Note de la fic :
Publié le 12/06/2012 à 19:03:07 par WhatCanIDo
- Monsieur, monsieur ! On en peut plus, on a marché toute la journée. On peut s'arrêter s'il vous plait.. dirent tous les élèves en choeur, essoufflés comme un marathonien venant d'achever ses 42 kilomètres.
- Pas de soucis, on a prévu le coup ! On s'arrêtera dans un refuge pour passer la nuit. D'ailleurs, on y sera dans cinq minutes minimum, répondit sèchement monsieur Gilbert.
Après cette déclaration de leur professeur principal et de maths, la seconde 4 pensait alors qu'ils passeraient une bonne nuit douillette dans des draps neufs après s'être réchauffé par un bon chocolat chaud. Mais, leur petite soirée n'allait pas se dérouler comme ça. Bien au contraire. Situation aussi dramatique qu'humoristique, vous allez vivre un chapitre stratosphérique !
Le seul point commun entre professeurs et élèves, c'était le fait qu'ils étaient tous dotés, sans exception de crampe insoutenables et courbatures inimaginables. Un pas de plus dans la neige était un supplice pour eux, et la température fleurtait maintenant avec les -20 degrés.
Après avoir risqué leur vie dans un froid sibérien, tous ces adolescents mourraient d'envie de plonger dans leur lit, pour récupérer de cette journée éprouvante et accusante de fatigue.
Mais le scénario tournera plus avec les camps nazis de 1940 plutôt qu'autre chose..
______________
Oscar.
Après donc cette après-midi usante et crevante, tout le monde avait maintenant dans sa ligne de mire un grand chalet, pas occupé puisque aucune lumière n'était allumée.
Le refuge était vraiment pommé en pleine montagne, cela m'inquiétait un peu mais une chose était sûre : cette nuit de sommeil allait me faire le plus grand bien.
Arrivés devant la demeure, nous entrâmes tous d'une traite, pressé de nous réchauffer autour d'un bon feu. Une fois que les vingt-cinq furent entrés, les profs débarquèrent à leur tour puis fermèrent la porte à clé. A peine nous eûmes le temps de regarder à quoi ressemblait le chalet que la situation changea, la vapeur fut en un instant inversée.
En effet, monsieur Laulet venait de sortir un kalashnikov de son sac à dos ! Incroyable, je n'en revenais pas, c'était de la science-fiction.
Laulet avait un regard narquois. Il crevait d'envie de vider quarante chargeurs dans la tête de Samy, mais il restait calme, posé et expliqua calmement la situation avec ses collègues.
C'est Mme Simonin qui prit la parole la première, alors que tous les élèves, y compris moi évidemment, restaient bouche bée devant cette scène improbable à nos yeux.
- Très bien les morveux. Déjà mains en l'air tous ! Allez plus vite que ça ! hurla-t-elle d'un ton autoritaire comme jamais.
Nous ne pûmes que exécuter cet ordre. Quant à moi, personnellement, je tremblais, la peur m'envahissait. Ma culotte devint en quelques instants toute mouillée, je vous laisse deviner pourquoi. Même Samy, le colosse, le fort, la racaille, l'anarchiste, le fou, était impuissant devant l'AK47 qui pointait son regard et brillait de mille feux. On se croyait vraiment à l'armée, la preuve, quand Gilbert, le chef de troupe, parla à son tour.
- Désormais, personne n'ouvre sa gueule, sinon il finit encastré dans le mur par le prof de sport. Grégory pas la peine de lever la main pour nous faire chier avec ta voix de tarlouze. je pèse mes mots, ça vous fait bizarre hein ? Quand nous avons la situation entre nos mains, c'est plus la même. C'est plus comme en cours, où je peux même plus en placer une !
Ce que vous allez vivre là, c'est une revanche. Notre revanche, ultime. C'est vous qui prenez, c'est injuste mais j'y peux rien. Depuis trente-cinq ans on est payé une misère pour vous supportez, pour nous emmerder huit heures par jour par des petits cons, on en a ras le bol c'est clair ! Oui, j'hausse le ton, je veux que vous viviez les pires heures de votre existence, on peut vous jurer qu'on est capable de tout. Toute rebellion sera sanctionnée mortellement parlant.
Soudain, sûr de lui, croyant qu'il était protégé divinement, Grégory coupa Gilbert dans son élan :
- Et monsieur, on mange quoi ce soir ?
Pas de réponse, juste deux petits coups sur la gâchette de l'arme, juste deux petites balles qui vinrent se loger en plein coeur du grand fayot, juste un silence de plomb par la suite, juste une sous-merde qui gisait au sol.
- Vous voyez.. J'avais prévenu. Vous ressortirez vivant quand votre comportement sera impeccable. Vous vous tiendrez à carreau pendant je ne sais combien de jours. La moindre erreur, et votre tombe est creusée. Maintenant, les garçons rangez-vous, les filles aussi. Les mecs, porte à droite, voilà votre dortoir. Les nanas, celui de gauche. Faites de beaux cauchemars, bandes de crapules. Demain, levés à six heures du matin.
- Pas de soucis, on a prévu le coup ! On s'arrêtera dans un refuge pour passer la nuit. D'ailleurs, on y sera dans cinq minutes minimum, répondit sèchement monsieur Gilbert.
Après cette déclaration de leur professeur principal et de maths, la seconde 4 pensait alors qu'ils passeraient une bonne nuit douillette dans des draps neufs après s'être réchauffé par un bon chocolat chaud. Mais, leur petite soirée n'allait pas se dérouler comme ça. Bien au contraire. Situation aussi dramatique qu'humoristique, vous allez vivre un chapitre stratosphérique !
Le seul point commun entre professeurs et élèves, c'était le fait qu'ils étaient tous dotés, sans exception de crampe insoutenables et courbatures inimaginables. Un pas de plus dans la neige était un supplice pour eux, et la température fleurtait maintenant avec les -20 degrés.
Après avoir risqué leur vie dans un froid sibérien, tous ces adolescents mourraient d'envie de plonger dans leur lit, pour récupérer de cette journée éprouvante et accusante de fatigue.
Mais le scénario tournera plus avec les camps nazis de 1940 plutôt qu'autre chose..
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Oscar.
Après donc cette après-midi usante et crevante, tout le monde avait maintenant dans sa ligne de mire un grand chalet, pas occupé puisque aucune lumière n'était allumée.
Le refuge était vraiment pommé en pleine montagne, cela m'inquiétait un peu mais une chose était sûre : cette nuit de sommeil allait me faire le plus grand bien.
Arrivés devant la demeure, nous entrâmes tous d'une traite, pressé de nous réchauffer autour d'un bon feu. Une fois que les vingt-cinq furent entrés, les profs débarquèrent à leur tour puis fermèrent la porte à clé. A peine nous eûmes le temps de regarder à quoi ressemblait le chalet que la situation changea, la vapeur fut en un instant inversée.
En effet, monsieur Laulet venait de sortir un kalashnikov de son sac à dos ! Incroyable, je n'en revenais pas, c'était de la science-fiction.
Laulet avait un regard narquois. Il crevait d'envie de vider quarante chargeurs dans la tête de Samy, mais il restait calme, posé et expliqua calmement la situation avec ses collègues.
C'est Mme Simonin qui prit la parole la première, alors que tous les élèves, y compris moi évidemment, restaient bouche bée devant cette scène improbable à nos yeux.
- Très bien les morveux. Déjà mains en l'air tous ! Allez plus vite que ça ! hurla-t-elle d'un ton autoritaire comme jamais.
Nous ne pûmes que exécuter cet ordre. Quant à moi, personnellement, je tremblais, la peur m'envahissait. Ma culotte devint en quelques instants toute mouillée, je vous laisse deviner pourquoi. Même Samy, le colosse, le fort, la racaille, l'anarchiste, le fou, était impuissant devant l'AK47 qui pointait son regard et brillait de mille feux. On se croyait vraiment à l'armée, la preuve, quand Gilbert, le chef de troupe, parla à son tour.
- Désormais, personne n'ouvre sa gueule, sinon il finit encastré dans le mur par le prof de sport. Grégory pas la peine de lever la main pour nous faire chier avec ta voix de tarlouze. je pèse mes mots, ça vous fait bizarre hein ? Quand nous avons la situation entre nos mains, c'est plus la même. C'est plus comme en cours, où je peux même plus en placer une !
Ce que vous allez vivre là, c'est une revanche. Notre revanche, ultime. C'est vous qui prenez, c'est injuste mais j'y peux rien. Depuis trente-cinq ans on est payé une misère pour vous supportez, pour nous emmerder huit heures par jour par des petits cons, on en a ras le bol c'est clair ! Oui, j'hausse le ton, je veux que vous viviez les pires heures de votre existence, on peut vous jurer qu'on est capable de tout. Toute rebellion sera sanctionnée mortellement parlant.
Soudain, sûr de lui, croyant qu'il était protégé divinement, Grégory coupa Gilbert dans son élan :
- Et monsieur, on mange quoi ce soir ?
Pas de réponse, juste deux petits coups sur la gâchette de l'arme, juste deux petites balles qui vinrent se loger en plein coeur du grand fayot, juste un silence de plomb par la suite, juste une sous-merde qui gisait au sol.
- Vous voyez.. J'avais prévenu. Vous ressortirez vivant quand votre comportement sera impeccable. Vous vous tiendrez à carreau pendant je ne sais combien de jours. La moindre erreur, et votre tombe est creusée. Maintenant, les garçons rangez-vous, les filles aussi. Les mecs, porte à droite, voilà votre dortoir. Les nanas, celui de gauche. Faites de beaux cauchemars, bandes de crapules. Demain, levés à six heures du matin.