Note de la fic :
Publié le 12/06/2012 à 19:01:39 par WhatCanIDo
Rachel.
Perplexe. Ce seul mot résumait à lui tout seul l'espace de ma conscience. La fin de semaine avait été similaire à une fusée, et ce voyage dans les Alpes n'avaient pas grandement déclenché polémique. Les gens de la classe, pas soucieux de cela, ont laissé filé l'affaire et ne se sont pas posés de question durant ces derniers jours, à ce que je sache.
Pourtant, aujourd'hui, il est 7h00 pile, et nous sommes maintenant tous installés dans le car, prêts à partir. Et les visages des élèves sont endormis, peu enthousiastes et, malgré leur débilité profonde, ils ressentent un danger extérieur provenant de cette sortie.
Mais leurs arrières-pensées ne leurs importent guère, et il préfèrent s'occuper de leurs petites histoires de gamin. Tant pis.
Bref, tandis que Samy, Anis, Arthur et Elodie squattaient la banquette au fond, je me localisai à côté de Natacha, qui était quelqu'un de bien, mais beaucoup trop réservée. Traîner avec des coincés comme ça, ça m'emmerde un peu mais Nat' dégage des sentiments spéciaux, anormaux, je ne sais pas vraiment comment expliquer mais..
Ce n'est pas une kikoo, qui confond l'eau et le maquillage, et qui porte une mini-jupe ras la foufoune, c'est déjà ça.. Je ne viserai personne dans la classe..
Jean.
Ca me dégoûte. Certes, on va louper des heures de SVT, on va s'éclater pendant ce voyage pété, mais Elodie prend vraiment le mauvais côté de la pente. Encore qu'elle sorte avec Arthur, je comprends, qu'elle traîne avec Anis un peu moins, mais qu'elle soit en train de déconner avec Samy, je ne supporte pas. Ok, c'est mon ex, je n'ai plus rien à voir avec elle, mais j'aurais tellement préféré qu'elle reste la fille intelligente qu'elle est. Mais au lieu de ça, elle veut devenir comme les putes de terminale. Regardez-là, cette bouffonne. Pendant tout le trajet, je l'ai regardé. J'ai regardé son état se détériorer, empirer. J'ai la rage. Ce n'est plus la même. Ce n'est plus la fille drôle, qui a toujours le bon mot et qui méprisait ce Samy. Non, cette vieille racaille est devenu son confident, la bonne blague. Regardez-les boire leur bière cul sec dans le dos des profs, qui bavardent au premier rang. Regardez-la rire comme une pétasse. Ma tristesse se transforme petit à petit en rage. Que l'emprise de l'alcool t'emprisonne dans la bêtise et te fasse vivre des heures horribles.
Mais très vite, la situation allait se retourner contre elle, et plus vite que prévu. L'imposture allait cesser, tout comme mon coeur de l'aimer. Va en enfer.
Devant, des profs s'amusent, derrière le chauffeur. Personne n'entend leur conversation aussi machiavélique que fourbe. Ils programment un emploi du temps, s'organisent, rigolent, picolent, se droguent. Euh, enfin non. Enlevez les deux derniers verbes allons, j'ai pas envie de finir au commissariat..
Ces enseignants, fiers de leur coup, prévoient des heures de lever, de coucher, des saloperies infâmes à leur faire passer, bref, de véritables nazis voulant faire vivre un enfer inimaginable à leurs élèves, si exaspérants depuis trois semaines. La revanche est un plat qui se mange froid. Froid comme la température des chambres du fameux chalet que la seconde 4 n'allait pas tarder à découvrir.
Perplexe. Ce seul mot résumait à lui tout seul l'espace de ma conscience. La fin de semaine avait été similaire à une fusée, et ce voyage dans les Alpes n'avaient pas grandement déclenché polémique. Les gens de la classe, pas soucieux de cela, ont laissé filé l'affaire et ne se sont pas posés de question durant ces derniers jours, à ce que je sache.
Pourtant, aujourd'hui, il est 7h00 pile, et nous sommes maintenant tous installés dans le car, prêts à partir. Et les visages des élèves sont endormis, peu enthousiastes et, malgré leur débilité profonde, ils ressentent un danger extérieur provenant de cette sortie.
Mais leurs arrières-pensées ne leurs importent guère, et il préfèrent s'occuper de leurs petites histoires de gamin. Tant pis.
Bref, tandis que Samy, Anis, Arthur et Elodie squattaient la banquette au fond, je me localisai à côté de Natacha, qui était quelqu'un de bien, mais beaucoup trop réservée. Traîner avec des coincés comme ça, ça m'emmerde un peu mais Nat' dégage des sentiments spéciaux, anormaux, je ne sais pas vraiment comment expliquer mais..
Ce n'est pas une kikoo, qui confond l'eau et le maquillage, et qui porte une mini-jupe ras la foufoune, c'est déjà ça.. Je ne viserai personne dans la classe..
Jean.
Ca me dégoûte. Certes, on va louper des heures de SVT, on va s'éclater pendant ce voyage pété, mais Elodie prend vraiment le mauvais côté de la pente. Encore qu'elle sorte avec Arthur, je comprends, qu'elle traîne avec Anis un peu moins, mais qu'elle soit en train de déconner avec Samy, je ne supporte pas. Ok, c'est mon ex, je n'ai plus rien à voir avec elle, mais j'aurais tellement préféré qu'elle reste la fille intelligente qu'elle est. Mais au lieu de ça, elle veut devenir comme les putes de terminale. Regardez-là, cette bouffonne. Pendant tout le trajet, je l'ai regardé. J'ai regardé son état se détériorer, empirer. J'ai la rage. Ce n'est plus la même. Ce n'est plus la fille drôle, qui a toujours le bon mot et qui méprisait ce Samy. Non, cette vieille racaille est devenu son confident, la bonne blague. Regardez-les boire leur bière cul sec dans le dos des profs, qui bavardent au premier rang. Regardez-la rire comme une pétasse. Ma tristesse se transforme petit à petit en rage. Que l'emprise de l'alcool t'emprisonne dans la bêtise et te fasse vivre des heures horribles.
Mais très vite, la situation allait se retourner contre elle, et plus vite que prévu. L'imposture allait cesser, tout comme mon coeur de l'aimer. Va en enfer.
Devant, des profs s'amusent, derrière le chauffeur. Personne n'entend leur conversation aussi machiavélique que fourbe. Ils programment un emploi du temps, s'organisent, rigolent, picolent, se droguent. Euh, enfin non. Enlevez les deux derniers verbes allons, j'ai pas envie de finir au commissariat..
Ces enseignants, fiers de leur coup, prévoient des heures de lever, de coucher, des saloperies infâmes à leur faire passer, bref, de véritables nazis voulant faire vivre un enfer inimaginable à leurs élèves, si exaspérants depuis trois semaines. La revanche est un plat qui se mange froid. Froid comme la température des chambres du fameux chalet que la seconde 4 n'allait pas tarder à découvrir.