Note de la fic :
Publié le 12/06/2012 à 19:00:36 par WhatCanIDo
Richard.
Plop, moi c'est Richard, je suis nouveau dans la classe mais mon arrivée n'a pas fait grand bruit, les gens doivent s'en foutre. Je viens de la région parisienne alors forcément ce milieu non-urbain et assez champêtre me change. Ca sent pas mal la bouse de vache mais le prof de SVT m'a dit que je mettrais un mois minimum à m'y habituer.
Au collège, j'ai eu une mention bien en bossant pas mal. La joie de vivre c'est pas trop mon truc. La séduction n'est pas mon but dans la vie, je ne pense pas être quelqu'un de simple et facile à vivre sans pour autant essayer de me faire remarquer.
Mon côté mignon, ma bouille d'enfant, mes joues rouges et mon ventre un peu rond me donnent un côté assez mignon, " pas mal " selon les filles.
Pourtant malgré le sourire qui orne mon doux visage à la peau de bébé, une mélancolie affligeante règne dans mon esprit.
Il m'arrive souvent de rester toute une journée allongé dans mon lit à penser, réfléchir. Au sens de la vie notamment, à quoi sommes-nous bon ? La mort est-elle la suite logique ?
Je fais penser à un philosophe fou qui a passé la moitié de sa vie à prendre des cachetons et boire de la vodka, je sais.
Bref, je raconte la scène. J'avais mon plateau en main, n'étais pas encore assis, quand je vis Samy renverser son potage en plein sur le jean de Jean (Enooorme blaaaague).
Je vis au loin que c'était un Diesel, j'aurais pas aimé. Jean, malgré la douleur, se leva de sa chaise, contracta ses muscles et voulus frapper avec son poing la racaille, qui était fier de son coup.
Jean manqua son punch, et le pion, Johan, les sépara. La tension brûlait vraiment..
Quant à moi, je vins m'asseoir à côté d'Oscar, pour écouter ce que disaient cette petite bande qui avait l'air sympa, au contraire de ce Samy.
- Salut l'nouveau.
- Salut.. (l'enthousiasme n'était pas vraiment mien à la vue de ce lycée pourri..)
- Tu viens d'où ?
- Paris, et je vous le dis tout de suite, ça craint ici.
- Et comment. De plus, t'es tombé dans la classe la plus bidesque de la région, mes condoléances..
- Hmmmm..
Alors que l'on discutait de banalités chiantes et déprimantes et que Samy bombardait les victimes de cette seconde 4 de bouts de pain, on ne s'imaginait pas de la conversation des professeurs, dans leur salle à côté..
- Bon alors on fait comme ça ? dit Gilbert.
- Pas de soucis. Quelles dates ? s'interroga Mme Simone.
- Dans une semaine, ça vous va ?
- Ca marche, j'ai tellement hâte de voir leur tête. Pas de risque pour notre carrière de toute manière, l'an prochain on sera plus là à enseigner à des fantômes. Rien à foutre, s'exclama Laborde, le prof de SVT.
- Donc si on récapitule. On leur annonce dans les secondes qui suivent qu'on organise un voyage scolaire lundi prochain. Celui-ci va durer un jour mais en réalité un long périple d'un mois en enfer les attend. On prétextera que sur les lieux où on ira seront des anciens endroits de bataille de la seconde Guerre Mondiale, pas mal non ?
- Euh ouais mais le programme de cette année c'est l'Antiquité mais bon ils sont tellement cons qu'ils ne verront pas l'injustice. De toute façon ils seraient prêts à tout pour louper des cours, t'inquiète pas qu'ils viendront va.
- D'accord. Et donc on les fait marcher toute une journée en montagne ensuite la nuit on fait semblant de se perdre et on se réfugie dans ton vieux chalet alors. Parle-nous en Christian.
Christian est le prof de la classe, Mayrau rappelez-vous.
- Ouais ben je vous explique. Y'a une quinzaine d'années, quand j'allais faire du ski avec mes gamins, on logeait dans ce chalet. Et ce dernier est abandonné et inutilisé depuis une bonne dizaine d'années. La voie est donc libre. Il est très grand mais ce ne sont pas des chambres, juste trois immenses dortoirs. Enfin, vous verrez bien.
- On plannifiera ça ce week-end. L'enfer qu'ils vont souffrir. Bon, en tant que prof principal je vais leur annoncer la nouvelle se réjouit monsieur Gilbert.
Eugène Gilbert (coucou le prénom de vieux).
On était vraiment fier de notre idée, vraiment. Si le plan marchait, ils seront pétrifiés à vie comme jamais et ils auront déjà vécu un avant-goût de l'enfer. Notre but est de les faire souffrir, comme on souffre depuis le début de notre vie d'enseignant. Ils comprendront alors que la vie n'est pas comme ils le pensent. Pas comme leurs week-end passés devant la télé à s'engouffrer de saloperies sucrées et salées et à regarder des émissions people complètement nulles.
On va les souder, les faire devenir des vrais personnes. On restera aussi longtemps que possible, les maturités changeront, ils verront ce qu'est la galère, la vraie, pas leurs petites affaires de couples ignorantes.
En attendant, je devais faire passer l'annonce à ces merdeux. J'ouvris la porte de leur salle et pris la parole.
Plop, moi c'est Richard, je suis nouveau dans la classe mais mon arrivée n'a pas fait grand bruit, les gens doivent s'en foutre. Je viens de la région parisienne alors forcément ce milieu non-urbain et assez champêtre me change. Ca sent pas mal la bouse de vache mais le prof de SVT m'a dit que je mettrais un mois minimum à m'y habituer.
Au collège, j'ai eu une mention bien en bossant pas mal. La joie de vivre c'est pas trop mon truc. La séduction n'est pas mon but dans la vie, je ne pense pas être quelqu'un de simple et facile à vivre sans pour autant essayer de me faire remarquer.
Mon côté mignon, ma bouille d'enfant, mes joues rouges et mon ventre un peu rond me donnent un côté assez mignon, " pas mal " selon les filles.
Pourtant malgré le sourire qui orne mon doux visage à la peau de bébé, une mélancolie affligeante règne dans mon esprit.
Il m'arrive souvent de rester toute une journée allongé dans mon lit à penser, réfléchir. Au sens de la vie notamment, à quoi sommes-nous bon ? La mort est-elle la suite logique ?
Je fais penser à un philosophe fou qui a passé la moitié de sa vie à prendre des cachetons et boire de la vodka, je sais.
Bref, je raconte la scène. J'avais mon plateau en main, n'étais pas encore assis, quand je vis Samy renverser son potage en plein sur le jean de Jean (Enooorme blaaaague).
Je vis au loin que c'était un Diesel, j'aurais pas aimé. Jean, malgré la douleur, se leva de sa chaise, contracta ses muscles et voulus frapper avec son poing la racaille, qui était fier de son coup.
Jean manqua son punch, et le pion, Johan, les sépara. La tension brûlait vraiment..
Quant à moi, je vins m'asseoir à côté d'Oscar, pour écouter ce que disaient cette petite bande qui avait l'air sympa, au contraire de ce Samy.
- Salut l'nouveau.
- Salut.. (l'enthousiasme n'était pas vraiment mien à la vue de ce lycée pourri..)
- Tu viens d'où ?
- Paris, et je vous le dis tout de suite, ça craint ici.
- Et comment. De plus, t'es tombé dans la classe la plus bidesque de la région, mes condoléances..
- Hmmmm..
Alors que l'on discutait de banalités chiantes et déprimantes et que Samy bombardait les victimes de cette seconde 4 de bouts de pain, on ne s'imaginait pas de la conversation des professeurs, dans leur salle à côté..
- Bon alors on fait comme ça ? dit Gilbert.
- Pas de soucis. Quelles dates ? s'interroga Mme Simone.
- Dans une semaine, ça vous va ?
- Ca marche, j'ai tellement hâte de voir leur tête. Pas de risque pour notre carrière de toute manière, l'an prochain on sera plus là à enseigner à des fantômes. Rien à foutre, s'exclama Laborde, le prof de SVT.
- Donc si on récapitule. On leur annonce dans les secondes qui suivent qu'on organise un voyage scolaire lundi prochain. Celui-ci va durer un jour mais en réalité un long périple d'un mois en enfer les attend. On prétextera que sur les lieux où on ira seront des anciens endroits de bataille de la seconde Guerre Mondiale, pas mal non ?
- Euh ouais mais le programme de cette année c'est l'Antiquité mais bon ils sont tellement cons qu'ils ne verront pas l'injustice. De toute façon ils seraient prêts à tout pour louper des cours, t'inquiète pas qu'ils viendront va.
- D'accord. Et donc on les fait marcher toute une journée en montagne ensuite la nuit on fait semblant de se perdre et on se réfugie dans ton vieux chalet alors. Parle-nous en Christian.
Christian est le prof de la classe, Mayrau rappelez-vous.
- Ouais ben je vous explique. Y'a une quinzaine d'années, quand j'allais faire du ski avec mes gamins, on logeait dans ce chalet. Et ce dernier est abandonné et inutilisé depuis une bonne dizaine d'années. La voie est donc libre. Il est très grand mais ce ne sont pas des chambres, juste trois immenses dortoirs. Enfin, vous verrez bien.
- On plannifiera ça ce week-end. L'enfer qu'ils vont souffrir. Bon, en tant que prof principal je vais leur annoncer la nouvelle se réjouit monsieur Gilbert.
Eugène Gilbert (coucou le prénom de vieux).
On était vraiment fier de notre idée, vraiment. Si le plan marchait, ils seront pétrifiés à vie comme jamais et ils auront déjà vécu un avant-goût de l'enfer. Notre but est de les faire souffrir, comme on souffre depuis le début de notre vie d'enseignant. Ils comprendront alors que la vie n'est pas comme ils le pensent. Pas comme leurs week-end passés devant la télé à s'engouffrer de saloperies sucrées et salées et à regarder des émissions people complètement nulles.
On va les souder, les faire devenir des vrais personnes. On restera aussi longtemps que possible, les maturités changeront, ils verront ce qu'est la galère, la vraie, pas leurs petites affaires de couples ignorantes.
En attendant, je devais faire passer l'annonce à ces merdeux. J'ouvris la porte de leur salle et pris la parole.