Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La vie d'une classe de seconde.


Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 32


Publié le 12/06/2012 à 18:55:54 par WhatCanIDo

Elodie.
Il suffit simplement d'allumer le PC pour voir ses rêves brisés et anéantis. Il suffit de consulter sa boite mail et une pièce jointe en format JPG pour constater qu'on vous a pris pour une conne. J'ai été aveugle et ignorante, je m'en veux comme jamais, quelle bouffonne. Pourtant je l'aime et sens quelque chose de vraiment bien en lui, mais j'ai été atrocement trompé. Tétanisé et en larmes devant mon écran, ne pouvant que constater les dégâts, je vois donc s'envoler toutes mes relations avec Jean, ce lâche n'ayant pas hésité à gallocher l'autre pétasse dans mon dos, comme le montre la photo, dévastant mes sentiments.
Je suis verte, effondrée, moi qui croyais vraiment en lui et sa fidélité. Et bien ça n'aura duré que trois heures, le temps qu'une autre vienne se mêler à notre danse.
Je me sens humiliée, crucifié, torturée mentalement, mortifiée, martyrisée, bref.
Je laisse couler toutes les larmes de mon corps durant ce samedi matin, ne préférant en parler à mes parents.
J'ai perdu ma joie de vivre qui faisait de moi une adolescente heureuse.. Mais je n'ai pas perdu la guerre, et on risque fortement de m'entendre..

En attendant, excédée, je quitte mon domicile après le repas du déjeuner, et téléphone à Jean, qui va se récolter une sacrée surprise.

D'ailleurs, je n'ai même pas eu le temps de regarder la personne m'ayant envoyé ça.. A mes souvenirs, c'est une adresse assez anonyme, ce qui me perturbe.
Avant de m'interroger sur ça et émettre des hypothèses, je sors mon téléphone et appelle Jean..

Jean.
Je sors de table, m'installe pépère sur mon canapé, l'envie de geeker qui me pend au nez. Mais à peine la console allumée, le téléphone vibre et j'ai la joie de voir le nom du contact qui m'appelle. Elodie..

- Allô Elodie ? Ca va ?
- Ca va très bien et toi ?
- Oui oui !
- Tu es là cet aprèm' ?
- Ouais. Ca te dit qu'on aille au square justement ? Celui en face du lycée.
- Pas de soucis chéri. Rendez-vous à 14h30 ?
- Ok ma belle, à toute.

Tout va donc bien pour moi et mon couple, j'ai plus qu'à me préparer pour mon premier rancard de l'année. Evidemment j'ai l'habitude de ça, mais prends bien soin de moi, pour réellement faire bonne impression à Elodie.
Une demie-heure après une douche rafraîchissante et avoir mitrailler comme un fou sur le parfum, je me retrouve dehors, aéré et libéré comme jamais. Le ciel est d'un bleu majestueux, signe d'une bonne journée.
Fringué simplement mais sûrement, je ne me prends pas la tête.

Mais il ne s'attend aucunement à ce qu'il va lui arriver..

Arthur.
J'étais tranquillement assis sur un banc, à faire mes devoirs. Je voulais prendre l'air, la petite soeur de trois ans c'est pas facile pour les oreilles. Elle va finir par me rendre sourd, ce petit ange au cri déchirant.
M'enfin malgré tous ces événements, je reste seul dans la classe sans amie ce qui me déprime totalement. Les filles, je m'en fous. Bref, je prends la parole à ce moment du récit car mon rôle devient seulement maintenant important à moi, l'inapte au langage, incapable d'ouvrir ma gueule et parler à des gens..
En effet, j'étais en pleine équation quand une fille de la classe, Elodie, que je reconnus immédiatement, vint s'asseoir à côté de moi. J'avais bien vu la veille que celle-ci sortait avec Jean, ce qui me mettait mal à l'aise.
Je suais comme un malade d'avoir une si jolie fille à côté de moi. Elodie ne dit rien, les mains posés sur ses cuisses, le visage neutre et sans expression. Elle semblait attendre quelqu'un, à priori son chéri. Mon côté paranoïaque m'imagina une arrivée de Jean en colère et qui s'en prenait à moi pour avoir fleurter avec sa copine. Mais je n'osais pas non plus bouger mon cul du banc, je restais scotché, abandonnant mon exo' de maths.

Et l'inévitable arriva, comme je m'y attendais. Je vis la silhouette de Jean au loin, marchant tranquille, les mains dans les poches, fredonnant un air de dubstep. Et là, l'émotion me surpassa et écrasa les normes. Mon coeur battait à ce moment-là à 200 à l'heure au moment précis où..


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