Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

-~ The Return of Evil ~-


Par : Misaki-Senpai
Genre : Action, Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 27 : L'imprévisibilité de l'Esprit


Publié le 25/10/2013 à 21:49:56 par Misaki-Senpai

 Je regardais cet esprit maléfique, de mon regard colérique, emplit de sentiment haineux envers ce fantôme. Celui-ci n'exprimait aucun sentiment : ni tristesse, ni joie, ni colère... Il lévitait de droite à gauche, puis de gauche à droite, et ce infiniment. Mais comment pouvait-il être aussi calme après ce qu'il venait de faire ?!... Comment ?! Bouillonnant de rage, je lui envoyai une petite et vive boule de lumière dorée. Il l'esquiva aisément et me la renvoya, néanmoins je l'évitai habilement. Je devais impérativement concentrer mon attention sur cette lanterne, contenant l'âme de mon amie. À ma grande stupéfaction, l'horreur désincarnée me fit parvenir quelques mots.

«- Le passage vers l'autre partie du désert vous coûtera une seule âme... Vous devez choisir, cette âme ou la mort... (En finissant sa phrase, il éclata subitement toutes nos fioles d'eau.)
- Espèce de... d'enflure !... Pourquoi tiens-tu tant à prendre la vie d'une personne qui nous est chère ? Cela vous amuses, vous, forces du mal ?
- Nous ne ressentons aucune émotion, pas la moindre.
- Hung... Rhaa ! Rends-moi l'âme de mon amie contre ma mort !
- Mais tu es fou ?! lança soudainement Pryscia.
- Non, je... j'ai une promesse, une dette envers Saria, personne ne se permettra de la rompre... Alors je veux la faire revenir, en échange de ma vie.
- khi, khi... Comme tu voudras, voyageur désespéré. »

Je me sentis alors partir doucement, tandis que mon âme dorée sortis de mon corps prendre place dans sa lanterne, rendant l'autre présente à mon amie... Mon corps tomba, et mes yeux se fermèrent...

Je vis alors le monde d'une autre façon, de celle de mon âme. Saria se mouvait, reprit possession de son corps et cela me réconforta. Mais maintenant se posait un autre problème, il fallait que je sorte de là pour retrouver mon corps. Pendant que je réfléchissais longuement, Pryscia tenta de raisonner Saria qui ne pouvait s'arrêter de pleurer... Tout cela était de ma faute, et cela, je le savais...

«- Allons-y, mais Link, prend son corps inerte, fit Pryscia, tout de même attristée, je ne sais pas encore comment, mais il doit exister un moyen de récupérer son âme.
- Oui...
- ... »

Ils ne pouvaient m'entendre, ne pouvaient savoir que je les voyais... Mais qu'importait, Saria était en vie et je le saurai bientôt... ou peut-être pas. Je guide tournait et guidait mes amis à travers cet endroit malfaisant et oppressant qu'était le désert. Nous approchions du désert à vive allure, et la tempête de sable devenait de plus en plus dévastatrice. Le temps passait à une vitesse incroyable... Mais le plus impressionnant dans tout cela, c'était ma vie, ou plutôt mon âme : sa durée était limitée. Je sentais le stress m'envahir subjectivement, ne savant plus ce que je devais faire pour récupérer mon corps.

«- Voici la limite, empruntez le chemin se dévoilant entre ces deux mâts et vous serez à votre destination... Khi, Khi...
- C'est bien et je t’en remercie. Mais... Je ne te laisserai pas partir avec l'âme de mon coéquipier, renchérit Pryscia.
- Moi non plus.
- Je... Je ne le tolèrerai pas..., finit timidement Saria.
- Hi, hi, des fortes têtes... Khi, khi... C'est votre « coéquipier » qui s'est livré à moi, de sa propre volonté.

Un tourbillon de sable plus grand, plus massif et plus nocif que les autres apparut, et vint frapper de plein fouet l'esprit. Je fus emporté puis je tombai subitement au sol. Une guerrière Gerudo prit la lanterne, et l'ouvrit de ses doigts délicats... Mon âme flottait... Non, je flottais dans les airs tâchés de grains de sable, et vis Nabooru armé de son sabre tranchant. Je voulus la remercier. Néanmoins, je ne pus...

Link déposa mon corps près de ma vue ou de mon âme, puis attendit... Je ne pouvais retrouver mon apparence humaine. Alors comment avais-je fais pour Saria ? Comment était-ce possible ?... Je me souvins avoir remplacé l'âme de mon amie par la mienne... Il fallait réitérer l'opération. Mais avec quelle âme ?

L'esprit réapparut vivement et je compris vite comment accomplir cette tâche, mais ne pouvant parler avec mes amis, je ne pus leurs transmettre mon hypothèse... Nabooru pointa le fantôme décharné de son cimeterre puis enchaîna plusieurs coups, très puissants. Elle toucha le joyau carmin de son accoutrement : il se fissura légèrement.

«- Je sais comment retirer l'âme de ce monstre, mais il va falloir que nous soyons plusieurs...
- Misérables... Laissez ceci tranquille !

Saria immobilisa le monstre de ses racines surpuissantes, Link renchérit avec plusieurs coups, tous dirigés sur ce joyau. Et Nabooru termina par briser cette pierre écarlate. Le monstre se figea instantanément, se dessécha, tomba... Sa pierre éclata en de milliards de petits morceaux, et son âme sortit de celle-ci. Instantanément, Pryscia lança la lanterne vers l'âme, qui fut prisonnière sur le champ.

Je retrouvais lentement mon corps, et voyais un monde blanc, un monde inerte : j'étais seul... Je pensais que ce monde était parfait pour moi et ma solitude. Ce monde blanc laissa petit à petit sa couleur disparaître pour donner vie au climat et au sable mordoré du désert. Je vis mes amis me soutenir, et Saria larmoyer... Je relevais difficilement mon corps raidi, prouvant mon long voyage dans l'au-delà. Mes yeux grands ouverts, je regardai mes amis et laissai couler plusieurs larmes de joies sur mes joues.

«- Merci. Merci d'avoir cru en moi et de m'avoir aidé de la sorte..., dis-je en pleurant.
- Mais c'était tout naturel, fit Nabooru.
- Oui, renchérit Link.
- Que pensais-tu ? Qu'on allait laisser un coéquipier mourir sans rien faire ? Tu m'as permis de changer de comportement, lança Pryscia. J'ai compris que l'Amitié valait tout en ce monde, et quelques en soient les conséquences... »

Je fus surpris par la décision qu'avait prise ma comparse en voyant mon comportement... Maintenant, il me fallait me reposer avant d'entrer dans le temple du désert.


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.