon adversaire avait pris conscience de mon pouvoir, et c'était pour le mieux. J'observai énergiquement sa lame, précédemment enfoncé solidement dans la roche. Une idée me vint alors. J'accourus pour prendre possession de l'énorme objet que détenait l'armure automatisée. La retirer de la roche était beaucoup moins simple... Mon pouvoir affluait abondamment dans mes paumes, je réitérai mon opération puis réussis enfin ma manœuvre. L'épée que je tenais était affreusement lourde, mais elle suffirait.

Je l'empoignai solidement, fis un petit saut, me tournai vivement vers le rocher en maintenance au-dessus de l'ennemi, puis la lançai alors vers celui-ci. Il se fissura de manière silencieuse, puis je partis à la rencontre du Hache-viande pour servir de leurre. Satisfait de ma stratégie, je le retenais à sa position pour l'éliminer, quand soudain, une parole brisa ma confiance en mille fragments. Une parole de trop...

«- Hé, Misaki, attention à toi ! Un rocher va s'effondrer !

Oh non, non... Ce n'est pas vrai... pensai-je. Pourquoi diable a-t-il fallu qu'il me prévienne de mon plan...

- Mais pourquoi tu me l'as fait remarquer, c'était prévu, abruti !

Je pensai subitement au jeu, dans lequel Link était muet...

- Tsss..., finis-je par dire. »

Par chance, l'ennemi, n'avais pas compris, ou plutôt pas entendu notre conversation. Le rocher commençait à se détacher. Je reculai, mais il me suivit... Il fallait que je l'attire sous cet amas rocheux, et ce au bon moment. Malgré la difficulté de la chose, je réussis quand même à le placer au-dessous lorsque l'impact serait imminent. Le monstre regarda le rocher, mais resta en proie au piège, plus que grossier.

L'amas rocailleux l'immobilisa, le bloqua, l'emprisonna. Le monstre était sous le rocher, sûrement défait, ayant observé l'angle et l'impact de la chute. Ma satisfaction se traduisit simplement par un soufflement, un sourire. Je m'assis ensuite sur le sol montagneux. Une fois cela fait, je regardais mon anneau jaune, il m'indiquait de stopper l'afflux de mon pouvoir, ce que je fis immédiatement. Le pouvoir se retira de mon corps, à petit feu, jusqu'à se dissiper dans les airs, en petites particules lumineuses.

Link, quant à lui, se déplaça difficilement pour venir me voir, et s'excusa de m'avoir dérangé en plein combat, clairement ardu. Nabooru se fit aider par Saria, qui, à l'instant, venait de finir sa photosynthèse partielle... Elles me félicitèrent, en me remerciant, et autre. La guerrière du désert se leva soudainement, ayant tout de même une douleur lui parcourant la jambe. Vint ensuite sa parole :

«- Je... j'ai ressenti quelque chose de vivant, et c'est tout près de nous !
- Hung, impossible... Je viens de l'anéantir sous ce rocher ! dis-je, de vive voix.
- Peut-être... que cela était-ce pas suffisant ?
- C'est une blague ?... S'il revient, je ne pourrai plus utiliser mon pouvoir sur lui !
- Tu ne serais pas en train d'oublier que je suis à tes côtés, maintenant ?
- Non, Nabooru, fit Saria, tu ne peux pas te battre dans ton état, je...
- Pas question, je suis la plus qualifié ici pour vaincre ce Hache-viande. Nous en trouvons beaucoup dans le temple de l'Esprit !
- Bien, termina Saria.

Link leva le visage vers nous, nous observa des ses yeux azur, se leva puis demanda de combattre, ce que Saria et Nabooru refusèrent. Je tentai de les raisonner, je leur dis qu'à plusieurs, nous serions plus fort et ainsi, ce serait plus rapide... Mais rien n'y fis. J'eu alors une petite idée, malgré mon état, causé par la magie.

- je pourrai peut-être utiliser la magie du courage sur Link pour le remettre sur...
- Pas question ! fit Saria.
- Et pourquoi ?
- Regarde tout simplement ton état.
- Ah, merde...

Malgré les conseils plutôt avisés de ma comparse, je tentai quand même, mais ce bijou m'en empêchait clairement. D'un coup de tête, je le retirai, puis le mis dans la poche de ma tunique. J'apposai mes paumes sur son torse, et mélangeai la photosynthèse avec de la magie du courage : le résultat fut éblouissant. Un vert pur, ainsi que jaune inébranlable se tenait devant moi puis pénétrèrent petit à petit dans le corps de l'Hylien. Il serrait les dents, pour s'empêcher de hurler, du à l'absorption de magie pur.

Un déclic me fit sursauter, le rocher venait de bouger, je le savais ! Malgré ça, mon corps n'était plus d'aplomb, j'avais trop utilisé de magie... Je remis vivement l'objet qui se trouvait dans ma poche, sur mon majeur. Il n'y eu aucun résultat convainquant. Link était soigné, prêt à se battre... Je me levai, je voulais combattre, l'adrénaline m'alimentait, et mon corps mouvait...

- Misaki ! Mais reste assis, tu ne peux pas te...
- Tais-toi, Saria, je peux me battre, je le sais...
- ... »

Ma détresse ne me faisait plus peur, plus du moindre. C'est ce moment que choisit le Hache-viande pour nous faire face. La pierre éclata en une multitude de morceaux de diverses tailles, provoquant une épaisse poussière. Une fois celle-ci dissipée, nous vîmes clairement le Hache-viande. Celui-ci était impassible, de toute part !

Je venais, à l'instant, de trouver un technique nous permettant de l'achever, et ce à quatre !... Je tentai alors de la dévoiler à mes compagnons, et ce le plus clairement possible :

«- Tout d'abord, je frapperai avec Link le haut de son corps, ce qui le déstabilisera. Ensuite, Nabooru, tu le parsèmeras de coups divers et tu finiras par l'envoyer dans les airs. Et enfin, avant sa retombée, Saria, tu le pulvériseras à l'aide d'une plante énorme, compris ?
- Bien, nous suivrons ce plan, conclut Nabooru. »

À notre grande, surprise, le Hache-viande se trouvait dans notre dos, derrière nous, à environ cinquante centimètres. Nous reculâmes tous en prenant nos précautions : en parant. Nous tentâmes d'exécuter notre plan. Link passa devant, asséna un coup oblique qui fut paré de je ne sais quelle manière par l'ennemi. Il avait une main inutilisable, je tentai de lui lancer un puissant coup, qu'il ne pourrait parer et esquiver difficilement. Pourtant il réussit : il tenait nos deux lames fermement... Nous étions en quelques sortes bloqués.

Nabooru fondis sur l'ennemi, ses deux cimeterres en mains. Je la félicitai intérieurement d'avoir réagi : il n'y avait aucune parade possible pour l'armure, tout du moins parce que tout ses moyens de défense étaient bloqués. Mais le pire arriva. Il projeta la guerrière d'un simple coup de pied, malgré sa parade. Elle se rattrapa brillamment sur les appuis postérieurs. Je réalisais qu'il n'y avait qu'une chose à faire : espérer qu'il se relâche.

Link n'était pas de cet avis, il me fixa, un sourire aux lèvres, puis m'expliqua son « plan ». Soudain, nous sautâmes par-dessus son corps et ses bras furent croisés dans son dos. Nous les menèrent vers le sol : il était complètement immobilisé. Je fis signe à Nabooru, tandis que Saria se préparait. La jeune Gerudo fonça sur le Hache-viande, puis il subit nombre de violents coups. Une autre partie de son immense et colossale armure tomba, puis il nous lâcha automatiquement.

« Vas-y ! »

Nabooru le projeta alors en l'air, via une attaque double de ses larges lames. Son armure se disloqua encore un peu, signe de notre victoire. Saria, une fois prête, lança une immense ronce, qui était prête à accueillir le monstre.

En revanche, celui-ci ne se laissa pas abattre : Il prit sa hache et se laissa lourdement tomber vers le sol, puis la planta rapidement dans la ronce, et enfin se projeta enfin sur le sol de la montagne... Bruyamment.

«- Merde, mais merde, quoi ! Pourquoi il faut toujours que ça ne marche pas ?!..., hurlai-je.
- Ne perds pas espoir, fit Nabooru.
- Merci...

J'avançai vers le monstre, rapidement, mais... Tout à coup, une énorme douleur me pris dans tout le corps...

- Ah... J'en peux plus... »

Je tombai par terre, m'exécutant, me livrant à la mort... Le monstre tout de fer vêtu s'approcha tout prêt de moi, saisit son immense arme, brillant d'un éclat doré au soleil, puis s'apprêtait à m'infliger le coup décisif, le coup final, la fin de mon glas...

Un gigantesque bruit provenait du fin fond des chemins rocailleux... Je n'en compris la raison : après tout, cela durait depuis vingt minutes durant. Le monstre s'en détourna puis lança sa hache vers le sol... J'entendis des pas, des cris puis un bruit de fer.

Nabooru luttait contre le monstre en ma faveur, et j'étais... rassuré. Elle recula, laissant le tas d'acier seul un petit moment. Et c'est là que le bruit se rapprocha. C'était un Goron, qui, comme à l'habitude, s'amusait à dévaler le mont à toute vitesse. Il percuta le monstre de plein fouet, ce qui l'envoya dans la falaise en face. Ce Goron, l'attrapa, lui assénai plusieurs coups de poings, et laissait parler sa colère.

« Tu vas payer pour t'en être pris à des copains. »

Au fur et à mesure de tous ces gestes violents, son casque se libéra et laissa place à tout autre chose. Quelque chose d'inattendu de notre part, quelque chose que nous n'étions pas prêt d'imaginer...

«- Bordel de... ?
- Pourquoi... ?
- Mais...
- ... »

Nos expressions étaient variées, mais elles exprimaient toutes la même chose : elles étaient significatives de la surprise que nous avions en découvrant ceci...


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